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lettre de cuba

Le 29/03/2018

Les nouveautés depuis le 22 mars 2018

 


La lettre électronique Hebdo de Cubacoopération

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Fin de semaine chargée, au plan politique dans la Grande Île ! Chacun d’entre nous est en droit d’apprécier différemment, mais c’est une de nos fonctions de vous en informer.

Ce dimanche avait lieu une nouvelle étape dans le processus électoral. Il s’agissait de la constitution des 15 assemblées provinciales du Pouvoir Populaire. Lors de cette importante réunion, les délégués ont pris possession de leurs charges, ils ont prêté serment et ils ont élu les Présidents, Vice-Présidents et Secrétaires de l’assemblée. Les Conseils Provinciaux sont les organismes supérieurs locaux du pouvoir de l’État et ils sont investis de la plus haute autorité pour l’exercice de leur fonction. (Liste des élus et attribution des Assemblées Provinciales : http://www.cubadebate.cu/noticias/2018/03/26/constituidas-en-cuba-las-15-asambleas-provinciales-del-poder-popular/#boletin20180326)

Pour les 15 provinces, les résultats ont été les suivants :

  • Les assemblées seront présidées par 8 femmes et 10 vice-présidentes seront des femmes. C’est-à-dire qu’elles occuperont 18 postes sur 30 soit 60 % du total !

Leur rôle sera donc renforcé pour ce nouveau mandat de cinq ans. Cela valait la peine de le signaler (dites-moi si vous en avez eu écho dans les médias ambiants ?)

Dernière étape dans ce processus électoral avant la réunion le 18 avril prochain, des députés qui auront pour mission d’élire le Conseil d’État et en particulier son nouveau Président ainsi que la direction de l’Assemblée nationale Ces derniers jours ont été consacrés aux consultations de l’ensemble des députés (604 sur 605, l’un deux était en mission à l’étranger) en vue de la formation de ces instances de direction de l’État.

Deux jours de travail intense pour la cinquième réunion plénière du Comité Central du Parti Communiste de Cuba tenue sous la présidence de son Secrétaire Général Raul Castro.

Examen de questions importantes liées à la mise à jour du modèle économique et social, processus complexe amorcé en 2011. Le premier point de l’ordre du jour a été consacré à l’évaluation des politiques mises en œuvre depuis lors et à son examen critique. « Nécessité de revoir toutes les politiques afin de déterminer en profondeur ce qui avait bien marché, ce qui devait être corrigé et les problèmes qui ont entravé la mise en œuvre des mesures » dixit Raul Castro.

La séance plénière a confirmé que la mise à jour du modèle économique et social s’avère être une question très complexe. Ce à quoi s’ajoute la ferme intention de ne laisser aucun Cubain à l’abandon, ce qui a eu un impact sur le rythme des transformations.

À l’heure actuelle, tous les processus sont en cours de révision et les priorités comprennent le système monétaire, en particulier les études sur l’unification monétaire et des taux de change ; l’élaboration du Plan national de développement économique et social à l’horizon 2030.

La 5e Réunion plénière a adopté le rapport d’évaluation et les actions futures appelées à assurer la continuité de la mise à jour du modèle économique et social à travers une plus grande participation et une plus grande responsabilité des organes de l’Administration centrale de l’État, des entités nationales et d’autres organes.

Raul Castro a estimé qu’un travail important a été réalisé sur la base des lignes directrices des 6e et 7e congrès. «  Malgré les erreurs et les insuffisances reconnues dans cette Assemblée, la situation est plus favorable qu’elle ne l’était il y a quelques années », a-t-il dit.
Les membres du comité central ont également analysé en détail le projet de la politique du logement et pris connaissance du rapport sur les études en cours en vue d’une réforme de la constitution.

Cette mise à jour, constitue sans nul doute, la feuille de route de la direction politique du pays, de l’ensemble des institutions et notamment du Conseil d’État, du Conseil des Ministres qui seront élus le 18 avril prochain.

