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APRES LE RESULTAT CORSE ,declaration du pcf
Le 05/12/2017
Tu trouveras ci-dessous un communiqué du Comité exécutif national du PCF concernant le 1er tour de l'élection territoriale en Corse.
Déclaration du Comité exécutif national du PCF
Les résultats du premier tour de l’élection territoriale en Corse sont très inquiétants pour la Corse elle-même. Ils mettent en évidence une crise politique dont l’abstention est révélatrice.
Un électeur sur deux ne s’est pas rendu aux urnes et c’est encore plus marquant dans les bureaux de vote des quartiers populaires des grandes villes de Bastia et d’Ajaccio, où l’abstention dépasse souvent les 60 %.
La réforme institutionnelle de la Collectivité, imposée aux Corses sans consultation par référendum reçoit en ce sens un cinglant désaveu.
A ce déni de démocratie, s’ajoute, pour ce troisième scrutin de l’année, le sentiment que les difficultés de la vie quotidienne, auxquelles une grande majorité d’entre eux est confrontée, ne font que s’accentuer.
La cherté de la vie, la pénurie de logements sociaux, les bas salaires, le chômage, la pauvreté et la précarité ont été évacués de cette campagne électorale. De même, il n’a jamais été question des compétences qui seront exercées prochainement par les élus de cette nouvelle collectivité dotée d’importantes compétences et concentrant tous les pouvoirs non régaliens.
En revanche, il est déjà question, côté nationaliste, d’engager avec le gouvernement une négociation en vue d’une nouvelle étape institutionnelle pour, cette fois-ci, changer radicalement le rapport de la Corse à la République.
Cela interpelle d’autant plus que la référence au fédéralisme européen, voire à l’autodétermination dans les dix ans est régulièrement avancée sans se soucier de la concurrence exacerbée entre les territoires que cette option suppose dans un cadre toujours plus libéral.
Or, il est évident que pour la Corse, région métropolitaine la plus pauvre, cette fuite en avant, tout en affaiblissant l’expression de la solidarité nationale dont elle a besoin, sera désastreuse.
Dans ce contexte, il n’y aura plus aucun élu pour porter dans cet hémicycle de la Collectivité unique de Corse une alternative de gauche, antilibérale et écologique, malgré une belle campagne menée par les militantes et les militants de la Corse Insoumise, du Parti communiste français, de la Manca Alternativa et d’Ensemble.
En rassemblant 6788 suffrages, 660 de moins qu’en 2015 pour la liste PCF-FdG, cette liste, la seule de gauche (FI, PS, PRG, EELV ayant jeté l'éponge avant de mener le combat) n’est pas parvenue avec 5,7 % à franchir la barre des 7 %, indispensable pour qu’elle puisse être maintenue.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, plusieurs voix sur le continent se sont félicitées de cette disparition, dont des responsables politiques de gauche qui ne présentaient pas de candidat. C’est une analyse à courte vue, dont le patronat local pourra se satisfaire tant il est vrai que sa domination économique et sociale n’était contestée jusqu’ici que par les élus régionaux communistes.
Ce deuxième tour pourrait donc voir se réaliser une fusion des listes de droite, "macroniste" incluse, sans que cela ne vienne contrarier la victoire, non moins libérale, des listes nationalistes impatientes d’engager un bras de fer avec Paris au bénéfice de leurs résultats pour obtenir un nouveau statut.
Dans ces conditions, ce scrutin ne pouvant être considéré comme un blanc-seing, il faudra en préalable à toute discussion de ce type donner la parole aux Corses.
Le Parti communiste français apporte, toute sa solidarité aux corses et renouvelle toute son amitié aux colistier.e.s et militant.e.s de la liste « l’Avenir, la Corse en commun, l’Avvene, a Corsica in cumunu », soutenue par la Corse insoumise, le Parti communiste français, Manca alternativa/Ensemble.
Paris le 4 décembre 2017
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lettre de patrick Le Hyaric
Le 02/12/2017
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le danger de la centrale nucleaire qu'il faut arreter avant fin 2018
Le 02/12/2017
La Centrale Nucléaire de Fessenheim et le risque sismique
On pose souvent la question de savoir si la centrale nucléaire de Fessenheim est protégée contre le risque de tremblement de terre.La réponse d’EDF est – comme pour l’ensemble des problèmes de sécurité – que ces risques ont été pris en compte lors de la construction de la centrale et que la structure des bâtiments et l’ancrage des éléments critiques ont été calculés pour resister au tremblement de terre «de référence», c’est à dire, pour l’Alsace, le séisme de Bâle en 1356.
