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LETTRE DE CUBA

Le 02/08/2018

 

Les nouveautés depuis le 26 juillet 2018

 


La lettre électronique Hebdo de Cubacoopération

Comme annoncé, pas d’édito cette semaine mais un copié/collé d’un article publié par le quotidien Granma consacré à la préparation de la consultation sur le projet de constitution.
A signaler, l’édito de la semaine dernière est repris par le site RADIO HAVANE CUBA...

Préparation de la consultation populaire sur le Projet de Constitution
Le Séminaire national sur le processus de consultation du Projet de Constitution s’est tenu à La Havane les 29 et 30 juillet

Granma31 juillet 2018 12:07:29

Le Séminaire national sur le processus de consultation sur le projet de Constitution s’est tenu dans la capitale le 29 et 30 juillet, en présence de plus de 280 représentants de toutes les provinces, du Parti, de l’État, de l’Union des jeunes communistes, des organisations de masse, de l’Union des juristes, des directions politiques du ministère des Forces armées (Minfar) et du ministère de l’Intérieur (Minint), de la Commission permanente pour la mise en œuvre et le développement, de la Commission électorale nationale, du Centre d’études sociopolitiques et d’opinion et du ministère des Relations extérieures (Minrex).

Les séances du dimanche 29 juillet, ont été consacrées à un échange fructueux avec les membres de la Commission des députés qui a rédigé le projet de Constitution qui a été débattu et adopté par l’Assemblée nationale du Pouvoir populaire et qui sera soumis à la consultation de tous les citoyens entre le 13 août et le 15 novembre.

Le lundi 30 juillet, des explications ont été données sur le traitement des propositions recueillies dans les plus de 135 000 réunions de consultation prévues dans les entreprises, les centres d’études, dans les communautés et à l’étranger. Elles seront menées par plus de 7 600 équipes des deux camarades, qui recevront une formation semblable dans les territoires.
600 000 exemplaires du projet de Constitution seront mis en vente au prix d’un peso dans toutes les municipalités. Il sera également disponible sur le site Web de l’Assemblée nationale du Pouvoir populaire et ceux des principaux médias pour faciliter son accès à l’ensemble de la population.

Comme le signalait le général d’armée Raul Castro Ruz le 26 juillet dernier, « un exercice politique et démocratique transcendantal sera lancé, dont le succès dépendra, en premier lieu, de la participation active et engagée des Cubains, sous la direction du Parti et de l’Union des jeunes communistes et des organisations de masse, au cours duquel il faut que chaque citoyen comprenne la nécessité et la portée des changements que nous devons introduire dans la Constitution, afin de garantir le caractère irrévocable du socialisme et la continuité de la Révolution. »

Les auteurs cubano-français du XIXe siècle

par Leonardo Depestre Catony, Traduit par Alain de Cullant le 2 août 2018

Les XVIIIe et XIXe siècles marquent une grande ascension de la langue française. C’est ce qu’on appelle la langue de la culture, de la mode, des bonnes manières, des délicatesses culinaires, de la diplomatie... Apprendre le français, pour l’aristocratie créole, devient un élément chic. Mais au-delà de la « mode », la vérité est que le français est déjà l’une des langues les plus importantes pour la communication entre les peuples. Lire Balzac, Victor Hugo, Flaubert, dans la langue originale, est un plaisir et un privilège.

Article de Leonardo Depestre Catony traduit par Alain de Cullant, toujours tiré de la livraison du mois de juillet de "LETTRES DE CUBA" et illustré par Ana Maria Reyes. RG

La France mise sur la poursuite des relations avec Cuba.

par Posté par Roger Grévoul le 1er août 2018

Un article de Radio Havane Cuba.

Un climat politique favorable au développement de nos actions de coopération décentralisée et de celles économiques de notre filiale Cuba Coopération Développement. 50 entreprises qui interviennent dans l’Ile... mais il y a de la place pour de nombreuses autres. Cuba a besoin d’un investissement étranger de 2,500 milliards de dollars par an, pour son économie.

