vertu1
la lettre de mon amis Fertet d'actualité
Le 03/12/2018
Issu d'une famille catholique, il est baptisé à Verdun le 15 mai 1927 à l'église Saint-Victor.
Engagé dans la Résistance, il est arrêté puis fusillé le dimanche 26 septembre 1943 à Besançon.
Au matin de son exécution, il écrit cette poignante lettre à sa famille :
Besançon, prison de la Butte (Doubs)
26 septembre 1943
Chers parents,
Ma lettre va vous causer une grande peine, mais je vous ai vus si pleins de courage que, je n’en doute pas, vous voudrez bien encore le garder, ne serait-ce que par amour pour moi.
Vous ne pouvez savoir ce que moralement j’ai souffert dans ma cellule, [ce] que j’ai souffert de ne plus vous voir, de ne plus sentir sur moi votre tendre sollicitude que de loin. Pendant ces quatre-vingt-sept jours de cellule, votre amour m’a manqué plus que vos colis et, souvent, je vous ai demandé de me pardonner le mal que je vous ai fait, tout le mal que je vous ai fait. Vous ne pouvez douter de ce que je vous aime aujourd’hui, car avant, je vous aimais par routine plutôt mais, maintenant, je comprends tout ce que vous avez fait pour moi. Je crois être arrivé à l’amour filial véritable, au vrai amour filial. Peut-être, après la guerre, un camarade parlera-t-il de moi, de cet amour que je lui ai communiqué ; j’espère qu’il ne faillira point à cette mission désormais sacrée.
Remerciez toutes les personnes qui se sont intéressées à moi, et particulièrement mes plus proches parents et amis, dites-leur toute ma confiance en la France éternelle. Embrassez très fort mes grands-parents, mes oncles, mes tantes et cousins, Henriette. Dites à M. le Curé que je pense aussi particulièrement à lui et aux siens. Je remercie Monseigneur5 du grand honneur qu’il m’a fait, honneur dont, je crois, je me suis montré digne. Je salue aussi en tombant mes camarades du lycée. À ce propos, Hennemay me doit un paquet de cigarettes, Jacquin, mon livre sur les hommes préhistoriques. Rendez le “Comte de Monte-Cristo” à Emeurgeon, 3, chemin Français, derrière la gare. Donnez à Maurice Andrey de La Maltournée, 40 grammes de tabac que je lui dois.
Je lègue ma petite bibliothèque à Pierre, mes livres de classe à mon cher Papa, mes collections à ma chère maman, mais qu’elle se méfie de la hache préhistorique et du fourreau d’épée gaulois.
Je meurs pour ma patrie, je veux une France libre et des Français heureux, non pas une France orgueilleuse et première nation du monde, mais une France travailleuse, laborieuse et honnête.
je t'ai promis de continuer ton combat je me radicalise aux risques d'y perdre la vie promis henri la france heureuse on la fera
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entre la fin du monde et la fin du mois
Le 02/12/2018
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BAUME LES DAMES A MACRON
Un mélange de pensée politique de tout bord mais tous en colère d'un premier ministre qui entend et écoute et reste inflexible sur le moyens de sortir de la crise MOREL Propose voir son tracte proposition a macron le premier de cordé soit pour se sauver il tien bien la corde en stoppant les taxes et augmente le pouvoir d'achat immédiatement et négocie avec tous les partis et association et syndicat de rechercher ensemble les solutions pour faire que la France il fasse bon vivre est l'exemple pour empércher la fin du monde une solution qui nous ferai tous rentrer dans nos foyer ou alors il s'obstine et la cordé se brise et nous retrouvons dans un puissant desordre et de violence que nous contenons pour l'instant on attend beaucoup de macron qu'il devienne le fidel castro de la France cela il ne faut pas rever ? pour l'instant la haute finance les plus riches ne le lache pas encore ils pensent encore que sa royauté va tenir par le pourrissement attention nous proposer de manger de la brioche au lieu du pain sa conduit a se faire couper la tète il faut pas la fin du monde et aussi la fin du mois en 1789 le peuple a voulu le pain et la brioche le roy ne la pas voulu
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ma lettre au president E Macron
Le 30/11/2018
m Morel Roger 6 rue du stade
Baume les Dames 25110
roger.morel13@wanadoo.fr
a
Monsieur le Président de la république Macron Émanuel
objet: gilets jaunes
je tiens a vous prevenir que moi Morel Roger je ne suis rien mais je suis dans le tout de notre france profonde et je crois porter le gilet jaune depuis des dizaines d'années que ce sois votre gouvernement ou les gouvernements precedent aucun non repondu a mes revendications porté par la cgt et le parti communisme, dont je suis adherent depuis 1950oyant ,la LSR,les amis de la maison du peuple de besançon ,du souvenir français baume les dames , de l'association la tricotteuse ,l'obstimation de nous ecouter mais pas nous repondre a nos revendications je participe aux manifestations de la colere , sans reponse de votre part aux revendications principales que je porte de nouveau a votre connaissance si toutefois vous ne soyez pas au courant en voici plusieurs les plus urgentes :
augnentation du pouvoir d'achat i ,retablissement de l'impots sur les grandes fortunes, retrait des taxes carbonnes mmédiatement.