Lire l’article sur le sujet publié sur le site RADIOFLORIDADECUBA en français : https://radiofloridafrances.wordpress.com/2018/03/28/des-autorites-analysent-la-mise-a-jour-du-modele-economique-et-social-cubain/

Bonne lecture,

Bien cordialement,

Roger Grévoul
Président Fondateur de Cuba Coopération France

 

contre le prelevement adn "nous somme pas des terroriste ni des delinquans

Le 28/03/2018

Bonjour,
Plus on sera,…
Il faut lutter contre ce fichage
Roger
 
Le 28 mars 2018 à 00:59, Gabriel VIENNET <gabriel.viennet@wanadoo.fr> a écrit :
 
Aux syndicats, associations, organisations politiques de Besançon et des environs
(en 2 envois vu le nombre de destinataires)
 
Bonjour,
Pour avoir refusé un prélèvement ADN à la suite du démontage de l’usine des 1000 vaches dans la Somme, Dominique Henry a été condamnée le 12 janvier 2017 par le tribunal correctionnel de Montbéliard à 750 Euros d’amende avec sursis.
Y avait-il « nécessité pour l’enquête » de prélever l’ADN des militants qui ont revendiqué leur action, décliné leur identité, et de plus ont été reconnus comme lanceurs d’alerte par le tribunal ? C’est la question que l’avocate de Dominique Henry avait posée au tribunal de Montbéliard, lequel a répondu par une application stricto sensu des textes de loi, précisant que « toute personne en garde à vue » doit se soumettre à un prélèvement ADN (excepté cependant les délinquants financiers en col blanc, non concernés par le fichier…).
Dominique Henry a fait appel de cette décision. La date de son procès est maintenant connue : Dominique Henry est convoquée le mardi 29 mai 2018 à 13h30 à la Cour d’Appel de Besançon.
Régulièrement, des militants s'opposent au prélèvement ADN. L'été dernier, un berger basque militant à la Confédération Paysanne a saisi la Cour Européenne des Droits de l'Homme. Elle lui a donné raison et a condamné l'état français pour "atteinte disproportionnée à la vie privée, qui ne peut passer pour nécessaire dans une société démocratique". 
Depuis, plusieurs tribunaux (dont celui de Besançon) ont relaxé des militants pour refus de prélèvement ADN. 
Dans cette période hyper-sécuritaire, des militants refusent d’être traités comme des délinquants, refusent de laisser leurs empreintes génétiques pour 40 ans dans un fichier. En ces temps troublés, souvenons-nous de l’histoire, souvenons-nous que le régime de Vichy n’eût qu’à se servir dans les fichiers (préparées depuis la première guerre mondiale) sous couvert de sécurité.
Y a-t-il nécessité de prélever l’ADN des militants ? La question mérite davantage un débat public que des procédures devant les tribunaux.
Nous dénonçons la criminalisation de l'action syndicale, la répression de ceux qui décident de réagir dans leur vie professionnelle ou citoyenne !
Il y a 2 mois d’ici le procès en appel de Dominique Henry, 2 mois pour nous mobiliser, syndicats, associations, partis, pour la soutenir et obtenir sa relaxe.
A l’image de ce qui s’est fait sur la pays de Montbéliard pour le procès du 12 janvier 2017, nous vous proposons de constituer sur Besançon et les environs un collectif de soutien à Dominique Henry. Dans ce but nous vous invitons à une réunion d’information à laquelle, nous l’espérons, vous pourrez être représentés, mardi 3 avril 2018 à 18h, à la Maison des syndicats, 4 bis rue Léonard de Vinci à Besançon.
Amicalement,
Anne Mignerey (Confédération Paysanne), adresse : confpaysdoubs@orange.fr 0381260597
Gaby Viennet (Membre des Amis de la Conf’) : Gabriel.viennet@wanadoo.fr 0645024323 
 
