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HUMANITE DU 22 OCTOBRE Les insoumis

Le 22/10/2018

 

Justice. Difficile « contre-offensive » pour les insoumis

Lundi, 22 Octobre, 2018

Perquisitions, auditions, articles de presse… Jean-Luc Mélenchon a tenté ce week-end de répliquer. Une opération mise à mal par ses sorties contre les journalistes.

La « contre-offensive » était à l’ordre du jour, ce week-end, du côté de la France insoumise. Mais, après une intervention musclée, critiquée jusque dans son camp, lors de la perquisition de son siège, mardi, l’opération déminage est entrée à son tour en collision avec les sorties de Jean-Luc Mélenchon. « Nous demandons l’annulation de cette perquisition et la restitution de tout ce qui a été prélevé », déclare d’abord le chef de file du mouvement à l’orée du week-end, lors d’une conférence de presse. Une réplique organisée trois jours après la fameuse perquisition de quinze lieux dans le cadre de deux enquêtes préliminaires, l’une concernant les comptes de campagne de l’ancien candidat à la présidentielle et l’autre portant sur les emplois de ses assistants parlementaires au Parlement européen. Entre-temps, plusieurs cadres de la FI, dont le député des Bouches-du-Rhône, ont été auditionnés. « Il est officiellement demandé que le procureur en charge soit dessaisi de l’enquête car il devient établi de manière claire et concordante que les services sous ses ordres ne respectent pas les règles et procédures applicables en l’espèce », ajoutent les avocats de la FI, samedi, pointant notamment la publication sur le site de Mediapart d’« informations couvertes par le secret de l’enquête ».

La veille, Jean-Luc Mélenchon, lui, continuait de dénoncer une « offensive politique organisée par toute la Macronie et qui a trouvé ses relais en instrumentalisant la police, la justice et les médias ». L’insoumis prenait également la défense de Sophia Chikirou, conseillère en communication de la FI pour les européennes, auparavant conseillère du candidat à la présidentielle. Elle a, elle aussi, fait l’objet d’une audition par l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales, et devrait être à nouveau convoquée aujourd’hui. Surtout, son entreprise, Mediascop, est au centre d’une enquête de France Info qui fait état de facturations lors de la campagne jugées hors normes. « Sophia Chikirou aurait valorisé son travail à près de 120 000 euros sur les factures de Mediascop, soit 15 000 euros mensuels en moyenne pour huit mois de campagne », avance l’article, qui pointe notamment les montants pour les extractions audio ou les sous-titrages des discours. Une « série d’affirmations diffamatoires et calomnieuses », estime Jean-Luc Mélenchon, qui réaffirme la « bonne foi » de son mouvement. « Comment expliquez-vous qu’on trouve 152 000 euros pour un clip chez M. Macron et 108 000 euros pour 20 clips dans mon compte de campagne ? » lance-t-il notamment aux journalistes, arguant que sa « campagne a coûté pour un an plein 11 millions, celle de M. Macron 16 millions pour sept mois, celle de M. Hamon 15 millions pour trois mois ». Et, à propos de ses assistants parlementaires, il se demande si les « 16 autres personnes dénoncées » par l’élue FN Sophie Montel devaient « s’attendre du jour au lendemain à voir surgir des policiers armés à leur domicile ».

