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:ettre de cuba

Le 03/06/2021

Les nouveautés depuis le 27 mai 2021

 


La lettre électronique Hebdo de Cubacoopération

Chères Amies, Chers Amis,

Ce 1er juin était célébrée la journée internationale de l’enfance.

Elle a été instituée par l’Assemblée Générale des Nations Unies en 1956.

Si, étonnamment, cette journée a été peu évoquée chez nous, à Cuba elle a été l’occasion de mettre en avant les enfants, leur place dans la société et de quelle manière ils doivent être protégés, élevés, éduqués.

Dans la Grande Ile, c’est peu dire que l’enfant est roi.

C’est dans la culture du pays et de sa population. Encore plus depuis la Révolution qui a placé, sous l’impulsion de son leader, Fidel Castro, l’enfant au cœur du développement de la société.

Fidel a pu dire dès 1959 « nous pourrons dire au peuple et au monde, que, comme un effort de plus de notre Révolution, comme un effort de plus de notre peuple, il ne restera plus un seul enfant sans école, ce qui signifiera le développement de l’intelligence de tous nos enfants  » et l’année suivante : « ce à quoi nous devons penser le plus : les enfants d’aujourd’hui, qui sont le peuple de demain… »

Et ces principes ont été mis en pratique car chaque enfant a une école où aller, avec des enseignants bien formés, que ce soit en ville ou dans les coins les plus reculés où parfois il peut y avoir un enseignant pour un élève… L’éducation est entièrement gratuite.

Le Président de la République Miguel Diaz-Canel s’est exprimé ce 1er juin en déclarant « qu’il faut consacrer les plus grands soins aux enfants, aujourd’hui et tous les autres jours de chaque année », ajoutant « qu’ils sont notre bien le plus important et le plus cher  ».

A Cuba les enfants sont respectés et chéris, et on leur apprend aussi dès le plus jeune âge le respect des autres. Un programme spécial a également été développé par des pédagogues et mis à la disposition des parents pour les aider à une bonne éducation et un bon développement des enfants. Ce programme a d’ailleurs été proposé et utilisé dans d’autres pays d’Amérique Latine.

Evidemment la pandémie actuelle perturbe beaucoup la situation, car les enfants sont aussi confinés, les écoles et les crèches fermées, et ils ne peuvent aller s’amuser dehors, jouer dans les parcs infantiles près de chez eux, comme ils en ont tellement l’habitude.

Ce mardi soir l’émission télévisuelle « la table ronde », très regardée à Cuba, réunissait une enseignante, une pédiatre, un psychologue, et une actrice pour répondre à la question « comment nos enfants, nos filles et nos adolescents ont-ils vécu le confinement imposé par la pandémie de covid-19 ? ».

L’actrice et codirectrice de la fameuse troupe de théâtre d’enfants, La Colmenita, laquelle se produit même à l’étranger, a pu dire : « les enfants nous ont donné d’innombrables leçons à nous adultes, en un an et demi de pandémie. Ils nous poussent chaque jour à travailler et à être meilleurs, afin qu’ils soient dans le futur des hommes et des femmes de bien, comme ceux dont le monde et Cuba ont besoin ».

Je voudrais encore ajouter que le blocus impitoyable et toujours en vigueur qu’impose les Etats-Unis à Cuba impacte toujours les familles pour mieux satisfaire les besoins de leurs enfants. Les difficultés d’approvisionnement en bien de consommation ne facilitent pas la vie de tous les jours.

Nous devons continuer de nous battre sans relâche pour qu’enfin cesse cette grave injustice que mène depuis plus de 60 ans le puissant voisin contre Cuba.

Le 12 juin, en préparation du prochain vote à l’ONU pour condamner ce blocus, des manifestations se tiendront notamment à Paris pour appuyer cette condamnation et exiger la levée du blocus, et notre association en sera partie prenante.

Battons nous pour les enfants de Cuba !

Comme chaque semaine je vous laisse découvrir les nombreux articles de notre site qui relatent la réalité cubaine, et je vous en souhaite une bonne lecture.

Continuez de prendre soin de vous et de vos proches.