avant que notre societé s'effronde elle est au bord de la falaise et le sounami des gilets jaunes de la colere risque d'accelerer son ecroulement il faut redonner confiance et dignité pour la democratie en modifiant la methode des elections qui ne permet pas a la majorité d'etre dans les assemblées d'etre represente et les prochaines elections europeennes seront une desacfection encore catastrofique dans les 74 elu actuelle il n'y meme pas un elu des ouvriers qui representent 20% de notre population je propose pour ces elections une modification que voici :
OUI a la dissolution de l'assemblée national mais a condition d'une nouvelle reglementation soit exigee ou nous autre les gilets jaunes soient representés dans toutes les listes politique et les elus soit choisis par une representation a la proportionnel par couches social a l'exemple de ma proposition pour les futures election européenne
demande un projet de lois pour les elections européenes oui a la proportionnelle mais elus suivant les couches sociales
aujourd'hui 74 elus et pas un ouvrier
DEMANDONS des elus en proportions des couches sociales
cadres +agriculteur 13
employés 22
ouvriers 20
Monsieur le President il y a urgence d'une reponse et si Vous acceptiez me recevoir avec une delegation du pcf et de la cgt avec plusieurs gilet jaunes de parler de notre souci nous pourrions vous faire part de l'isolement des personnes ages et des populations de la ruralité qui souffrent de l'ejloignement des services public et de leur disparition nous avons besoins de reconnaissance de notre dignité de citoyen d'etre ecouté , oui nous savons que que l'ecologie est un combat necessaire et que cela demande de la finance pour eviter la fin du monde cela est possible avec les evasion fiscal et la recuperation de l'impots sur les grosses fortune ,
j'ai 86 ans et je ne veut pas etre obligé de vendre a perte mon patrimoine que nous avons acculer par des sacrifices innombrable a permettre a mes cinq enfants et 11 petits enfants plus 7 arriere ,arriere petit enfant d'avoir un petit pecule pour vivre mieus dans l'egalité,la solidarité , la fraternite theme de la republique notre france et montrer au monde le chemin de l'homme dans la paix universel de vivre ensemble et tout faire pour supprimer la vente d'arme et sa construction .