La FI dénonce une opération politique

Reconnaissant qu’il « peut (lui) arriver parfois de crier plus fort qu’il ne le faudrait », Jean-Luc Mélenchon s’emporte toutefois à nouveau, à l’issue de cette conférence de presse, après avoir été interrogé sur la « nature de (sa) relation » avec Sophia Chikirou. « À ce niveau d’agression et d’ignominie, il n’y a plus besoin d’argumentation », écrit-il ensuite sur son compte Facebook, après la publication de l’article de Mediapart mentionnant la « relation extraprofessionnelle » qu’il entretiendrait avec son ex-conseillère qui, selon le journal, aurait été à son domicile mardi à l’heure de la perquisition. « Puisque Plenel prétend avec Mediapart avoir eu les procès-verbaux. Qui les leur a donnés ? Est-ce que la personne a été payée ? Sinon, qu’attend-elle en retour ? » renchérit-il le lendemain dans une vidéo. Dans ces procès-verbaux, il serait aussi question « de 12 000 euros en liquide » trouvés chez « un certain Pierre Moro » qui auraient été confiés par Marie-Pierre Oprandi, mandataire financière de 2017. « Je ne suis pas au courant de cette information, je ne sais pas si elle est vraie. En tout cas, toutes les personnes qui ont déjà fait des initiatives militantes, des buvettes ou autres, ont manipulé des sommes d’argent liquide », estime Manuel Bompard, le responsable légal de la FI. « On ne souhaite pas entrer dans un bras de fer judiciaire puisqu’on considère que c’est une opération politique. Maintenant, un procureur vient sur un plateau prendre parti, dénoncer l’attitude de Jean-Luc Mélenchon, sans se poser de questions sur la violation du secret de l’enquête », ajoute le candidat aux européennes, en référence à l’intervention, samedi, de la procureure générale de la cour d’appel de Paris. Catherine Champrenault, la magistrate qui supervise les enquêtes préliminaires sur la France insoumise, a reproché, sur Europe 1, un « coup de force » des insoumis lors de la perquisition. « Nous disposons de dénonciations, de signalements, d’auditions, et maintenant nous cherchons à corroborer ces auditions par des éléments matériels, mais nous n’en sommes pas encore aux indices graves et concordants », a-t-elle aussi précisé.

Le chef de file des insoumis appelait aussi à la désescalade, vendredi, invitant « maintenant (à) faire baisser le niveau de violence qui existe dans cette affaire ». Mais ça n’a pas été une réussite. Ses sorties vidéo à propos de Mediapart mais surtout des journalistes de France Info ont laissé des traces. « Ils ont l’air de ce qu’ils sont, c’est-à-dire d’abrutis (…). Pourrissez-les partout où vous pouvez », y estime Jean-Luc Mélenchon. Les syndicats de journalistes, comme la société des journalistes de Radio France, sont montés au créneau et deux plaintes ont été annoncées, l’une de la direction, l’autre du SNJ-FO.

« La haine des médias n’est ni juste ni saine »

À gauche, les réactions se sont aussi multipliées. « L’émotion suscitée par la perquisition spectaculaire au siège d’un parti d’opposition et au domicile de plusieurs de ses dirigeants peut s’entendre, même si personne n’est au-dessus de la justice. En revanche, rien ne justifie la violence des attaques que subissent les journalistes », a réagi Mehdi Ouraoui, porte-parole de Génération·s. « Si la critique des médias est nécessaire et légitime, la haine des médias n’est ni juste ni saine », a tweeté le porte-parole d’EELV, Julien Bayou. Même tonalité du côté des communistes. « Nous avons pu partager la colère et l’indignation de Jean-Luc Mélenchon à la suite de la perquisition de mardi matin, dire qu’il y avait deux poids, deux mesures. On peut également ne pas être d’accord avec un traitement journalistique, critiquer la mainmise des puissances financières sur les grands médias, mais il n’est pas possible dans une vie démocratique d’appeler à pourrir des journalistes », affirme Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF.