Michel Humbert
Vice président de Cuba Coopération France

 

un aooel dans le jura

Le 02/06/2021

http://www.lesinsoumisdujura.fr/images/pdf/lettreorgelet.pdf

 

:ettre de cuba

Le 27/05/2021

Les nouveautés depuis le 20 mai 2021

 


La lettre électronique Hebdo de Cubacoopération

Chères Amies, Chers Amis,

Cuba, comme le reste du monde, est en constant changement, en évolution.
Concernant la famille, la vie confirme qu’il n’y a pas de « famille type », mais de nombreux modèles possibles.
Cette question importante a donné lieu à de nombreux débats lors de l’élaboration de la constitution approuvée en 2019 et décision avait été prise de poursuivre le travail pour la réalisation du nouveau « Code de la famille ».
Cela implique de nouveaux défis pour la législation qui définit, réglemente et protège toutes les familles, au-delà de leurs différences. Les lois doivent garantir des devoirs et des droits pour tous.

Le 30 avril dernier, la commission chargée d’élaborer le projet a été présentée. Ainsi commence un processus de construction, de débat et de consultation qui devrait aboutir à l’approbation par référendum d’une norme juridique longtemps attendue. «  Un code de la famille, tourné vers l’avenir, un code moderne qui constitue un progrès dans la conception de la famille » selon la Président Diaz Canel. Le projet ne part pas de rien, il se nourrit des résultats d’années de recherches et il permettra un large débat au sein de la société.

Même si le « mariage pour tous » n’est pas le seul aspect à examiner, il reste qu’il s’agit d’un des principaux défis. On se souvient, de l’opposition de l’Église qui avait fait campagne contre le texte initial de la nouvelle constitution. Son avis reste inchangé. Même réponse du côté des évangélistes.
Mariela Castro, directrice du Centre national d’éducation sexuelle (Cenesex), pouvait déclarer « Il est impératif de sensibiliser et d’éduquer la population cubaine. Créer une prise de conscience, dans la transformation des connaissances pour qu’elles ne soient plus traversées par divers préjugés autour de l’orientation sexuelle, des différents types de famille ». La 14e édition des journées organisées par le Cenesex qui a lieu du 4 au 30 mai, a pour objectif : réfléchir collectivement à la manière de garantir efficacement « TOUS LES DROITS POUR TOUS ».

Malgré les énormes soucis créés par la situation actuelle de recrudescence de la pandémie, par les mesures inhumaines de l’administration des États-Unis, le peuple cubain, comme par le passé, s’emploiera à traiter de ces importantes questions avec tout le sérieux qu’elles nécessitent. Nous aurons l’occasion de vous rendre compte de leurs résultats.

Continuez à prendre soin de vous et de vos proches, même si la situation sanitaire tend à s’éclaircir !

Roger Grévoul
Président Fondateur de Cuba Coopération France
Responsable politique du site internet et de la Lettre Hebdomadaire

BIENVENUE :
Nous avons l’immense plaisir de vous annoncer la venue au sein de notre COMITÉ D’HONNEUR de Monsieur Olivier SARRABEYROUSE, Maire de la commune francilienne de Noisy-le-Sec, dans le département de Seine-Saint-Denis, commune importante de 43.000 habitants. Notre comité rassemble des femmes et des hommes, amis de Cuba, de diverses sensibilités politiques. Bienvenue donc à vous Monsieur le Maire, et honorés de votre présence à nos côtés.

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Le 23/05/2021

 
 
 
La Lettre de la semaine... 
 
 
Sécurité : Pour défendre et développer les libertés démocratiques et pour assurer la paix humaine...
 
 
Après la multitude de violences et de meurtres de policiers, d’attaques contre des pompiers, des employés communaux, des médecins, des élus, j’ai consacré cette semaine mon éditorial de L’Humanité Dimanche aux enjeux de la sureté des biens et des personnes, à « la sécurité » comme on dit de nos jours.
 
 Ces violences, ces vols, ces dégradations, les ventes à la sauvette de cigarettes ou de drogue rendent la vie impossible dans les quartiers populaires. Cette situation fracture la société et les corps constitués : c’est d’ailleurs une aubaine pour les pouvoirs au service du capital.

