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lettre de cuba

Le 01/04/2021

Les nouveautés depuis le 25 mars 2021

 


La lettre électronique Hebdo de Cubacoopération

Chères Amies, Chers Amis,

Parlons vrai !

C’est ce que, modestement, nous tentons de faire concernant la situation à Cuba. Avec un langage de vérité !

Plusieurs organes d’informations ont, une nouvelle fois ces jours derniers, semblé s’émouvoir de la situation particulièrement difficile de la population cubaine, allant jusqu’à laisser supposer que la famine menace l’Île.

Oui, la vie est dure pour nos amis cubains. Depuis 60 ans, les dirigeants des États-Unis, cette grande puissance économique, militaire, soumettent la petite île à une dictature implacable. Et les médias, bien intentionnés, ne disent mot des ravages de cette véritable guerre et surtout, refuse d’en imputer la responsabilité à ceux qui les organisent avec le but suprême du blocus : avec les sanctions économiques diverses, réduire la population à la famine, pour la faire se dresser contre les responsables de l’état cubain.

Mais malgré ces mesures inhumaines qui provoquent de grandes souffrances dans la population toute entière, malgré la lassitude, parfois le découragement, le peuple cubain majoritairement résiste, continue de construire, d’inventer, d’être solidaire. Bataille perdue pour ceux qui veulent le soumettre !

Ceux qui aux États-Unis rêvaient d’isoler l’Île rebelle en sont pour leurs frais ! De plus en plus dans le monde le blocus est condamné. En fin de semaine, la « Caravane Mondiale contre le blocus à Cuba » a réuni des organisations et des personnalités dans une centaine de villes de 60 pays, sur les cinq continents ! En France dans plusieurs grandes et petites villes. À La Havane, une caravane a parcouru les 7 kilomètres du Malecon avec le mot d’ordre « Ponts d’amour à Cuba » !

Et, nous nous permettons de signaler avec satisfaction, la résolution condamnant le blocus, votée unanimement par le Conseil Municipal de Tremblay-en-France sur proposition de son Maire, François Asensi. Nous ne doutons pas que d’autres collectivités en feront de même.

Président Biden, finissez-en avec ces mesures inhumaines ! Laissez le peuple cubain développer les trésors de créativité qui le caractérisent et qui viennent d’être démontrés, une nouvelle fois de façon éclatante au monde, avec ses exploits dans le domaine de la recherche, dans la découverte et la mise au point de plusieurs vaccins contre le covid19 ! C’est la clameur qui s’élève de partout dans le monde et jusqu’à chez vous !

Bonne lecture de cette nouvelle Lettre !

Bien à vous,

Roger Grévoul
Président Fondateur de Cuba Coopération France
Responsable politique du site internet et de la Lettre Hebdomadaire

 

lettre de pattrik le hyaric

Le 28/03/2021

 
 
Bonjour à chacune et chacun,
 
Imaginons que chaque soir, on nous apprenait un crash d’avion dans lequel décéderaient 250 à 350 personnes. L’émotion collective nationale mais aussi mondiale serait immense. Le chagrin serait partagé avec les familles des défunts. De grandes émissions de télévision y seraient consacrées, l’essentiel des bulletins télévisés, des enquêtes seraient diligentées sur les causes de telles catastrophes. Les boites noires des avions seraient recherchées activement. Des contre-expertises seraient considérés comme normale. Bref, ce ne serait pas accepté en silence.

Rien de tel pourtant alors que chaque jour décèdent plus de 300 personnes en France. Les chiffres froids ont remplacé la pâte humaine sous l’effet d’une communication gouvernementale qui vise à banaliser les souffrances et les disparitions. C’est comme si on assistait à un nouveau moment où les manières de penser, de dire instillées dans tous les pores de la société poussaient à accepter ce qu’on croyait hier inacceptable ou intolérable et finit par le devenir sans que l’indignation ne monte.