« Que Benoît Hamon ou le Parti communiste aient décidé d’utiliser ces critiques pour essayer de se faire un petit capital électoral, c’est un mauvais calcul, ils devraient essayer de faire un peu plus preuve de solidarité car ils en sont aussi victimes », réplique Manuel Bompard, disant défendre « la liberté de la presse mais aussi la liberté de la critique ». La sentence n’en reste pas moins sévère pour l’historien et directeur de Regards, Roger Martelli : « La liberté de la presse se construit par le débat libre (...). Appeler le “peuple” à se soulever contre les médias, à les châtier ou à les “pourrir” évoque des souvenirs pas très glorieux… »

 

congres pcf discution base commune N°19

Le 21/10/2018


CONGRES PCF  discution  sur  base commune  voté  N°19
soin : des services publics de qualité sur tout le territoire et une sécurité d’emploi, de formation et de revenus. Les dominations – genre, générations, capitalisme, racisme… - se renforcent entre elles. Les luttes contre ces dominations peuvent s’épauler pour une émancipation commune. C’est tout cela, la base sociale du rassemblement que nous voulons.
5.2 - Le rôle irremplaçable du Parti communiste Il faut viser des objectifs sociaux audacieux, travailler sans cesse les contradictions pour faire grandir la conscience de la nécessité, pour les réaliser, de bouleverser la logique du système, aussi bien en ce qui concerne les moyens financiers que les pouvoirs institutionnels. Qui d’autre que le Parti communiste peut assumer ce rôle, alors que les idées dominantes pèsent tant, jusque chez tous nos partenaires de gauche ? La conception de l’entente qui a prévalu s’est opposée jusqu’ici à tout cela et a conduit à notre effacement. Nous prêtons une grande attention à ce que les luttes expriment comme besoin de société nouvelle, comme aux difficultés du mouvement social et à ses contradictions. Pour contribuer à leur dépassement, nous développons un corps d’idées et de propositions qui, avec l’apport du marxisme vivant, permettent de ne pas subir l’hégémonie des idées dominantes, de les bousculer et d’apporter des réponses efficaces aux problèmes posés. C’est essentiel pour faire bouger les rapports de force, jusqu’à des changements dans les institutions en lien avec les élections et avec les luttes.
5.3 - Être présents avec nos propres candidats  à toutes les élections Il est essentiel d’être présents avec nos propres candidats à toutes les élections. Notre ambition est d’avoir, en renforçant l’influence de nos idées, le plus d’élu·e·s possible, à tous les niveaux. Ils et elles agissent au service des travailleurs et de leurs familles, et pour faire bouger la situation. L’élection présidentielle, dont nous combattons le principe, est cependant un moment structurant de la vie politique. Elle est l’occasion pour chaque formation de mettre en débat son projet et ses idées. Le parti doit travailler à créer les conditions d’une candidature communiste à l’élection présidentielle de 2022. Les élections européennes de 2019 portent sur des enjeux majeurs et sont une étape de la recomposition politique en cours. L’enfermement du débat dans la fausse alternative « pour ou contre l’Europe » est mortifère pour nos combats de classe. Un nouvel effacement du parti et de ses idées au nom du rassemblement derrière une possible tête de liste issue d’une autre formation politique aurait de graves conséquences aux élections municipales. Menons la bataille sur nos idées et construisons une liste de large rassemblement initiée et conduite par le PCF.
5.4 - La recomposition politique L’élection présidentielle de 2017 a déclenché une recomposition politique d’ampleur. Macron arrive à faire passer des dispositions dont le grand patronat rêve depuis longtemps. Il ne serait, prétend-il, ni de droite ni de gauche, et le seul à prendre à bras le corps les enjeux de modernité. Il n’y aurait pas d’alternative. Il utilise comme repoussoirs l’extrême-droite d’un côté et Jean-Luc Mélenchon de l’autre. Il le peut d’autant mieux que, à droite, et plus encore à gauche avec l’effacement de notre parti, nul ne lui oppose des contre-propositions à la hauteur des défis du XXIe siècle. Il nous appartient de dissiper les illusions : on ne peut sortir le pays de la crise sans mettre en cause la dictature capitaliste de la rentabilité, en luttant pour prendre le pouvoir sur l’utilisation de l’argent. De nombreux exemples actuels permettent d’en faire la démonstration : Ehpad, hôpitaux, délocalisations, Alstom, SNCF, écologie, collectivités territoriales, etc.
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congres pcf discution base commune N°18