Vivre en sécurité est un droit humain. Que le malaise des policiers soit profond, c’est indéniable. Il l’est aussi chez ceux qui travaillent dans la justice ou l’éducation, ainsi que dans tout autre service public. D’ailleurs, pourquoi ne dispose-t-on d’aucuns chiffres sur la situation des soignants et des médecins touchés ou décédés dans l’exercice de leurs métiers. Curieux silence… Trop de choses se disent désormais en dépit de la vérité. Il n’y aurait qu’un seul assassinat de policiers que ce serait déjà un de trop, mais les policiers ont aujourd’hui quatre fois moins de risques de mourir dans l’exercice de leurs fonctions qu’il y a 30 ans. Il y a eu 54 suicides de policiers en 2019 et 33 suicides de gendarmes. Il conviendrait de parler aussi des suicides de paysans, des maladies professionnelles et des accidents du travail des ouvriers du bâtiment et de bien d’autres qui agonisent dans le silence.

Il est également dit qu’il faudrait durcir les lois dès lors qu’un crime est commis contre un fonctionnaire de police. Mais s’attaquer à un fonctionnaire de police est déjà reconnu comme circonstance aggravante et ces crimes sont déjà passibles de la peine maximale : la réclusion à perpétuité.

Autre affirmation : la justice serait laxiste. Elle rend le droit au nom du peuple français et la seule justice pénale a traité 4 millions d’affaires nouvelles en 2019, dont 1,3 millions validées par le parquet. Pourtant, à peine 0,2 % du PIB français est aujourd’hui consacré à la justice.

Justice, police et éducation souffrent toutes du même mal : l’austérité imposée depuis des années. Cet enjeu est trop peu abordé alors que les élus locaux pointent du doigt le problème des moyens depuis bien longtemps.
 

Mon éditorial (lire ici) ayant été écrit dimanche dernier – soit bien avant la manifestation des policiers de mercredi dernier – j’apporte aujourd’hui quelques éléments fondamentaux sur cet évènement.
 
D’abord notre République n’a pas à se soumettre à ses forces de police. Ce principe fondamental est violé dès lors qu’une intersyndicale policière organise une manifestation devant le lieu où se créé la loi, c’est-à-dire l’une des chambres du Parlement. « La garantie des Droits de l’Homme et du Citoyen nécessite une force publique, cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée... », proclame la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789. La police est donc au service des citoyens et ne peut avoir le pouvoir de faire la loi. C’est au contraire à la police de se soumettre à la Constitution, aux lois.

Or la manifestation convoquée par différents syndicats de police visait notamment à réclamer « la mise en œuvre de peines minimales pour les agresseurs des forces de l’ordre ». C’est donc l’ordre donné à la justice de juger hors contexte ordonnatrice aux juges et aux jurés. Ainsi le compréhensible, réel et profond malaise policier, et pire encore, l’hommage aux deux fonctionnaires de police atrocement assassinés à Avignon et Rambouillet, ont été indignement détournés, mercredi dernier, au profit d’une offensive ultraréactionnaire contre une cible principale : la justice. Non seulement contre la justice dans son exercice quotidien mais aussi et surtout contre les principes fondamentaux du droit hérités de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Des conditions de travail, des missions, des moyens nécessaires pour recoudre le lien entre les forces de l’ordre et la population, il ne fut aucunement question.

Les propos tenus par le secrétaire général du syndicat Alliance, accusant la justice d’être « le problème » de la police, sont intolérables et doivent être combattus avec la plus grande fermeté. Pire encore, il a été dit : « Nul doute que si cette mobilisation s’avère très efficace aujourd’hui, les digues céderont, c’est-à-dire les contraintes de la Constitution, de la loi » a surenchéri le du syndicat Unité-SGP Police des Yvelines.
 
Il faut impérativement mesurer la gravité de cette offensive contre les libertés publiques, appuyées par l’audience considérable dont jouit l’extrême droite. Et y répondre. On reste étonné de la confusion qui s’installe en défense des policiers et de leurs fonctions, dans le cadre d’une opération antirépublicaine sous l’égide d’un syndicat de droite s’attaquant aux lois et aux principes constitutionnels que les policiers censés faire appliquer et défendre.
 
