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Politique

 

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Patrick le Hyaric

Le 30/12/2017

Les privilégiés sont à la fête
 
Les cinq cent familles les plus riches du monde viennent encore de battre un record puisqu'elles ont augmenté leurs fortunes de 23% soit quatre fois plus qu'en 2016 (qui n'était déjà pas une mauvaise année) pour disposer de 5400 milliards d'euros. Cette opulence pour l'infime minorité n'est acquise que sur l'exploitation du plus grand nombre. Et le pouvoir accélère encore cette violente distorsion avec les contre-réformes en cours. Une contre-révolution plutôt qui consiste à prendre aux travailleurs, aux plus modestes, pour le donner aux plus riches, à ces 39 milliardaires Français qui ont acquis 245 milliards d'euros en progrès de 21%.

Et pendant ce temps le gouvernement veut mettre en place le contrôle tatillon des chômeurs comme si ceux-ci avaient choisi cette difficile situation. En même temps l'un des ressorts des ordonnances contre le droit du travail va être activé par des entreprises comme PSA ou Pimky pour des plans collectifs de licenciement par « consentement » avec une indemnisation pouvant être jusqu'à dix fois inférieure à ce qui était pratiqué jusqu'à aujourd'hui.

 

lettre de cuba

Le 29/12/2017

Les nouveautés depuis le 21 décembre 2017

 

 


La lettre électronique Hebdo de Cubacoopération

{{}}

En ces derniers jours de l’année, un plaisir à partager !
Ce beau poèmes d’Aragon mis en mise et interprété par Jean Ferrat ...

Pourtant la vie !

A voir un jeune chien courir
Les oiseaux parapher le ciel
Le vent friser le lavoir bleu
Les enfants jouer dans le jour
A sentir fraîchir la soirée
Entendre le chant d’une porte
Respirer les lilas dans l’ombre
Flâner dans les rues printanières

Rien moins que rien pourtant la vie

Rien moins que rien Juste on respire
Est-ce un souffle une ombre un plaisir
Je puis marcher je puis m’asseoir
La pierre est fraîche la main tiède
Tant de choses belles qu’on touche
Le pain l’eau la couleur des fruits
Là-bas les anneaux des fumées
Un train qui passe et crie au loin

Rien moins que rien pourtant la vie

A doucement perdre le temps
Suivre un bras nu dans la lumière
Entrer sortir dormir aimer
Aller devant soi sous les arbres
Mille choses douces sans nom
Qu’on fait plus qu’on ne les remarque
Mille nuances d’êtres humaines
A demi-songe à demi-joie

Rien moins que rien pourtant la vie

Celui qui le veut qu’il s’enivre
De la noirceur et du poison
Mais le soleil sur ta figure
Est plus fort que l’ombre qu’il fait
Et qu’irais-je chercher des rimes
A ce bonheur pur comme l’air
Un sourire est assez pour dire
La musique de l’être humain

Rien moins que rien pourtant la vie

https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwjI9rnT6anYAhXQLFAKHQzvCSYQyCkIKzAA&url=https%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3DRCUceEO8ZgA&usg=AOvVaw1U3jptwPfvH25PWyWGkyXN

Bonne lecture, et bonne écoute.

Tous mes voeux pour cette nouvelle année !

Bien cordialement,

Roger Grévoul
Président Fondateur de Cuba Coopération France

 

Lettre de cuba

Le 21/12/2017

Les nouveautés depuis le 14 décembre 2017

 

 


La lettre électronique Hebdo de Cubacoopération

{{}}

La première étape des élections générales 2017/2018 vient de se conclure, le 17 décembre dernier, par l’élection à bulletin secret, dans les 168 municipalités de l’Ile, des Présidents et Vice-Présidents des assemblées municipales du Pouvoir Populaire. La suite, avec les élections provinciales et nationales en février prochain.

Cuba sous le microscope parlementaire !

 

L’Assemblée nationale se réunit aujourd’hui, pour la 10e période ordinaire du parlement, la dernière de la 8e législature. Et les commissions permanentes ont siégé, mardi et mercredi.

