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la route de la soie se construit

Le 17/11/2020

La Chine et 14 autres économies signent le RCEP dans une victoire historique pour le multilatéralisme
Lundi 16 novembre 2020, par  auteurs à lire, popularité : 32%   Internationale |  1 |  pdf | maildiasporafacebookgooglelinkedinnetvibesprintertwitterviadeo
Il s’agit là de la réponse de la Chine aux gesticulations de Pompeo et à ses bulletins de triomphe d’isolement Chinois, mais cela va encore plus loin. Quinze économies de l’Asie-Pacifique ont formé dimanche le plus grand bloc de libre-échange au monde, un accord soutenu par la Chine qui exclut les États-Unis. Dans l’incroyable transition dans laquelle Biden et Trump ont rivalisé de positionnement anti-chinois, ce qui est remis en cause, c’est non seulement celle de Trump mais celle d’Obama. C’est en 2011 que Barack Obama et sa secrétaire d’État Hillary Clinton lancent le projet du "pivot" asiatique (c’est le même mot en anglais), destiné à faire basculer le "centre de gravité" de la diplomatie américaine vers l’Asie-Pacifique, au détriment des Européens. Dans cet esprit, les États-Unis avaient négocié avec onze pays du Pacifique (rive ouest mais aussi rive est), mais non la Chine, un Partenariat transpacifique, qui attendait du nouveau président, l’ensemble des ratifications. Les deux candidats à la présidentielle Clinton et Trump, déjà avaient critiqué ce traité, même si on pensait que Clinton reviendrait sans doute sur sa position de rejet de l’accord… Le fait est qu’en 2017, Trump l’a dénoncé… La signature du Partenariat économique régional global (RCEP) lors d’un sommet régional à Hanoï, a construit une tout autre logique qui évince les États-Unis et met au pied du mur l’Inde en lui laissant la porte ouverte. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour le blog HistoireetSociété)


Photo : Quotidien du peuple
La Chine et 14 autres économies ont signé dimanche le plus grand accord commercial au monde, le Partenariat économique régional global (RCEP), pour former une zone de libre-échange dans la région Asie-Pacifique qui englobera un tiers de l’économie mondiale, dans ce que les responsables et les experts chinois appellent une victoire historique pour le multilatéralisme qui aiderait les économies régionales et mondiales à faire face à la pandémie de COVID-19 et au protectionnisme croissant.

Le Premier ministre chinois Li Keqiang a déclaré que la signature du RCEP n’est pas seulement une réalisation d’une importance historique dans la coopération régionale en Asie de l’Est, mais aussi une victoire du multilatéralisme et du libre-échange.

« Signé après huit ans de négociations, le RCEP permet aux gens de voir la luminosité et l’espoir dans l’ombre, prouvant que le multilatéralisme et le libre-échange restent la voie principale et correcte ainsi que la bonne direction pour l’économie mondiale et l’humanité », a déclaré M Li.

Signé à un tournant critique dans le climat politique mondial – lorsque la prochaine administration américaine sera prête à entrer en fonction et que le monde saisit des solutions pour relever les défis découlant de la pandémie de coronavirus, le nouvel accord régional aiderait également la région Asie-Pacifique à prendre l’initiative mondiale dans la récupération de la pandémie de COVIDE-19 et à réduire l’hégémonie américaine dans la région, selon les experts

 

lettre Fabien Roussel pcf

Le 16/11/2020

Bonjour roger,

Fabien RousselComment faire vivre, dans cette période, la solidarité, la fraternité, qui sont au cœur de notre idéal communiste, au cœur de tous nos combats ? Comment apporter à nos proches, à nos collègues, à tous les camarades, le réconfort et la chaleur des liens sociaux qui nous manquent tant ? C'est tous l'enjeu de cette fin d'année : donner de l'espoir en portant un projet politique ambitieux et faire vivre la fraternité et la solidarité.

 

« C'est un joli nom camarade », chantait Jean Ferrat pour saluer l'engagement communiste. C'est un joli nom que nous devons faire vivre en ce moment.

