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CE MONDE FOU DU PROFIT

Le 13/03/2018

Ce monde est fou, il va au suicide ! 
Sachez que les voitures invendues, sont ainsi stockées, sur des parkings, et les spécialistes estiment leur nombre à plusieurs millions … Oui, des millions de voitures neuves, entreposées, qui rouillent tranquillement, sur le tarmac chauffé par le soleil, victimes d’une lente détérioration …
 
 
Ci dessus, la photo du parc de Swindon en Angleterre, sur lequel les constructeurs de toutes marques, y garent les voitures neuves qu’ils n’ont pas réussi à vendre. A tel point qu’ils sont obligés, chaque année, d’acheter des terrains afin d’étendre la superficie !
Ci dessous, le port de Baltimore, et une petite partie de ses 57.000 voitures, toutes plus neuves les unes que les autres … Visible sur Google map, au sud de l’autoroute de menant de Broening à Dundalk.
 
 
 
Ce qui est totalement aberrant et c’est que l’industrie de l’automobile préfère les laisser ainsi, plutôt que de les proposer  à des prix réduits … Sans pour autant diminuer les rythmes de production massive ! Comme le prouve ci dessous, la piste d’essai de Sunderland aux Royaume-Uni, propriété de Nissan. Piste d’essai qui n’en a plus que le nom, puisqu’elle est inutilisable désormais, à cause du nombre de voitures neuves qui y sont stockées !
 
 
 
Un autre de ces parcs en Angleterre, et toujours propriété de Nissan. Celui-ci jouxte une usine de production … A peine construites, à peine recyclées !
 
 
 
Mais pourquoi continuer ainsi ? Pourquoi ne pas baisser les volumes de production ? Pour une raison simple, la rentabilité ! A croire qu’une voiture ne coute pas si cher que ce qu’on voudrait nous faire croire. Il vaut mieux fabriquer et entreposer, plutôt que de licencier ! Puis moins fabriquer implique moins acheter, les accessoires, matières premières … Ainsi, les coûts de revient exploseraient, faisant chuter la sacro sainte rentabilité … Fabriquer plus, coute moins cher … Le contraire nous est donc présenté comme un désastre industriel potentiel … Un effet domino pervers, qui finalement n’est rien d’autre qu’une absurdité guidée par le marché mondial et les lois de la consommation.
Ci dessous, une partie d’un gigantesque parc en Espagne …
 
 
La même chose sur le port de Valence … Des dizaines de milliers de voitures à proximité de St Petersburg en Russie … Et bien d’autres encore !
De telles scènes sont totalement impressionnantes ! Je connais quelques vendeurs de voitures, qui vont s’arracher les cheveux devant de telles photos … Une telle absurdité … A l’heure ou on parle de pollution, de crise énergétique, de surconsommation, comment peut on en arriver à de telles folies ? Sachant que les marchés chinois et indien, en pleine évolution, avec des croissances à 2 chiffres, ne laissent pas sous entendre l’arrêt de l’épidémie …!
Souvent le ton de mes articles reste léger et plaisant, j’essaie toujours de trouver le côté fantaisiste de l’info ou du discours, histoire de prendre le classicisme de certains de mes confrères à contre pied … Tellement chiant de se prendre au sérieux ! Mais pas cette fois ! Je reste cependant surpris de constater que ce genre d’info ne filtre pas plus souvent, d’ou l’avantage du net, de son pouvoir de diffusion et de la liberté des blogueurs !
N’hésitez pas, faites tourner cet article, diffusez le … Ce genre de chose doit se savoir

 

PATRICK LE HYARIC

Le 10/03/2018

 
Bonjour à chacune et chacun,
 
Après avoir subi de violents tremblements de terre ces dernières années, voici que l'Italie est touché par un séisme politique qui s'approche de la magnitude maximale.
 
La gauche social-libéralisée est laminée. Les partis de droite extrême, le parti néo-fasciste de la Ligue, et le mouvement cinq étoiles, qui au Parlement européen siège dans le même groupe que Philippot et Farage, tiennent le haut du pavé.
 
