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:ettre de cuba

Le 20/05/2021

 

le parti redemare

Le 19/05/2021

lzs  communistes  oresent  a  la  manifestation des poloiciers 

 

lettre patrick le hiharik

Le 15/05/2021


 
La Lettre de la semaine... 
 
1981...
 
Il s’est dit beaucoup de choses, il s’est tenu beaucoup d’émissions autour du 10 mai dernier à l’occasion du 40ème anniversaire de la victoire de la gauche en 1981, sans jamais dire que celle-ci n’a été possible que par une conjonction de forces, d’aspirations populaires et l’apport considérable du Parti communiste. Je ne peux revenir ici sur l’ensemble de cette période de l’histoire, mais je me sens obligé d’en dire quelques mots.
 
Cette victoire est d’abord le résultat d’un long processus de luttes sociales et sociétales (parmi lesquelles le grand mouvement de mai 1968), de confrontations politiques dans la société et au sein de la gauche elle-même, de la reconstruction d’un Parti socialiste abandonnant les oripeaux de la vieille SFIO et d’un travail patient des communistes pour l’union populaire et l’union de la gauche.
 
En 1965 puis en 1974, le PCF choisit l’union et le rassemblement autour d’un candidat commun de la gauche, issu du Parti socialiste. La candidature de Jacques Duclos en 1969 vise également cet objectif et elle est comprise comme telle par un électorat issu de toute la gauche. Celle de Georges Marchais en 1981, porteuse du Programme commun, est nettement une candidature anti-droite (anti-Giscard) tout en ayant l’ambition de créer à gauche un rapport de force favorable à la prise en compte des espoirs des travailleurs. Devancé par François Mitterrand, il réalise cependant un score important, lors de l’élection présidentielle la plus difficile pour les communistes. D’autant plus qu’au niveau international, après les avancées des « révolutions » sur plusieurs points de la planète, on assiste au début de la contre-offensive conservatrice et réactionnaire, fortement teintée d’anticommunisme, avec le reaganisme – le thatchérisme plus près de nous – le tout étant cornaqué par une instance mondiale du capitalisme et de l’impérialisme : la Commission trilatérale.
 
Cette pression n’était déjà pas sans effet sur F. Mitterrand et le Parti socialiste. Dès la signature du Programme commun, F. Mitterrand dira à l’Internationale socialiste à Vienne qu’il avait signé un programme de gouvernement pour « prendre trois millions de voix au Parti communiste ». Les élections qui suivirent montrèrent que le recul constaté lors du scrutin présidentiel, qui avait pu être attribué à son caractère spécifique et sa dimension de pouvoir personnel, s’inscrivait en réalité de façon durable dans la vie politique française.
 
La bataille pour l’union du Parti communiste a profité électoralement à toute la gauche, jusqu’en 1978. A partir de 1981, l’union réalisée, c’est au Parti socialiste qu’en est attribué le mérite. Et quand les communistes s’efforcent, tant bien que mal, dans un même mouvement, de préserver, d’amplifier le contenu transformateur des politiques menées et l’union indispensable pour y parvenir, il n’est pas compris par de nombreux progressistes. La période difficile de l’actualisation du Programme commun en 1977 en a témoigné. Rien n’est venu depuis contredire les reculs électoraux du Parti communiste, en dépit de toutes les tentatives qui ont suivi. Sans doute convient-il d’approfondir la réflexion pour en déterminer les causes les plus profondes et radicales, nationales, européennes, internationales et internes au parti lui-même et à la gauche.
 
Du reste, c’est partout dans le monde que ce phénomène se constate. Cela ne doit cependant pas conduire à minimiser ce qu’a apporté la victoire de l’union de la gauche en 1981. Aujourd’hui encore, les salariés se mobilisent pour en préserver les acquis, mis à mal par les gouvernements qui se sont succédés, par le patronat et l’Union européenne.
 