Annexe :
Depuis janvier 2017 une brèche semble s’être ouverte au vu des jugements rendus par les tribunaux :
-Le 13 juin, le tribunal de Privas en Ardèche, a relaxé Julie Watrin (jeune paysanne de la Conf’ qui avait participé à une action anti Roundup), pour son refus de prélèvement ADN. Le tribunal a estimé qu’elle a agi dans une logique militante, et non purement délinquante. Il explique que le but visé par la loi est de retrouver des coupables, et ne s’applique donc pas lors d’actes militants opérés à visage découvert. Autrement dit, le prélèvement ADN est disproportionné par rapport aux faits accomplis dans un cadre militant. Le parquet n’a pas fait appel.
- Le 22 juin, Jean-Michel Aycaguer, berger basque ayant refusé le prélèvement ADN (après une action avec la Confédération Paysanne) a en dernier recours saisi la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Celle-ci a condamné l’état français pour « atteinte disproportionnée à la vie privée qui ne peut passer pour nécessaire dans une société démocratique ». La cour conteste le fait que l’état français ne fasse aucune différenciation en fonction de la nature et la gravité de l’infraction commises. Elle condamne donc la France à verser 3000 Euros de dommages et intérêts au berger. Cet arrêt a été rendu à l’unanimité des juges. C’est la première fois que la Cour européenne statue au sujet du FNAEG (Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques).
- le 3 novembre Yvan Gradis militant anti-pub a été relaxé pour son refus de prélèvement ADN par la 10ème chambre correctionnelle du TGI de Paris.
-Le 12 novembre, c’est à Besançon que le tribunal a relaxé pour refus de prélèvement ADN un étudiant ayant protesté contre la réforme des universités.
 

 

Patrick le Hyaric

Le 28/03/2018

Terrorisme : combattre et assumer la complexité
 
 
 
Par Patrick Le Hyaric
Directeur de l'Humanité
Député au Parlement européen
 
Devant le drame de Trèbes et l'altruisme héroïque et bouleversant du lieutenant-colonel de la gendarmerie Arnaud Beltrame qui a sacrifié sa vie pour en sauver une autre, la France entière se recueille, refusant de s'habituer à l'horreur même quand celle-ci vient se manifester dans la banalité du quotidien d'un supermarché d'une petite ville éloignée de la capitale. Ne pas s'habituer à l'horreur c'est d'abord communier entre citoyens, manifester sa peine comme son indignation. La réaction solidaire de tous les cultes est à cet égard une bonne chose pour le pays. C'est aussi chercher à comprendre et donc permettre de lutter contre la gangrène fanatique et ses terribles conséquences.
 
Pourtant, dès qu'un attentat terroriste survient, pullulent les bonimenteurs qui viennent partout clamer qu'ils ont « la » solution pour éradiquer ce fléau. Et cette solution, comme à chaque fois, emprunte le sentier de la démagogie pour détériorer l'état de droit et faire progresser l'arbitraire.

La décence minimale, l'honnêteté intellectuelle la plus élémentaire commande d'affronter la complexité d'une menace lourde pour notre pays et nos concitoyens mais aussi pour des dizaines de peuples au premier rang desquels les peuples du Proche et Moyen-Orient. Cette complexité devrait interdire d'affirmer qu'une seule solution, comme toujours d'ordre sécuritaire, permettrait de mettre à bas la menace terroriste.

Ces postures de facilité ne sont au fond qu'impostures. Nous voulons affronter la complexité et soulever quatre grandes questions.
 
Les enjeux de sécurité publique :

Elles sont essentielles et premières pour garantir la sureté de tous nos concitoyens. En matière de sécurité comme en toute chose, l'efficacité est le contraire de l'agitation. Cette agitation verbale dont nous rebat les oreilles l'extrême droite et la droite en perdition.

