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congres pcf base commune N°4
Le 15/10/2018
Discution base commune congres N°4
Nous voulons sortir le PCF de la spirale de l’effacement et de l’affaiblissement. Nous partageons cette conviction qu’il ne peut y avoir de transformation révolutionnaire sans un Parti communiste fort et influent, porteur de cette ambition. Nous partageons la nécessité d’un renouvellement de notre organisation et d’une relance ambitieuse de notre travail politique, étroitement liés à la mise en dynamique nationale de nos militants. Ce sont ces enjeux prioritaires qui nous réunissent et nous rassemblent. C’est pourquoi, dans la diversité de nos analyses et réflexions, nous proposons ce texte comme base commune pour la discussion du 38ème congrès du Parti communiste. Nous le mettons dès aujourd’hui à la disposition de toutes et tous les communistes pour permettre le développement d’actions transformatrices ambitieuses de notre parti au lieu de la paralysie liée à la recherche de faux équilibres. Nous souhaitons que le plus grand nombre de militantes et de militants s’en saisisse, dans une recherche de convergence et d’unité indispensables à la réussite d’un congrès extraordinaire, redonnant demain à notre parti sa pleine capacité d’action à travers une perspective politique et stratégique claire. Nous la formulons en six chapitres : • Un bilan critique • Nos responsabilités face à la nouvelle phase de la crise du capitalisme et de la société • Le communisme de notre temps : idéal éthique, visée historique, chemin de lutte • Un nouvel internationalisme pour relever le défi de la mondialisation capitaliste • Pour une nouvelle stratégie de rassemblement et d’unité populaires • Pour un Parti communiste utile, agissant, audacieux et novateur, internationaliste et révolutionnaire.
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discution sur la base commune N°3
Le 15/10/2018
Quel défi pour le Parti communiste français ! Mais après son effacement en 2017 et son résultat désastreux aux législatives, son pronostic vital est engagé. Tout cela constitue un électrochoc. C’est pour cela que les communistes ont voulu un congrès extraordinaire pour une réorientation stratégique, une mobilisation nouvelle dans l’action et le développement d’une ambition communiste. Un bilan stratégique et organisationnel est nécessaire pour permettre un débat sans tabou et des décisions audacieuses. Nous considérons que la proposition de base commune votée le 3 juin (par 49 voix sur 91 votants et 168 membres du CN) ne répond pas aux exigences du débat, pas plus qu’elle ne permet d’analyser précisément la situation du monde et celle de notre parti. Se refusant à formuler clairement les termes du débat, elle ne permet ni la discussion sur la réorientation et les changements que les communistes sont si nombreuses et nombreux à penser nécessaires, ni la prise d’initiatives par celles et ceux qui aspirent à changer l’ordre existant. Ce n’est pas d’un collage d’options et de synthèses habiles que notre parti a besoin pour construire une unité réelle et agissante des communistes. Nous proposons une base commune qui permette de répondre à cette question essentielle : faut-il continuer dans l’effacement, dans une pratique du coup par coup, dans une stratégie illisible, et dans le manque d’ambition et d’incarnation ? Ou construisons-nous collectivement la voie d’un renouvellement politique profond de notre organisation, à même de renforcer notre influence et notre place au sein d’un rassemblement efficace pour notre peuple ? Pour le débat le plus conséquent des communistes et des choix clairs, cette proposition de base commune entend apporter des éléments de réponse précis aux questions centrales suivantes, en les conjuguant à l’ambition d’un nouvel internationalisme : • nos difficultés actuelles résultent-elles d’une mauvaise mise en œuvre des choix faits depuis une vingtaine d’années, ou bien ces choix mêmes sont-ils à remettre en question ? • quel bilan faisons-nous, aux plans stratégique, organisationnel et électoral ? Quel bilan de l’activité de la direction nationale ? • quelle place du marxisme vivant pour armer le combat et pour la confrontation d’idées à tous les niveaux ? • une réorientation stratégique est-elle nécessaire ou suffit-il de chercher à mieux tenir le même cap sous l’appellation « nouveau front social et politique » ? • faut-il se résigner, aux élections européennes, à un nouvel effacement du parti et de ses idées au nom du rassemblement derrière une possible tête de liste issue d’une autre formation politique ? Ne s’agit-il pas plutôt de construire une liste de large rassemblement initiée et conduite par le PCF ? • comment définir l’objectif du communisme, les voies et moyens de l’atteindre ? Quelle dialectique nécessaire entre nos propositions, les luttes immédiates, les étapes indispensables et la visée communiste qui se construit dans ce mouvement tout en l’éclairant ? • un changement profond de la direction nationale est-il nécessaire ? Quel engagement des dirigeantes et des dirigeants pour un effort de réorientation des idées, de la pratique et de l’action ? L’heure est critique pour notre force politique, et par conséquent, pour sa capacité à servir efficacement dans l’avenir les intérêts populaires et de classe. Nous ne nous résignons pas à l’idée que le congrès extraordinaire puisse sombrer dans les habitudes, les redites et le refus des remises en cause.