Radio, télévision, journaux y consacrent une part importante. Il s’agit d’un moment exceptionnel de la vie politique du pays. Les commissions ont examiné en premier lieu la réalité d’une année qui a été difficile, en particulier dans le domaine économique la croissance ayant été plus faible que celle envisagée. Le pays a de sérieuses contraintes financières causées par la baisse des produits d’exportation, le problème de certains partenaires commerciaux (par exemple le Venezuela), le blocus qui s’est vu renforcé, la sécheresse et les dévastations de l’ouragan Irma. Malgré cela de « discrètes avancées » sont à constater. Ce qui a conduit le Ministre de l’Économie et de la Planification à déclarer « Pour 2018 il n’existe pas d’autres alternatives que de travailler dans l’urgence, le sérieux et la discipline à l’élaboration d’un plan réaliste et à son exécution, laquelle sera difficile et complexe, mais pas impossible. » Il s’agit en effet de surmonter ces obstacles, ce à quoi nos amis cubains vont s’attacher !

Les commissions ont donc été appelées à examiner, l’exécution du budget de l’État, l’accomplissement du plan de l’économie 2017 ainsi que les propositions pour 2018. D’autres questions cardinales, nombreuses, vitales pour le pays, étaient à l’ordre du jour.

En vrac et sans ordre de priorité :

Transports des passagers et des marchandises, état du logement, santé (production et distribution des médicaments), sport (problèmes particuliers du beisbol), éducation, culture, sciences, techniques, énergies renouvelables, investissements pour les ressources de l’eau, droits des femmes, attention à la jeunesse à l’enfance, agroalimentaire, mesures pour faire face à la drogue, situation du groupe d’entreprises sucrières AZCUBA, relations internationales, affaires constitutionnelles et juridiques… Dans chacune des commissions une question est revenue avec insistance : « Quels moyens mettre en œuvre pour combattre la corruption, les incivilités, pour éradiquer les illégalités, ces dernières étant nombreuses en matière d’urbanisme ! »

En fait, avec la tenue, les débats et les décisions de l’Assemblée Nationale, point culminant de cette intense période démocratique, ce sera la vie de tout le pays qui sera passée au microscope parlementaire !

oooooooooooo

Je me permets de signaler trois évènements dont nous parlons ou nous parlerons sur notre site :

  • De nouvelles normes ont été adoptées pour donner plus d’autonomie aux entreprises et permettant un système plus organisé, plus efficace, plus efficient.
    - Le Conseil des chefs d’entreprises du MEDEF recevait une délégation conduite par le Ministre Cubain du Commerce Extérieur et des Investissements étrangers. 55 entreprises étaient présentes dont une dizaine des plus importantes de notre pays. Victor Fernandez représentait notre association.
    - Le Ministre Cubain Rodrigo Malmierca présidait la délégation cubaine à la 2e session de la Commission économique et Commerciale franco-cubaine et à la 2e réunion du comité d’orientation stratégique, présidées par notre Secrétaire d’État, Jean-Baptiste LEMOYNE. Les représentants des deux pays ont pu constater que leurs relations économiques bilatérales n’ont cessé de s’intensifier depuis 2 ans. Nous nous en félicitons.

Ooooooooooooo

La fin de l’année, c’est aussi la FÊTE à Cuba !

Du 25 au 29 décembre concerts dans 10 lieux importants de la capitale cubaine.
Le 1er janvier des bals populaires sur 13 places… Et il en est de même partout dans le pays.

Le meilleur de la musique cubaine pour la jeunesse et la population qui célébrera l’arrivée de l’an nouveau et … le 59e anniversaire du triomphe de la révolution !