C’est comme si était acceptée l’élimination des plus faibles. C’est scandaleux. C’est monstrueux. Pour parfaire l’ensemble, quelques cercles du pouvoir et de l’État demandent de regarder ailleurs. Et sans nuance ! Un jour vers l’UNEF, le lendemain vers la ville de Strasbourg, ou en braquant les caméras sur tel ou tel fait divers ou petite phrase que l’on fait tourner en boucle à vous saouler, à vous bander les yeux pour laisser le pouvoir et le grand capital agir à sa guise.

A ce propos, des personnes qui ont traité le syndicat étudiant de « fascistes » – comme le très réactionnaire ministre de l’Éducation nationale – rendent un incomparable service à l’extrême droite française, celle dont on a vu les visages lorsqu’elle a envahi le Conseil régional d’Occitanie.

Rien n’est facile, certes, dans les décisions à prendre, mais refuser à ce point depuis des mois d’écouter les scientifiques et le corps médical est d’une extrême gravité. Ce même corps médical épuisé sous l’effet de cette stratégie du « confinement aéré », du « freinage » et concepts qui ne servent qu’à camoufler un choix fondamental : celui de laisser circuler le virus, que n’arrive pas à cacher cette formule présidentielle à double sens : « vivre avec le virus » pour préserver les intérêts du capital en permettant aux travailleurs d’aller lui vendre sa force de travail si peu rémunérée.
 
L’hôte de l’Elysée considère que tous ces sacrifices sont nécessaires dans l’attente d’atteindre une immunité collective avec la poursuite des contaminations et une part de vaccinations.Encore que, faute d’avoir développé des capacités de productions suffisantes et d’avoir laissé la production des médicaments et des vaccins à de puissants groupes capitalistes pilotés selon les critères de la rémunération de leurs propriétaires aboutit au supplice chinois : ces oligopoles pharmaceutiques produisent et distribuent les vaccins au compte-goutte pour être bien sûrs que les prix ne baisseront pas.
 
Voilà qui explique le refus de vacciner les enseignants et d’autres catégories qu’il faudrait d’urgence protéger, comme les plus fragiles d’entre nous. C’est le sens de mon éditorial de l’Humanité Dimanche cette semaine "Ce césarisme qui nous mène dans le mur".
 
 
 
 
Ce césarisme qui nous mène dans le mur
 
L’éditorial de L’Humanité Dimanche du 25 mars 2021 (extrait)
 
Le temps perdu se rattrape-t-il ? Nous voilà plongés dans un « surplace allégé », après que le Premier ministre ait sonné le tocsin sur une situation épidémique qualifiée par lui de catastrophique dans seize départements. Invités à prendre l’air, à continuer de vendre librement leur force de travail, nos concitoyens resteront privés de rencontres, de cinéma, de théâtre et de spectacle vivant. Ils continueront d’être entourés de porteurs de virus en nombre grandissant sans bénéficier des résultats qu’ils sont en droit d’attendre après tant de sacrifices et de contraintes.
 
Qui peut croire que le niveau de diffusion du variant « anglais » sera ainsi réduit, lui qui a pour caractéristiques d’être plus contagieux, plus mortel, et plus contaminant pour des personnes plus jeunes ? Si « vivre avec le virus » consiste à accuser un perpétuel retard sur sa propagation, cela revient à faire le pari que bien plus de personnes seront contaminées, dont on pense, en haut lieu, qu’elles seraient ainsi immunisées tout en espérant que l’accélération de la vaccination en immunisera beaucoup d’autres...
 
Lire ici
 
 
Aux USA, les travailleurs d’Amazon se syndiquent
 
 Cela se passe aux Etats-Unis mais pourrait nous concerner assez vite. On sait le poids exorbitant que le capitalisme de plateforme et les multinationales du numérique ont acquis grâce à la pandémie. Aux Etats-Unis, Amazon, le géant de la distribution en ligne est ainsi devenu le second employeur privé du pays.
 