 

C'est le sens de l'appel que je lance à tou·te·s les militant·e·s de notre parti.

 

Je tiens d'abord à t'assurer de ma solidarité et de ma détermination à ce que notre collectif militant, à tous les niveaux, fasse vivre cette solidarité pour les communistes et le peuple de France. Dans chaque cellule, dans chaque section, téléphonez-vous, prenez des nouvelles des camarades de votre ville, de votre village, de votre entreprise.

 

Organisons-nous pour veiller aux un·e·s et aux autres, briser l'isolement, déployer notre solidarité dans tous les quartiers et villages en lien avec les syndicats et associations, auprès des salarié·e·s, des chômeurs et chômeuses, de nos aîné·e·s, des jeunes, des femmes, de toutes celles et ceux dont la santé et les conditions d'une vie digne sont menacées.

 

Ensuite, ce temps de confinement doit être mis à profit pour développer l'échange entre nous, avec les voisin·e·s, les collègues, les adhérent·e·s, les sympathisant·e·s, pour faire connaitre le journal l'Humanité, mettre à disposition nos tracts dans les boites aux lettres, dans le respect des règles sanitaires.

 

Vous pouvez aussi alimenter les propositions pour la France présentes sur notre plateforme "La France encommun" www.lafranceencommun.fr et ses 17 thématiques, véritable coopérative des idées qui doit nourrir notre projet.

 

Etre confiné·e permet aussi d'utiliser les réseaux sociaux et partager les messages, les vidéos que vous trouverez sur le site internet du PCF (www.pcf.fr) avec nos propositions pour l'emploi, pour l'école, pour la santé, ou encore nos réactions face aux attentats terroristes, ou celles issues des débats à l'Assemblée nationale et au Sénat.

 

C'est aussi comme cela que chacun·e d'entre nous, durant cette période peut mener la bataille d'idées, résister et faire progresser le rassemblement pour une République démocratique et sociale, alors que le gouvernement, le patronat et la droite, travaillent à protéger le système, quitte à le rendre plus autoritaire encore, en cognant plus dur encore sur le monde du travail. Poursuivons ainsi, dans les formes adaptées, nos batailles pour résister aux suppressions d'emplois et sécuriser l'emploi et la formation, pour renforcer les moyens de l'hôpital public et de l'école notamment.

 

Voilà autant de gestes militants qui peuvent vacciner contre les idées de haine, les replis identitaires et les divisions et ouvrir un chemin d'espoir pour la France. C'est le sens de l'interview que j'ai donnée dans le journal l'Humanité, ce vendredi.

 

Si cette période de confinement doit permettre de protéger la santé de tou·te·s, elle peut ainsi permettre de faire grandir les solutions qui nous permettront de reprendre le contrôle de l'épidémie et de retrouver pleinement une vie familiale, sociale, économique et culturelle. Cela doit nous conduire à beaucoup d'inventivité et de créativité pour une intervention communiste à la hauteur de la période et de ses dangers.

 

Aux périls annoncés, la force militante de notre parti peut opposer une vaste riposte politique. Proposons à nos concitoyen·ne·s de devenir les actrices et acteurs d'un véritable changement de système !

 

Confiné·e·s mais plus que jamais mobilisé·e·s, résistons et faisons renaître l'espoir.

Bien fraternellement,

 

Fabien Roussel

Secrétaire national du PCF

 

Plateforme la France en commun

 

lettre ensemble besançon

Le 16/11/2020

Dans cet agenda, vous trouverez un certain nombre d’informations, de rendez-vous, d’appels à l’action ou à manifestation. Ce sont les organisateurs qui nous communiquent leurs propositions ou nous les trouvons lors des différentes réunions des collectifs auxquels nous participons.
Toutes ces informations nous semblent dignes d’intérêt, même si nous ne partageons pas obligatoirement le positionnement politique des groupes qui les annoncent. De même, nous ne sommes pas responsables du contenu des annonces.
 