Athlétisme : Sotomayor plane dans les airs depuis 25 ans !

par Posté par Roger Grévoul le 31 juillet 2018

Un article de l’AFP publié sur le site EURONEUWS le 20 juillet 2018

 

jour anniversaire assacina jaures

Le 31/07/2018

jour  souvenir  de violence  contre  la democratie

au  cafe du  croissan  jaures  notre  modele  un visionaire  

macron lui  un destructeur  de  la  democratie 





 

 

LEJOURNAL DE JEAN JAURES

Le 31/07/2018

AU CAFE  DU CROISSANT   JAURES  ASSACUNE

 

Lettre de cuba

Le 26/07/2018

 

Les nouveautés depuis le 19 juillet 2018

 


La lettre électronique Hebdo de Cubacoopération

Ordinaire ? Pas si ordinaire que ça !

Il s’agissait de la Première session de la nouvelle Assemblée nationale cubaine, c’est en cela qu’elle était ordinaire. Mais à en voir le contenu et les décisions prises, on conviendra qu’elle fut extraordinaire !

La rédaction et l’adoption de la nouvelle constitution en étaient le point essentiel. Et il ne s’agissait pas d’un simple toilettage. Après d’intenses séances de travail, trois jours de débats, une journée d’étude individuelle, plus de 100 intervenants, certains à plusieurs reprises… Le nouveau projet est riche de 224 articles contre 137 précédemment et il ne reste que 11 articles sans aucune modification ! Il valide les changements intervenus depuis plus de 10 ans sous la direction de Raul Castro et prend position pour l’avenir du pays.

Dans ce document l’État cubain est défini comme un État Socialiste démocratique, indépendant et souverain de droit, organisé avec tous et pour le bien de tous, comme une république unie et indivisible, fondée sur le travail, la dignité et l’éthique de ses citoyens, qui a pour objectifs principaux la jouissance de la liberté politique, l’égalité, la justice, la solidarité, l’humanisme, le bien-être et la prospérité individuelle et collective. Le rôle dirigeant du Parti Communiste est confirmé.

Des changements importants :

- La reconnaissance de plusieurs formes de propriété, dont celle de tout le peuple, la propriété mixte et la propriété privée. La richesse matérielle n’est pas refusée mais sa concentration.
- Élargissement des droits et des garanties des citoyens.
- Le mariage est défini comme l’union entre 2 personnes et non entre un homme et une femme. (Des églises chrétiennes ont organisé des marches et lancé une campagne contre « la famille non traditionnelle »)
- L’investissement étranger est reconnu comme un élément important du développement économique du pays.
- D’importants changements sont proposés dans la structure de l’État dont la création des postes de Président et Vice-Président de la République et de celui de Premier Ministre. La durée de leur mandat étant limitée à deux fois 5 ans et ceux-ci devant être choisis parmi les députés. Le Conseil des Ministres constitue le gouvernement de la République et il est sous la direction du Premier Ministre. Les assemblées provinciales sont supprimées et sont établies à leur place des postes de Gouverneurs et des conseils composés des Présidents des assemblées municipales. Le mandat municipal sera de 5 ans au lieu de 2 ans ½. L’autonomie municipale est reconnue en matière de gestion afin de répondre mieux et plus rapidement aux problèmes de la localité, avec la mise en place de mécanisme de participation citoyenne.

Le projet doit désormais faire l’objet d’un débat populaire, dans les quartiers, les lieux de travail et d’études du 13 août au 15 novembre. Il s’agit d’un vaste débat pour enrichir un texte constitutionnel qui reflète la réalité d’aujourd’hui et le futur de Cuba. Un référendum sera ensuite organisé avant l’adoption finale.

« Nous sommes face à un projet qui contribuera, après la consultation populaire et le référendum, à renforcer l’unité des Cubains autour de la révolution », a déclaré le président Miguel Diaz-Canel, à l’issue de la session parlementaire.