Des progrès importants ont été réalisés pour pister et cerner les potentiels terroristes dont le nombre a cru au fur et à mesure que daesh reculait sous les coups de la coalition. Mais enfermer tous les fichés S comme le proposent de concert M. Wauquiez et Mme le Pen, c'est court-circuiter les processus qui permettent aux forces de l'ordre et aux services de renseignements de remonter des filières et donc de nous prémunir de nouveaux attentats. C'est donc mettre en danger de nouvelles vies humaines ! La sécurité est une affaire de professionnels et de technique qu'il convient de ne pas parasiter par des polémiques stériles. La coordination entre pays européens et pays tiers a fait des progrès mais demande encore et toujours à être approfondie. Il faut enfin débloquer des moyens financiers et surtout humains pour assurer une surveillance au plus près des personnes repérées, les empêcher de nuire et remonter aux donneurs d'ordre.
 
La géopolitique :

Les guerres semées par les interventions militaires occidentales depuis trente ans, le chaos qui en résulte et les centaines de milliers de morts, le choc des civilisations mijoté par des cabinets noirs, est une cause essentielle de l'émergence et de la propagation du terrorisme islamiste.

La honte ne semble pas atteindre Manuel Valls qui, surenchérissant sur la droite et l'extrême droite, affirme vouloir « interdire le salafisme », alors qu'en tant que premier ministre il a fait la promotion permanente et sans nuances des pays qui le font prospérer, au premier rang desquels l'Arabie Saoudite.

Croit-il par ailleurs que c'est par une interdiction que le combat contre l'obscurantisme peut être gagné ? Faut-il abandonner en rase campagne le combat politique pour se réfugier derrière la censure d'une idéologie, aussi détestable soit-elle ? Quel précédent cela créerait-il dans un pays qui se réclame encore de la liberté ?

La France doit repenser son rapport au monde arabe, repenser la nature de ses alliances pour faire avancer les logiques de paix et non les seules logiques commerciales. Le dialogue avec les monarchies théocratiques qui inspirent et financent la mafia terroriste d'une main, et garantissent les intérêts du marché capitaliste dans sa forme la plus sauvage de l'autre, doit s'engager sur de nouvelles bases.

Ce n'est pas en fermant les yeux sur les massacres de masse, au Yémen ou en Syrie, ou sur l'épuration ethnique des kurdes par la Turquie d'Erdogan que la France jugulera la menace terroriste. Au contraire, elle laisse ainsi le terreau fertiliser.
 
La question idéologique :

Face au « choc de modernité » de ces dernières décennies s'affirment partout, en Europe comme dans le monde arabo-musulman, des réflexes réactionnaires, la négation des idées de progrès et universalistes, jusqu'aux possibilités de vivre ensemble, quel que soit son culte ou son origine, dans la liberté et l'égalité.

Face à l'échec des dirigeants nationalistes arabes corrompus et autoritaires s'affirme dans le monde arabe une idéologie politico-religieuse qui prend appui sur les pertes de repères sociaux et la pauvreté. L'atonie de mouvements sociaux, ou de l'arc en ciel progressistes souvent réduits au silence, a laissé dans de nombreux pays le champ libre à des idéologies réactionnaires qui ont justifié une forme de violence politique et sociale et qui cherche à s'immiscer dans les consciences de jeunes européens, jusque dans nos quartiers populaires.

Il faut urgemment avancer un projet politique neuf, qui ne peut reposer que sur une visée de progrès social général, en faisant la promotion partout et tout le temps des libertés individuelles et collectives, de l'égalité sociale et politique et de la possibilité d'une fraternité humaine. Il faut également remettre l'ouvrage sur le métier sur la grande et fondamentale question de la laïcité. Ce combat d'ordre idéologique ne pourra se mener qu'à la condition de prendre appui sur des progrès réels et matériels pour l'ensemble de la population. Il est en somme corrélé et conditionné par le combat social.
 
La question sociale :

Les processus de radicalisation sont complexes mais les profils des assassins se ressemblent trop pour ne pas interroger ce terreau originel commun de la petite délinquance, du larcin et de l'usage répété de stupéfiants, quand ce n'est de son commerce, cette vie appauvrie par la subsistance quotidienne, le désert social et la relégation à partir desquels s'exacerbent les démons identitaires.