Nous faisons face à un problème de taille : les espaces se font rares pour exprimer le refus des violences qui s’exercent contre les fonctionnaires tout comme notre attachement à un service public de la sécurité reposant sur une éthique républicaine, sans que l’on se retrouve embarqué dans une manœuvre politicienne rance. Cet espace reste à conquérir, avec les agents de la sécurité publique qui luttent pour l’amélioration de leurs conditions de travail, avec la population soucieuse de reconstruire le lien distendu entre elle et l’institution policière, avec les élus locaux. Ce doit être également l’un des objectifs de l’importante manifestation de la gauche sociale, associative, politique, intellectuelle et pour la défense des libertés publiques qui se tiendra le 12 juin prochain. Cette manifestation compte sur le soutien de l’Humanité et elle sera, nous l’espérons, la plus large possible : ce sont les fondements même de la tradition multi-séculaire de l’humanisme, de l’universalisme et des Lumières qui sont aujourd’hui visés, au premier rangs desquels la séparation des pouvoirs, rempart décisif à l’arbitraire que l’extrême droite rêve d’instaurer en France. 
 
 
 
Ici quelques extraits de mon éditorial publié dans L’Humanité Dimanche : 
 
Pour une lutte efficace contre l'insécurité
 
(...) Si les homicides diminuent, la violence se fait insidieuse, commande parfois aux rapports sociaux, devient moyen de régler des litiges ou d’exprimer des rancœurs et des colères dans une société où l’argent est devenu la valeur suprême, et la guerre de tous contre tous érigée en politique. C’est la pente mortifère dans laquelle notre société se trouve engagée.

Ne nous berçons donc pas d’illusions : la lutte indispensable contre l’insécurité ne saurait rester un objet de promotion politique à la veille de chaque consultation électorale. L’affaire est trop sérieuse puisqu’elle conditionne pour une large part l’exercice des libertés individuelles et collectives. Ainsi, comment imaginer que l’insécurité puisse être sérieusement combattue dans un pays au système éducatif si peu considéré et qui compte 5 millions de chômeurs ?

(…)
Un bilan de trente années d’inflation législative sur le thème de la sécurité s’impose donc. L’empilement de lois sécuritaires – une tous les deux ans sans compter les lois antiterroristes ! – contrevient au principe d’intelligibilité des lois. Ce faisant, il abîme le principe de la loi et la République elle-même, étouffée par des textes qui jouent en permanence avec les frontières de la légalité constitutionnelle sans n’avoir aucun effet sur ce qu’ils prétendent combattre. La loi dite sécurité globale, ajoutée au nouveau Schéma national du maintien de l’ordre, est une étape de plus dans cette voie sans issue, qui, outre les pouvoirs de police judiciaire octroyés aux polices municipales sur le modèle états-unien, entérine le recours aux sociétés privées dans le maintien de l’ordre. Ce qui se joue dans les actuels débats est aussi la privatisation de la sécurité publique.

(…)
La lutte contre l’insécurité doit donc reposer en premier lieu sur un contrat social et démocratique nouveau, une unité populaire à construire pour recoudre le lien social abimé par des décennies de politiques libérales, à commencer par une lutte sans merci contre le chômage et son corolaire, le « marché de l’emploi » capitaliste. Ce contrat intégrerait une redéfinition du rôle dévolu aux forces de l’ordre, « instituées au service de tous » comme le proclame la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, intransigeant avec les bavures, violences et comportements antirépublicains qui sont désormais légion au sein des forces de police. Il devrait tout autant donner les moyens nécessaires à la justice comme aux institutions psychiatriques, tout en produisant un effort inédit pour l’éducation nationale, pierre angulaire de la République sociale.

(…)
La lutte contre l’insécurité est vouée à l’échec si elle se fait borgne. Les forces de l‘ordre rempliront d’autant mieux leurs missions républicaines que les causes de l’insécurité seront traitées avec force et détermination.
 