Dès les premiers mois, des réformes de progrès ont été votées et mises en œuvre. Le 1er juillet 1981, une hausse de 20% de l’allocation handicapés, de 25% des allocations familiales et de logement. Le 4 août, la suppression de la Cour de sureté de l’Etat. Le 2 octobre, l’autorisation des radios locales. Le 8 octobre, le blocage des prix, le 9 octobre, l’abolition de la peine de mort, le 15 décembre, l’abrogation de la loi anticasseurs, le 30 décembre création de l’impôt sur la fortune. Le 14 janvier 1982, l’instauration des 39 heures de travail hebdomadaire et de la 5ème semaine de congés payés. Le 13 février, le vote des nationalisations de grandes entreprises et banques. Le 3 mars, la loi de décentralisation. Le 25 mars, l’abaissement de l’âge de la retraite qui passe de 65 à 60 ans, puis le vote des lois Auroux pour de nouveaux droits des salariés dans les entreprises.
 
Les quatre ministres communistes, Charles Fiterman, Anicet le Pors, Jack Ralite et Marcel Rigout, ont pris leur part dans ce bilan impressionnant de tout le gouvernement et de la majorité parlementaire. Avec certains apports particuliers, comme celui de Charles Fiterman qui, à l’opposé de ce qui se fait aujourd’hui, fait transformer les dettes des entreprises concessionnaires d’autoroutes en participations au capital de l’Etat, ce qui les nationalise. L’argent ainsi économisé est réinvesti dans de nouvelles infrastructures. Le chantier de l’A380 est lancé et le ministre d’Etat pousse ainsi à la diversification d’Airbus. Il fait voter la loi des transports intérieurs, premier acte d’un projet écologique pour les transports. Il fait voter une loi ancrant la maîtrise publique des entreprises de transport en contrôlant la concurrence et en obligeant les entreprises du secteur à endosser la responsabilité des coûts sociaux et environnementaux.
 
Le statut de la SNCF en fait un nouvel établissement public industriel et commercial tout en y renforçant l’emploi. Il met en place le remboursement à 50% de la Carte orange, supprime les deux classes dans le métro et participe au lancement du TGV.
 
Marcel Rigout, ministre de la formation professionnelle, fait voter la loi du 24 février 1984 portant réforme de la formation professionnelle continue et modifie en ce sens le Code du travail. Elle est complémentaire des lois Auroux que Macron a rendues caduques avec les « lois travail ». Il lance 600 000 contrats nouveaux de formation professionnelle pour des jeunes. 300 000 d’entre eux débouchent sur des contrats à durée indéterminée.
 
Jack Ralite, ministre de la Santé puis de l’Emploi, supprime le secteur privé à l’hôpital public, lance les centres de santé publics, équipe plusieurs hôpitaux de scanners, abroge la loi de 1938 qui mettait les malades mentaux à l’écart de la société, fait adopter une loi de réorganisation de l’hôpital. C’est lui qui fat supprimer la pénalisation de l’homosexualité. Comme ministre de l’Emploi, il lance les contrats « emploi-formation-production » et permet ainsi de sauver plusieurs petites et moyennes entreprises et leurs emplois.
 
Anicet Le Pors conduit une réforme fondamentale de la fonction publique et du statut en introduisant notamment le droit de grève, la liberté d’opinion, le droit de négociation. Il ouvre la troisième voie d’accès à l’ENA pour des élus, responsables associatifs, des agents des collectivités, des hôpitaux et de la recherche. La fonction publique est étendue aux collectivités locales, aux établissements hospitaliers et de recherche. Le statut général des fonctionnaires se décline avec lui en quatre lois nouvelles.
 