veuillez agrer mes salutions
morel roger
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un communiste s"exprime
Le 29/11/2018
« Rendez l’ISF d’abord ! Rendez l’ISF d’abord ! »
Dès lors, ceux qui restent dans cette France qui s’est vidée, dans ce qu’on nomme la diagonale du vide ou dans ses annexes, sont bien souvent ceux qui vivent une “sédentarité contrainte”, concept lui aussi inventé par Guilluy. Et une part non négligeable de ces sédentaires contraints vit, comme elle peut, de boulots peu qualifiés, dont la voiture est l’outil lui aussi obligatoire. Faire ce constat, ce n’est pas être un militant obstiné de l’économie carbonée : c’est voir la réalité en face, et comprendre en quoi pour certains, vingt centimes de plus à payer sur un gazole dont l’Etat leur explique depuis trente ans, incitations fiscales à l’appui, qu’il est leur avenir, constituent une brutale iniquité lorsque le carburant fait partie de leurs dépenses contraintes. C’est un fait, net et précis, et c’est bien de cette équation impossible face à laquelle sont brutalement mis des millions de travailleurs que vient la colère dont nous sommes aujourd’hui les témoins. De quelle planète faut-il venir pour ne pas comprendre que la nécessaire transition énergétique ne pourra se faire qu’en développant d’abord et avant toute chose les alternatives à la voiture ? Dans quel monde vit-on pour ne pas voir qu’il est stupide, et même pervers, de fermer à tour de bras les petites lignes ferroviaires et les services publics de proximité un jour, et de priver le lendemain des citoyens du seul cordon ombilical qui les relie encore à leur travail et à la société : leur sale, si sale voiture roulant au diesel ? « Nous voulons libérer les Français de leur dépendance au pétrole », nous expliquait dimanche soir le Premier ministre. La dialectique de ce pouvoir commence à être bien connue : pour libérer un riche, on lui rend de l’argent ; pour libérer un pauvre, on lui en prend. François Ruffin l’a bien compris, qui lançait il y a quelques jours dans l’hémicycle, rageur : « Rendez l’ISF d’abord ! Rendez l’ISF d’abord ! » Comment ne pas comprendre la rage de ces oubliés de nos campagnes ? La honteuse suppression de l’ISF coûte en effet chaque année plus de quatre milliards à l’Etat, et la mise en place d’une flat tax sur le capital, près de cinq milliards en 2018 ! Neuf milliards rendus aux plus aisés, et trois milliards pris aux manants sur leur carburant. Concentrer les gains, mutualiser les pertes : depuis trente ans, l’antienne est bien connue. Mais là encore, peine perdue : car pour réaliser les colossaux investissements qui rendraient possible la nécessaire transition énergétique moins douloureuse pour les citoyens, il faut de l’argent, beaucoup d’argent : et la dette publique doit être réduite, à marche forcée. Et tant pis si l’épargne des Français n’a jamais été aussi élevée – 3.500 milliards nets en 2018, ne demandant qu’à être dirigée intelligemment vers ces dépenses d’avenir qui conditionnent tout autant la souveraineté énergétique de notre pays que la résorption de ses béantes fractures territoriales. Inventer de nouveaux financements des politiques publiques est une tâche harassante, qui demande de la créativité, alors qu’il est si facile d’utiliser les mêmes vieilles recettes : le rabot pour les services publics, la traite fiscale pour les autres ; et dans le logiciel d’Emmanuel Macron, ces autres ne sauraient être que les classes moyennes,avec les résultats désastreux que l’on observe aujourd’hui, indissociables du déficit de légitimité dont pâtit ce Président, peu ou pas désiré et, qu’on le veuille ou non, fort mal élu. Qu’il eût été facile, en vérité, de renforcer l’ISF et sa légitimité en le fléchant intégralement vers des investissements énergétiques massifs ! Les redevables comme les citoyens : tout le monde y trouvait son compte. Mais prendre un radis au bourgeois, pour ce président-là, n’est pas pensable. Il faut, c’est vrai, responsabiliser le pauvre, et bien lui faire sentir qu’il doit se satisfaire des compensations, bien excessives, qu’on lui accorde
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lettre de cuba
Le 29/11/2018

Les nouveautés depuis le 22 novembre 2018