Voilà où mènent les politiques austéritaires de l'Union européenne appliquées dans chacun des pays. Quelques heures avant le vote italien, les sociaux-démocrates allemands décidaient de participer à nouveau au gouvernement de Mme Merkel pour faire face à une possible crise politique ou institutionnelle en cas de nouvelles élections, dans un contexte où le parti néo-fasciste pourrait encore progresser et a fait une entrée fracassante au parlement allemand, le Bundestag.
 
Depuis des mois et des années se dessine donc au sein de l'Union européenne une carte inquiétante où le gris s'étale dangereusement. Les forces du capital en concurrence ne s'en émeuvent pas outre mesure. Ils savent que, contrairement à ce qu'on répète de ci de là, cela ne met pas en cause « leur » système.
 
Ceci pose avec une force renouvelée l'enjeu de la recherche des solidarités européennes, de luttes et de projets politiques pour une refondation progressiste, démocratique, écologique, pacifique de la construction européenne. Une nouvelle Europe où toutes les portes d'entrées auraient pour pancarte le mot « solidarité » et « coopération » en lieu et place de celui de concurrence de tous contre tous.
 
Nous aurons l'occasion d'y revenir tant la période est plus qu'inquiétante et tant l'urgence de l'unité des classes laborieuses doit chercher des chemins efficaces pour se réaliser.
 
 
 
SNCF : "Cette entreprise publique appartient à chacun d'entre nous"
 
 
 
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SNCF : Statut des cheminots, le grand bluff !
 
 
 
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Rencontre publique au Puy-en-Velay
 
En ce sens, j'ai été très heureux de participer jeudi dernier au Puy-en-Velay dans le département de la Haute-Loire à une rencontre publique avec Guillaume Balas, député européen et architecte du nouveau mouvement de Benoit Hamon.
 
Plus de 70 personnes y ont participé dans un climat amical, fraternel, studieux d'une impressionnante richesse qui me fait beaucoup réfléchir. En effet, la qualité des interventions, les idées portées, les réflexions, les questionnements ne concernaient pas du tout des questions tactique ou « stratégiques » mais les moyens de s'unir pour élaborer et porter ensemble des combats de résistance face au tapis de bombes antisociales et antidémocratique du macronisme, serviteur zélé du grand capital. Ils concernaient l'intérêt général humain, l'avenir de l'Afrique et de la planète, la solidarité avec les réfugiés, les moyens des alternatives.
 
Je félicite nos amis sur place dont Michel Valentin et Laurent Johanny, tous les militants par delà leurs opinions pour ce débat de si haute tenue, si enrichissant, si respectueux, si fraternel.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Derrière les cheminots, une attaque qui nous concerne tous !
 
Je reviens cette semaine dans mon éditorial de l'Humanité Dimanche sur la campagne de mensonges autour des cheminots. Celle-ci vise directement la République elle-même et son projet d'égalité que peut permettre le service public.
 
Derrière le statut des cheminots, c'est un combat politique du pouvoir pour ouvrir grand la porte à de nouvelles contre-réformes structurelles pour en finir avec des conquis portés par le mouvement des travailleurs, la gauche et particulièrement les communistes. Telle députée En marche a demandé à en finir avec la sécurité sociale car c'est « un truc communiste ». Le Président lui-même s'est offusqué du statut de la fonction publique datant de Maurice Thorez.
 
Bref on voit ici ce qu'ils n'aiment pas dans le prétendu « ancien monde » à l'heure où cette semaine, la presse a dû étaler en « une » les dividendes et les profits qui explosent.
 
 
 
Lire l'éditorial de l'Humanité Dimanche
 
 
 
En même temps, le cheminot et le paysan !
 
Lors du dernier Salon de l'agriculture, le président de la République s'en était vivement pris à un cheminot à qui il reprochait son « statut », lui opposant avec une indignation appuyée les difficultés dramatiques du monde paysan.

En vérité la sollicitude de M. Macron ne va pas plus aux cheminots qu'aux paysans. La démonstration, c'est ce qui vient de se passer au Parlement. Le groupe au sein duquel siègent les députés communistes avait fait voter par l'Assemblée nationale un texte de loi portant à 85% du Smic le niveau minimum des retraites perçues par les agriculteurs, améliorant ainsi la situation de plusieurs dizaines de milliers d'entre eux. La Commission des Affaires sociales du Sénat a donné son accord à cette proposition défendue alors par les sénateurs communistes.