Agir simplement contre le bétonnage des Vaîtes !
Mardi 17 novembre, toute la journée, quartier des Vaites, Besançon
Organisé par les Jardins des Vaites, soutenu par l’Association les Vaîtes
Dans cette situation de confinement, qu'est-ce qu'on peut faire ?
A l'occasion de la journée du 17 novembre contre la réintoxication du monde, de manière concertée l'association Jardins de Vaîtes et Les Vaites vous appellent à planter une banderole (sur laquelle vous aurez préalablement écrit un slogan) ou un épouvantail entre l'arrêt de tram Brûlefoin et le virage formé par la voie lorsqu'elle s'écarte de la route du chemin du Vernois. Vous pourrez déposer votre banderole ou votre épouvantail le 17 novembre (cocher la case "déplacement bref dans la limite d'une heure quotidienne et dans un rayon maximal d'un kilomètre autour du domicile lié à la promenade")
Merci de votre contribution à la lutte contre le bétonnage et le saccage des Vaîtes !
Exemple de slogan à mettre sur les banderoles : « Aux Vaîtes, on veut des légumes, pas du bitume », « Aux Vaîtes, on veut des bourdons, pas du béton », « Les Vaîtes laissent pas béton », « Sauvons les jardins des Vaîtes », « Pas de bétonnage sur des terres agricoles », etc, etc...
Les premières photos d'épouvantails qui sont parvenues : lien ici.
 
Rassemblement contre la loi de programmation pour la recherche
Mardi 17 novembre, 13h, présidence de l’U, rue Goudimel, Besançon
Organisé par CGT, FSU, Solidaires
La commission mixte paritaire regroupant des députés et des sénateurs est parvenue à un texte de compromis le 9 novembre, concernant la loi de programmation pluri-annuelle pour la recherche pour la période 2021-2030
Le texte sera soumis à l’Assemblée nationale ce 17 novembre.
 
Film "Pauvres poulets, une géopolitique de l'œuf".
Projection en ligne, jeudi 19 novembre, 20h suivie d'un débat en visio conférence, confinement oblige.
Organisé par le CCFD-Terre Solidaire du Doubs
Dans le cadre du festival Alimenterre qui se déroule, comme chaque année, de mi octobre à fin novembre, le CCFD TS avait décidé d'organiser la projection de ce film au cinéma de Valdahon car le projet d'implantation d'un poulailler industriel à Flangebouche avait suscité débat et manifestation. Ce film permet de faire (comme toujours au CCFD-TS) le lien entre le ICI et le LA-BAS car la dernière partie du film montre les impacts négatifs de nos exportations de volailles qui concurrencent et mettent à mal les petites exploitations au Ghana.
Retenez dès à présent votre soirée. Le CCFD TS indiquera ultérieurement par mail les liens pour se connecter.


Accès à une alimentation choisie pour tous et toutes : vers une sécurité sociale de l’alimentation ?
Visio- visioconférence de formation
Samedi 21 novembre 2020, 10h - 12h30
Organisé par les Amis de la Confédération paysanne, réseau des AMAP, Terre de Liens
Les codes seront envoyés quelques jours avant aux inscrit.e.s.
Pour informations et vous inscrire :
https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfpm9Me6UiXyd4HsijwkP5hk4hzv9OxojZLdnozKo84YyjXJQ/viewform
(inscription obligatoire souhaitée avant le 15 novembre 2020 )
Contexte :
En France, l’on confond aide alimentaire, nécessaire dans l’urgence, et accès à l’alimentation. Aucune disposition juridique et réglementaire n’existe pour reconnaître un droit effectif à l’alimentation en tant que droit fondamental, alors même que l’aide alimentaire est source de grandes violences, pour les bénéficiaires comme pour les bénévoles. Certains travaux récents préconisent pourtant de changer le paradigme de l’aide alimentaire. De le dépasser, en développant des formes d’accès durable à l’alimentation, et en ayant pour objectif de garantir à toutes et tous l’accès à une alimentation choisie. Quel rôle de nos organisations, lesquelles sont des acteurs du développement agricole et de la transition écologique, pour ériger un droit à l’alimentation, et pourquoi pas, une sécurité sociale de l’alimentation ?
Objectifs de la formation :
·         mieux saisir les enjeux que recouvre l’aide alimentaire
·         avoir un aperçu des différentes pistes proposées pour en sortir et assurer une alimentation choisie à toutes et tous
·         échanger et faire évoluer ces réflexions
Type de formation/méthodologie : conférence débat
Intervenants : Membres du Collectif pour une Sécurité Sociale de l’Alimentation :
·         Bénédicte Bonzi, anthropologue travaillant sur les violences alimentaires
·         Jean-Claude Balbot, paysan référent du Réseau CIVAM pour le projet ACCESSIBLE
·         Mathieu Dalmais, agronome et membre d’Agrista – Groupe Agriculture et alimentation d’Ingénieurs sans Frontières –
·         Kévin Certenais, membre du Groupe Alimentation de Réseau Salariat
Infos pratiques
·         La formation est gratuite et ouverte aux adhérent·e·s des Ami.es de la Confédération Paysanne, aux amapien·ne·s des groupes AMAP, paysan·ne·s en AMAP, membres du Réseau AMAP IDF (à jour de leur cotisation 2019), et aux membres Terre de Liens.
Pour toute précision supplémentaire, vous pouvez contacter Lucile contact@lesamisdelaconf.org
 
