vertu1
l'huma dimanche
Le 19/07/2018
Du 19 au 25 juillet 2018 |
Au sommaire de ce numéro : LES BLEUS, LA PUISSANCE DU COLLECTIF. Vingt ans après, champions du monde ! Un tour de force et des gens par millions, ensemble, en liesse pour fêter cette belle équipe au collectif impitoyable, 12 pages spéciales, retour en images. LIVREURS. MARRE DU « PÉDALE OU CRÈVE ! » Les livreurs à vélo se sont rassemblés le 15 juillet. Payés à la course, ils protestent contre leurs conditions de travail et un amendement ahurissant proposé par LREM. « LES EUROPÉENS DOIVENT SE PRENDRE EN MAIN ». Écologie, climat, bouleversement démographique, choc numérique... Dans son dernier ouvrage, « Comptes à rebours », Hubert Védrine traite des interactions entre ces phénomènes qui menacent les équilibres mondiaux. Et appelle l’Europe à réagir au plus vite.. MIGRANTS. « TOUT CAPITAINE DE NAVIRE A LE DEVOIR DE PRÊTER ASSISTANCE ». Alors que l’action des ONG est aujourd’hui criminalisée, Jean-Philippe Chateil, secrétaire général de la Fédération des officiers de la marine marchande Ugict-CGT, rappelle que le sauvetage en mer reste un devoir pour les marins et une obligation pour les États. FRANZ FERDINAND. CINQ BRITANNIQUES ENDIABLÉS ! Ils ont réanimé le rock à l’entrée des années 2000. Après cinq albums, le groupe britannique garde les attributs de la jeunesse. Il sera à la Fête de l’Humanité. Alors, on danse ? |
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Lettre de Cuba
Le 19/07/2018

Les nouveautés depuis le 12 juillet 2018
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La lettre électronique Hebdo de CubacoopérationDeuxième édito de notre ami Michel Humbert et dernier de sa part avant la rentrée, où nous aurons plaisir à le retrouver et à le lire ! Nous nous reverrons le 26 juillet avant de nous réparer pour un mois... mais tout simplement en ce qui concerne ces "billets" hebdomadaire. La "Lettre" et ces quelques 7 articles quotidiens vous parviendra sans interruption pendant tout le mois d’août. A la semaine prochaine donc, Roger Grévoul Au moment où Cuba et son peuple connaissent d’importants changements, avec, entre autre, une nouvelle gouvernance suite à l’élection d’un nouveau Président, Miguel Diaz-Canel, une nouvelle assemblée nationale, où les femmes sont majoritaires, un travail lancé par une commission pour écrire une nouvelle constitution, qu’en est-il des fondamentaux qui ont forgé cette grande île des Caraïbes, après les luttes de libérations menées victorieusement par Fidel Castro et la révolution de 1959 ? Grâce aux bases solides que les acteurs historiques, qui aujourd’hui laissent place aux plus jeunes, ont semées, et la conscience, la connaissance, l’éducation, la culture aussi de la population cubaine, cela assure, et rassure, pour que les acquis de la révolution soient préservés, dans tous ces changements qui s’annoncent. C’est bien parce que la population et l’ensemble des citoyens et citoyennes cubains ont toujours été associés et ont été partie prenante qu’ils sont aujourd’hui le moteur des changements en cours et aussi le rempart contre des évolutions que l’on voudrait leur imposer. Au travers des structures qui rassemblent les cubains, politiques, syndicales, associatives, une grande vitalité de réflexions, d’échanges, de constructions se fait jour. Les valeurs fondamentales de justice, de solidarités, de partages sont réaffirmées avec force. Mais il y a aussi une analyse sans complexe des dérives, des erreurs, des lacunes dans la mise en œuvre d’une société plus juste pour l’ensemble des citoyens qui est menée. Le développement économique de Cuba reste un problème majeur pour garantir un meilleur niveau de vie aux cubains et cubaines et pour satisfaire les besoins de tous. Les obstacles sont connus et le premier est le blocus des États-Unis qui continue d’impacter fortement les échanges de Cuba avec le reste du monde et donc son développement. Le poids d’une administration trop centralisée et trop bureaucratique a aussi freiné l’initiative individuelle. Dans le cadre du travail mené pour la nouvelle constitution, si les fondamentaux comme la gratuité de l’accès pour tous à la santé, l’éducation, la culture, la maîtrise aussi par l’État des grands secteurs de production comme l’énergie, l’eau… sont garantis, le développement du secteur privé est mis en avant. Aujourd’hui près de 600 000 cubains travaillent en compte propre, c’est-à-dire à leur compte, et l’objectif est de consolider ce secteur, en donnant un cadre plus sécurisé, en rationalisant les activités concernées, en développant les coopérations et coopératives, et en définissant de manière claire et contrôlée la juste participation, par l’impôt, à la collectivité. L’investissement étranger est aussi une piste fortement mise en avant pour soutenir le développement économique. Dans ce cadre nouveau et prometteur, notre association, Cuba Coopération France, continue son important travail pour développer les échanges et la coopération entre la France et Cuba. Nos projets sont nombreux, dans des domaines variés comme l’eau, l’assainissement, la production énergétique, l’agriculture, l’éducation et la culture, avec des partenaires privés et publics, dont nous pouvons remercier l’engagement, et avec toujours le but d’apporter à la population cubaine une aide importante et durable. Nous pouvons nous appuyer sur nos comités locaux qui rassemblent aujourd’hui en France, et jusqu’en Guadeloupe, de nombreux acteurs de la coopération. Michel Humbert |
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lettre pcf "un menteur"
Le 17/07/2018
Syrie : un menteur nommé Macron
Mercredi 11 juillet 2018 Internationale |
C’est devenu une habitude : le godelureau de l’Elysée fait le paon au château de Versailles. Brasseur d’air inusable, le freluquet fait des phrases, il pérore dans le vide. Comme un télévangéliste, il brandit de grands mots tout en agitant ses petits bras. Une presse servile l’a tellement encensé qu’il a sans doute fini par croire à son destin planétaire. “Macron sauve le monde”, titrait Challenges en mai 2017 au sujet d’un sommet européen que son insignifiance a condamné à l’oubli. Mais ce n’était que le hors d’œuvre. On eut droit, par la suite, à un véritable morceau d’anthologie. “Macron : naissance d’un chef de guerre”, osait Le Point à propos du bombardement punitif de l’armée syrienne perpétré par les forces aéronavales françaises le 14 avril 2018.