Cette réponse appelle plusieurs remarques:
- Il est vrai que dès l’origine, la conception de la centrale a pris en compte un risque sismique. Il est tout autant exact que depuis 1977, des travaux sont régulièrement entrepris à la centrale de Fessenheim pour «renforcer la sécurité sismique». La question peut donc se poser de savoir à quel moment la centrale sera réellement sûre face au risque sismique. De deux choses l’une, la centrale est effectivement en sécurité, et il n’y aurait aucune justification à entreprendre des travaux de mise en sécurité, ou les travaux menant à renforcer cette sécurité sont le signe que la centrale n’est effectivement pas sûre.
- On peut trouverun bon exemple dans le cas des travaux décidés en 2000: à la suite d’une inspection, l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a été informée de la découverte «d’une errreur de conception affectant la résistance au séisme des réservoirs PTR et ASG de la centrale de Fessenheim». Il s’agit de réservoirs d’eau de secours, et en cas de tremblement de terre, ces réservoirs auraient pu être endommagés et inneficaces en cas d’incident. Les travaux de consolidation ont été décidésw en avril 2001, et ce n’est qu’au cours de l’été 2000 que l’anomalie relevée a pu être considérée comme corrigée. Ce qui veut dire que durant plus de vingt ans, la centrale nucléaire de Fessenheim ne répondait pas aux normes parasismiques décidées en 1977. Comment, dans ces conditions, peut-on raisonnablement prétendre que tous les risques ont été evalués?
- Et s’il est à peu près évident qu’il est impossible de garantir que la centrale de Fessenheim, malgré les précautions prises, malgré les travaux de consolidation ou de réparation entrepris, soit sûre à 100% vis-à-vis d’un tremblement de terre – il faudrait en effet attendre un tel évènement pour avoir la réponse – la question se pose de savoir si les effets d’un tel tremblement de terre ont été rigoureusement analysés et compris: les études ont tenu compte du tremblement de terre de Bâle, d’une magnitude de 7,4 et dont l’épicentre était situé à une trentaine de kilomètres de la centrale de Fessenheim. Il a été jugé que dans le cas d’un séisme identique (même épicentre, même magnitude), la centrale subirait des effets de magnitude 6,4. Ce qui est probablement justifié du point de vue technologique, mais complètement aberrant sur le plan scientifique: on ne peut savoir aujourd’hui où se situerait l’épicentre du prochain séisme (à 100 kms de la centrale ou à 2 kms?) ni de quelle magnitude il serait. La sécurité de la centrale de Fessenheim est de ce fait parfaitement illusoire, puisqu’elle ne tient compte – en le minorant – que d’un exemple historique dont personne ne peut dire s’il se reproduira à l’identique. Un peu comme si un pompier, parce qu’il n’a jamais vu qu’un feu de cheminée jugeait inutile de prévoir un équipement capable d’éteindre l’incendie d’une maison entière, accident jugé improbable puisque n’étant jamais arrivé...
- Le problème de base est que les techniciens, tout comme les scientifiques, sont encore dans l’ignorance de beaucoup de paramètres concernant les tremblements de terre. Il n’y a qu’à juger de l’ampleur des dégâts du Tsunami de fin 2004 pour s’en convaincre. Avec le peu de connaissances actuelles, on évalue aussi complètement qu’il est possible les conséquences d’un séisme, et l’on prend les mesures de sauvegarde possibles, compte tenu du coût de ces mesures. Car il ne faut jamais oublier que la protection contre l’accident, qu’il soit sismique ou d’une autre nature, est un équilibre entre ce qui est possible de faire techniquement et le coût que l’on veut bien assumer: la centrale de Fessenheim pourrait être bien mieux protégée contre les tremblements de terre, mais pour une telle dépense qu’elle ne pourrait être économiquement rentable. Et d’un autre côté, il est impossible d’évaluer le coût financier d’une catastrophe à Fessenheim, que cette catastrophe soit due à un séisme ou à une toute autre raison.
Que peut-on en conclure? La réponse, au moins pour cette question, est claire : compte tenu de la méconnaissance du rique sismique, compte tenu des dépenses qu’il aurait fallu supporter pour mettre la centrale en totale sécurité – si cela était possible – la logique aurait du être de ne pas construire de centrale nucléaire dans le fossé rhénan.
Et la même logique impose aujourd’hui d’arrêter cette centrale.
Jean Marie Brom
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seismes 2018
Le 01/12/2017
2018 sera une année de séismes violents
Par Katel Andréani

L’Iran en novembre, le Mexique en septembre, l’Italie en janvier et en août… Les séismes n’ont pas épargné la planète en 2017. Au total, les destructions causées par les tremblements de terre ont fait près de 1 135 morts en moins d’un an. Et pourtant, le pire reste à venir. Selon une étude publiée récemment par le journal scientifique Geophysical Research Letters, 2018 devrait être une année intense en tremblements de terre.

