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PATRICK LE HYARIC

Le 11/11/2018

 
Bonjour à chacune et chacun,
 
Cette semaine a été marquée par la forte mobilisation populaire contre les hausses de fiscalité sur les carburants.
 
Ce n’est pas un mouvement contre l’écologie. C'est un mouvement de celles et ceux qui n’en peuvent plus de toujours payer en sachant qu’une partie de ce qu’ils versent est transférée directement sur les comptes des plus fortunés et des grandes sociétés. D’ailleurs si le pouvoir voulait dégouter les gens de la mobilisation pour l’environnement, il ne s’y prendrait pas autrement. Il s’agit de l’expression populaire cristallisant les refus des choix antisociaux, injuste du pouvoir macroniste. Elle se développe sans consigne, sans mot d’ordre, sans chef, ni parti et pose les questions du pouvoir d’achat et celles des infrastructures pour se déplacer.
 
J’y consacre mon éditorial de l’Humanité Dimanche. Je montre aussi que le choix de diminuer l’impôt sur le capital au profit de « l’impôt de consommation » ou de « la fiscalité verte » est directement issu des préconisations du Conseil européen depuis une dizaine d’années. J’y ajoute des extraits des délibérations du Conseil européen qui le prouve.

 

a propos du congres du pcf

Le 11/11/2018


 
UN MILITANT sur l'article ma participation a la discution d'amelioratio…
Quand l’adversaire, notamment sous sa défroque social-démocrate, engage une campagne qui paraît aller dans le même sens que nous, il faut apprécier la contradiction, mais chercher où réside l’astuce … voire le problème. En fait, les chargés de mission du système capitaliste sont tenus de refaire constamment les peintures. Après les lourdes défaites qu’il avait connues, après les deux guerres mondiales, l’oligarchie capitaliste a du renoncer – temporairement – à l’utilisation directe de la violence ouverte, qu’on appelle fasciste, et la tenir en réserve en vue de circonstances de crise toujours à prévoir. « Renvoyons l’humanisme bêlant à sa soupe originelle : l’idéologie bourgeoise » Les communistes sont humanistes en pratique et matérialistes en théorie.
la manifestation du  17  novembre  semble  aller  dans le  meme sens  , mais voila  pas  pour  les  meme  raison ce sont  les  lobby  des  transports  qui  organise et  paye   les  gilet
 
Position de caroline sur l'article ma participation a la discution d'amelioratio…
Aujourd’hui, nous n’en sommes plus à nous battre sur des textes de congrès qui n’intéressent qu’une frange de plus en plus restreinte de militants. Il est temps analyser la situation et de nous poser les questions qui doivent permettre d’aller vers un redressement de notre parti. Ces questions ne sont pas tellement nombreuses. On pourrait les énumérer ainsi : Où en est réellement le Parti communiste français ? Peut-il redevenir une force politique crédible ? Si oui, sur quelle ligne politique et comment ? Autrement, nous nous limiterons à accompagner notre parti déliquescent jusqu’à sa disparition. Autant dire que cette perspective risque de ne pas créer l’enthousiasme chez une majorité des communistes. Caroline Andréani 20 octobre 2018
 