Un sacré exercice démocratique !

Au cours de ces journées, les députés ont également pris connaissance du rapport sur la liquidation du Budget 2017 et de l’avis présenté par les commissions des affaires économiques et des Affaires constitutionnelles et juridiques, ainsi que la composition du nouveau Conseil des ministres dont nous publierons dans les prochains jours la composition.

La « Lettre » ne prend pas de vacances ! Par contre vous n’y trouverez pas d’édito, jusqu’à la rentrée…

Bonnes vacances pour ceux qui ont encore la chance de pouvoir en prendre !

Bonne lecture et rendez-vous à la rentrée i

Roger Grévoul
Président Fondateur de Cuba Coopération France

 

LETTRE PIERRE LAURENT PCF

Le 25/07/2018

 
 

Bonjour Roger 

 

Notre pays traverse une très grave crise institutionnelle et démocratique.

Je tenais à te communiquer mon appréciation de la situation et les suites que nous souhaitons lui donner.

 

L’affaire Benalla est devenue officiellement une « affaire Macron » puisque le Président de la République revendique en être « le seul responsable », tout en affirmant n’avoir à en rendre compte devant aucune institution de la République, et surtout pas au Parlement.

La démocratie est bafouée comme jamais. Le danger est d’autant plus grand qu’au même moment, Emmanuel Macron fait tout pour imposer une révision de la Constitution aggravant tous ses traits anti-démocratiques, même s’il vient d’en être provisoirement empêché par la suspension des travaux parlementaires sur cette révision.

Ce scandale d’État est révélateur de ce qui doit cesser au plus vite dans notre République: l’omnipotence et l’impunité dont jouit le Président de la République, hors de tout contrôle démocratique. Les conséquences de cette affaire seront durables, mais elles ne sont pas jouées. L’avenir ne sera pas le même selon que l’emportera dans l’opinion la colère, le dégoût, le discrédit de la démocratie ou au contraire la mobilisation populaire pour exiger la transparence et la justice jusqu’au bout dans cette affaire, l’abandon de la révision constitutionnelle programmée par Macron et au-delà une refondation démocratique de nos institutions jusqu’à l’avènement d’une nouvelle République fondée sur une nouvelle Constitution.

 

Une bataille majeure est désormais engagée.

Les parlementaires communistes et notre parti l'avaient lancée avant même l’affaire Benalla en prêtant leur nouveau serment du jeu de Paume le 9 juillet, quand Emmanuel Macron est venu devant le congrès à Versailles.

 

Quels premiers enseignements tirer de cette affaire?

 

Premièrement, l’extrême gravité des faits. Le chef de la sécurité privée de l’Élysée, Alexandre Benalla, qui assurait déjà la garde rapprochée du Président pendant sa campagne, a été installé à un poste clé, cela en dehors et même à l’encontre des services de protection officielle de la police nationale. Cet homme a été protégé et ne cessait d’intervenir en dépassant ses fonctions. Aussi grave soit-il, le 1er mai n’a pas été un cas isolé. Pourquoi n’y-a-t-il pas eu plus tôt des réactions? Comment cela a-t-il été rendu possible? Parce que l’impunité présidentielle s’insinue comme un poison dans notre vie politique et institutionnelle, et que le sésame présidentiel s’impose au respect des règles publiques et démocratiques. Mais plus grave encore, on sait désormais, qu’une réforme de la sécurité de l’Élysée, actuellement assurée par un service de la police nationale et par un commandement militaire, envisageait d’introduire la sécurité privée dans le nouveau dispositif au plus haut niveau de l’État. Benalla n’était donc pas un accident mais la préfiguration d’un projet de privatisation rampante de la sécurité de l’Élysée qui marquait, comme en ont témoigné les syndicats de policiers, une défiance à l’égard des fonctionnaires, de leur statut et de leur mission de service public, de leur code de déontologie. Macron veut, à tous les étages de la République, des services à sa main, et il veut tout simplement appliquer à l’Élysée ses principes de destruction de l’appareil d’État public, avec les recettes d’austérité et de privatisation qu’il entend infliger à toute la société.