Ces éléments de bilan, trop souvent sous-estimés, ne peuvent s’inscrire dans le simplisme binaire des mots « échec » ou « succès ». La présence de ministres communistes concrétisait l’état de rapports de force politiques, sociaux, culturels. Trop souvent les concrétisations sont restées comme en suspens car la victoire de la gauche n’a pas été accompagnée d’une mobilisation sociale suffisante pour contrebalancer les pressions d’un contexte international nouveau et la tendance d’importantes fractions du Parti socialiste à revenir aux démons de l’adaptation au capitalisme. Dès le 26 novembre 1981, le ministre des Finances, Jacques Delors, réclame une « pause ». Jusqu’au tournant économique de l’année 1983 qui est sans doute le début de l’affaiblissement des idées de la gauche de transformation économique, sociale, démocratique dans le cadre de l’affaiblissement de l’Etat national au profit des carcans de l’Union européenne et de la mondialisation capitaliste.
 
Cela ne veut évidemment pas dire qu’il faut s’en satisfaire au moment où, aujourd’hui, l’enjeu du post-capitalisme est à l’ordre du jour. Il se pose avec une force accrue car le « tout-capitalisme mondialisé » ne fait qu’aggraver toutes les tares que sécrète ce système inhumain, du développement des inégalités à celui de la pauvreté, de l’épuisement de la planète à celui de la biodiversité, des guerres aux atteintes aux libertés… Les dénoncer, les combattre, pied à pied, est indispensable. Mais reste posée dans son entier l’immense question de l’alternative, de l’engagement dans un processus populaire démocratique mondial d’émancipation humaine. En ouvrir la voie, pour la gauche et l’écologie toutes entières et singulièrement pour le Parti communiste et le Parti socialiste, suppose, me semble-t-il, de prendre la mesure des deux déflagrations qui au XXe siècle les ont atteints, l’un et l’autre, en leur cœur : l’effondrement du l’URSS et l’échec de la social-démocratie. La tâche est d’autant plus ardue que l’activité politique a, elle-même, été durement atteinte, la désindustrialisation a produit des ravages, les cadenas de l’Union européenne aussi au point de voir tant de nos concitoyens s’en détourner.
 
Palestine : solidarité ! 
 
Il est de la responsabilité des Etats-Unis et de l’Union Européenne de faire cesser immédiatement l’offensive meurtrière et criminelle contre les Palestiniens de Gaza. Seule l’action diplomatique résolue pourra également mettre fin aux contre-offensives du Hamas qui, elles aussi, font des victimes civiles. Une nouvelle fois les populations, les enfants de Gaza en paient le prix fort.
 
Il n’y a pas d’issue militaire au conflit. La mise à l’écart de l’OLP a ouvert la dangereuse voie des armes. C’est l’action politique des gouvernements et des peuples s’appuyant sur le droit international qui, seule, est porteuse de solutions. Il est de leur responsabilité de contraindre expressément le pouvoir israélien à respecter les résolutions du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale de l’ONU. Pour moins que cela, les gouvernements occidentaux trouvent bien souvent les moyens d’appliquer des sanctions et des actes de boycott. Or, le premier ministre israélien, en quête de réélection, est laissé libre de faire monter les tensions et de déstabiliser toute une région dans des buts bassement électoralistes et sur le dos des populations civiles palestiniennes.
 
Quelle femme, quel homme raisonnable peut supporter ces images de fer et de feu sur Gaza, le vol des maisons de familles palestiniennes à Jérusalem, la chasse à l’arabe, les ratonnades, et les lynchages dans les villes israéliennes, les vociférations racistes entonnées de plein cœur par une foule fanatisée ? Quel pays au monde bénéficie d’une impunité totale depuis cinquante-quatre années d’occupation et de viol du droit international ? Sans les mouvements de jeunes Palestiniens aux côté de leurs parents, les expulsions menées par l’armée israélienne à Jérusalem, hier pourtant sanctifiée par un consensus international, se dérouleraient dans un silence plombant, tandis que chaque semaine depuis des mois des bombes israéliennes détruisent et tuent à Gaza.
 
L’exaspération a été portée à son comble. En témoignent les mouvements spontanés inédits de la population arabe d’Israël. Il ne faut donc pas inverser les rôles comme s’y complaisent médias et chancelleries occidentales. Ici, il y a un occupant et un peuple occupé privé de sa terre et d’un Etat.
 