Bonnes fêtes à nos amis cubains et à vous, chers amis lecteurs de ce modeste billet…

Un comme c’est Noël en cette fin de semaine, un petit cadeau musical fort sympathique, que j’espère vous apprécierez !

https://aucaencayohueso.wordpress.com/2017/12/20/estrenan-buena-fe-omara-portuondo-y-yomil-y-el-dany-musica-vital-video/

Bonne lecture,

Bien cordialement,

Roger Grévoul
Président Fondateur de Cuba Coopération France

 

les amis de la maison du peuple besançon

Le 18/12/2017

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Mon, 18 Dec 2017 08:52:21 +0100

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by smtp4-g21.free.fr (Postfix) with ESMTPS id 1DD8519F5D7;
Mon, 18 Dec 2017 08:52:13 +0100 (CET)

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Mime-Version: 1.0 (Mac OS X Mail 9.3 (3124))

Subject: Re: yoyo pour l'histoire  complete

From: ROGER JOURNOT <roger.journot.ccppo@free.fr>

In-Reply-To: <1588235108.12560.1475856769542.JavaMail.www@wwinf1c10>

Date: Mon, 18 Dec 2017 08:52:12 +0100

Cc: Joseph ADAMI <joseph.adami@orange.fr>,
Pcf Doubs <pcf.doubs@gmail.com>

Message-Id: <1B6D997A-B15E-4A07-81AB-2072B1B8605F@free.fr>

References: <164C9BB0-8AAE-4543-A3F2-1C38EDBBA9B5@free.fr> <1588235108.12560.1475856769542.JavaMail.www@wwinf1c10>

To: Roger MOREL <roger.morel13@wanadoo.fr>

X-Mailer: Apple Mail (2.3124)
 
Bonjour,
Fini janvier, le CCPPO rappeler le luttes du début des années cinquante
 
 
 
 
Le 7 oct. 2016 à 18:12, Roger MOREL <roger.morel13@wanadoo.fr> a écrit :
 
 
 
 

YOYO  VOULAIS DANS UN AVENIR  PROCHE PARLER DES  LUTTES  A  RHODIA  AVANT  1967

A  mon licenciment  le  premier  avril 1963  comme  delegué  cgt d'entreprise, le  directeur  general de  rhodia  besançon  m'avais  convocqué de  nuit  dans  son bureau  et  m'avais  annoncé deux  nouvelles  une  bonne  et une  mauvaise

la  bonne  nouvelle   vous  avez  obtenu la  quatriemme  semaine  de  congé et  la   deuxieme  nouvelle  moind  bonne "j'ai  un choix  a  faire  c'est  vous  ou  moi" et   le  lendemain premier  avril  je  recevais  ma   lettre  de  licenciment  , en  copie  l'article  de  lanz oui  yoyo aurais  apprecier  de  rappeler  lors  de  son hommage  le  rappel  du  grand  militant  jean dupre  ancien deporté et  moi  j'associe  guyon vrtnirt  dit  la  guepe , boisson , gargam,farine , botagissi,laurent albert,chatelain, cottin jorand, trouba

 

 