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La lettre électronique Hebdo de CubacoopérationChers amis, À l’occasion du deuxième anniversaire de sa disparition physique, la population cubaine a rendu hommage à Fidel Castro dans de multiples manifestations publiques. Ce fut l’opportunité de rappeler les luttes victorieuses qu’il a conduites à la tête de son peuple et les enseignements qu’il lègue à la génération actuelle et aux futures. Ils rendent des comptes ! Les délégués élus aux différentes élections rendent, comme ils le font deux fois par an, des comptes à leurs électeurs. Un autre exercice de démocratie participative avec l’examen du projet de nouvelle constitution qui vient lui, de se terminer. La commission présidée par Raul Castro se réunit actuellement afin d’examiner l’ensemble des propositions qui ont été faites et de mettre au point le texte qui sera soumis d’abord à l’Assemblée nationale dans sa session de fin d’année et qui ensuite sera soumis à référendum. Et durant l’année 2019, les très nombreux et importants textes de lois qui découleront de cette nouvelle constitution seront promulgués. Et certains, mal voyants et surtout mal intentionnés diront qu’à Cuba rien ne bouge ! Plusieurs évènements importants marqueront l’activité de notre association en 2019 ! Tout d’abord bien évidemment la poursuite de la mise en œuvre de nos projets de coopération tant à La Havane, qu’à Cienfuegos et maintenant à Santiago de Cuba. Et nous nous ferons un plaisir de vous en informer tout au long de l’année. Bien évidemment le Gala Annuel début février qui va rassembler plus de 500 invités dans le site prestigieux du Cercle Interallié. Mais aussi le 16 février à Ivry-sur-Seine, l’organisation de plusieurs conférences pour le 60e anniversaire de la révolution cubaine, en mai/juin la présentation du tout dernier livre du célébrissime historien de La Havane Eusébio Leal, si possible en sa présence « Para no olvidar » (Pour ne pas oublier), exceptionnel ouvrage publié en français par notre association. Et en septembre le traditionnel, mais toujours renouvelé, Forum National de la Coopération qui en sera à sa septième édition… Mais je veux signaler, insister sur deux autres évènements qui sortiront de l’ordinaire ! Tout d’abord le 200e anniversaire de la ville de Cienfuegos. Cette ville créée par des Français, certains venus de Bordeaux, fait l’objet de toute l’attention de notre association depuis de nombreuses années. C’est là que la plupart des projets de coopération ont été réalisés, sont en cours de réalisation ou sont à l’étude. Et cela dans de multiples domaines qui concernent la vie de la population locale : environnement, culture, développement, agriculture, éducation, santé… Plusieurs centaines de milliers d’habitants de la province ont pu bénéficier de ces actions menées avec divers partenaires : collectivités territoriales, entreprises publiques et privées, associations, syndicats, fondations… et les engagements tant humains financiers peuvent être évalués à plusieurs millions d’euros ! L’un des éléments qui sera visible pour les 80 amis de l’association qui participeront avec nous aux cérémonies officielles en avril, ce sera la réfection des trois immenses mosaïques qui ornent le fronton du magnifique théâtre Terry. Tous ceux qui ont participé à l’ensemble de ces réalisations peuvent en être fiers. Au-delà des discours, il s’agit d’actes concrets de coopération ! Et puis, en novembre nous célébrerons avec nos amis cubains le 500e anniversaire de leur belle capitale. L’objectif fixé : avoir une ville plus belle, plus ordonnée. Elle se prépare à être royale, merveilleuse. Un vaste programme de travaux a été entrepris depuis 2017 dans les 15 municipalités. Il s’agit de travailler à son développement économique et social, au renforcement de son identité. Pas exclusivement pour les Havanais, car elle est la capitale de tous les Cubains. Et il s’agit surtout de résoudre les problèmes les plus sensibles de la population. Eusébio Leal, l’historien de la ville déclarait à ce propos : « La Havane que nous voulons commémorer n’est pas seulement celle du Palais renaissant (le Capitole national), l’Église de la Reine, le dôme de la cathédrale russe, mais aussi celle de ce qui s’est passé à l’intérieur. La Havane de la musique, des maîtres et des éducateurs, des ouvriers et des constructeurs, des artistes, LA HAVANE DE TOUS » Le Conseil d’administration élu lors de notre dernière assemblée générale et qui se réunit ce samedi a du pain sur la planche ! Mais nous sommes, comme on dit, en ordre de bataille … et la volonté d’être toujours plus utiles à la coopération entre nos deux pays. Bonne lecture, Roger Grévoul |
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