Morel sur l'article CONGRES PCF base commune de discution N°14
Ne faudrait'il pas avoir plus de transparence de nos contacte avec les partis communiste europeins et de mettre a l'evidence nos difference de points de vue et de concretiser nos points d'accord sur l'europe que nous voulons car dans ce domaine il me parait que nous faisons trop de place au pge ce qui fait en partie disparaitre le communisme
 Morel sur l'article discution sur la base commune N°3 les  européennes
s’agit-il pas plutôt de construire une liste de large rassemblement initiée et conduite par le PCF ? oui a la liste conduite par le pcf
NE  PLUS  FAIRE  REFERENCE  AU DEPASSEMENT  DU   CAPITALISME  comment  peut  on depasse sans  etre  concurrent   cette  formulation me  parait  reformiste
il faut  supprimer  l'energie  du  capital   qui  est  la  finance  mondialisée  et  etablir  une  economie basé  sur  le  bien public  au service  de  l'homme  et  de  la  sauvegarde  de  la  planete  ce  qui  reviens  a  dire  la  fin de  l'exploitation de  l'homme  par  l'homme  et  des  objectif  le  bien etre  humain
nous ne  pourrons installé une  vrai  democratie  sans   la  dictature  du  proletaria   qui sera   le  contraire   de  la  democratie  sociale  du  grand  capitalisme  qui  est  en verité  la  dictature  des  interets  des  grands  riches  de  la  planete  contraire  a  l'interet  humain
a  propos  d'organisation  ne  devons  nous  pas revenir  a  l'orgabisation de  cellule de  quartier  de  localité et  d'entreprise la disparitions  des  sections et  cellules  a  été  domageable  au  parti  qui  a  privilegé  ses  elus au  detriment de  l'organisation les  idées  du  parti  doivent  etres  presentes partout  et  surtout   par  l'expressions  de  chaque  militant  qui  se  font  un honneur  d'etre  propagateur  des  idées  revolutionnaire  du  parti  communiste  français
il  faut  osé  de  ce  declarer  communiste  ne  pas  se  contenter de  voté  pour  ,pour  cela  il  faut  une  certaine  dose  de  courage  politique avec  ses  consequences dans  sa  propre  vie 

 

Lettre de cuba

Le 08/11/2018


Les nouveautés depuis le 1er novembre 2018

 


La lettre électronique Hebdo de Cubacoopération

Chers amis,

Rendons à …
Le relai a fonctionné parfaitement !

Absent, pour cause de Cuba, pendant près de trois semaines, vous n’avez été privé de rien. Le site et la Lettre sont toujours vivants.

Et cela, grâce au travail collectif avec, en particulier notre codirecteur Michel qui vous a fait profiter de son érudition avec les dernières livraisons de l’édito du jeudi. Mais aussi Paula, toujours présente et efficace pour le suivi du site et à qui l’on doit la relation et mise en forme des traductions (merci à eux), Et puis, et puis, notre webmestre Gérard, qui entre deux belles balades avec Madame, sur sa flambante « Ural » met en ligne les nombreux et passionnants articles de notre ami journaliste Michel Porcheron, et quelques autres !

Encore merci à tous et aux autres que je n’ai pas cités et que nous savons mobilisés pour rendre notre site et sa Lettre toujours plus instructive !

Deux évènements ont retenu mon attention, malheureusement souvent plus que celle des « moyens d’information » !

Tout d’abord, les relations Cuba Etats-Unis.

Une nouvelle fois la politique de ces derniers a été lourdement condamnée à l’ONU. Ce qui est a souligné et il faut le regretter, c’est l’aggravation constante, soutenue et de plus en plus développée de l’agressivité du « grand voisin ». Tout d’abord, précédant le vote, ils ont engagé d’énormes pressions auprès de nombreux pays pour que ceux-ci votent des résolutions retirant son sens à la ferme condamnation contenue dans le texte présenté par le gouvernement cubain. Et ils ont fait « choux-blanc » ! Dans le même temps, Donald Trump a annoncé de nouvelles mesures contre Cuba, le Venezuela et le Nicaragua. La presse a titré : « Les Etats-Unis déclarent la guerre à Cuba… »

Pourtant et nous n’aurons de cesse de le dire et de l’écrire : Cuba ne menace personne, c’est un pays pacifique et ces dirigeants se sont toujours déclarés et ils le proclament aujourd’hui : ils souhaitent des relations normales avec les Etats-Unis, fondées sur la coopération, sur le respect de l’indépendance de chacun des pays, le respect des institutions qu’ils se sont données… La politique menée par les dirigeants étasuniens doit être fermement condamnée. C’est ce que viennent de déclarer les sénateurs communistes et républicains dans une résolution du 5 novembre « demandant le renforcement de l’engagement de la France contre l’embargo étasunien contre Cuba ». Notre assemblée générale qui se réunit ce samedi 10 novembre interviendra en ce sens.