Cet audacieux hebdomadaire oubliait de préciser, au passage, que la moitié des missiles français avaient raté leur envol et que les autres avaient manqué leur cible. Quant au prétexte de cette agression militaire contre un Etat souverain, on sait désormais ce qu’il vaut.
L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) vient de publier son premier rapport consacré à l’attaque chimique présumée contre la Ghouta orientale du 7 avril 2018. Résumant le résultat de plusieurs mois d’investigations, ce document constate “l’absence de gaz à effet innervant” et la “présence possible de chlorine” sur les sites concernés. Pas de gaz sarin, donc, et peut-être un peu de chlorine. Bref, la montagne a accouché d’une souris.
Ajouté aux 17 témoignages oculaires présentés par la diplomatie russe lors d’une conférence de presse boycottée par les pays bellicistes, ce rapport, implicitement, tord le cou aux accusations occidentales proférées contre Damas. A sa façon, il accrédite la thèse d’une grossière manipulation organisée par les White Helmets, ces petites mains si promptes à exécuter les basses besognes de l’ingérence occidentale. La chlorine est une substance que l’on peut trouver à peu près partout, et il a suffi d’en arroser les patients de l’hôpital de Douma pour faire croire à une monstrueuse “attaque chimique”. C’est cette supercherie que relatent, très précisément, ces nombreux témoins - syriens - que les dirigeants occidentaux n’ont pas voulu entend
Que les experts de l’OIAC eux-mêmes aient refusé de rencontrer ces témoins en dit long sur les efforts de leurs parrains occidentaux pour amener ces experts aux conclusions voulues. Mais on ne peut pas toujours nier les faits, et l’opération a fait chou blanc. Occulté par les médias aux ordres du monde libre, cet effondrement de la thèse occidentale sur les événements de la Ghouta est un événement capital. Les Français ont la mémoire courte, mais ils se souviennent d’un président qui affirmait détenir les preuves irréfutables d’une attaque chimique perpétrée par l’armée syrienne contre les civils de Douma. Alors, si ces preuves existent, où sont-elles ? Si l’OIAC - dûment chapitrée - n’a pas su les trouver, c’est qu’il n’y en a pas. M. Macron ayant affirmé qu’il avait de telles preuves en sa possession, il n’y a qu’une conclusion possible : M. Macron est un menteur.
En clair, la France de Macron a bombardé la Syrie en prétextant une attaque chimique fabriquée pour les besoins de la cause. Son gouvernement a sciemment violé le droit international. Il s’est rendu coupable d’un crime que même Hollande n’avait pas commis. A vouloir calquer la politique française sur l’agenda américain, le Young Leader élyséen a fait pire que son prédécesseur. Macron est une sorte de Bush au petit pied : il fait de gros mensonges pour justifier ses crimes. Satrape de l’empire, il est fier de recevoir les honneurs d’une presse larbinisée qui le proclame “chef de guerre”. Ce qu’on retiendra de ce vaniteux décidé à briller en faisant le malheur des autres ? Qu’il aura combattu deux peuples courageux - le peuple syrien et le peuple yéménite - au côté des criminels wahhabites, fourriers de l’impérialisme et banquiers du terrorisme.
Bruno Guigue, le 11 juillet 2018
Ancien élève de l’École Normale Supérieure et de l’ENA, Haut fonctionnaire d’Etat français, essayiste et politologue, professeur de philosophie dans l’enseignement secondaire, chargé de cours en relations internationales à l’Université de La Réunion. Il est l’auteur de cinq ouvrages, dont Aux origines du conflit israélo-arabe, L’invisible remords de l’Occident, L’Harmattan, 2002, et de centaines d’articles.
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Patrick le hyaric
Le 14/07/2018
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