Des séismes de magnitude 7 et plus
Dans leur étude, les géologues américains Roger Bilham, de l’université du Colorado, et Rebecca Bendick, de l’université du Montana, se sont penchés sur les séismes qui ont secoué le plus violemment la planète depuis 1900, de magnitude 7 et plus sur l’échelle de Richter. Celui de Valdivia, au Chili en 1960, celui des Îles Andaman en Indonésie en 2004, de Sandai au Japon en 2011… autant d’exemples qui ont servi de mesures pour les chercheurs.
Jusqu’à arriver à une conclusion : la variation de la vitesse de rotation de la Terre ne serait pas innocente dans l’occurrence de séisme de forte intensité. « La corrélation entre la rotation de la Terre et l’activité sismique est forte, explique Roger Bilham, interrogé par le journal britannique The Guardian. Et elle suggère qu’il va y avoir une augmentation du nombre de tremblements de terre intenses l’an prochain. »

Selon les spécialistes, les séismes fonctionnent par cycles. Tous les trente-deux ans environ, la planète connaît un pic majeur de tremblements de terre. Les géologues en ont recensé cinq au total depuis 1900 : « Dans ces périodes, il y a eu entre 25 et 30 tremblements de terre intenses par an, indique Roger Bilham. Le reste du temps, le nombre moyen est d’environ 15 séismes majeurs par an. »
Roger Bilham et Rebecca Bendick soulignent notamment que chacune de ces périodes est précédée de cinq années où la rotation de la Terre ralentit sensiblement : « C’est simple, la Terre nous envoie pendant cinq ans un avertissement des tremblements de terre à venir », lance Roger Bilham. Et cela fait justement plus de quatre ans que la planète est en train de ralentir.
Les régions tropicales particulièrement menacées
Si les spécialistes se félicitent du faible nombre de forts séismes cette année, six au total, 2018 ne sera pas une année aussi clémente. « Nous pourrions facilement avoir une année avec plus de vingt séismes », avance Roger Bilham. Impossible de prédire exactement où et quand ces séismes frapperont, mais les géologues expliquent avoir recensé la plupart des séismes de forte intensité dans les régions proches de l’équateur.

L’Indonésie, qui a déjà vécu deux des tremblements de terre les plus meurtriers de l’époque contemporaine, en 1917 et en 2004, mais également l’Équateur où, en 2016, un séisme a fait plus de 668 morts, 8 disparus et 6 274 blessés, devront se tenir particulièrement sur leurs gardes. Car prévoir une année chargée en séisme ne permet pas de prévenir et donc de sauver les populations. Et ils sont plus d’un milliard à vivre dans ces régions tropicales.
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ALSTOM . DISPARAIT DE FRANCE
Le 30/11/2017
Les Amis de l’Emancipation Sociale, les Amis du Monde Diplomatique Nord Franche-Comté
vous invitent à une soirée-débat
Vendredi 1er décembre 2017
BELFORT - Maison du Peuple (salle 327) à 20h
Alstom,
Dernière liquidation de l’industrie française ?
Projection du documentaire
« Guerre fantôme, la vente d’Alstom à General Electric »
Suivie d’un débat en présence de
Alexandre Leraître – coréalisateur du film avec David Gendreau
Jean-Michel Quatrepoint – journaliste, auteur de « Alstom, scandale d’Etat »
Gérard Deneux – président des Amis de l’Emancipation Sociale
Baptiste Petitjean – directeur de la fondation Res Publica
avec le soutien de la CGT
On a assisté à l’absorption d’Alstom Energie par l’étatsunien General Electric suite, pour partie, aux pressions de la justice américaine. Les promesses de création de 1000 emplois n’ont pas été tenues. On a assisté à l’introduction de Bouygues au capital restant d’Alstom, le rapace français encaissant 1,8 milliard en dividendes, espère revendre aujourd’hui ses actions à hauteur de 4 milliards. Car le démantèlement continue : Siemens, majoritaire en capital, est en voie d’absorber entièrement Alstom Transport. Pillage du savoir-faire accumulé des travailleurs avant de possibles délocalisations. Processus de dépeçage de cet empire industriel français, c’est ce que nous décrivent Alexandre Leraître et Jean-Michel Quatrepoint : un véritable scandale d’Etat dans lequel Sarkozy, Hollande puis Macron ont été plus ou moins complices. Venez en débattre. Alstom c’est notre affaire à tous. Mobilisons-nous. Entrée gratuite -Contact AES/AMD : aesfc@orange.fr 03.84.30.35.73
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