Deuxième événement d’importance : alors que ce terminera le 15 novembre prochain, l’extraordinaire exercice démocratique à Cuba, un débat vaste et profond qui consiste à élaborer en commun (plus de 7 millions de citoyens cubains y ayant participé), une nouvelle constitution, le nouveau Président Miguel Diaz Canel a entrepris une série de visites à plusieurs pays d’Europe et d’Asie. Tout d’abord la Russie, la République Populaire de Corée, la Chine où il se trouve actuellement ensuite le Viêt Nam et enfin le Laos. Il est reçu partout, dans une atmosphère chaleureuse d’amitié et de solidarité par les plus hautes autorités de l’État. A Moscou et à Pékin il a en outre signé, en compagnie des Ministres faisant partie de la délégation, de nombreux accords commerciaux.

En transit à Paris, il avait été reçu par notre Premier Ministre. Les rapports en nos deux pays sont au beau fixe. Nous en sommes satisfaits. Le Président cubain pouvait souligner à cette occasion que « La France est le partenaire de référence en Europe dans les domaines de la coopération, du financement et des investissements étrangers ainsi que l’augmentation de la participation des entreprises françaises à Cuba »

Souhaitons que ces relations s’amplifient dans tous les domaines. Notre association en ce qui la concerne poursuivra modestement son travail pour qu’il en soit ainsi.

Roger Grévoul

 

LETTRE de Patrick le Hyaric

Le 02/11/2018

 

Des étudiants manifestent contre Jair Bolsonaro, fin octobre à Rio.


le 30 octobre 2018


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Le plus grand pays d’Amérique latine – dixième économie mondiale -, le Brésil, vient allonger la trop longue liste des pays basculant dans le nationalisme d’extrême droite. Le politicien de troisième zone qui vient d’y être élu n’a pour ligne politique que la haine, l’apologie de la dictature, de la torture, du racisme, de l’homophobie et de la misogynie, jusqu’au meurtre surtout pour « les rouges ». Derrière cette élection plane l’ombre de l’âme damnée de M. Trump, M. Bannon qui sévit aussi depuis quelques mois en Europe.

Cette élection ne profitera en rien aux pauvres des favelas de Rio, ni à la classe ouvrière, ni aux peuples indigènes, ni aux paysans sans terre, ni aux femmes, ni aux cadres. Il sera le président des grands secteurs de l’agro-business et des trafiquants de bois contre la biodiversité, des grandes firmes cotées en bourse contre l’emploi, des évangélistes et des militaires, des milices privées et de certains grands médias. M. Trump trouve ici un nouvel allié de poids au cœur de l’Amérique latine  contre l’accord de Paris sur le climat ou comme soutien à Israël et ennemi du Venezuela et de Cuba.

Ces derniers mois de campagne électorale ont accentué tous les maux de la crise qui taraude le Brésil. Et le refus de Bolsonaro de débattre avec le candidat du Parti des travailleurs, F. Haddad, n’a été que le révélateur non seulement de son inconsistance et de son incompétence mais surtout de son rejet foncier de l’essence même de la démocratie qui implique la confrontation des idées et des projets. Son essor a pris racine dans la crise financière mondiale de 2008 puis dans cette crise politique amplifiée par le coup d’Etat parlementaire de 2016 contre Dilma Roussef qui avait eu le tort, selon les milieux patronaux, de convoquer une constituante et l’outrecuidance  de vouloir réunir une commission nationale de Vérité pour faire la lumière sur les violations des droits humains perpétrées par l’Etat sous la dictature. Celle que Bolsonaro défend justement. Ajoutons-y  la récession économique, le désastreux gouvernement Témer et  cette prétendue opération « main propre » qui n’avait  pour seul objectif que d’emprisonner Lula pour l’empêcher de se présenter à cette élection présidentielle contre l’avis de l’ONU. Ce fut la version brésilienne du « Hitler plutôt de le Front Populaire ».

Ce nouveau coup de tonnerre dans la géopolitique mondiale risque de porter ses violents éclats jusqu’ici avec  le rejet de l’accord climat, le soutien à la militarisation, l’amplification de la concurrence pour exporter encore plus de produits agricoles en Europe.  Au-delà, le nouveau modèle d’indépendance des pays dit « émergents »  des BRICS risque d’être remis en cause. Et les dirigeants américains trouvent un nouvel allié pour créer les conditions de détruire tout projet de construction européenne alternative pour permettre aux puissances financières de leur pays de renforcer leur domination au cœur d’une crise économique inquiétant jusqu’à de nombreux cercles libéraux dans le monde. Le débat politique en Europe et dans notre pays doit se nourrir sérieusement de ce qui vient de se passer et aider à analyser sans œillères les raisons de cette déflagration nouvelle. Les démocrates, les travailleurs, les syndicalistes et tous les progressistes du Brésil vont avoir besoin sans attendre de notre vigilance et de notre solidarité pour  empêcher l’apocalypse.  Au-delà, notre responsabilité est immense pour contrecarrer cette nauséeuse vague brune qui s’étale ici et sur le monde entier.