Comment une infime partie de cette vaste jeunesse française laissée à l'écart de la République et de la vie sociale peut-elle tomber avec une facilité déconcertante dans les mailles du filet djihadiste, succomber à la haine de son pays et sombrer dans l'idéologie de mort, jusqu'à mourir elle-même ? Voilà qui devrait nous interroger. Une urgence nationale devrait être décrétée pour l'égalité sociale et politique, des moyens dégagés pour l'éducation et la culture, les loisirs et le sport, le logement et l'emploi, dans les quartiers aujourd'hui laissés à l'abandon, afin de cesser de faire mentir la promesse républicaine de liberté, d'égalité et de fraternité. Là où progresse la République sociale, pourra reculer l'obscurantisme.
 
 
C'est en affrontant chacun de ces enjeux avec patience et sérieux, en conservant nos principes et notre unité, sans céder aux sirènes hurlantes de la démagogie et de la division, que nous pourrons prétendre mener un combat sérieux contre le terrorisme.

Retenons pour finir la force de ces mots de la mère d'Arnaud Beltrame, incroyable de pudeur et de dignité, qui, à la question « comment rendre hommage à son fils? », répond : « En étant davantage citoyen, faire le bien autour de soi, ne pas avoir peur, continuer de vivre, apprécier la vie, aimer la vie, s'émerveiller devant une fleur qui s'ouvre, devant la mer, la montagne ».

La résistance de l'esprit, la force des principes de justice et de droit construits à travers les épreuves de l'histoire, et la capacité d'émerveillement, toujours, devant la beauté du monde sont les manifestations de tout ce qu'abjurent les assassins et sûrement les armes les plus puissantes pour les réduire au silence.

 

Patrick le Hyaric

Le 23/03/2018

 
 
 
 
 
 
La Lettre du 23 mars 2018
Bonjour à chacune et chacun,
 
La première journée de ce printemps social, jeudi dernier a été une grande réussite. Les enjeux de la période sont de permettre l'expression la plus large de la diversité des exaspérations qui parcourent la société pour les « re-lier » entre elles et de proposer au « mouvement » de se fédérer contre des choix macroniens, franchissant un degré supérieur dans le service aux puissances d'argent, un pas qualitatif nouveau dans le formatage de la France aux impératifs de la mondialisation capitaliste.
 
C'est pour partie le sens de mon éditorial cette semaine dans l'Humanité dimanche.
 
 
 
Lire l'éditorial de l'Humanité Dimanche
 
 
Mais il faudra y revenir de manière collective car nous sommes dans une période charnière grosse de « possibles », et grosse aussi de dangers pour les conquis sociaux et… le mouvement syndical de classe qui est lui-même visé dans les projets du pouvoir et de ceux qu'il sert. Nous y reviendrons.
 
Mais les questions de l'unification du mouvement et celui de la possibilté d'un débouché ou d'une perspective sont posés dès ce moment.
 
 
Lire dans l'Humanité du jeudi 22 mars et du vendredi 23 mars :
 
 
 
 
Mobilisations. Référendum populaire pour le service public
 
Lire l'article
 
 
Mobilisations. Les agents se battent pour sauver notre service public
 
Lire l'article
 
 
L'autre sujet qui m'a préoccupé est celui du nouveau drame humanitaire et politique qui se joue en Syrie

Les kurdes de Syrie lâchement abandonné
 
Les victimes en sont les populations kurdes d'Afrin, celles-là même qui ont supporté un effort de guerre inouï et dont le courage, l'abnégation des combattantes et des combattants ont été célébrés par la communauté internationale lorsqu'il fallait mener au sol la guerre contre « Daech ».
 
