Bonjour à chacune et chacun,
Je veux d'abord vous parler de la belle assemblée générale de la société des lectrices et lecteurs de l'Humanité samedi dernier. Elle a été une réussite.
Une belle et studieuse journée avec les lecteurs et lectrices de l'Humanité
Ouverte par une introduction très précise et documentée de son président Nicolas Devers-Dreyfus, elle a pu débattre du contexte de l'évolution des contenus de la presse écrite aujourd'hui et ses mutations économiques et technologiques. Dans ce cadre les débats ont porté sur les expériences permettant de faire rayonner l'Humanité et l'Humanité Dimanche.
Copropriétaires et coactionnaires du groupe l'Humanité, les lectrices et lecteurs ont été informés des comptes provisoires et de la stratégie en cours pour améliorer encore les contenus dans un contexte où la production et des modes de lecture de l'information se transforment notamment avec l'utilisation de téléphones portables de plus en plus modernes.
Ceci nous obligera à faire plus d'efforts (et des investissements) pour permettre l'accès à nos informations, décryptages, enquêtes par les réseaux numériques. Les équipes de l'Humanité ont engagé depuis un bon moment un travail en ce sens. Pour cela, nous devons examiner ce que permettent les développements technologiques, nous intéresser aux résultats des expériences en France et ailleurs notamment aux Etats-Unis où la presse a beaucoup innové ces dernières années même s'ils n'ont pas trouvé un projet économique viable.
La société des lecteurs a eu la judicieuse idée de travailler avec de jeunes lectrices et lecteurs qui ont expliqué l'originalité et l'apport de nos journaux dans leur vie quotidienne et leurs engagements. Parmi eux, évidemment, de jeunes travailleurs syndiqués. J'ai été frappé par une phrase qui a été prononcé à cette occasion : « l'Humanité est le seul journal qui ne nous insulte pas lorsque nous faisons valoir nos droits, ou quand nous sommes contraints de faire grève ». De tels propos portent loin. Ils appellent à revenir à une donnée fondamentale : quels intérêts défend-on ? Pour qui sont faits ces journaux ? Pour l'intérêt populaire
Bonjour à chacune et chacun,
Je veux d'abord vous parler de la belle assemblée générale de la société des lectrices et lecteurs de l'Humanité samedi dernier. Elle a été une réussite.
Une belle et studieuse journée avec les lecteurs et lectrices de l'Humanité
Ouverte par une introduction très précise et documentée de son président Nicolas Devers-Dreyfus, elle a pu débattre du contexte de l'évolution des contenus de la presse écrite aujourd'hui et ses mutations économiques et technologiques. Dans ce cadre les débats ont porté sur les expériences permettant de faire rayonner l'Humanité et l'Humanité Dimanche.
Copropriétaires et coactionnaires du groupe l'Humanité, les lectrices et lecteurs ont été informés des comptes provisoires et de la stratégie en cours pour améliorer encore les contenus dans un contexte où la production et des modes de lecture de l'information se transforment notamment avec l'utilisation de téléphones portables de plus en plus modernes.
Ceci nous obligera à faire plus d'efforts (et des investissements) pour permettre l'accès à nos informations, décryptages, enquêtes par les réseaux numériques. Les équipes de l'Humanité ont engagé depuis un bon moment un travail en ce sens. Pour cela, nous devons examiner ce que permettent les développements technologiques, nous intéresser aux résultats des expériences en France et ailleurs notamment aux Etats-Unis où la presse a beaucoup innové ces dernières années même s'ils n'ont pas trouvé un projet économique viable.
La société des lecteurs a eu la judicieuse idée de travailler avec de jeunes lectrices et lecteurs qui ont expliqué l'originalité et l'apport de nos journaux dans leur vie quotidienne et leurs engagements. Parmi eux, évidemment, de jeunes travailleurs syndiqués. J'ai été frappé par une phrase qui a été prononcé à cette occasion : « l'Humanité est le seul journal qui ne nous insulte pas lorsque nous faisons valoir nos droits, ou quand nous sommes contraints de faire grève ». De tels propos portent loin. Ils appellent à revenir à une donnée fondamentale : quels intérêts défend-on ? Pour qui sont faits ces journaux ? Pour l'intérêt populaire
Partout, faire rayonner l'Humanité
Nos journaux ne sont pas réservés à une partie dite « militante » mais ont vocation à être lus par le plus grand nombre. Salariés, retraités, jeunes, syndicalistes engagés, paysans, artisans, cadres et techniciens. Nos limites proviennent pour une part d'une méconnaissance de l'existence de nos journaux, et d'une encore plus grande méconnaissance de leurs contenus, de leurs engagements.
C'est en ce sens que la société des lectrices et lecteurs s'engage à faire rayonner partout nos journaux, à les diffuser et vendre. Aider les comités de diffusion de l'Humanité, aider à en créer pour porter l'Humanité Dimanche chaque fin de semaine est un enjeu politique important pour rester en lien avec des populations et les salariés.
La société des lecteurs participera également aux efforts de modernisation de nos journaux en organisant des groupes de jeunes lectrices ou lecteurs ou potentiels lecteurs dans l'enquête qualitative que nous organisons.
Encore merci pour vos dons
Je remercie une nouvelle fois la mobilisation qui a eu lieu pour la campagne « des Étrennes pour l'Humanité ». Nous atteignons les 500 000 euros collectés. Celles et ceux qui ont versé pourront bénéficier de la défiscalisation avec la structure « Presse et pluralisme ». C'est une somme énorme qui montre l'engagement autour de l'Humanité. Les dons viennent de nos lecteurs mais aussi d'amis qui agissent à nos côtés pour que vive et se développe l'Humanité.
Cette mobilisation a conduit les services de l'État à répondre à notre demande d'un versement anticipé d'une partie de l'aide aux quotidiens à faible ressources publicitaires. Je les en remercie. Ceci m'a permis de sortir « un peu » de la dure angoisse des derniers jours de janvier. Reste que notre situation de trésorerie reste très dure pour le mois de mars. La souscription et les actions de fidélisation du lectorat vont donc devoir se poursuivre.
C'est d'autant plus nécessaire que la situation de la coopératives de distribution de la presse « Presstalis » rejaillit durement sur tous les journaux et a de rudes conséquences sur les entreprises les plus faibles. Voici que Presstalis ne nous restitue pas la valeur d'un quart de nos ventes mensuelles chez les marchands de journaux depuis le mois de novembre 2017 et que depuis ce mois de janvier une taxe de 2,25 % de nos ventes nous est appliquée en plus. Nous ne pourrons pas rester inertes face à une telle situation où nous sommes logés à la même enseigne que les grands groupes de presse