Vous trouverez ci-dessous un communiqué du Parti communiste brésilien, et celui du Parti des travailleurs au lendemain de l’élection.

 
Malgré la croissance ces derniers jours d’une vague démocratique d’opposition à la menace posée par la candidature fasciste, l’élection de Jair Bolsonaro à la présidence de la République a été confirmée. La société brésilienne est confrontée à un nouveau stade de domination capitaliste dans notre pays. Le cycle de la conciliation de classe a été vaincu et une nouvelle phase de la politique brésilienne commence désormais.

Comme l’atteste l’approbation d’un décret présidentiel créant un Groupe de travail national chargé de réprimer les organisations qui « affrontent l’État brésilien et ses institutions », laissant ainsi la voie à la criminalisation généralisée des mouvements sociaux et des organisations de gauche, Temer gouvernait déjà sous les ordres de Bolsonaro.

Les invasions arbitraires d’universités menées par des agents fédéraux et des représentants de la Justice Électorale, combinées à des actions brutales contre la presse de gauche (comme la perquisition du journal Jornal de Fato) et contre les entités qui menaient des assemblées et des activités contre le fascisme, démontrent que nous vivons déjà dans un état d’exception, qui considère qu’une position politique claire en faveur de la libre circulation des idées et des libertés démocratiques est un crime.

La période entre l’annonce du résultat des élections et l’investiture du nouveau dirigeant peut représenter une grave menace pour la classe ouvrière, les femmes, les Noirs et les Noires, les indigènes, les LGBT, les Immigrés, les habitants du Nordeste, les organisations sociales et politiques de gauche, les syndicats, et surtout pour les communistes.

Il existe des risques réels que la haine et la violence déjà employées pendant la campagne électorale et ayant provoqué des agressions physiques et causé plusieurs morts, soient davantage diffusées par les hordes fascistes encouragées par le clan Bolsonaro et ses partisans.

En outre, de nouvelles attaques contre le droit du travail, les services publics, la souveraineté nationale et les droits démocratiques pourront être menées par un gouvernement et un congrès moribonds souhaitant rendre service au nouveau chef.

Le gouvernement Bolsonaro sera un gouvernement fondé sur la conjugaison entre des forces réactionnaires, parmi lesquelles se trouvent des secteurs importants des forces armées, un Congrès plus conservateur que l’actuel et une Justice sous contrôle. Nous avons pu le constater lors de la campagne électorale du second tour, lorsque diverses allégations d’irrégularités et de crimes commis par le candidat victorieux, telles que la « caisse noire » utilisée pour financer un flot de fake news et de propagande fasciste en tout genre sur Whatsapp, ces accusations ont tout simplement été ignorées par les instances suprêmes de la Justice brésilienne.

Nous serons confrontés à un état d’exception institutionnalisée, fortement militarisée, avec le soutien de groupes paramilitaires fascistes et le soutien social obtenu par la propagande idéologique anticommuniste et antidémocratique qui se manifeste dans divers secteurs de la société.

Bolsonaro, pour se faire élire, a construit une base sociale de soutien à ses idées et ses propositions néo-fascistes, appartenant aux couches supérieures de la bourgeoisie et aux classes moyennes.

Grâce à un stratagème mafieux de propagande frauduleuse financée par de grands hommes d’affaires et diffusée par des groupes ultraconservateurs, à la tête de pasteurs sans scrupules d’églises néo-pentecôtistes, il a réussi à répandre l’irrationalité et la haine et à captiver le cœur et l’esprit des couches populaires et de la classe ouvrière. Ils ont réussi à faire croire que le plus grand mal à combattre au Brésil était la corruption du PT, comme si ce parti avait inventé la corruption, phénomène systémique dans le capitalisme, et qui s’était déjà produite à grande échelle, y compris pendant les gouvernements militaires nés du coup d’État de 1964, mais la censure, la terreur et la peur ne permettaient pas à l’époque ni de la rendre publique, ni de la punir.