La démocratie était en marche pour réparer une criante injustice où l'on voit des paysans percevoir des retraites de misère très inférieures au seuil de pauvreté comme au « minimum vieillesse » du régime général pourtant insuffisant, lui aussi.
C'était sans compter avec le recours par le pouvoir à un jeu de procédure assez lamentable qui en bloquant le vote permit de passer outre la volonté de la représentation nationale.

Le recours à des méthodes autoritaires et antidémocratiques devient une habitude du pouvoir macronien : recours aux ordonnances pour casser le code du Travail, circulaire pour trier les réfugiés, réduction du droit d'amendements du Parlement, fusion des départements, fin programmée de la libre administration des communes, réduction des droits de la presse au prétexte des fausses nouvelles…

Un sursaut citoyen est indispensable face à une telle dérive. Et mettons en discussion des alternatives progressistes à la régression sociale et démocratiques. 
 
 
 
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Je mets à votre disposition le compte rendu de réunion plénière du Parlement européen de Bruxelles. Prochaine session la semaine prochaine à Strasbourg.
 
 
 
Lire ici
J'ai aussi révélé un arrêt de la Cour européenne de justice sur les problèmes de conformité entre le droit européen et la création de tribunaux d'arbitrage.
 
 
 
Lire ici
 
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Salah Hamouri
 
Je suis intervenu une nouvelle fois auprès de la Haute représentante de l'Union européenne pour Salah Hamouri, dont la détention a été renouvellée, en dépit de tout respect du droit.
 
Lire ma question écrite
 
 
 
Europe et réfugié·e·s
 
Cette fin de semaine sera mis en circulation mon nouveau livre sur la nécessité d'une Europe solidaire avec les réfugié·e·s : Et nos frères pourtant... dont voici la couverture.

On peut dès à présent le commander auprès des services des ventes et diffusion de l'Humanité ou à partir de cette adresse.
 
 
 
Commander
 
 
 
En vous espérant une bonne semaine et restant à votre disposition.
 
Amicalement,
 
Patrick Le Hyaric
 
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Pensez à faire connaître cette Lettre hebdomadaire autour de vous en la partageant ou en abonnant vos proches, amis, collègues de travail.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

Lettre de cuba

Le 08/03/2018

Les nouveautés depuis le 1er mars 2018

 


La lettre électronique Hebdo de Cubacoopération

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Aujourd’hui, 8 mars est célébrée partout dans le monde la « Journée Internationale des Droits des Femmes ».

Vous trouverez dans cette Lettre un article qui montre plusieurs aspects que revêt cet anniversaire à Cuba. Partout, dans tout le pays des manifestations, rencontres, échanges ont lieu sur le sujet. « Les femmes cubaines représentent un bastion en appui des principales tâches sociales du pays ». Elles sont sur tous les fronts stratégiques ! Rappelons qu’elles vont représenter la moitié des députés élus le 11 mars prochain et qu’elles joueront un rôle de plus en plus important dans la direction même du pays.

Deuxième article que vous trouverez dans cette même livraison : le programme culturel de la Maison Victor Hugo que nous a adressé son tout nouveau et jeune directeur, Deivy Colina Echevarria. Un programme particulièrement riche et varié ! Et une participation exceptionnelle à la Semaine de la Francophonie. Outre le lancement du 4e Prix de la Maison Victor Hugo, qui fait l’objet d’articles dans les médias cubains, on peut relever parmi les nombreuses activités proposées : l’exposition « La résistance aux antibiotiques, un véritable fléau » en lien avec plusieurs institutions françaises, dont le Palais des Découvertes, et avec le soutien de l’Ambassade de France ; deux autres initiatives animées par deux intellectuelles cubaines connues et reconnues bien au-delà de Cuba tout d’abord le Forum sur Aimé Césaire animé par la Dra Nancy Morejon, et la présentation du livre « Le bonheur de traduire » par son auteure, notre amie, la Dra Carmen Suarez Leon…

Victor Hugo est bien présent dans ce magnifique programme avec la conférence sur « ses amours » présentée par la bibliothécaire Yenia Gonzalez.