la résistance à l'usine Rhodiaceta
(De notre correspondant à Besançon Pierre Lanz)
Besançon, où les ouvriers des petites usines
ne gagnent souvent que 2 F de l'heure, les
travailleurs de la Rhodiaceta semblent des
privilégiés. Depuis son installation en 1955 à la
place des vieilles usines de rayonne, l'usine, en
constant développement, exerce une forte attraction
sur la main-d'oeuvre ; elle emploie actuellement
plus de 2.000 personnes ; c'est la première
entreprise de la ville et ses feuilles de paye font
rêver : l'O.S. touche environ 700 F par mois et le
manoeuvre y dépasse toujours 500 F. Et pourtant,
ce sont ces nantis qui ont fait une heure de grève le
6 mars pour réclamer une quatrième semaine de
congés payés.
Resserrée entre la montagne et le Doubs, la
grande usine neuve, brillamment éclairée la nuit, a
belle apparence. Tout change lorsqu'on s'approche :
la puanteur des polyesters qui permettent la
fabrication des fils de Tergal (le lissage se fait
ailleurs) rend l'atmosphère irrespirable ; et la
société a cru bon de loger des ouvriers d'entretien
tout près de l'usine ; ainsi, toute la famille peut
vivre dans l'« ambiance ». Au début, lors de
l'adaptation de la main-d'oeuvre, les cadences
étaient relativement basses ; il fallait deux ouvrières
pour un poste ; aujourd'hui, dans un atelier
d'étirage, il y a un ouvrier pour deux métiers. La
main-d'oeuvre, venue de petites usines, de
fromageries ou d'entreprises paternalistes était peu
revendicative : 40 % des ouvriers habitent la
campagne environnante. Ainsi la direction a-t-elle
pu imposer une stricte discipline (trois jours de
mise à pied pour avoir fumé dans les w.-c). Pour
devenir chef d'équipe à la Rhodiaceta il faut
montrer patte blanche, d'où la disparition des
partis politiques de certains ouvriers qui voulaient
« monter ». Les syndicats ne peuvent se réunir à
l'intérieur de l'usine.
Les conditions de travail sont épuisantes. La
Rhodia est la seule entreprise de Besançon à
pratiquer les 3/8. avec changement d'horaire tous
les trois jours, afin, dit-on, de diminuer
l'absentéisme pour l'équipe de 4 heures du matin. Il
est donc impossible de se réadapter en si peu de
temps au nouveau rythme du sommeil. Peu
importe, puisque cela ne dure pas longtemps... Mais
au bout de la semaine, le temps de sommeil a été
très, fortement diminué. Les jeunes sont
profondément victimes de ce déséquilibre ; ils
tentent souvent de mener une vie « normale », de ne
pas sacrifier trop leur vie familiale, et se refusent à
prendre conscience de leurs besoins de sommeil.
L'horaire hebdomadaire est de 42 heures (44 et 48
pour les ouvriers de jour, une minorité) avec 48
heures de repos consécutif tous les neuf jours : mais
ce repos commence à 4 heures du matin et cela ne
fait qu'une nuit normale avant de reprendre à 4
heures la nuit suivante.
Dans la filature, l'atmosphère de l'atelier où
travaillent 10 % des ouvriers varie entre 36 et 42°,
avec une forte humidité ; pendant les grands froids,
l'air n'y était pas renouvelé : cela puait encore plus.
« Au début, disent les ouvriers, on apprécie les
horaires incommodes, mais relativement restreints,
les 48 heures de repos. Mais, au bout de deux ans,
on ne tient pas le coup, à cause de la fatigue, de la
chaleur, de la discipline, des cadences. » La
direction ménage d'ailleurs la santé des ouvriers :
un ouvrier est renvoyé chez lui s'il paraît trop
fatigué le matin pour le service de 4 heures ; mais
cette sollicitude ne va pas jusqu'à lui payer son
salaire ce jour-là...
C'est pourquoi les ouvriers ont suivi à 90 %
l'ordre de grève lancé par la C.G.T. (qui est
d'ailleurs minoritaire à la Rhodia de Besançon : au
comité d'entreprise, pour le collège ouvrier, elle a
trois sièges, la C.F.T.C. en a 4 et F.O. n'est pas
représenté). A la réunion de Lyon des textiles
artificiels, la C.G.T. et la C.F.T.C. avaient décidé
une semaine d'action pouvant aller jusqu'à la
grève. La C.F.T.C. de Besançon reproche à la
C.G.T. de mal choisir son moment pour faire grève,
d'entraîner les ouvriers dans des mouvements
inopportuns, de réclamer trop de choses à la fois ;
la C.G.T. répond que la C.F.T.C. ne veut
entreprendre une grève que lorsque le patron est
tout près de céder. Sans prendre parti dans ce
débat, remarquons que cette polémique locale
reflète toutes les difficultés de la tactique syndicale
aujourd'hui. La C.F.T.C. considère que la C.G.T.
entreprend trop d'actions, trop dispersées, alors
qu'elle est favorable à des grèves moins
nombreuses, mais plus longues, sur des objectifs
précis ; d'où sa position au début du conflit minier.
Mais l'unité des ouvriers s'est faite dans le
mouvement. Une nouvelle semaine d'action est
prévue du 15 au 22 mars.
DERNIERE MINUTE. — Nous apprenons que la
Rhodiaceta a décidé d'accorder la quatrième semaine
sans contrepartie mais en dehors de la période légale
des congés.