Le nouveau gouvernement va approfondir les mesures de criminalisation des mouvements sociaux, de l’activisme social et politique de toutes les tendances et de la gauche en particulier. Il va vouloir faire avancer le processus de privatisations de l’État, la subordination aux intérêts de l’impérialisme américain et la livraison de notre richesse nationale, comme l’a annoncé le nouveau président lors de la campagne, en affirmant que  » l’Amazonie n’est pas à nous ».

S’il met effectivement en œuvre ce qu’il a promis pendant la campagne électorale, Bolsonaro entend accélérer le retrait des droits civils, politiques, sociaux et du travail, détruire le système unifié de santé pour favoriser les grandes entreprises qui gèrent des plans de santé privés, privatiser l’enseignement public, introduire des cours à distance pour l’école primaire, en plus de lancer par la loi le célèbre projet de « l’École sans parti », c’est-à-dire, l’École bâillonnée.

Le fascisme brésilien est en marche, mêlant des caractéristiques du fascisme traditionnel – comme le recours à la violence contre la gauche et le mouvement ouvrier organisé, la haine de la raison, de la culture et du savoir, l’utilisation de symboles et slogans xénophobes, une idéologie ultra conservatrice dans tous les domaines – avec un modèle économique ultralibéral et basé sur les privatisations. Mais ils ne jouent pas seuls. Une grande partie de la population brésilienne a rejeté le vote pour le candidat du PSL.

C’est pourquoi il est nécessaire d’organiser la résistance, qui sera dure et difficile, mais qui tendra à grandir dès que les gens qui ont cru en ce projet réaliseront qu’ils ont été trompés sans scrupules.

Il est nécessaire que toutes les forces populaires et démocratiques s’unissent immédiatement autour de la construction d’un large front antifasciste qui mobilise les différents couches sociales insatisfaites de l’élection de Bolsonaro et celles qui verront leurs droits affectés par les attaques à venir.

Au sein du front démocratique antifasciste (qui doit rassembler des mouvements, partis et entités représentatifs d’un large éventail de forces démocratiques, progressistes et même libérales), et surtout dans les luttes populaires et dans le mouvement syndical et ouvrier, il faut d’abord renforcer l’unité des organisations politiques et sociales anticapitalistes et anti-impérialistes à travers le Brésil. Seule la classe ouvrière organisée vaincra le fascisme !  »

Comité central du Parti communiste brésilien (PCB)

« La candidature de Fernando Haddad et de Manuela D’Avila, représentants de la démocratie et du projet de développement à l’inclusion sociale inauguré dans le gouvernement de l’ancien président Lula, a recueilli le vote de plus de 47 millions d’électeurs. Nous avons obtenu le plus grand nombre de sièges à la Chambre des députés et l’une des plus grandes représentations aux assemblées législatives, quatre gouverneurs du PT et de nombreux partis alliés.

Nous remercions tous les militants du PT, du PCdoB, du PSB, du PROS, du PSOL, du PCO et de tous les autres partis qui ont voté Haddad pour la défense de la démocratie et des droits du peuple. Lors de ce second tour, un véritable front démocratique s’est formé, défendant la loi et la civilisation, menacé par la candidature fasciste de Jair Bolsonaro ; un front qui a maintenu la lutte pour le progrès et la justice sociale.

Le processus électoral a été marqué dès le début par la violence et la haine politique, à commencer par l’annulation de la candidature de l’ancien président Lula. Le pouvoir judiciaire a ignoré une décision de l’ONU sur le droit de Lula à être candidat. Et il a été incapable de contenir l’industrie du mensonge sur les réseaux sociaux financée par « caixa 2 » (caisse noire) de Jair Bolsonaro. Pour la première fois depuis la nouvelle démocratisation, nous avons eu des élections sans débat au deuxième tour.

Devant la société brésilienne et les observateurs internationaux, témoins des déviances et de la violence de cette campagne, la justice électorale et la Cour suprême fédérale a le devoir d’enquêter sur les événements dénoncés par la population, la presse et le PT lors de la campagne de Jair Bolsonaro.