Le 21/10/2018


CONGRES PCF  discution  sur  base commune  voté  N°18
L’échec du Front de gauche met en cause une conception stratégique du rassemblement, de la relation aux luttes, à la bataille d’idée et à notre visée, ainsi que d’une pratique politique. L’entente au sommet, limitée à un plus petit dénominateur commun, a pris le pas sur tout le reste, renouvelant en cela les travers d’expériences antérieures. Notre projet est démocratique et révolutionnaire. Il faut donc un rassemblement majoritaire, dont le contenu soit à la hauteur pour transformer réellement l’ordre existant dans la société, les entreprises et les institutions : c’est la stratégie du PCF. Elle implique de mener le débat en permanence, aussi bien avec les partenaires de constructions unitaires, qu’avec les travailleuses et les travailleurs, les citoyennes et les citoyens. Notre stratégie exige en permanence d’évaluer, jusqu’à les réajuster, en quoi nos initiatives dans les luttes et notre action dans les institutions contribuent à avancer vers nos objectifs. Aussi importantes soient-elles, les élections ne sont qu’un moment de l’activité révolutionnaire des communistes. Et l’entente sur un programme ne peut être qu’un levier.
5.1 - Les bases sociales du rassemblement Une unité populaire est possible. Elle reste toutefois à construire, d’autant plus que le ressenti des fractures et divisions a progressé. L’unification du salariat est décisive. Tout le salariat est aujourd’hui pris dans un rapport d’exploitation, des ouvrières et ouvriers sans-papiers jusqu’aux intellectuel·le·s prolétarisé·e·s. Bien loin d’être une forme d’indépendance, l’ubérisation apparaît de plus en plus comme un rapport d’exploitation. Les travailleuses indépendantes et les travailleurs indépendants sont pris dans cette même logique, qui met en péril les petites entreprises et leurs atouts humain. Le monde du travail et de la création dans sa grande diversité (de la classe ouvrière aux cadres, avec ou sans statut spécifique, des infirmiers et infirmières aux enseignantes et enseignants jusqu’aux chercheuses et chercheurs, des chômeuses et chômeurs aux précaires, des jeunes aux retraité·e·s, des artistes aux artisans, jusqu’aux petits paysans) a fondamentalement des intérêts communs : faire reculer la domination du capital financier. Cela s’exprime par une protestation commune grandissante contre le chômage, la précarisation, les bas salaires, les risques de déclassement et l’aliénation au travail. Cela s’exprime aussi par des aspirations à la formation tout au long de la vie, à la maîtrise du sens de son travail, au partage des responsabilités jusqu’à l’intervention dans la gestion, à la maîtrise des trajectoires personnelles, à la réduction du temps de travail pour le développement de soi et pour une meilleure vie hors travail. Le progrès de ces facteurs communs est une menace pour le grand patronat, pour sa conception de l’entreprise. Pour appuyer les dirigeants, Macron engage toute la force de l’État avec ses réformes réactionnaires. Ils s’emploient à récupérer la sensibilité des salarié·e·s qualifié·e·s aux enjeux de compétitivité, de modernisation, d’efficacité et de financement, tout en jouant sur la sensibilité des couches urbaines aux enjeux écologiques. Ils cherchent à les intégrer dans un rassemblement qui sacrifierait les ouvrières et les ouvriers, les couches populaires, les chômeuses et les chômeurs. En même temps, ils cherchent à couper les revendications sociales d’autres luttes aux potentiels émancipateurs considérables : les luttes des femmes, des jeunes, des travailleuses étrangères et des travailleurs étrangers, ainsi que celles concernant les identités ou encore l’écologie. À l’opposé de ce travail de division, il s’agit de faire prendre conscience à toutes et tous du fait qu’ils et elles s’affrontent à la même logique, au même adversaire et combien leurs aspirations propres à s’accomplir ont en commun un double be
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DISCUTION BASE commune congres pcf N°17