Le photovoltaïque en débat. Pour une approche globale de la transition énergétique
Mardi 24 novembre, 8h30-20h en visio-conférence.
Cet événement vous est proposé par Jura Nature Environnement et le Plateau Débat Public.
En plein essor des énergies renouvelables et devant la nécessité d’une transition énergétique comment raisonner un développement du solaire photovoltaïque dans l’intérêt de tous ?
Intervenants: DREAL, Jurascic, SEM Enr, AFCB, Collectif pour la préservation des paysages jurassiens
Sur inscription : https://frama.link/nznuK6zd
Les informations de connexions vous serons transmises quelques temps avant le débat. Nous vous invitons à diffuser ce mail à tous ceux qui pourraient vous sembler intéressés par ce thème.
Le Plateau Débat Public est un programme de France Nature Environnement Bourgogne Franche-Comté
Attention : nos prochains débats sont déplacés en ligne en raison des restrictions sanitaires. Pour cette raison, ils sont sur inscription afin de pouvoir communiquer les modalités plus facilement
 
Nuit européenne des chercheurs
Du lundi 23 au vendredi 27 novembre
Organisé par l’Université de Franche Comté
NUIT DES CHERCHEUR.E.S FRANCHE-COMTE
Ce n’est pas une nuit mais 5 nuits avec des chercheur.e.s que nous vous proposons
en vidéo, en dessin...
En ligne sur FACEBOOK @universiteFrancheComte (activé à partir du 17 novembre)
Confortablement installé dans votre fauteuil, les chercheur.e.s de Franche-Comté vous raconteront leurs petits secrets nocturnes.
Autour de formats confinés mais décalés, c’est dans leur cuisine ou dans leur salle de bain… que les chercheur.e.s de l’université de Franche-Comté dévoileront ce qui se passe derrière les portes de leurs laboratoires.
Les cachettes utilisées pour leurs prototypes, les recettes de leurs découvertes ou même des traces de leurs anciennes erreurs....
https://www.umr-cnrm.fr/spip.php?article1207
Informations pratiques
https://besancon.nuitchercheurs.eu
 
Rassemblement contre la nouvelle loi chômage
Samedi 28 novembre, 14 h, place Pasteur, Besançon
Organisé par Agir ensemble contre le Chômage (AC Besançon)
Cette nouvelle loi chômage prive de droits des milliers de demandeurs d'emploi.
La demande a été déposée en préfecture pour ce rassemblement qui respectera les mesures sanitaires.
 