 

Deuxième enseignement, la gravité de la réaction de l’Élysée. Celle-ci a bafoué tous les dispositifs de protection de la démocratie et des règles publiques qui auraient dû être appliquées. L’Élysée a cherché à étouffer l’affaire et à la mettre sous le tapis, en pleine connaissance de ce qui s’était passé. Sans l’article du journal Le Monde, tout aurait continué comme avant. Sans la réaction du Parlement, qui a refusé de poursuivre l’examen du projet constitutionnel, celui-ci aurait été adopté à l’Assemblée nationale cette semaine par une majorité de godillots En Marche. Aujourd’hui, la stratégie d’étouffement a explosé. Deux commissions d’enquête parlementaire, une instruction judiciaire, et une enquête de l’IGPN sont en cours. Alors que fait le Président de la République? Il déclenche l’arme lourde: celle de la toute puissance présidentielle dans nos institutions. « Je suis le seul responsable et comme je n’ai de compte à rendre à personne, fermez le ban, et on reprendra la révision constitutionnelle quand je le déciderai ». Et il lâche cette formule incroyable, digne d’un forcené assiégé, reclus dans son château: « qu’ils viennent me chercher! » En clair, le Président dit qu’il s’assoit sur les procédures en cours, sur le Parlement, et qu’il décidera seul des suites à donner à cette affaire. Et c’est là que nous touchons au fond du problème démocratique posé à notre pays par la dérive de tout le système vers la monarchie présidentielle absolue, négation même d’une République digne de son ce nom.

En déclarant, comme viennent de le faire successivement Édouard Philippe et Emmanuel Macron, que le Président de la République n’a de compte à rendre qu’au peuple directement, autrement dit qu’il ne relève d’aucun contrôle démocratique entre deux élections présidentielles, ils sacralisent le fait que le quinquennat devient ainsi une période de pleins pouvoirs pour le Président de la République. Ils ont beau dire que le gouvernement, lui, rend compte devant le Parlement, c’est une duperie puisque tous les arbitrages relèvent désormais du Président de la République.

 

C’est le sens profond de la révision constitutionnelle engagée: pousser à terme cette logique pour aboutir à une Présidence encore augmentée et une démocratie encore diminuée. Et pour cela, réduire d’un tiers le nombre de parlementaires ce qui les coupera davantage du peuple et permettra au passage de liquider le pluralisme politique des assemblées; réduire leur pouvoir d’amendement, leur maîtrise de l’ordre du jour parlementaire au profit du gouvernement; réduire le nombre, le rôle et la libre administration des collectivités locales; réduire de moitié le nombre de membres du Conseil économique, social et environnemental... On sait au service de quel projet Emmanuel Macron veut ce régime de pleins pouvoirs: la liquidation de l’État social pour le seul service des riches, du capital financier et du marché. Cette société dangereuse, inégale et anti-démocratique, dans laquelle l’injustice et l’autoritarisme marchent de pair, nous ne devons pas l’accepter.

 

Tirer toutes les leçons de l’affaire Macron-Benalla, c’est donc empêcher l’étouffement de cette affaire et soutenir jusqu’au bout la manifestation de la vérité et la mise en œuvre des sanctions et des mesures qu’elle rendra nécessaires.

C’est notamment refuser la privatisation en marche des missions de sécurité.

C’est au delà amplifier la bataille pour l’abandon du projet constitutionnel macronien et empêcher la reprise des débats à la rentrée sur ces bases.

C’est engager dans le pays un débat national d’ampleur pour la désintoxication présidentialiste du régime et la démocratisation profonde de la République.

 

Les communistes et leurs parlementaires prendront toutes les initiatives nécessaires en ce sens.

 

Sachant compter sur ta mobilisation,

bien fraternellement


Pierre Laurent

Secrétaire national du PCF

 

 

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