Le PT et Fernando Haddad continueront à être aux côtés des travailleurs, des personnes en détresse, de la souveraineté du Brésil et de la démocratie, comme il le fait depuis près de 40 ans. Nous défendrons des mouvements sociaux, tels que le MST et le MTST, ainsi que les personnes qui pensent ou se différencient de Bolsonaro : les Noirs, les autochtones, les LGBTI. Contre la violence qui a déjà été démontrée par des assauts et même des meurtres d’opposants à la candidature de Bolsonaro.

Résistons la réforme de la pension que Michel Temer et Jair Bolsonaro veulent faire, contre les retraités et les travailleurs. Résistons à la remise du patrimoine national, des entreprises stratégiques, de la richesse naturelle du Brésil aux intérêts étrangers. Nous résisterons à la soumission aux États-Unis. Notre drapeau est celui du Brésil. Nous n’embrasserons jamais le drapeau des États-Unis comme l’a fait Bolsonaro.

Nous résisterons à l’extinction du ministère de l’Environnement et à tous les revers qui affectent l’agriculture familiale, les droits des Noirs et des femmes, la valorisation de la culture et les droits de l’homme.

Face aux menaces qui pèsent sur les organisations et à l’intégrité physique des défenseurs de la démocratie, notamment une attaque organisée contre les universités, nous construirons un front de résistance pour les libertés, l’organisation et l’expression démocratiques.

Créons un réseau démocratique de protection de la solidarité, avec pour devise « Tu n’es pas seul, réunissant des avocats bénévoles pour répondre à des affaires de violation des droits de l’homme et des droits civils, des libertés d’organisation, de presse et d’expression.

Nous renforcerons la campagne Lula Livre au Brésil et à l’étranger, non seulement pour que justice soit rendue à ceux qui ont été condamnés arbitrairement et emprisonnés, mais aussi parce que cette campagne symbolise la défense de la liberté, de la démocratie et des droits de l’homme.

Nous avons appelé les directions régionales et municipales à s’intégrer aux mouvements sociaux, au Front populaire brésilien et au Front populaire sans peur, en organisant des réunions plénières de la résistance de demain.

L’élection d’un fasciste est le résultat d’une campagne de haine et de mensonges qui, ces dernières années, a manipulé le désespoir et l’insécurité de la population.

Résistons par un grand front pour la démocratie et les droits du peuple. »

São Paulo, le 30 octobre 2018

Comité exécutif national de PT

 

lettre de cuba

Le 01/11/2018

 

Les nouveautés depuis le 25 octobre 2018

 


La lettre électronique Hebdo de Cubacoopération

Chers amis, chères amies,
Un seul pays du monde subit, depuis plus de 50 ans, des sanctions unilatérales les plus injustes, les plus sévères, et les plus longues.

Ce pays c’est Cuba, et ces sanctions sont le fait d’un pays, les Etats-Unis, le plus puissant du monde économiquement et militairement.

Ce blocus économique, financier, et commercial, car il faut l’appeler ainsi, alors que certains le nomment, à tort, embargo, est imposé à Cuba par les Etats-Unis, et il s’applique avec une constance et une sévérité sans précédent, non seulement dans les relations entre Cuba et les Etats-Unis, mais aussi de manière extraterritoriale, affectant donc tous les échanges que Cuba souhaite réaliser avec les autres pays du monde.

Quels sont les motifs et les justifications de ce blocus qui bafouent toutes les règles internationales validées par tous les pays du monde ?

Elles ont évoluées dans le temps, mais la constante est que Cuba a conduit, par les luttes victorieuses de son peuple, une révolution, qui a amené un gouvernement socialiste par le peuple et pour le peuple, et qui a banni un système où le capitalisme est roi, avec la concentration des richesses entre quelques personnes.

La doctrine du blocus, exprimée par Monroe à la fin du XIXe siècle et début du XXe pour le droit d’ingérence, était d’affamer le peuple cubain, de créer la misère et ainsi de générer une révolte de la population cubaine qui renverserait la révolution.