Avec le promoteur culturel Lic. Miguel Angel Garcia cela fait une fameuse triplette, qui œuvre avec toute l’équipe de la maison à lui assurer une vie permanente foisonnante. Et nous nous en réjouissons.

Quelques mots comme annoncé, sur l’attitude actuelle du Président Donald Trump vis-à-vis de Cuba.

La révolution cubaine va fêter l’année prochaine le 60e anniversaire de son triomphe. Depuis lors, les gouvernements des États-Unis n’ont eu de cesse de prendre des mesures coercitives pour s’opposer et y mettre fin. Avec le blocus, mais aussi avec toute une série de mesures de tout ordre. Depuis l’arrivée de Trump à la Présidence, celles-ci se sont multipliées et diversifiées. Citons-en deux complémentaires.

Tout d’abord, un plan élaboré en secret à Washington qui vise à étendre l’internet américain à l’ensemble du territoire cubain. « Avec pour objectif inavoué de mener des opérations de déstabilisation contre l’éternel ennemi communiste ». Ce n’est pas moi qui le dis, c’est LE FIGARO qui l’écrit ! Pas nouveau comme tentative, mais des moyens énormes y sont consacrés. « La création d’une force opérationnelle sur Internet contre Cuba, ouvre la voie au retour à une politique de Guerre froide ratée, que les deux pays avaient tenté de surmonter depuis le 17 décembre 2014 » (Granma du 24 janvier dernier).

Ensuite, prétextant des « attaques sonores » contre ses diplomates, le Président Trump a pris de nouvelles mesures graves de conséquences pour la population cubaine. Il vient de décider de maintenir pour un temps indéfini, la réduction de son personnel diplomatique à La Havane. Des dizaines de milliers de citoyens cubains sont contraints d’engager des frais supplémentaires élevés avant de pouvoir voyager vers les USA. D’autre part toujours prétextant ces soi-disant attaques, il a prononcé un acte hostile et diffamatoire en recommandant aux citoyens étasuniens de reconsidérer leurs voyages vers Cuba ! Or, partout dans le monde on s’accorde à le dire, Cuba est une des destinations les plus sures au monde. Quant « aux attaques sonores » un rapport préparé par un groupe de scientifiques chinois et américains, dirigé par Kevin Fu de l’Université du Michigan dissipe la théorie de l’utilisation d’une quelconque « arme acoustique » cubaine qui aurait eu pour but de nuire à la santé des diplomates américains…ces décisions unilatérales des États-Unis répondent à des motivations politiques.

Les dirigeants cubains restent disposés à développer un dialogue respectueux avec les États-Unis et d’avancer sur les thèmes qui concernent des millions de personnes ! Un langage ferme et sage.

La semaine prochaine nous reviendrons sur les élections qui se dérouleront ce dimanche dans toute l’Île.

Avec mes excuses, je ne suis pas très doué en matière de maniement de cet outil informatique et, quelquefois, je vous invite maladroitement à vous rendre sur les sites impossibles à ouvrir... c’était le cas, au moins un sur deux pour Raul Paz. Vous qui êtes plus évolués, en recherchant sur la toile vous trouverez sans problème les titres cités

Bonne lecture,

Bien cordialement,

Roger Grévoul

 

BRUXELLE Lettre de Patrick Le Hyaric

Le 07/03/2018

http://patrick-le-hyaric.eu/
 
 
Compte rendu de la réunion du Parlement européen du 28 février au 1er mars 2018
 
 
 
 
Bonjour,
 
Plusieurs fois par an, le Parlement européen se réunit en session courte de deux jours à Bruxelles. Je mets à votre disposition mon compte rendu de cette mini session.
 
Au sommaire cette semaine :
 
– Barroso lobbyiste, Selmayr pistonné : nous exigeons des explications
– Soutien à la procédure sur l'État de droit en Pologne
– Pour la transparence fiscale
– Un compromis insuffisant sur le détachement des travailleurs
 
Barroso devenu lobbyiste, Selmayr pistonné : nous exigeons des explications
Mercredi 28 février
 
"Avec le soutien de tous les groupes politiques, à l'exception notable de la droite, le Parlement européen demande des explications à la Commission européenne sur la nomination de son nouveau Secrétaire général Martin Selmayr. Ce fut également l'occasion d'aborder la rencontre entre l'ancien Président de la Commission, José Manuel Barroso, et l'actuel commissaire chargé de la croissance, Jyrki Katainen." 
 