En guise de remerciement, les Kurdes ont été lâchement abandonnés aux exactions de l'armée turque qui a envahi Afrin, ville de 350 000 habitants. La Turquie du sinistre Erdogan ne cache pas ses ambitions : pousser son avantage jusqu'à Kobané et Manbidj, les villes de la région frontalières entre Syrie et Turquie. Les Etats-Unis dont les troupes sont présentes dans cette zone laisseront-ils Ankara, leur allié au sein de l'OTAN, liquider ceux qui furent décisifs dans la lutte contre les commanditaires des attentats de Paris, de Nice et de Bruxelles ? La France va-t-elle se contenter de continuer à publier des appels à la « retenue », l'Europe nous gratifiera-t-elle encore longtemps de sa « préoccupation » ? La Russie qui a retiré ses troupes d'Afrin 48 heures avant l'offensive peut-elle laisser les kurdes être écrasés et chassés par une soldatesque où se côtoient armée turque et milices islamistes.
 
Qui peut croire que c'est sur ces bases d'abandon, de reniements, d'épuration ethnique, de crimes sans fin, que l'on va construire la paix au Moyen Orient, la sécurité dans cette région du monde et… en Europe ? Il faudra manifester encore plus notre solidarité active.
 
 
Réunion plénière du Parlement européen (mars 2018)
 
 
Je vous joins ici mon compte rendu de la dernière réunion plénière du Parlement européen qui s'est tenue du lundi 12 au jeudi 15 mars à Strasbourg.
 
Lire mon compte rendu
 
 
 
 
Intervention sur la responsabilité sociale des entreprises
 
Voir la vidéo
 
 
Intervention sur la décision de Trump de taxer l'importation d'acier
 
Voir la vidéo
 
 
Autre donnée : les nouvelles révélations sur notre nature.
 
Moins d'oiseaux, moins de mammifères, moins de biodiversité !

Une étude menée par le CNRS et le Muséum national d'Histoire naturelle s'inquiète d'une « situation proche de la catastrophe écologique ». Elle souligne la disparition « à une vitesse vertigineuse » des oiseaux des campagnes. « En moyenne leurs populations se sont réduites d'un tiers en quinze ans ».
 
Selon les relevés du Suivi temporel des oiseaux (Stoc) qui au sein du Muséum surveille aussi la situation des villes et des forêts, ce sont surtout les populations vivant dans les milieux agricoles qui sont touchées. En cause, les pratiques agricoles intensives qui se sont mises en place avec la fin des jachères imposées par la politique agricole commune en 1989, la reprise du sur- amendement au nitrate permettant d'avoir du blé sur-protéiné et la généralisation des néonicotinoïdes (les pesticides tueurs d'abeilles).

Pour les spécialistes cette disparition peut-être réversible. Il faut que le ministère de l'agriculture fasse des propositions en réponse à ces études.

Le sort des autres espèces animales n'est pas plus enviable ! Les trois chercheurs Gérardo Ceballos (Université nationale du Mexique),Paul Ehrlich et Rodolpho Dirzo (Stanford) avaient déjà publié il y un peu plus de deux ans une étude dans la revue Sciences Advances qui montrait que la terre était en train de subir sa sixième extinction de masse.

Ce constat terrible est confirmé : plus de 50% des animaux ont disparu depuis quarante ans. Pour le Fonds mondial pour la nature (WWF), les populations de vertébrés ont chuté de 58% entre 1970 et 2012. Selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), 42% des espèces invertébrés terrestres (papillons, vers de terre, etc) et 25% de celle des invertébrés marins (comme les bivalves et les éponges) sont menacés d'extinction.
 
Les scientifiques font des propositions pour éviter ces évolutions, il est temps d'en discuter sérieusement. La faune et la flore nous rendent d'inestimables services : la pollinisation, l'amélioration de la productivité des terres, l'assainissement de l'air et de l'eau, le stockage du CO2…
 
 

 

Lettre de Cuba

Le 22/03/2018

Les nouveautés depuis le 15 mars 2018

 


La lettre électronique Hebdo de Cubacoopération

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Vous êtes de plus en plus nombreux à nous écrire, et nous nous en félicitons !