Le 20/10/2018


CONGRES PCF  discution  sur  base commune  voté  N°17
soin : des services publics de qualité sur tout le territoire et une sécurité d’emploi, de formation et de revenus. Les dominations – genre, générations, capitalisme, racisme… - se renforcent entre elles. Les luttes contre ces dominations peuvent s’épauler pour une émancipation commune. C’est tout cela, la base sociale du rassemblement que nous voulons.
5.2 - Le rôle irremplaçable du Parti communiste Il faut viser des objectifs sociaux audacieux, travailler sans cesse les contradictions pour faire grandir la conscience de la nécessité, pour les réaliser, de bouleverser la logique du système, aussi bien en ce qui concerne les moyens financiers que les pouvoirs institutionnels. Qui d’autre que le Parti communiste peut assumer ce rôle, alors que les idées dominantes pèsent tant, jusque chez tous nos partenaires de gauche ? La conception de l’entente qui a prévalu s’est opposée jusqu’ici à tout cela et a conduit à notre effacement. Nous prêtons une grande attention à ce que les luttes expriment comme besoin de société nouvelle, comme aux difficultés du mouvement social et à ses contradictions. Pour contribuer à leur dépassement, nous développons un corps d’idées et de propositions qui, avec l’apport du marxisme vivant, permettent de ne pas subir l’hégémonie des idées dominantes, de les bousculer et d’apporter des réponses efficaces aux problèmes posés. C’est essentiel pour faire bouger les rapports de force, jusqu’à des changements dans les institutions en lien avec les élections et avec les luttes.
5.3 - Être présents avec nos propres candidats  à toutes les élections Il est essentiel d’être présents avec nos propres candidats à toutes les élections. Notre ambition est d’avoir, en renforçant l’influence de nos idées, le plus d’élu·e·s possible, à tous les niveaux. Ils et elles agissent au service des travailleurs et de leurs familles, et pour faire bouger la situation. L’élection présidentielle, dont nous combattons le principe, est cependant un moment structurant de la vie politique. Elle est l’occasion pour chaque formation de mettre en débat son projet et ses idées. Le parti doit travailler à créer les conditions d’une candidature communiste à l’élection présidentielle de 2022. Les élections européennes de 2019 portent sur des enjeux majeurs et sont une étape de la recomposition politique en cours. L’enfermement du débat dans la fausse alternative « pour ou contre l’Europe » est mortifère pour nos combats de classe. Un nouvel effacement du parti et de ses idées au nom du rassemblement derrière une possible tête de liste issue d’une autre formation politique aurait de graves conséquences aux élections municipales. Menons la bataille sur nos idées et construisons une liste de large rassemblement initiée et conduite par le PCF.
5.4 - La recomposition politique L’élection présidentielle de 2017 a déclenché une recomposition politique d’ampleur. Macron arrive à faire passer des dispositions dont le grand patronat rêve depuis longtemps. Il ne serait, prétend-il, ni de droite ni de gauche, et le seul à prendre à bras le corps les enjeux de modernité. Il n’y aurait pas d’alternative. Il utilise comme repoussoirs l’extrême-droite d’un côté et Jean-Luc Mélenchon de l’autre. Il le peut d’autant mieux que, à droite, et plus encore à gauche avec l’effacement de notre parti, nul ne lui oppose des contre-propositions à la hauteur des défis du XXIe siècle. Il nous appartient de dissiper les illusions : on ne peut sortir le pays de la crise sans mettre en cause la dictature capitaliste de la rentabilité, en luttant pour prendre le pouvoir sur l’utilisation de l’argent. De nombreux exemples actuels permettent d’en faire la démonstration : Ehpad, hôpitaux, délocalisations, Alstom, SNCF, écologie, collectivités territoriales, etc.
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discution avec la base communne elu N° 16 AU PCF