A mesure que l’entreprise étend sa toile à travers le monde et à la faveur des « ruptures » technologiques qu’elle suscite et dont elle tire profit ainsi que de la financiarisation de son modèle économique, Amazon contribue à redéfinir les conditions de travail acquises par les luttes qui ont accompagné l’essor du capitalisme industriel. Et souvent pour le pire… On apprend par exemple que des chauffeurs-livreurs ayant refusé l’installation de
caméras de surveillance dans leur cabine ont été licenciés sans ménagement.
 
La direction de l’entreprise, qui redouble de paternalisme, s’échine à empêcher les salariés de se fédérer en usant d’intimidations et de stratagèmes antisyndicaux largement éprouvés au pays de la « libre entreprise ». Mais en Alabama, les salariés d’un site d’Amazon sont en train de se doter d’un syndicat, bravant les intimidations patronales. Une première dans ce pays où toutes les tentatives d’implanter des syndicats dans les entrepôts s’étaient soldées par un échec.
 
Le succès d’Amazon et les « services » que l’entreprise rend objectivement chaque jour a permis d’en adoucir l’image, d’arrondir les angles d’une mécanique impitoyable pour ses salariés. Cette image ripolinée tend à faire oublier que son succès repose sur une division du travail poussée à l’extrême, à l’intérieur de l’entreprise, mais aussi par le recours à des entreprises sous-traitantes où règne l’omerta sur les conditions de travail. Qui a entendu parler de Teleperformance, la très discrète multinationale à pavillon français qui s’est immiscée dans la CAC 40 l’été dernier, au cœur de la pandémie ? L’entreprise, numéro un mondial de la relation client, soustraite pourtant les activités de la quasi-totalité des GAFAM dans 83 pays avec près de 400 000 salariés. Les conditions de travail y sont déplorables mais l’encours des actions de l’entreprise est lui florissant.
 
De son côté, le maintien du taux de croissance d’Amazon, condition de sa situation de monopole, pousse à une déshumanisation progressive du travail en son sein, mais aussi dans l’ensemble du secteur des « start-up » où, avec d’autres, elle donne le la. Lundi dernier, en Italie, c’est l’ensemble des sites Amazon qui ont observé une journée de grève pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail, sensibles à mesure que les profits s’accumulent.
 
La très forte croissance du secteur profite pour l’heure aux cadres, qui perçoivent de hauts salaires et bénéficient de moult avantages. Mais les salariés les moins formés, essentiellement affectés au fonctionnement des entrepôts, subissent une exploitation décuplée. En France, les syndicats ont obtenu – au début de la pandémie et après une bataille acharnée – que l’entreprise mette en place un protocole sanitaire pour protéger les salariés et ferme à cet effet temporairement ses sites.
 
La bataille ne fait que commencer. Elle commence à déborder le lit des conditions de travail pour interroger la stratégie même de l’entreprise. Chez Amazon comme dans d’autres entreprises des GAFAM, car leur position de monopole leur confère un pouvoir exorbitant sur les sociétés et leur avenir. Les salariés réclament de plus en plus un pouvoir de contrôle sur les stratégies de ces groupes, les finalités des investissements colossaux en recherche et développement. Le chemin est certes long, mais la propriété de ces grands groupes et le pouvoir de décision des salariés et des consommateurs sont des questions majeures du monde qui vient. C’est l’affaire des travailleurs mais aussi de tous les citoyens.
 
 
Israël enterre un peu plus la paix 
 
Les élections législatives israéliennes se succèdent et se ressemblent. Avec pour seule nuance le cran sans cesse passé, sous les commandes du même Netanyahou, vers l’obscurantisme de droite le plus extrême.