 

 
 
 
> Message du 06/10/16 09:15
> De : "ROGER JOURNOT" <roger.journot.ccppo@free.fr>
> A : "Nicole Brenez" <nicole.brenez@wanadoo.fr>, "Amor Nekhili" <amornekhili@gmail.com>, "Louisette Faréniaux" <louisettefareniaux@yahoo.fr>, "benoit.roche@irts-fc.fr Roche" <benoit.roche@irts-fC.fr>, "Dominique MAUGARS" <dommaugars@wanadoo.fr>, "Roger MOREL" <roger.morel13@wanadoo.fr>, "Thibaut Respingue" <trespingue@gmail.com>, "Mimi Mimi" <minouchka25@hotmail.com>, mifailevic@free.fr, "arnal" <claude.arnal1@free.fr>
> Copie à :
> Objet : article sur yoyo (en entier) bonne journée
>
>
 comme  delegué  cgt  a
Jeudi 6 octobre 2016
 

Georges Maurivard, « militant syndical, culturel et politique »

Mardi 4 octobre 2016 / Daniel Bordür

Deux mois après le décès du président des Amis de la Maison du peuple, un hommage lui a été rendu à la mairie de Besançon. Il fut l'un des animateur de la grande grève de la Rhodia en 1967 qui préfigura le mouvement de Mai 68, se battit pour que son comité d'entreprise fasse de l'éducation populaire, cofonda le groupe Medvedkine, fut adjoint au maire...

 
 
 
 
Georges Maurivard pendant la gr!ve de la Rhodia en 1967. (Photo Bernard Faille)
« Camarades. Ici, depuis 10 jours, se rencontrent des hommes. Il ne faut pas qu’une partie d’entre nous se réjouisse du fait que depuis les premières heures de la lutte, les militants et les dirigeants du Parti Communiste soient présents et qu’une autre partie d’entre nous soit fière de la présence constante à nos côtés de prêtres de l’Action Catholique Ouvrière et de militants de la JOC. Il faut que chacun d’entre nous, que nous tous, ensemble, nous nous réjouissions du fait qu’ici, à Rhodiacéta, se dessine le visage de l’avenir : celui qui croit au ciel, celui qui n’y croit pas. Ils sont là tous les deux. Des dizaines et des dizaines de milliers dans tout le pays, et ça doit être ça notre fierté : cette unité réalisée. 
Camarades. La lutte n’a pas que des côtés exaltants ; il y a des problèmes de famille, de fric, il y a la fatigue, l’énervement. On voudrait être sûr de la victoire, la tenir déjà. Il y a des sacrifices qu’il faut consentir et d’autres à venir. Mais il y a surtout que nous n’avons pas le droit de tromper ceux qui nous soutiennent…La lutte continue et elle continuera selon l’orientation que vous allez décider de lui donner ».
Parmi les présents, Jacques Vingler (assis) et Jean-Fousseret (au fond) écoutent Michel Pagani. 
Ces mots que Georges Maurivard prononça devant 1500 grévistes de la Rohdiaceta un jour de l'hiver 1967, Michel Pagani les a lus mardi 4 octobre, la voix tremblante d'émotion, dans une salle de la mairie de Besançon où se pressaient bien plus de cent personnes venues rendre hommage à celui qui fut un infatigable « militant syndical, culturel et politique ». Disparu le 4 août dernier à 76 ans, fils d'un résistant mort en déportation en 1944, il aura été un sacré personnage. Par la forte carrure, le sourire, la voix forte, mais aussi des choix assumés, plaçant l'humain au-dessus des systèmes.
Responsable de la fameuse commission culturelle du comité d'entreprise de la Rodhia à 25 ans, il est de ceux qui obtiennent l'ouverture de la bibliothèque de l'usine la nuit afin que les ouvriers puissent y prendre et ramener des livres comme ceux travaillant de jour. Il avait été élu délégué CFDT l'année précédente, celle de la déconfessionnalisation de la CFTC où il s'était syndiqué dès son embauche. Un engagement naturel pour le jeune homme né en 1940 à Franois dans une famille catholique dont la mère était du Haut-Doubs. L'année suivante, il rejoint le CCPPO, une association culturelle et d'éducation populaire qui fait connaître de grandes œuvres aux salariés par le biais des comités d'entreprises et des syndicats.