C’est un échec pour les Etats-Unis, comme l’a reconnu Barack Obama lorsqu’il a rétabli les relations diplomatiques entre les deux pays. La population cubaine a réussi à résister malgré les lourdes contraintes pour son développement que lui impose ce blocus.

Les Etats-Unis ont été jusqu’à inscrire dans leur loi les modalités de ce blocus. Ainsi la loi Helms-Burton en 1996 interdit à n’importe quelle personne ou entreprise dans le monde d’avoir des échanges avec des biens américains qui ont été nationalisés dans les années 1959-1961., avec, la loi le prévoit, des sanctions devant les tribunaux états-uniens. Cette loi renforçait le caractère extraterritorial de la loi Torricelli de 1992 qui avait déjà pour but d’isoler Cuba du contexte économique mondial.

Les progrès dans les relations bilatérales réalisés sous l’administration de Barack Obama, ont connu leur premier revers lorsque le président actuel de ce pays a signé, le 16 juin 2017, le « Mémorandum présidentiel de sécurité nationale sur le renforcement de la politique des États-Unis envers Cuba  ». Le texte entérine, parmi ses objectifs, l’intensification du blocus économique contre l’Île.

Dans cette même perspective, en novembre de la même année, les Départements du Commerce, du Trésor et d’État de ce pays ont publié de nouvelles règles et dispositions pour la mise en application du Mémorandum. Ces mesures ont limité encore davantage le droit des citoyens nord-américains de se rendre à Cuba et les possibilités pour le secteur des affaires de ce pays de faire des affaires sur l’Île.

À cette fin, ils ont établi une liste de 179 entités cubaines avec lesquelles il est interdit aux institutions et aux personnes physiques ou morales étasuniennes d’effectuer des transactions.

Au cours de l’année écoulée, Cuba a chiffré les pertes causées par ce blocus à près de 4 321 200 000 dollars….

Le motif de ces sanctions des plus sévères et injustes serait les droits de l’homme, et de la femme pour être plus complet.

Je pourrais faire un long détail des droits humains à Cuba et comparer avec bien d’autres pays, dont les Etats-Unis, et la comparaison ne serait certainement pas à l’avantage de ce dernier pays, pour les droits des enfants, des femmes, des minorités, de l’accès à la santé, à l’éducation, à la culture entre autres.

Un seul exemple, d’actualité, est la révision de la constitution en cours à Cuba.

Dans quel pays du monde l’ensemble de la population est appelé à s’exprimer, donner son avis, faire des amendements et des propositions sur une nouvelle constitution qui va ordonner la vie du pays ? Et c’est par centaines de milliers dans des milliers de réunions dans tout Cuba que les cubaines et les cubains échangent, s’expriment, débattent, confrontent, exposent des accords ou des désaccords et proposent des modifications au projet de nouvelle constitution.

Si ce n’est pas démocratique, j’ajouterais même une leçon de démocratie, que faut-il donc ?, quand dans bien des pays les décisions sont imposées sans débats, et par ceux seulement qui ont le pouvoir.

Aujourd’hui, lorsque j’écris cet éditorial de révolte contre ce blocus, a lieu une nouvelle fois un vote à l’ONU d’une résolution présentée par Cuba pour demander la levée du blocus. Pour la 25e fois, l’immense majorité des 192 pays représentés à l’ONU devraient voter pour cette résolution, puisque seuls, les Etats-Unis et leur alliés d’Israël ne la votent pas.

Que ce soit par ce vote à l’ONU, ou par l’action de tous les amis de Cuba, il faudra bien obtenir la levée de ce blocus injuste pour permettre à Cuba, enfin, de pouvoir assurer à sa population le développement auquel elle a droit.

Notre association, Cuba Coopération France, qui œuvre pour développer la coopération entre la France et Cuba, subit aussi les contraintes de ce blocus, puisque une banque française vient de nous refuser un transfert d’argent à Cuba pour un projet que nous y menons. L’extraterritorialité est bien réelle. Nous aborderons ces questions et les moyens de les contrer lors de notre prochaine assemblée générale qui se tiendra le 10 novembre.

En attendant bonne lecture des articles qui abordent la réalité cubaine dans tous ses aspects.

Michel Humbert,
Vice président de Cuba Coopération France,

 

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