Il y a bien un oppresseur et des opprimés : le processus d’apartheid et de colonisation s’accélère et s’amplifie, donnant quitus aux forces fanatisées de l’extrême droite israélienne qui, désormais, font ou défont les coalitions gouvernementales. C’était à prévoir : l’engrenage de la guerre et de la colonisation, huilé par les Etats-Unis de Donald Trump, renforce les éléments les plus radicaux et fascisants de la société israélienne tout en marginalisant les courageuses forces de progrès. Ces faiseurs de rois messianiques, racistes et colonialistes ont trouvé leur caution en la personne de Netanyahou, sinistre va-t-en-guerre corrompu, adepte d’une conception ethnique et ségrégationniste de la nation digne des extrêmes droites continentales qui ne lésinent d’ailleurs pas sur leur soutien envers le gouvernement israélien.
 
Cette fuite en avant n’est rendue possible que par la sidérante complaisance des Etats occidentaux avec le pouvoir israélien et ses relais d’extrême droite, dans un nouvel enchevêtrement géopolitique à l’œuvre depuis les scélérats accords d’association entre l’Union européenne et l’Etat d’Israël et, plus récemment sous l’égide des Etats-Unis, les cyniques accords au parfum de dollar signés avec le Maroc, le Soudan, les Emirats ou le Bahreïn. Voilà qui explique le silence de la France et d’autres, qui équivaut à absoudre le gouvernement israélien d’exactions pourtant condamnées par le droit international. Le scandaleux renvoi dos à dos des responsabilités dont est désormais coutumier le Quai d’Orsay normalise dangereusement la politique ultra-répressive et raciste d’Israël, tout en dégradant considérablement l’image de la France à travers le monde. Pire, le placement en garde à vue de Bertrand Heilbronn, président de l’Association France Palestine Solidarité, et l’interdiction de la manifestation de solidarité organisée mercredi dernier à Paris témoignent d’une criminalisation inédite de la solidarité avec le peuple palestinien dans notre pays, hier moteur dans la recherche de la paix.
 
La mise en scène de la rivalité entre le Hamas et l’extrême droite israélienne permet ainsi d’évacuer les causes premières et fondamentales de la colère, à savoir le vol permanent des terres palestiniennes et la situation d’apartheid crée par Israël dans ses frontières depuis le vote de la loi « Israël, État-nation du peuple juif » en 2018, comme dans les territoires occupés. On peut toujours regretter la forme qu’a prise la résistance palestinienne, la confessionnalisation grandissante et désolante d’une lutte de libération nationale. Elle reste cependant la résistance d’un peuple délaissé, opprimé, spolié, emmuré, dont les parlementaires sont arrêtés et les militants enfermés dans les geôles de l’occupant comme l’est Marwan Barghouti. Ils n’ont d’autre choix que la lutte quotidienne. Il est de notre responsabilité d’amplifier la solidarité active pour trouver des solutions politiques. D’abord en interpellant nos gouvernements et l’Union européenne, mais aussi en réclamant encore une force de protection du peuple Palestinien.
 
De puissants points d’appui existent. La saisine et l’enquête de la Cour pénale internationale pour commission de crimes de guerre par Israël, les deux rapports de l’ONG israélienne B’TSELEM, celui de Human Rights Watch, la reconnaissance des actions « Boycott-Désinvestissement-Sanctions » comme formes non-violentes de lutte.
 
L’action doit s’amplifier ici pour que la France demande la suspension de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, qu’elle suspende sa coopération militaire et réengage le processus pour la reconnaissance de l’Etat de Palestine comme l’a déjà voté le Parlement le 2 décembre 2014.
 
Pourquoi n’envisagerait-on pas, en plus de nos actions quotidiennes, l’envoi en Palestine et auprès des forces démocratiques israéliennes de missions civiles d’observation et de protection du peuple palestinien ? Solidarité concrète avec la Palestine !
 
Patrick Le Hyaric
Directeur de l’Humanité
le 13 mai 2021
Député européen 2009-2019 ; membre de la commission chargée des relations avec la Palestine.
 