Par ses frasques et condamnations pour corruption, le sinistre Netanyahou aura réussi à polariser l’élection et, ce faisant, à détourner le regard des électeurs des grands enjeux de la société israélienne : la question sociale qui explose dans un pays miné par les inégalités et, bien sûr, celle des relations avec le peuple palestinien toujours emprisonné à Gaza et emmuré en Cisjordanie. La lassitude, après quatre scrutins législatifs en deux ans, s’est fait sentir, surtout au sein de la population arabe qui boude toujours plus les urnes. Dans l’ennui électoral, la question d‘un État palestinien s’est évaporée. Et plus largement celle des relations que le peuple israélien entend avoir avec les 4.5 millions d’individus maintenus sous l’oppression coloniale dans les territoires palestiniens.
 
L’évolution de la vie politique israélienne s’inscrit dans un mouvement mondial de droitisation et d’affaiblissement des forces de gauche, devenues inaudibles. La situation y est telle que le parti islamiste, qui a quitté la coalition arabe avec son homophobie revendiquée comme casus belli, est venue conforter la majorité de droite extrême et les sionistes religieux ! Le départ de cette composante vers l’extrême droite « de gouvernement » a brisé la dynamique de la seule liste portant la revendication d’une solution à deux États, dirigée par le communiste Ayman Odeh. Et le parlement israélien compte désormais en son sein des suprématistes juifs, ultra racistes et réactionnaires sur la seule volonté de M. Netanyahou qui en avait besoin pour conforter sa majorité.
 
Où s’arrêtera la dégénérescence de la vie politique israélienne ? Et jusqu’à quelle extrémité ? Israël ne maintiendra pas impunément tout un peuple sous la férule coloniale sans conséquence, à moyen et long terme. Car ce sont désormais des forces parmi les plus réactionnaires au monde qui président aux destinées d’un pays fortement militarisé, dont le gouvernement est décidé à détruire toute solution pacifique avec le peuple palestinien pour faire main basse sur ses terres. Les forces progressistes, quoiqu’affaiblies et éclatées, restent bien vivantes dans la société israélienne. Les soutenir est plus que jamais nécessaire. La reconnaissance par la France de l’État palestinien y contribuerait grandement.

 

lettre de cuba

Le 25/03/2021

Les nouveautés depuis le 18 mars 2021

 


La lettre électronique Hebdo de Cubacoopération

Chères Amies, Chers Amis,

Il faut appeler un chat un chat : le blocus imposé à Cuba par les Etats-Unis depuis plus de 60 ans, le plus long de l’histoire contemporaine, est un crime contre l’humanité.

C’est lui qui viole les droits de l’homme, alors que les motifs invoqués par les Etats-Unis seraient que, soi-disant, Cuba ne respecterait pas les droits de l’homme pour sa population.

Nous pourrions détailler comment, à Cuba, l’ensemble des droits fondamentaux de l’homme, et de la femme, sont respectés et protégés, par la constitution et les organismes de gouvernance du pays, que se soit pour la santé, l’éducation, le droit au travail, l’égalité des sexes, la protection sociale et juridique, l’accès à la culture, au sport, et aussi le contrôle citoyen des élus.

Quant à la démocratie, elle est bien vivante à Cuba, avec une très forte participation des électeurs, le droit de vote à 16 ans, le choix des candidats dans des réunions de quartier, et sur leur compétence et non sur l’argent qu’ils auraient récolté ou leur appartenance politique, et les élus doivent avoir au plus 60 ans pour se présenter la première fois, pour deux mandats maximum de 5 ans. Les élus doivent rendre compte de leur mandat régulièrement et ils peuvent être révoqués à mi-mandat par les électeurs s’ils ne font pas leur travail …

Souvent il est reproché à Cuba d’avoir un parti unique, le Parti Communiste de Cuba. Mais c’est l’histoire de Cuba, après la traite des populations africaines, le colonialisme, avec l’Espagne et les Etats-Unis, et les luttes pour s’en libérer puis la Révolution Cubaine qui ont amené les partis progressistes à se regrouper dans un seul parti.