Et n’oubliez pas de visiter le blog d’Ensemble! Franche Comté https://ensemblefranchecomte.home.blog/

 
Bandeau E! Franche Comté.png

 

lettre de pattrik le hyaric

Le 15/11/2020

 
 
 
Bonjour à chacune et chacun,
 
Les semaines s’étirent dans un halo d’angoisses pleines d’incertitudes sur l'avenir pour la majorité des familles populaires. Celles évidemment qui connaissent la douleur d’un décès à cause de ce satané virus, ou encore le violent tourment de l’hospitalisation d’un proche atteint par la maladie. Et toujours cette peur de l’attraper... Nous ne pouvons que recommander le respect des préconisations des autorités sanitaires et de nos médecins respectifs.
 
Néanmoins, nous ne pouvons pas mettre de côté la gestion gouvernementale chaotique de l’épidémie, qui se conclut ces jours-ci par un nouveau confinement. Celui-ci a cette particularité de pousser les fantassins de l’économie – toujours si maltraités – dans le chaudron des risques, même avec un masque. La décision de laisser ouverts les super et hypermarchés (qui brassent des centaines de personnes au fil de la journée et où la ventilation est loin d’être optimale) tandis qu’on ferme le petit commerçant du coin de la rue ou du village a du mal à être acceptée.

Lors du dernier point de presse gouvernemental, jeudi soir, la non-participation de la ministre de la culture a étonné tout en laissant entendre que la culture serait « inessentielle ». On nous raconte en haut lieu que tous les pays alentours sont dans la même situation. Cela reste à démontrer ! Il est vrai qu’en Europe on connaît les mêmes difficultés (même si l’Allemagne connait moins de problèmes), mais n’est-ce pas le résultat de politiques identiques ?

La coordination européenne dans la lutte contre la pandémie doit être considérablement renforcée et des moyens considérables donnés aux agences sanitaires. Au niveau national, nos services de santé doivent être soutenus et non restreints comme cela s’est fait depuis si longtemps.

Ajoutons que le soutien économique doit se traduire en actes à partir de la fabrication de monnaie (qui repart de plus belle) par la Banque centrale européenne. Cette monnaie ne doit pas servir la spéculation bancaire mais l’aide réelle pour soutenir le travail et les services publics. Un certain nombre de crédits affectés ces derniers mois doit se transformer en dons en échange de quoi l’Etat doit monter au capital des grandes entreprises tandis que les PME s’engagent au maintien de l’emploi et des salaires. Quant au petit commerce, l’artisanat et l’auto-entreprenariat, ils doivent être aidés à proportion de leurs pertes. Ne pas le faire c’est prendre le risque de la destruction de deux millions d’emplois et de l’assèchement de la vie de multiples territoires et quartiers populaires.

Enfin, il conviendrait d’être plus déterminés et ambitieux pour obtenir la gratuité des masques.

L’annonce de possibles vaccins suscite un espoir. La bataille pour qu’il soit un bien universel gratuit et accessible à toutes les populations du monde est un grand enjeu. A cette heure, sans connaître l’efficacité du vaccin du nord-américain Pfizer, on a vu que dans le capitalisme on ne sait pas si on pourra soigner les gens, par contre la santé de la firme monte en flèche dans les cotations boursières. Mieux, le PDG de la firme se soucie si peu des 1,2 millions de personnes décédéés à cause du virus qu’il en a vu une incroyable aubaine pour s’enrichir. Il a en effet profité de la hausse du cours des actions du groupe qu’il dirige pour vendre plus de 132 000 parts et ainsi empocher en quelques heures 5,6 millions de dollars. Il détient encore des actions du groupe pour une valeur de 9 fois son salaire qui atteint la bagatelle de 1,69 million de dollars par mois.

Il est certain que ce type de personnage, avec tous les actionnaires de ce groupe, ne signeront pas une pétition pour que le vaccin devienne un « bien universel ». A nous donc de créer le rapport de force pour l’obtenir.
 
 
_________
 
 
J’ai consacré mon éditorial de L’Humanité Dimanche aux enseignements que nous pouvons tirer des élections aux Etats-Unis. 
 
 
Les Etats-Unis, si loin, si proches…
 
L’éditorial de L’Humanité Dimanche du 12 novembre – par Patrick Le Hyaric.
 