Un de nos correspondants nous signalait la diffusion ces jours-ci, sur la chaîne publique LCP, (dont un ami du Président Macron vient d’être nommé à la direction) d’un long reportage, à charge, sur Cuba. « Tronqué, falsifié, dénaturé »… « Il y a urgence à rétablir la vérité, comment pensez-vous procéder », nous interrogeait-il ?

Concernant la désinformation, c’est toujours le même refrain ! Dans la livraison de Google Alertes » du 20 mars, on peut lire l’entrefilet suivant concernant la présentation de « L’Île sanctuaire » sur le site TéléObs « Le rapprochement historique entre Cuba et les États-Unis et la levée récente de l’embargo… » Un mensonge répétait à satiété ne devient pas une vérité !

Alors, comme nous y invite notre correspondant, comment procéder ?

Expliquer, expliquer sans relâche, ce qu’est le blocus, car on ne peut pas comprendre l’évolution de la situation cubaine sans comprendre cette menace permanente des États-Unis qu’il représente, sans mesurer les dégâts qu’il occasionne à l’économie de l’Île et les privations qu’il impose à la population cubaine. Et ce travail d’explication par tous les moyens, même modestes dont les uns et les autres nous disposons. Notre site et cette Lettre se font l’honneur d’y contribuer.

Et au-delà de ce soutien à la lutte du peuple cubain, notre association a pour vocation de mettre en œuvre des projets de coopération qui concernent de nombreux aspects de la vie de la population cubaine : environnement, agriculture, enseignement, santé, eau et assainissement, culture, sport…Vous en découvrirez plusieurs exemples dans notre excellent Magazine que vous trouverez sur notre site www.cubacoop.org (colonne de droite).

Le théâtre Terry où notre secrétaire général Bernard Montagne accompagne le Maître mosaïste Verdiano Marzi qui va procéder à la restauration des splendides mosaïques qui ornent le fronton du théâtre. Ils ne manqueront pas de féliciter notre ami Irán Millán, conservateur de la ville de Cienfuegos, qui vient de se voir attribuer le Prix National d’Architecture et celui du Patrimoine Culturel.

Le Prix de la Maison Victor Hugo 2018/2019 qui est consacré au « Cinquième centenaire de la Havane, Port de Paix » et dont le lancement officiel a eu lieu cette semaine à La Havane, à l’occasion de la semaine de la francophonie, en présence de notre représentant Philippe Bonnet aux côtés des responsables du Bureau de l’Historien et du directeur de l’institution Deivy Colonna.

Le Grand Parc Métropolitain de La Havane avec un événement exceptionnel qui s’est déroulé à la mi-février (et qui ne figure donc pas dans le Magazine). Il s’agit de la présence d’une centaine d’enfants des écoles de la municipalité « Place de la Révolution » sur l’espace de la pépinière, réalisée grâce à l’apport financier du comité du Gard de notre association. Ces enfants pour certain malvoyants, handicapés ont participé aux travaux de préparation des plants et à la visite des installations techniques et de la maquette du Parc. Merci aux contributeurs de ce magnifique,et modeste projet.

La visite de notre Magazine vous permettra d’en connaitre beaucoup plus sur nos différents projets, ceux de nos comités, la boxe, le patrimoine, les liens avec nos partenaires...

Comme d’habitude, nous faisons en sorte que tous les articles de la semaine apportent un éclairage sur la situation à Cuba et sur nos activités. Cette livraison n’y déroge pas. Je me permets toutefois, d’attirer votre attention sur le magnifique texte que notre ami Paul Estrade a consacré à l’hommage à Eusebio Leal a l’occasion du 75e anniversaire de ce dernier…Paroles de Feu !

Bonne lecture,

Bien cordialement,

Roger Grévoul
Président Fondateur de Cuba Coopération France

 

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