vertu1
DE cuba
Le 17/08/2017
Les nouveautés depuis le 10 août 2017
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activité ¨PCF Besançon
Le 14/08/2017
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la fin duservice public sncf |
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pastéques dans les bois
Le 13/08/2017
« C’est une véritable gabegie dans cette forêt », tonne Gilbert, le promeneur qui a alerté la rédaction à la suite d’une découverte qui l’a fait grimper sur ses ergots. Gabegie d’un côté de la Départementale 463 qui fait la jonction entre Étupes et Dampierre-les-Bois avec la défunte usine de co-compostage et ses millions d’euros qui dorment dans les bois (on le sait et ça n’est pas nouveau). Gabegie juste en face au détour d’un petit sentier forestier ou 300 kilos (au moins) de pastèques ont été jetés tout récemment au vu de l’état des fruits. Les pastèques éventrées ne sont pas encore en état de décomposition.
Manifestement, des citoyens peu respectueux de l’environnement, voire dénués de toute solidaire humanité, prennent cette forêt pour un dépotoir. On y trouve des dépôts sauvages de gravats. En s’enfonçant dans la forêt, à environ 150 mètres de la D 463, un camion vient d’y abandonner son chargement : trois grosses caisses en bois remplies de pastèques. Les étiquettes pouvant indiquer la provenance des fruits ont été arrachées. Forcément. Pêle-mêle, les énormes pastèques de trois ou cinq kilos gisent au pied des arbres. Pourquoi avoir jeté ainsi ces fruits emblématiques de l’été, car rafraîchissants et gorgés de vitamines ? Étaient-ils corrompus, périmés ? Pour en avoir le cœur net, nous avons goûté l’une de ces pastèques ramassée parmi les nombreux fruits intacts provenant de cette mystérieuse cargaison. Succulente. Pourquoi ne pas avoir offert ces palettes aux Restos du cœur ou à la banque alimentaire (pour ne citer qu’eux) qui font face à un afflux de familles dans la nécessité ? Les pastèques sont promises à pourrir dans la forêt alors qu’elles auraient pu garnir des assiettes. Juste très moche.
Françoise JEANPARIS
Edition Belfort-Héricourt-Montbéliard
Le Pays de Montbéliard
Dampierre-les-Bois
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un souvenir de valentigniey
Le 12/08/2017
Texte dit par Hervée à 19 H le 3 octobre 2010 Place Godart dans le quartier des buis à Valentigney
Hommes et femmes
Femmes et enfants,
Habitants des cités voisines
Borouillots ou non boroillots
Etres humains natifs d’ici ou d’ailleurs,
Hommes et femmes venant de très loin ou de très près,
Vous voilà rassemblés sur cette place Godart
Certains habitent les Buis depuis 20 ans d’autres depuis quatre ans
Certains n’y habitent pas
Je vois des gens d’origine algérienne, turque marocaine, tunisienne, mauritanienne, Yougoslave, Italienne , portugaise, polonaise, Grecque, palestinienne, iranienne, pakistanaise,
Guinéenne, et aussi des rifs
Je vois des croyances toutes différentes, certains c’est Jésus,d’autres Allah, Bouddha,
D’autres croient dans les arbres et la nature
Les Buis , c’est le monde entier sur la place Godart
Vous vous demandez tous
Que va t-il se passer…
C’est quoi tout ça….
Ça sert à quoi
Vous allez faire quoi
Vous êtes qui
Voilà six mois qu’Hélène parcourt votre quartier, Hélène de Marseille ,
s’est attachée à votre quartier
Car elle même est née dans un quartier de de Nîmes,
Elle a recueilli vos soupirs, vos plaintes, vos espoirs, vos histoires anciennes, elle les a mis en boîte,
Mais pour quoi faire, à quoi ça sert tout ça ? Voilà ce qu’on entend partout.
Tout l’après midi vous vous êtes plongés dans la nostalgie de votre quartier , de vos blocs remplis d’amis et de solidarité, vous avez revu des fantômes bienveillants ou pas.
Chez la plupart d’entre vous on sent un regret
On n’aime jamais voir sa maison détruite, même si ce n’était pas votre maison, même si ce n’était qu’une location
Alors Hélène a dit
J’aime les personnes que j’ai rencontrées et qui m’ont parlé
J’a envie de leur offrir un spectacle, qui les lavera de leurs rancoeurs et de leurs regrets Hélène a dit
La route de l’éternité va revenir sur elle même.
L’homme est envers lui même l’animal le plus cruel qui soit.
Hélène a alors décidé
Je vais reconstruire les blocs démolis en modèle réduit, avec chacun son caractère,
et Hélène l’a fait
Hélène a dit je vais inviter les habitants pour le cinquantième anniversaire des Buis
Et Hélène a passé un à un tous les obstacles, Quand dans notre société quelqu’un veut prendre une initiative, ce n’est pas de l’aide qui lui arrive , mais des ennuis, mais hélène n’a pas eu peur des obstacles et des ennuis.
Helène a dit
J’ai versé sur toi tous les soleils et toutes les nuits tous les silences et tous les désirs
Et maintenant voici ce que propose Hélène un grand rituel, une cérémonie païenne
Maintenant il est temps d’enterrer les colères, les sarcasmes, les douleurs
On va le faire car il le faut
Hélène a dit : quand un homme meurt un enfant naît , et pour que le blé pousse il faut que le grain se meurt.
Vous avez donc devant vous la reproduction des 14 blocs.
Ce n'est pas une reproduction à l'identique mais une reproduction subjective.
Chaque bloc a son caractère.