Lire ici
 
Je sais que beaucoup de nos concitoyens et d’amis en ont eu assez du feuilleton de ces élections, ce qui est tout à fait compréhensible. Les chaînes de télévision nous en ont gavé jusqu’à la nausée. Cependant il est indispensable de saisir quels enseignements nous pouvons en tirer pour nous même. J’aborde ce point en fin d’éditorial.
 
Même battu dans les urnes, ce que l’on appellera le « trumpisme », mélange de droite extrême nationaliste et capitaliste reste puissant aux Etats-Unis avec 7 millions de voix de plus qu’il y a quatre ans. De plus, il renforce ses positions là où la dernière fois il était déjà fort. Le candidat démocrate gagne aussi des voix dans un vote utile anti-Trump et n’a pour l’instant pas de majorité stable au Sénat. Ajoutons que notre rejet de Trump ne vaut pas illusion sur le président élu Joe Biden, qui est aussi celui des élites et du grand capital nord-américain, parmi lequel figurent en bonne place les multinationales du numérique. Il est majoritaire chez les ménages dont le revenu dépasse 200 000 dollars par an (168 000€).
 
La question du comportement électoral des couches populaires est posée aux Etats-Unis comme elle l'est en Europe et dans notre pays. Le capitalisme aggrave les inégalités sociales, économiques et spatiales. Ceux qui subissent aujourd’hui le plus durement les effets de la mondialisation capitaliste se tournent vers ces extrêmes droites faute de pouvoir croiser une « gauche » perçue comme les défendant et proposant un projet nouveau de mieux-vivre.
 
Ainsi, ceux qui annoncent comme une certitude, parce qu’ils y travaillent constamment ,un nouveau duel entre M. Macron et Mme Le Pen feraient bien de réfléchir à deux fois à ce scénario qui pourrait faire sortir des urnes celle qui a été battue la dernière fois grâce à la responsabilité de la gauche. Un tel scénario ne se reproduira pas à l’identique à cause de la politique macroniste qui a aggravé les conditions de vie des plus humbles et essore peu à peu la démocratie et les libertés.
 
Voilà une grande responsabilité pour les forces de la transformation politique et sociale, afin de ne pas laisser nos concitoyens pris dans un étau qui les étoufferait pour longtemps.
 
 
Faire lire l’Humanité et L’Humanité Dimanche
 
 
Journal communiste, l’Humanité – avec L’Humanité Dimanche et l’humanité.fr – met en valeur les contradictions du système capitaliste, défend les acquis du mouvement progressiste, donne à voir et à comprendre les luttes sociales, pour l’égalité, les luttes pour la démocratie et les libertés, les actions pour obtenir une métamorphose écologique, montre la richesse et les interrogations de la création artistique, les luttes mondiales pour la liberté et la paix.

Alors que les vices et limites du système capitaliste sont mis à nu par la pandémie, que les crises, démocratiques, sociales, économiques et environnementale se multiplient, l’Humanité travaille à défricher les chemins d’une alternative progressiste s’inscrivant dans un processus communiste. C’est une tâche rude et exigeante. Mais d’une absolue nécessité.
 
Il est possible parfois que nos titres ne remplissent pas l’intégralité de leurs missions. La pression économique, sur les journaux et les médias n’épargnent pas – loin de là – notre groupe avec notamment l’augmentation des prix de la distribution en kiosques qui se prépare et la diminution de près de moitié de nos recettes publicitaires. Ceci a pour conséquence de réduire les rédactions et d’aggraver les conditions de travail des journalistes. Mais les journaux et revues de notre groupe restent indispensables à la vie démocratique comme au mouvement transformateur.
 
Lire et faire lire l’Humanité ne revient pas à s’accorder avec chacune de ses pages. Quel serait, du reste, un journal dans lequel chacun rencontrerait sa propre opinion sur tout et pour tout ? Non, lire l’Humanité c’est participer d’un combat en s’ouvrant au travail d’une rédaction qui s’engage chaque jour pour donner des éléments d’analyse sur les événements, portant souvent seuls les actions et les pensées syndicales, utile pour connaître les engagements et le travail des forces politiques de gauche dont le parti communiste, si absent des journaux et de la télévision, pour transformer le monde.