 

:ettre de cuba

Le 13/05/2021


Les nouveautés depuis le 6 mai 2021
La lettre électronique Hebdo de Cubacoopération
Chères Amies, Chers Amis,

Depuis plus de 60 ans, une véritable guerre est menée contre Cuba par les États-Unis, quel qu’en soit leur président ! Cela produit des conséquences dramatiques. Le Président Diaz Canel pouvait déclarer récemment : « Les responsables de la nation la plus puissante de la planète, condamnent avec acharnement plus de 11 millions de Cubains à la faim et aux pénuries ». Le blocus, les 240 mesures de Trump visant à briser l’économie cubaine et affamer la population, détruire la révolution cubaine, rien n’est changé sous Biden.

Mais ce ne sont pas les seuls instruments utilisés par les dirigeants étasuniens ! Les échecs de la politique mise en œuvre les ont contraints de revoir leur stratégie, ou du moins en accélérer les aspects pervers.

Une véritable guerre idéologique est engagée, utilisant tous les énormes moyens, de plus en plus pernicieux dont dispose cet état dictatorial. Les responsables de la Maison-Blanche tentent de créer un climat d’instabilité, à la faveur des difficultés de vie qu’eux-mêmes organisent. Attiser les haines raciales, diviser, financer des individus chargés d’organiser des initiatives contre le régime, utiliser les moyens modernes de communication pour faire circuler de fausses nouvelles. Tout cela en travaillant sur les faiblesses, les insuffisances, les erreurs, reconnues et combattues par les dirigeants de l’état cubain avec l’immense majorité de la population. Le but est de construire, développer et financer une contre-révolution interne qui permettrait, à court ou moyen terme, d’engendrer une situation d’instabilité susceptible de « justifier » une intervention militaire.

Les fonds gérés par l’USAID (*) notamment pour former de nouveaux leaders et fournir un soutien technologique et une formation à des groupes composés d’artistes, de journalistes, de blogueurs, de jeunes… « afin qu’ils puissent exprimer leurs opinions et défier ouvertement le gouvernement »

Des sommes énormes sont consacrées à cela qui n’ont rien à voir avec une aide au peuple cubain !

Si le président des États-Unis veut réellement apporter son soutien à la population cubaine, il a un bon moyen de le faire : en finir avec les mesures assassines prises par Donald Trump, en finir avec le blocus, dont on assiste, partout dans le monde, à une condamnation toujours plus large, toujours plus ferme. En France, des manifestations ont lieu, des rencontres, des pétitions, une lettre au Président Macron, d’un collectif marseillais… Le droit n’est pas encore vainqueur, la lutte sera longue, mais elle vaut la peine d’être menée…

Merci de votre fidélité,
Bonne lecture,
Continuez à prendre bien soin de vous et de vos proches,
Amicalement,

Roger Grévoul
Président Fondateur de Cuba Coopération France,
Responsable politique du site internet et de la Lettre Hebdomadaire

(*)USAID : Agence des USA pour le développement international. Elle a mené campagne pour discréditer la coopération internationale en matière de santé organisée par Cuba !!! The Guardian pouvait titrer il y a quelques années : « Le programme de l’USAID a utilisé des jeunes latino-américains pour inciter à la rébellion à Cuba »

Une bonne nouvelle :

Notre ami Eduardo Torres Cuevas, Président du groupe d’amitié avec la France à l’Assemblée nationale cubaine, Président de la Société Culturelle Jose Marti, Président du conseil d’administration de l’alliance française, vient de se voir attribuer le prestigieux « Prix Mémoire de notre Honneur ». Il nous avait fait l’honneur de présenter la conférence inaugurale du colloque « Victor Hugo, visionnaire de Paix » que nous avons organisé en novembre 2019 à l’occasion du 500e anniversaire de La Havane. Nous lui adressons nos plus vives félicitations.