discution avec la base communne elu N° 1
Le 14/10/2018
la base communne en discution donnez votre avis
Notre 38e congrès est vital. Au mois de juin 2017, les communistes décidaient, à l’issue de la séquence électorale des présidentielles et des législatives, de convoquer un congrès extraordinaire. Notre affaiblissement électoral et notre perte de visibilité nationale étaient et sont toujours au cœur des préoccupations des communistes qui veulent reconquérir l’influence de notre parti et reconstruire une organisation révolutionnaire de notre temps. C’est au Parti communiste, français et internationaliste, d’assumer cette ambition face à la force du capital qui se pare des atours de la modernité, face à la profondeur de sa crise systémique, mais aussi face à l’attraction des idées réformistes de conciliation, comme de celles nationalistes et xénophobes désignant des boucs émissaires. C’est d’autant plus nécessaire que Macron et son gouvernement mettent à profit la confusion politique et l’absence d’alternative progressiste crédible pour conduire à marche forcée la destruction du modèle social français. Ils cherchent à faire de la France, à côté de l’Allemagne, le second pilier d’une Europe au service du capital, des marchés financiers et de l’ordre mondial dont ils ont besoin. Macron prétend que ses options sont les seules à même d’arracher la France et l’Europe à la crise très profonde d’un système capitaliste qu’il entend sauver. En réalité cette politique va accentuer les vulnérabilités de la France et les fractures sociales dans un monde en crise alors que se prépare une nouvelle aggravation des difficultés mondiales, plus brutale que la crise de 2007-2008 dont les forces du capital n’ont voulu retenir aucune leçon. Après une période d’observation, des luttes importantes se développent. Elles concernent les bases même du modèle social français, dont elles cherchent un nouveau développement : services et entreprises publiques, exigences d’égalité, notamment entre femmes et hommes, refus du déclassement et des discriminations, égalité des territoires et enjeux écologiques, la protection sociale et son mode de financement à partir des richesse produites, l’emploi, sa sécurité et sa promotion, l’augmentation des salaires, toutes les batailles sur l’éducation et la formation, les droits et pouvoirs des salariés sur les lieux de travail. Il n’y a jamais eu autant besoin de révolution, d’idées et de luttes révolutionnaires ; d’un parti et d’un projet communistes pour permettre au mouvement populaire de s’élargir et de se renforcer jusqu’à contraindre le gouvernement à des reculs, imposer de nouvelles conquêtes, ouvrir une issue politique. Leur absence dans le champ politique laisse la voie libre à toutes les récupérations nationalistes, populistes, xénophobes, racistes ou antisémites.