En fait les différents gouvernements des Etats-Unis n’ont jamais accepté que la Grande Ile, à 150 km de leurs côtes, accède à son indépendance avec un gouvernement progressiste.

Le blocus criminel qu’ils maintiennent et qui affecte l’ensemble de la population a pour objectif, avec les pénuries qu’il engendre de faire se révolter les cubaines et les cubains pour renverser les gouvernements qu’ils et elles se sont choisit. Jusqu’à présent Cuba et sa population ont pu résister.

Il y a quelques jours un sénateur états-unien, néoconservateur, suggérait de faire de Porto Rico et de Cuba de nouveaux états des Etats-Unis ! Une élue lui à répondu que l’éducation et la santé étaient bien meilleurs à Cuba qu’aux Etats-Unis et que donc les cubains ne seraient certainement pas d’accord !

Les lois des Etats-Unis qui régissent ce blocus s’appliquent de façon extraterritoriale, ce qui est contraire au droit international, et donc tous les pays sont aussi victimes de ce blocus dans leurs échanges avec Cuba.

Des actions sont engagées partout dans le monde pour obtenir enfin la levée de ce blocus.

En Europe des marches et des manifestations vont être organisées les 27 et 28 mars pour exiger la fin de ce crime contre l’humanité.

Notre association s’associera pleinement à ces actions.

C’est en avril que de nouveau un vote sera effectué à l’ONU pour demander la fin du blocus. Une écrasante majorité de pays votent pour. Sous l’administration d’Obama les Etats-Unis s’étaient une fois abstenus. Nous verrons ce que fera la nouvelle administration de Biden.

Mais il faut que la pression augmente, de chacun, de chaque organisation, de chaque état aussi, car elle seule contraindra l’administration Biden à mettre fin à ce blocus que rien ne justifie.

En fin de semaine doit aussi se tenir une réunion entre Cuba et l’Union Européenne. Ce sera également un des thèmes abordés lors de cette rencontre.

Comme chaque semaine je vous laisse découvrir les nombreux articles de notre site qui relatent la réalité cubaine, et je vous en souhaite une bonne lecture.

Continuez de prendre soin de vous et de vos proches.

Michel Humbert
Vice président de Cuba Coopération France

 

lettre de pattrik le hyaric

Le 20/03/2021

Bonjour à chacune et chacun,
 

Libéral-populisme meurtrier
 
 
Encore une fois, les restrictions s’imposent. On nous donne le tournis. Il n’y a pas si longtemps le pouvoir promettait la libération conditionnelle et voici qu’ils décident d’assigner à résidence des millions de nos concitoyens. Encore que cette assignation à résidence ne vaut que pour les temps hors travail, alors que le premier ministre explique que c’est au travail qu’on se contamine beaucoup.
 

De fait, comme je l’ai dit ici depuis des semaines et dans un éditorial de L’Humanité Dimanche (Le funeste pari du président : accéder ici) la situation est grave. Très grave. Mesure-t-on ceci en haut lieu : une personne est admise en réanimation toutes les… quatre minutes ! Oui, toutes les quatre minutes. 300 à 400 personnes décèdent chaque jour. Mesures-t-on ce que cache la sécheresse de ces chiffres ? Comment cette troisième vague de la pandémie a-t-elle pu s’abattre sur le pays avec tant de violence, sans anticipation du pouvoir ?
 
Souvenons-nous, début février, de la volte-face de M. Macron opposant son « intuition » qu’il ne fallait pas confiner aux avis des scientifiques et des comités – scientifique, de défense, etc. – qu’il a pourtant lui-même créés. Et la valse des courtisans, politiques et médiatiques, de s’ébrouer quelques jours après, malgré les quelques 300 morts quotidiens, sur l’air flagorneur du président démiurge, guidé par sa « superbe » intuition. Mais que reste-t-il au monarque présidentiel une fois gagée son « intuition » ou son « intime conviction » contre les avis de ceux qu’il a lui-même mandatés ? Surtout quand cette intuition s’avère erronée, coûtant au pays un rebond épidémique et des milliers de nouveaux morts ? Plus grand-chose…

Voilà toute la perversité du présidentialisme exacerbé: contraint à jouer au père de la Nation, le président cherche par tous les moyens à mettre en scène sa toute puissance, même quand les évènements lui échappent.
 