Le 20/10/2018


CONGRES PCF  discution  sur  base commune  voté  N°16
L’échec du Front de gauche met en cause une conception stratégique du rassemblement, de la relation aux luttes, à la bataille d’idée et à notre visée, ainsi que d’une pratique politique. L’entente au sommet, limitée à un plus petit dénominateur commun, a pris le pas sur tout le reste, renouvelant en cela les travers d’expériences antérieures. Notre projet est démocratique et révolutionnaire. Il faut donc un rassemblement majoritaire, dont le contenu soit à la hauteur pour transformer réellement l’ordre existant dans la société, les entreprises et les institutions : c’est la stratégie du PCF. Elle implique de mener le débat en permanence, aussi bien avec les partenaires de constructions unitaires, qu’avec les travailleuses et les travailleurs, les citoyennes et les citoyens. Notre stratégie exige en permanence d’évaluer, jusqu’à les réajuster, en quoi nos initiatives dans les luttes et notre action dans les institutions contribuent à avancer vers nos objectifs. Aussi importantes soient-elles, les élections ne sont qu’un moment de l’activité révolutionnaire des communistes. Et l’entente sur un programme ne peut être qu’un levier.
5.1 - Les bases sociales du rassemblement Une unité populaire est possible. Elle reste toutefois à construire, d’autant plus que le ressenti des fractures et divisions a progressé. L’unification du salariat est décisive. Tout le salariat est aujourd’hui pris dans un rapport d’exploitation, des ouvrières et ouvriers sans-papiers jusqu’aux intellectuel·le·s prolétarisé·e·s. Bien loin d’être une forme d’indépendance, l’ubérisation apparaît de plus en plus comme un rapport d’exploitation. Les travailleuses indépendantes et les travailleurs indépendants sont pris dans cette même logique, qui met en péril les petites entreprises et leurs atouts humain. Le monde du travail et de la création dans sa grande diversité (de la classe ouvrière aux cadres, avec ou sans statut spécifique, des infirmiers et infirmières aux enseignantes et enseignants jusqu’aux chercheuses et chercheurs, des chômeuses et chômeurs aux précaires, des jeunes aux retraité·e·s, des artistes aux artisans, jusqu’aux petits paysans) a fondamentalement des intérêts communs : faire reculer la domination du capital financier. Cela s’exprime par une protestation commune grandissante contre le chômage, la précarisation, les bas salaires, les risques de déclassement et l’aliénation au travail. Cela s’exprime aussi par des aspirations à la formation tout au long de la vie, à la maîtrise du sens de son travail, au partage des responsabilités jusqu’à l’intervention dans la gestion, à la maîtrise des trajectoires personnelles, à la réduction du temps de travail pour le développement de soi et pour une meilleure vie hors travail. Le progrès de ces facteurs communs est une menace pour le grand patronat, pour sa conception de l’entreprise. Pour appuyer les dirigeants, Macron engage toute la force de l’État avec ses réformes réactionnaires. Ils s’emploient à récupérer la sensibilité des salarié·e·s qualifié·e·s aux enjeux de compétitivité, de modernisation, d’efficacité et de financement, tout en jouant sur la sensibilité des couches urbaines aux enjeux écologiques. Ils cherchent à les intégrer dans un rassemblement qui sacrifierait les ouvrières et les ouvriers, les couches populaires, les chômeuses et les chômeurs. En même temps, ils cherchent à couper les revendications sociales d’autres luttes aux potentiels émancipateurs considérables : les luttes des femmes, des jeunes, des travailleuses étrangères et des travailleurs étrangers, ainsi que celles concernant les identités ou encore l’écologie. À l’opposé de ce travail de division, il s’agit de faire prendre conscience à toutes et tous du fait qu’ils et elles s’affrontent à la même logique, au même adversaire et combien leurs aspirations propres à s’accomplir ont en commun un double be
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