« Quand il a quitté notre CFDT, ça a été un vrai déchirement... »

François Jeannin le copain de foot des 15 ans, Henri Traforetti l'ami du groupe Medvedkine, Roger Journot le prolongateur du CCPPO...
Il quittera la CFDT pour la CGT à l'occasion de la grande grève de 1967, un mouvement qui annonce Mai 68. Le film de Chris Marker et Mario Marret, A Bientôt j'espère, dont le titre reprend une de ses phrases, décrit assez bien l'effervescence qui anime le monde ouvrier et plus particulièrement la jeunesse, son désir de liberté et de vie digne.
François Jeannin, ancien responsable CFDT des cheminots, également originaire de Franois, a joué au foot avec lui, fréquenté les mêmes cinémas, lorsqu'ils étaient adolescents. « Quand il a quitté notre CFDT, ça a été un vrai déchirement... Il voulait s'engager politiquement, ce que permettait la CGT. La CFDT pratiquait le non cumul des mandats politiques et syndicaux », dit Jeannin, soulagé que « ces choix n'aient pas nui à la nature profonde de nos relations humaines ».
Dans la foulée du film de 67, Georges Maurivard fait partie des premiers membres du groupe Medvedkine. Des ouvriers veulent faire des films sur leur condition et sont aidés, techniquement, par des cinéastes professionnels parmi lesquels un certain Jean-Luc Godard. L'expérience bisontine fera des émules à Sochaux. Il en reste une quinzaine de films, plutôt loin du réalisme socialiste, confinant parfois au surréalisme, témoignant au plus près de ce que fut la société au tournant des années 1960 et 1970.
Georges Maurivard.
Georges Maurivard adhère au PCF peu après avoir rejoint la CGT. Suppléant aux législatives de 1973, il figure sur la première liste d'union de la gauche (PS-PCF-PSU) en 1977 et devient adjoint aux sports de Robert Schwint. Quand, peu après, les communistes refusent de voter le budget, sur consigne de la direction nationale, ce qui entraîne le retrait de leur délégation, Maurivard commence à se sentir en désaccord avec la ligne Marchais, le secrétaire général de l'époque. Mais les débats internes au PCF sortent peu à l'extérieur. Et c'est « sur la pointe des pieds », comme dit Michel Pagani, que Georges Maurivard quitte le parti en 1983. Quatre ans plus tard, la fédération du Doubs du PCF sera placée hors du parti par la direction pour avoir refusé de voter le rapport d'orientation du congrès...

« L'homme orchestre, l'homme du combat de classe, l'homme d'esprit... »

A la fête du Travailleur bisontin, la fête du PCF, aujourd'hui abandonnée. (photo Bernard Faille)
Cet épisode accéléra la chute électorale du PCF. Nombreux sont les protagonistes des deux camps — ceux qui sont restés, ceux qui sont partis, les « ex-virés » — à s'être retrouvés pour l'hommage à Georges Maurivard, lui donnant une dimension émotionnelle assez particulière, comme si des frères ennemis commençaient à effacer une part de la gène qui les a longtemps empêchés de se parler, de reparler de cette crise politique qui secoua le pays en voyant un parti majeur se saborder.
Jacques Bauquier, militant CGT et adhérent du PCF, se souvient avoir fait la connaissance de celui que ses amis appelaient Yoyo lors du dernier conflit de la Rhodia, en 1982 : « J'étais jeune militant, il était impressionnant par sa prestance, son engagement. Il avait ça dans la peau. Ce qu'il pensait, il le disait, c'était un meneur d'hommes... » Son prédécesseur au secrétariat de l'union locale, Henri Traforetti, a côtoyé Maurivard à l'usine des Prés de Vaux et au groupe Medvedkine. Il retient devant l'assemblée « l'homme orchestre, l'homme du combat de classe, l'homme d'esprit aimant l'art, la lecture, la musique, la confrontation des idées, l'homme un peu provocateur, malicieux, entier et parfois excessif... » Il nous lâche : « ce qu'il faut voir, c'est la capacité de travail, ce qu'il accomplissait en 24 heures... On bossait 24 heures sur 24 le politique, le syndical et le culturel. On marnait ensemble, comme en famille, entre copains... »
C'est sans doute cela, cette fraternité à l'œuvre, que Georges Maurivard aimait par dessus tout. Elle lui a donné la lucidité de quitter le parti avant qu'il ne s'effondre tout en agissant pour ses convictions. Et assumer après André Vagneron, en 2004, la présidence de l'association des Amis de la maison du peuple qui entend notamment perpétuer la mémoire des luttes ouvrières. Elle lui consacrera son prochain bulletin.
Pendant la cérémonie.