Le pourrissement institutionnel de la cinquième République tourne à la tragédie. La personnalisation extrême du pouvoir, le piétinement des prérogatives parlementaires, l’absence de débats et de décisions collectives conduisent le pays à la catastrophe. Les citoyens sont suspendus, non plus à la parole du président qui se raréfie, mais à ses doutes et atermoiements distillés au compte-goutte et dont rend compte le premier ministre à jours et horaires réguliers. La communication présidentielle se résume désormais aux fuites organisées, dans la presse et sur les réseaux sociaux, des pensées et des confidences du président…
 
Ce libéral-populisme d’essence bonapartiste est meurtrier. Les première et deuxième vagues (50 000 morts) ont causé presque autant de décès et de contaminés que le « plateau » vertigineux qui, depuis, semble satisfaire le pouvoir. La France avance désormais vers le seuil des 100 000 morts, avec un ratio décès/population qui n’a rien à envier au Brésil de Bolsonaro.
 
La stratégie de tests est laissée au bon vouloir des collectivités locales et des pharmacies, mais sans traçage, et avec un isolement bien trop tardif pour éviter les contaminations en chaîne. La politique vaccinale confine au fiasco, soumise à une Union européenne elle-même assujettie au bon vouloir des laboratoires et de leurs actionnaires dont le souci n’est pas la santé humaine ou animale mais la santé des dividendes des actionnaires-propriétaires. Même les cadences de production avec l’organisation des pénuries ou de livraisons au compte-goutte visent cet objectif.
 
La tétanie de la population est telle que le gouvernement en profite pour avancer son agenda de « réformes ». Le nombre de lits en réanimation baisse à mesure que l’épidémie s’accélère. Aucun moratoire n’a été envisagé sur les fermetures programmées d’hôpitaux. En Ile-de-France où la situation est extrêmement critique, les capacités d’accueil en réanimation ont baissée de 30%, de 2400 à 1700 places depuis les débuts de l’épidémie, alors que des hôpitaux restent désespérément vides de lits ! « L’union nationale » décrétée par le Président sert ainsi d’anesthésiant et de paravent à la restructuration accélérée du secteur hospitalier, au nom de la baisse de la dépense publique exigée par les institutions financières et politiques au service du capital.
 
Le refus borné de toute planification, la politique au fil de l’eau couplée à la baisse continue des moyens hospitaliers s’avère dévastatrice. L’autosatisfaction de M. Macron à l’hôpital de Poissy devant des infirmières qui, courageusement, lui ont ostensiblement tourné le dos, n’en est que plus offensante.
 
Dans mon éditorial de L’Humanité Dimanche de la semaine – Besoin d’internationalisme – j’aborde la montée des mouvements de jeunesse à travers le monde. 
 
 
 
Besoin d'internationalisme
 

L’éditorial de L’Humanité Dimanche du 18 mars 2021 (extrait)