Triste nouvelle :

Nous avons appris le décès de Roger Pelloux, suite à une longue maladie. Roger était kinésithérapeute. Militant pour le droit à l’environnement, Il avait été élu municipal dans une commune de Seine et Marne. Membre de la direction de notre association, dès sa création, il avait organisé et animé un collectif qui se préoccupait des problèmes de santé et des relations avec Cuba. Il contribua à de nombreux échanges entre les spécialistes de nos deux pays et organisa l’envoi de donations de matériel médical pour plusieurs hôpitaux de La Havane. C’était un homme chaleureux, généreux, engagé dont nous sommes nombreux, ici et là-bas à regretter sa disparition. À sa famille nos plus affectueuses condoléances.

 

Le 11/05/2021

Ces silences révélateurs… un billet de José Fort
Lundi 3 mai 2021, par  José Fort, popularité : 44%   Internationale |  1 |  pdf | maildiasporafacebookgooglelinkedinnetvibesprintertwitterviadeo
Les ayatollahs de droite et sociaux démocrates du parlement européen rivalisent dans l’art de l’hypocrisie. On se souvient qu’ils ont, sous les applaudissements des députés socialistes avec en tête Raphaël Glucksman, approuvés une résolution plaçant à l’identique nazisme et communisme.

Alors qu’ils ont soutenu le coup d’Etat en Bolivie contre Evo Morales, les voici demandant la libération de la cheffe des golpistes. Sauf que cette dame est accusée d’avoir couvert des répressions sanglantes et détournée à son profit un million de dollars.

Les mêmes feignent de s’étonner de la réaction de Moscou à leurs propres décisions d’expulsion et d’interdictions de responsables russes prenant prétexte du sort planifié à l’Ouest de M. Navalny alors qu’ils font silence sur le sort de M. Assange, des prisonniers palestiniens… Comme s’ils ne savaient pas que la Russie (quoi qu’on puisse penser de ses actuels dirigeants et de sa politique), ne reste jamais, l’Histoire en témoigne, sans réagir. Y compris quand les nazis étaient aux portes de Moscou.

Pareil pour la Chine où les nains européens croient pouvoir faire la leçon à une nation qui contrairement à l’Inde (« la plus grande démocratie du monde »,) a su maîtriser la pandémie et redémarrer son économie.

Les diplomaties française et européennes mériteraient un sérieux coup de ripolinage. Tenez, par exemple, la situation en Colombie.
Depuis trois jours, des foules immenses manifestent dans le pays contre la réforme fiscale du gouvernement Duque et les violences commises par les tueurs à son service. L’armée tire à vue à Cali, quadrille plusieurs villes du pays. Des morts par dizaines. Pas un souffle, pas un mot à Washington du côté du « progressiste » Biden, pas un mot de Macron et de l’Union européenne, silence médiatique général. Rien, nada. Bogota n’étant pas Caracas et la Colombie s’étant transformée en base d’agression militaire US contre le Venezuela, une seule règle domine à Paris et à Bruxelles : alignement sur les yankees.

L’ambassadeur de France à Caracas, M. Roman Nadal, a été prié de ne plus camper à l’aéroport international dans l’attente de son protégé, l’imbécile Guaido dont même la CIA ne veut plus et à qui il ne reste comme destination européenne que l’Elysée accessible désormais par la porte de derrière ou les toilettes des bistrots parisiens avec l’assassin affirmé des vieux, Jacques Attali. Quant à l’ambassadeur de France à Bogota, M. Gautier Mignot, il reste cloîtré dans sa résidence, bouche cousue. A tel point qu’on se demandait s’il n’avait pas été enlevé à son insu.

On ne peut se satisfaire de la déliquescence du prestige de la France dans le monde. Déjà raillée par sa gestion des crises sociales, par ses incohérences en matière sanitaire, par son amateurisme favorisant une droite fascisante à l’affût, la France aurait tout à gagner à choisir la voie, cette fois réellement « progressiste », d’écoute du monde en mouvement. Avec Macron et sa bande, malheureusement, un vœu pieux.

José Fort

 

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