 
Soutien à la procédure sur l'État de droit en Pologne
Jeudi 1er mars
 
"Après une année d'avertissements, de dialogues institutionnels, de mises en demeure, la Commission s'est finalement décidée à lancer le 20 décembre dernier une procédure de non-respect de l'État de droit à l'encontre la Pologne."
 
 
Pour la transparence fiscale
Jeudi 1er mars
 
"Le Parlement européen a adopté le rapport du socialiste français Emmanuel Maurel sur la transparence fiscale et décidé de prolonger sa commission d'enquête sur la fraude fiscale.
En adoptant par 541 voix contre 33 et 61 abstentions le rapport d'Emmanuel Maurel, le Parlement européen demande la transparence sur les fraudes fiscales."
Un plan pour protéger les abeilles
Jeudi 1er mars
 
"Le Parlement européen a adopté avec une très large majorité, 560 voix pour, 27 voix contre, et 28 abstentions, le rapport d'initiative de Norbert Erdős (PPE, Hongrie) sur les perspectives et défis pour le secteur apicole de l'Union européenne."
 
 
Un compromis insuffisant sur le détachement des travailleurs
Jeudi 1er mars
 
"Un compromis est en discussion sur la révision de la directive sur le détachement des travailleurs. Les négociations de trilogue sont toujours en cours, c'est-à-dire entre le Parlement européen et le Conseil qui représente les États, supervisées par la Commission européenne."
 
La prochaine session du parlement européen aura lieu du lundi 12 au 15 mars à Strasbourg.
 
Restant à votre disposition pour toute aide, recevez mes amicales salutations.
 
Patrick Le Hyaric

 

Lettre de Patrick Le Hyaric

Le 04/03/2018

 
Bonjour à chacune et chacun,
 
Ils sont devenus fous !
 
Ils ont sorti les bazookas contre les cheminots et la SNCF. On a pu voir à quel point cette semaine la presse de connivence s'est vautrée une nouvelle fois dans le combat contre les travailleurs de notre réseau ferré et le service public. Examinons cet assèchement du pluralisme…

« La bataille du rail » crie le Journal du dimanche. Le rédacteur enchaine : « le statu quo n'est pas possible », les larmes dégoulinant sur son papier, et il n'oublie pas que « le leader de la CGT est arc-bouté sur les privilèges »...
 
Et Le Monde y va de son répertoire… La réforme est « inéluctable », il faut être « lucide », louant ce président Macron qui « risque », qui « ose ». « C'est un pari risqué », écrit le quotidien qu'on oblige à lire dans les écoles, et concluant : « s'il n'est pas tenté, c'est notre système ferroviaire qui pourrait être le grand perdant ». Bref il faudrait casser pour gagner.

Et puis, il y a le Parisien qui opte ici pour un répertoire limité pour plus d'efficacité dans le bourrage de crâne. Voyons ces mots choisis… « Faire sauter le tabou du sacro-saint statut des cheminots qui alourdit automatiquement la masse salariale » ou encore ce statut est « une vraie bible sociale qui a un coût ».
 
Les journaux télévisés, comme les prétendues émissions de débats, sont du même tonneau avec les mêmes soi-disant experts sortis de quelques boites à idées ultra-libérales et qui, du haut de leur science, sans avoir jamais été sur le ballast réparer les voies par grand froid ou senti l'angoisse du conducteur de train au passage à niveau, nous expliquent en boucle ce qu'il faut faire. Ils sont comme l'ont été certains ministres grassement payés lorsqu'ils étaient haut cadre à la SNCF il n'y a pas si longtemps et crient aujourd'hui haro en chœur sur un cheminot qui gagne à peiner un peu plus que le Smic.
 
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SNCF : "Cette entreprise publique appartient à chacun d'entre nous"
 
 
 
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#SIA2018 Les politiques qui dévastent notre agriculture
 
 
 
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Qu'on nous montre des images du travail des cheminots ! Qu'on nous montre leur fiche de paie ! Qu'on nous montre leur vie quotidienne ! Il y a de beaux reportages à faire.
 