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PATRICK LE HYARIC
Le 12/10/2018
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Lettre de cuba
Le 11/10/2018

Les nouveautés depuis le 4 octobre 2018
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La lettre électronique Hebdo de CubacoopérationChers amis, Le Conseil d’Administration de notre association, réuni samedi dernier a approuvé à l’unanimité et par acclamation, la désignation de Michel Humbert, vice-président, comme codirecteur de notre site internet et de la Lettre Hebdomadaire. Félicitations et encouragements ! C’est lui qui rédigera les trois prochains éditos, pendant que le signataire de celui-ci sera à Cuba… Je me permets de vous livrer ci-après quelques constatations contenues dans un article du quotidien Granma qui marquent l’importance de la consultation populaire sur le projet de constitution, qui n’en est encore qu’à la moitié du parcours. ...La tenue de plus de 80 000 réunions avec la participation de plus d’un million de Cubains à l’intérieur et à l’extérieur du pays témoigne de l’intérêt que suscite son contenu et de la confiance que les points de vue et les opinions appliqués seront également pris en compte dans sa rédaction finale. « La Constitution de la République est la loi fondamentale sur laquelle se fonde l’État et, par conséquent, le fondement juridique et politique le plus important de tout pays, puisqu’elle définit les fondements de la nation, la structure des pouvoirs et leur portée, ainsi que les droits et les devoirs des citoyens. » Raul Castro. Précisément ce dernier aspect, consigné dans le Titre IV : Devoirs, droits et garanties figure parmi ceux qui ont suscité le plus d’attentes, puisque, comme l’a expliqué Martha Loyda Zaldivar Abad, docteur en sciences juridiques, à Granma International, le noyau dur, le cœur des textes constitutionnels est lié au catalogue des devoirs, des droits et des garanties. « En fait, signale Martha Loyda, sans démériter le reste du contenu important, les citoyens aiment naturellement davantage entendre parler du respect de leurs droits et de leurs garanties que de leurs devoirs. « Nous sommes face à un changement profond de la société cubaine, où nous ne pouvons oublier ou négliger aucun détail, et en plus d’assurer la protection de la famille, de la maternité, de la paternité et du mariage, des responsabilités et des obligations sont nécessaires dans la conduite, la formation des enfants et les devoirs de ceux-ci envers leurs parents. » Ariel Garcia, de la Brasserie Hatuey, a eu la même possibilité d’émettre son avis lorsque, après avoir réfléchi aux garanties de sécurité juridique prévues à l’article 48, il a suggéré d’ajouter au paragraphe 158 que ce droit de « recevoir une assistance juridique pour exercer sa défense » devrait se concrétiser dès le moment même de l’arrestation de la personne. SENS DE LA PROPRIÉTÉ Ainsi, la santé publique, l’éducation, l’obtention d’un emploi digne et d’une rémunération, la protection des enfants et des adolescents, la vie dans un environnement sain et équilibré et les opinions divergentes sur le mariage par union volontaire de deux personnes, visées à l’article 68, ont également fait partie du débat sur le large éventail de droits. Un accent particulier a également été mis sur la protection adéquate d’un travailleur empêché de travailler en raison de son âge, pour des raisons de maternité, de paternité, d’invalidité ou de maladie ; à la protection de la famille en cas de décès du travailleur ; à l’assistance sociale aux personnes sans ressources ni protection, ainsi qu’au droit de succession pour cause de décès. De l’avis de la Dr Zaldivar Abad, cette identification avec le texte est due à la cohérence et à la portée des devoirs, des droits et des garanties qu’il contient, qui sont beaucoup plus concentrés et d’égale importance par rapport à la Constitution actuelle, qui comporte un chapitre VII intitulé Droits fondamentaux, devoirs et garanties, et en cite d’autres ailleurs. Cette réalité se retrouve dans le projet lui-même, qui inclut à l’article 39 le principe de progressivité et sans discrimination, et qui, fidèle à l’histoire nationale, à la détermination du peuple à défendre leurs conquêtes, fixe à plus d’une reprise dans le texte les devoirs et droits qui l’ennoblissent. En outre, elle déclare comme sa propre volonté que la Constitution soit précédée par le profond souhait de José Marti selon lequel « ...la première loi de notre République soit le culte des Cubains à la pleine dignité de l’Homme », et lance le premier article en réaffirmant que « Cuba est un État socialiste de droit, démocratique, indépendant et souverain, organisé avec tous et pour le bien de tous... ». Sans être à mi-chemin du calendrier, ce processus constitutif singulier, dans lequel la relation établie entre l’État et les individus à travers les devoirs et les droits, le lien juridico-politique qui permet aux citoyens d’exiger que leurs droits soient reconnus, garantis et protégés, l’impératif de remplir leurs devoirs avec leurs pairs et avec l’État, est déjà entré dans l’histoire. QUELQUES-UNS DES ARTICLES A dans trois semaines... Roger Grévoul |
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s'agit-il pas plutôt de construire une liste de large rassemblement initiée et conduite par le PCF ? oui a la liste conduite par le pcf