 

 

L'AGENDA

  • Festival Jazz en Revermont06 oct - Revermont
  • L'Histoire de l'avenue Fontaine-Argent06 oct - Besançon & agglo
  • Festival du bitume et des plumes07 oct - Besançon & agglo
  • 3ou4 : électro-acoustique à La Grange08 oct - Jura
  • "Tout s'accélère" : le film et un débat10 oct - Haut-Doubs

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LA LETTRE DE FACTUEL

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Lettre de Patrick Le Hyaric

Le 16/12/2017

 
Bonjour à chacune et chacun,
 
Curieux comme les événements se chassent les uns les autres. Les usines d'information en continu jusqu'au gavage conduisent à cela. Veut-on nous interdire ainsi de réfléchir aux événements, de les étudier et de les penser pour n'en garder qu'un souvenir fugace où le sens serait dévidé au profit d'impressions vagues, d'images floues et floutées ?

Johnny

Ce fut encore le cas avec ce qui s'est passé autour du décès de Johnny Hallyday. On peut penser ce que l'on veut de l'artiste mais il faut convenir que le peuple, celui du travail, celui qui trime, était là dans la rue ou devant son écran de télévision. Les « peoples », eux, étaient dans l'église, plus proches des flashes des photographes et des lumières des caméras. Ce n'était pas un « peuple » des clics des réseaux sociaux mais en chair et en os où chacune et chacun disait une part de son histoire intime. Une part et une partie de sa vie. On ne peut faire passer cette foule au tamis de ses idées préconçues sans se tromper. Il est sûr qu'elle connaissait Johnny, son histoire depuis l'enfance, ses générosités et ses excès aussi, ses compagnonnages divers où, semble-t-il, le De Gaulle de la Libération comptait le plus. Johnny leur a parlé souvent, leur a donné dans ses chansons et sa musique de la joie et des bouts de bonheur dans une vie difficile. Cet événement et ce qui l'entoure restera important. Erreur serait de le mépriser.
 
Comme de nombreux journaux et magazines, l'Humanité et l'Humanité-Dimanche ont traité du décès de Johnny Halliday, de sa vie, de ses créations. Tout ce qui concerne la vie, les sentiments humains, les rassemblements doivent trouver place dans nos journaux avec nos apports et leur confrontation avec d'autres. Le jour où nous avons consacré l'ouverture du journal à sa vie, le jeudi 7 décembre, nos ventes ont augmenté de 33%.

L'Humanité, comme autrefois notre presse destinée à la jeunesse, n'a jamais négligé Johnny Hallyday. Pas plus qu'à la fête de L'Humanité où il était plutôt attendu et où, je dois dire, il nous a toujours traités avec respect, tenant compte de ce que nous sommes. Ce n'est pas toujours le cas y compris de la part parfois de ceux qui se prétendent proches de nous. Ces toutes dernières années nous avons discuté avec lui et son entourage d'une nouvelle participation à la fête. Des problèmes de calendrier puis de santé nous ont privés de cet événement.

 

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