On a envie de leur crier « calmez-vous ». Oui, calmez-vous M. Darmanin, spécialisé dans le retournement de veste, qui a pu dire que la SNCF coutait 340 euros à chaque français. Le Rapport Spinetta dit 200 euros. Il faut vous mettre d'accord sur votre niveau de tromperie... De surenchère en surenchère, ce monsieur Truchot, journaliste qui officie aux Grandes gueules de RMC, est arrivé à trouver que ça coûtait 1000 euros. Qui dit mieux ?

C'est une bêtise crasse. On dépense plus d'argent pour les routes que pour le réseau ferré. Mais allons plus loin ! L'éducation nationale « coûte » à peu près 990 euros pour chacun de nous. Il faudrait donc fermer les écoles ou les privatiser ? Idem pour la santé. Par contre pourquoi ne nous parle-t-on jamais des crédits CICE aux grandes entreprises qui avoisinent les 20 milliards d'euros sans contrepartie pour l'emploi. C'est en vérité l'idée même de service public qu'ils attaquent.
 
Et cet argument selon lequel l'ouverture à la concurrence oblige à détruire le statut des cheminots est faux. Pour avoir combattu les quatre « paquets ferroviaires » au Parlement européen, je dois dire que nous avons empêché la mise en cause du droit social. A force de bataille, le texte final du 4ème paquet ferroviaire ne comporte aucune disposition permettant de revenir sur les droits des cheminots. Mais partout, c'est le contraire qui est affirmé.

Pourtant il est précisé que lors du transfert de personnels, les droits sont conservés. Ainsi dans le considérant 14 du texte est écrit ceci : « lorsque les Etats membres exigent que le personnel recruté par l'opérateur précédent soit transféré au nouvel opérateur de service public retenu, ce personnel devrait se voir octroyer les droits dont il aurait bénéficié s'il y avait eu un transfert au sens de la directive 2001/23/CE du Conseil. Les Etats membres devraient être libres d'adopter de telles dispositions. »

L'article 8 précise : « la présente directive ne porte pas atteinte au droit des Etats membres d'appliquer ou d'introduire des dispositions législatives, réglementaires et administratives plus favorables aux travailleurs ou de favoriser ou de permettre des conventions collectives ou des accords conclus entre partenaires sociaux plus favorables aux travailleurs ».

On le voit, ce n'est pas la directive européenne qui oblige à détruire le statut mais la volonté macroniste d'abaisser partout les droits sociaux.

Face à cette inouïe campagne de désinformation, il convient de passer à la contre offensive politique et idéologique. C'est dans ces moments sans doute que nous goutons la chance de disposer de L'Humanité et de L'Humanité Dimanche. (Retrouvez ci-dessous l'article de L'Humanité du 1 mars "Les cinq mensonges de la campagne contre le statut des cheminots".)
 
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Chassez ce réfugié... que je ne saurais voir

Cette semaine, j'ai consacré mon éditorial de l'Humanité Dimanche à la situation des réfugiés/exilés et aux projets gouvernementaux.
 
 
 
Lire mon courrier à la Ministre du travail
 
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"Et nos frères pourtant..."
 
D'ici quelques jours, je mettrai à votre disposition un petit ouvrage sur ces enjeux : « Et nos frères pourtant… » Pour une Europe solidaire avec les réfugiés. (À commander via cette lettre ou auprès de L'Humanité service diffusion)
 
Délocalisations : à quand l'application obligatoire de la responsabilité sociale des entreprises ?

J'ai interrogé cette semaine la commission Européenne sur les décisions de délocalisations des enseignes appartenant au groupe Kingfisher (chez nous Brico-Déco et Castorama) vers la Pologne.
 
Ma question porte sur la nécessité d'obliger à une responsabilité sociétale et sociale des entreprises.
 
 
 
Lire ma question à la Commission européenne
 
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A travers cette lettre, nombre d'entre vous m'adressent des messages ou des lettres. Dans la mesure du possible, j'essaie d'y répondre le plus rapidement possible.
 
En vous remerciant et restant à votre disposition, je vous souhaite une belle semaine.

Patrick Le Hyaric

 

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