 
 
_______

 

:ettre de cuba

Le 20/05/2021

Les nouveautés depuis le 13 mai 2021

 


La lettre électronique Hebdo de Cubacoopération

Chères Amies, Chers Amis,

Cuba sera sans doute le premier pays du monde à vacciner toute sa population avec son propre vaccin.

Les grandes puissances du monde ont fait appel à de puissantes multinationales pharmaceutiques en injectant des sommes considérables d’argent public par le biais de précontrats d’achat pour obtenir la vaccination contre la Covid-19.

Mais il existe une île de seulement 11 millions d’habitants, bloquée par le pays le plus puissant du monde, l’empêchant d’acheter et de commercer avec les produits les plus indispensables, qui sera en mesure, dans les mois à venir, de commencer à vacciner gratuitement, avec cinq types différents de vaccins issus de ses propres recherches, les habitants de son pays, et aussi ceux de quarante autres pays qui leur en ont déjà demandé l’autorisation.

La prestigieuse revue médicale britannique « The Lancet » rappelait en avril que « Cuba a des soins de santé universels complets et l’un des meilleurs indices de soins de santé au monde ». Elle ajoutait que « le conglomérat d’Etat, BioCubaFarma a déjà mis au point, à la fin des années 80 le premier vaccin au monde contre la méningite, Méningocoque B, produit aujourd’hui huit des dix vaccins couramment utilisés dans le pays et envoie des centaines de millions de doses à l’étranger ».

L’investissement dans la biotechnologie remonte aux années 80 quand Fidel Castro a décidé de lancer un complexe biotechnologique qui permettrait l’autosuffisance de l’île assaillie par le blocus américain.

Parmi les succès internationaux il faut noter l’utilisation au Roswell Park Comprehensive Cancer Center à New York de l’immunothérapie contre le cancer du poumon. La présidente de ce centre a déclaré au New York Times que les mêmes normes élevées qu’ailleurs sont utilisées par Cuba pour la production de médicaments, et c’est pourquoi elle a décidé d’apporter ce médicament contre le cancer du poumon à New York.

Mais pourquoi Cuba développe 5 vaccins ?

Le président de BioCubaFarma, le docteur en sciences biologiques Eduardo Martinez Diaz, explique qu’il ne s’agit pas de doubler les efforts ou de dépenser plus de ressources, mais qu’avec les technologies développées, et l’utilisation de deux sources d’antigènes, produites dans des cellules de mammifères et dans des cellules de levure, cela permettra d’avoir une plus grande capacité de production pour vacciner la population et ensuite aider d’autres pays.

Nous avons, ajoute-t-il, développé cinq formulations, avec des technologies sûres et que nous maitrisons bien car utilisées dans d’autres vaccins que nous fabriquons.

La combinaison des vaccins Soberana 2 et Soberana Plus, et le vaccin Abdala sont les plus avancés dans les tests, avec plus de 450 000 personnes déjà traitées et de bons résultats.

L’objectif est de vacciner l’ensemble de la population de la Havane de plus de 19 ans, soit 1,7 millions de personnes, d’ici l’été, car c’est dans la capitale que le coronavirus est le plus actif. Il a même été décidé, il y a quelques jours, de vacciner les personnes qui avaient reçu un placébo dans la phase initiale de test.

Le président de BioCubaFarma souligne que les composants, près de 200, pour produire les vaccins, sont compliqués à obtenir pour Cuba et rendus plus cher à cause du blocus. C’est aussi pourquoi différentes variantes de vaccins ont été développées pour échapper à ces contraintes.

Il pense également comme scientifique et cubain que la libération des brevets des vaccins devrait être la règle et que tous les pays devraient collaborer d’avantage pour lutter ensemble contre la pandémie.

C’est ce que Cuba fait et nous ne pouvons qu’approuver et soutenir cette démarche.

Comme chaque semaine je vous laisse découvrir les nombreux articles de notre site qui relatent la réalité cubaine, et je vous en souhaite une bonne lecture.

Continuez de prendre soin de vous et de vos proches.

Michel Humbert
Vice président de Cuba Coopération France

 

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