Le bloc de l'horloge
le bloc bleu
le Z
le bloc des queutes
le bloc de la boucherie
le bloc des Brickats
le bloc des Baba Roudj
Ces blocs devant vous nous allons les émietter
grignoter
raboter; exploser; écrèter, amputer brûler s'envoler raser dépecer disperser ecrouler déraciner disséminer arracher piétiner éventrer etriper
et pourquoi ?
pour un nouveau rêve de quartier
Avant que ne commence le cérémonial païen voici :
Que celui ou celle qui a des oreilles pour écouter entende mes paroles.
J’ai croisé un être humain, au dos courbé par la vie qu’il menait sur ce plateau il m’a confié « j’ai vécu ici criblé de piqures de mouches venimeuses, creusé comme la pierre par d’innombrables gouttelettes de méchanceté".
Et maintenant que s'avancent les anciens habitants des blocs détruits :
Musique N° 1 Plage 3
René Philips,
Haroun Lalahoui
Zaya Rouabah
Fatima Keladih
Najib Drici
Mourad Brickat
Choukran Renckber
Nicole Pagliani
Maria Azévédo
Souad Kias
Musique et entretiens
fin des entretiens. (après la portugaise)
A chaque ancien habitant de ces blocs je vais demander de faire une geste symbolique qui rappellera la vie de son bloc détruit, un geste rituel qui précédera la destruction
La mémoire de l’homme du commun remonte à son grand père, au delà de le temps cesse.
Je ne demande pas mon chemin, je préfère demander au chemin lui même
arrêt Musique
Hélène pourquoi pour le bloc 25 des cendres ?
Pour le bloc 6 des petits pois ?
pour le bloc 23 de la terre ?
Pour le bloc 15 un fumigène vert ?
Pour le bloc des célibataires du thé ?
Pour le bloc 18 des oignons ?
Pour le bloc 21 des cartes et des jetons ?
Et voici : le temps est venu d'exorciser les fantômes.
Que les rituels soient !
Musique et entretiens
(Mot de la fin : Magasin)
la musique continue
Et que viennent dans vos corps en cohorte les fantômes énigmatiques de vos anciens bâtiments.
Le Taï chi de la destruction.
Fin de la musique sur le geste d'explosion.
Ambassadeurs de quartiers, accourrez et formez autour de moi un cercle magique ,
que l'un des bienfaitrices du quartier Jeanine Masson veuille bien diriger ses pas vers moi.
Question à Jeanine
explication de l'écharpe
quand l'écharpe tombe sur le sol Musique .
Il faut que les pierres roulent dans des précipices abrupts, afin de retrouver les énergies intimes et les mystères cachés.
Il est temps de purifier sous des trombes d'eau le bloc n°10.
Ambassadeurs de quartier, en place pour la purification
j’aime tous ces fantômes d’immeubles qui ont péri sous la folie destructrice d’hommes qui croyaient faire le bien.
C’est donc un événement assez important auquel Hélène Sannier a donné dix mois de sa vie.
Labour en profondeur du quartier des Buis, quartier de mauvaise réputation.
Hélène a réussi l’exploit de se faire adopter par le quartier et quand son nom a été évoqué elle a été applaudi, ce n’est pas rien.
La petite larme d’Hélène à la fin.
Son discours est clair : on ne revient pas sur les clichés des quartiers sensibles. Elle veut prouver que le quartier est d’une humanité riche, riche des ses habitants.
Donc l’après midi elle propose une ballade, et c’est là que l’on croise des acteurs qui racontent chacun à leur manière le quartier, et c’est surtout une manière de montrer le quartier comme dans un écrin.
Regardez dit-elle , faut il stigmatiser ces gens comme vous n’arrêtez pas de le faire ?
Oui, le quartier est propre, les habitants sont fiers, ils ont envie de parler, les enfants sont calmes.
Mais bien- sûr le quartier tout le monde le rêve comme idéal, avec une vraie place de village et des commerces.
Voilà. ça duré de 14 H 30 à 20 H 30.
Ambiance détendue, pas d’incidents. Tout n’ a pas marché aussi bien que prévu sur certains aspects techniques, c’est le lot de ce genre d’événement que l’on ne peut pas répéter avant.
Mais il y avait surtout une atmosphère douce, teintée de respect et d’amitié, c’est ça qu’il faut mettre en avant.
Voici Gilbert Marion un des piliers anciens de l’association des locataires et le Maire , Mr Petitjean, j’espère que tous deux ont bien évalué que ce qu’Hélène a fait là avec les Bains douches et l’Unité, c’est de l’ordre de l’exceptionnel.
Michel Crespin, s’est déplacé de Marseille, ainsi que la Maman d’Hélène.
Bref , dommage qu’il n’y ait pas plus d’Hélène en France. Je serais homme politique, j’inviterais Hélène à refaire un “même pas mal” dans ma ville
Ce besoin de se retrouver, de se parler, de chasser aussi les angoisses et les peurs, de réfléchir ensemble, de faire vivre la solidarité est une force. Il est bon et nécessaire d’ouvrir des espaces, des « trajets » pour la pensée. Penser pour comprendre. Comprendre pour parler et agir juste. Non pas pour excuser, mais pour chercher ensemble les conditions permettant d’en finir avec le cauchemar qui endeuille les peuples du monde et nous endeuille à un insoutenable rythme.
POUR BIEN VIVRE arrondissons les angles les aspiritées deprimantes s'effacerons d'elles meme, inventons l'architecture sans angle tout angles est saillies serons arrondis
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Lettre de cuba
Le 09/08/2017
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