Les contestations sociales se multiplient partout à mesure que les États, soit se révèlent défaillants, soit livrent leurs économies au capital transnational en rognant sur les droits sociaux. La pandémie actualise ainsi la nécessité d’un changement radical du mode de production et d’échanges pour satisfaire des besoins humains colossaux de pays très jeunes. Parallèlement, les modalités de sortie de la pandémie font l’objet d’âpres débats au sein des cercles capitalistes mondiaux qui cherchent par tous les moyens à préserver leur système.
Les mouvements de luttes en Inde, au Liban qui connaît une situation alarmante, comme au Sénégal où les difficultés se sont considérablement accrues depuis un an, témoignent amplement de ces tensions.
Ce sont les jeunes du monde entier qui montent en avant des contestations sociales et politiques. Cette jeunesse aux prises d’un fort paradoxe : peu touchée par le virus, elle en subit en première ligne les conséquences. L’âge médian de la population mondiale se situe à un peu plus de 30 ans : c’est donc une partie considérable de notre humanité qui cherche aujourd’hui les moyens de vivre une vie digne, tandis que le capital transnational s’emploie à exploiter cette main d’œuvre peu expérimentée. C’est aussi vrai dans notre pays, où la jeunesse est laissée à la discrétion du « marché de l’emploi », comme variable précaire destinée à maintenir la pression sur l’ensemble du monde

 

lettre de cuba

Le 18/03/2021

Les nouveautés depuis le 11 mars 2021

 


La lettre électronique Hebdo de Cubacoopération

Chères Amies, Chers Amis,

La Maison Victor Hugo, magnifiquement située dans le cœur historique de la capitale cubaine, a 16 ans…

Un anniversaire cela se fête, même en période de pandémie ! Sans embrassades, accolades, cadeaux, discours de circonstance !

Mais avec le cœur.
EN 2020, pour son 15e anniversaire, tout avait été soigneusement préparé, mais patatras, un inopportun, impromptu, nommé COVIS19 s’est invité à la fête et hélas installé pour de longs mois et tout est tombé à l’eau.

Un an après, bis répétât, les portes restent désespérément fermées. Mais toutes les lumières des bureaux ne sont pas éteintes. Deivy, le directeur et la fidèle et compétente bibliothécaire Yenia, s’affairent pour, quand les jours seront meilleurs, développer les multiples et ambitieux projets qui ne dorment pas dans les cartons. Vous pourrez lire l’excellent article qu’ils nous ont fait parvenir, que nous publions sur notre site ce mardi. Vous le découvrirez dans cette livraison de notre Lettre.

Bon anniversaire et longue vie à la Maison Victor Hugo avec laquelle nous poursuivons notre collaboration, instaurée sous les auspices de ce cher et regretté Eusebio Leal, qui nous a mis « le pied à l’étrier » et dont nous espérons honorer publiquement la mémoire, dès que cela sera possible, à Paris et à La Havane.

Autre anniversaire, bien moins glorieux !

Il y a 25 ans les États-Unis mettaient en place la loi Helms Burton, encore en vigueur aujourd’hui. De portée extraterritoriale, elle renforçait le blocus, visant à priver Cuba d’investissements étrangers et d’étouffer davantage son économie. C’est aussi une attaque contre tous ceux qui commercent avec elle et une menace pour ceux qui souhaiteraient le faire. De grands groupes français en ont fait les frais.

Courant mai, l’assemblée générale des Nations Unies va une nouvelle fois, à la quasi-unanimité, condamner la politique des États-Unis ! Il faut exiger que cette prise de position ne soit pas, à nouveau, lettre morte ! Il existe un niveau d’hostilité sans précédent aux quatre coins de la planète, y compris aux États-Unis.
Des actions importantes sont prévues dans le monde avec rencontres, meetings, manifestations, marche mondiale les 17 et 18 mars. En France, des initiatives sont en cours de préparation. Notre association s’associera bien évidemment à celles-ci. Nous invitons toutes celles et tous ceux qui considèrent que ce harcèlement d’une grande puissance, les États-Unis, contre Cuba, ce petit pays, pacifique, généreux, doit cesser, à se joindre à ce grand mouvement de protestation et d’exigence.

EXIGEONS LA LEVÉE DU BLOCUS !
PRÉSIDENT BIDEN, AUJOURD’HUI VOUS AVEZ LE POUVOIR ET LE DEVOIR DE LE FAIRE !

Bien à vous,

Roger Grévoul
Président Fond

 

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