L’Humanité assume son parti pris. Celui de la défense des intérêts populaires, démocratiques, écologiques et du désarmement. Quand la plupart de nos confrères traitent de l’actualité économique en contant les caprices et vicissitudes du grand capital, nous donnons à voir leurs conséquences sur le monde du travail. Quand le traitement de l’actualité internationale épouse les vues d’une diplomatie française mercantile et alignée sur l’imperium nord-américain, nous accusons les logiques de guerre et mettons en lumière la vivacité des mouvements sociaux, populaires et démocratiques.
 
La couverture odieuse et de parti pris pour l’extrême droite en Bolivie, par exemple, n’aura trouvé face à elle, avant et après la victoire de Luis Arce, que l’Humanité. Quand la santé publique, laissée en souffrance par plusieurs décennies de politiques d’austérité, fait désormais l’objet de toutes les attentions, l’Humanité alerte et donne depuis des années la parole aux salariés, médecins, infirmières et à leurs organisations syndicales.
 
Fidèles au vœu de Jaurès, nous continuons d’accueillir et de relayer dans nos pages la parole syndicale, les alternatives à l’économie de marché capitaliste... Notre but reste celui formulé par le fondateur de notre journal : « la réalisation de l’humanité » à laquelle concourent les militants communistes, syndicaux, progressistes. L’Humanité, avec ses spécificités de journal quotidien et hebdomadaire d‘information général, fait partie intégrante du mouvement révolutionnaire.
 
Chacune, chacun qui y participe peut considérer l’Humanité comme son journal et en faire un outil pour mener et gagner les luttes à venir. Il est donc nécessaire de le faire découvrir, de le faire circuler dans le maximum de lieux, de réaliser autour de soi des abonnements de découvertes.
 
 

 

un peu d'histoire de l'espionage periode 1970

Le 14/11/2020

Publié le 11/11/2020 par PCF

Opération Aquarium (2/5)

L’immeuble de la direction nationale du PCF, place du Colonel-Fabien, fut tout un temps espionné par les services secrets américains. Un fonds d’archives l’atteste. Retour sur une affaire qui fit du bruit au milieu des années 70.

Lors des différents entretiens avec Marchal, à l’hôtel Le Méridien de la Porte Maillot, l’ordre du jour est assez informel ; à en juger par les comptes rendus d’archives, la discussion pouvait passer du coq à l’âne. Marchal livra en vrac une série d’informations, toujours confirmées par des documents peu contestables (lettres, papiers divers). Par exemple, il signala qu’un cadre (en retrait de la direction fédérale) d’une fédération du Sud avait écrit, en janvier 1975, au consulat américain de Marseille. Il offrait ses services aux Américains pour les informer (de l’intérieur) de l’actualité communiste. Le consulat réagit avec retard, sans doute pour vérifier les faits. Il envoya même un courrier, au contenu très neutre, pour accuser réception ; le correspondant américain s’appelait - ou se faisait appeler plutôt - Walter Allee. Au final ça ne se fera pas. Pourquoi ? Dans le fonds d’archives on assure que l’homme, le candidat taupe, aurait entretemps adhéré au PS…

Après l’espionnage des Vietnamiens, Marchal fut aussi, un moment, affecté à la surveillance de personnalités soviétiques (l’un d’eux résidait rue de la Faisanderie). Le groupe de Marchal pouvait aussi favoriser la sortie de dissidents de pays de l‘Est avec la méthode suivante : un agent se rendait en voiture (en grosse voiture) en Bulgarie où il laissait le véhicule et de faux papiers d’identité ; il revenait en France par avion ; l’opposant russe pouvait accéder sans trop de problème en Bulgarie ; il y récupérait l’automobile et sa fausse identité, et passait à l’ouest, par la Grèce.

Cependant, l’essentiel de l’activité d’espionnage de Marchal va très vite consister à espionner le siège de la direction nationale du PCF, le tout nouvel immeuble de la place du Colonel-Fabien. Une partie du bâtiment alors est encore en travaux. Marchal vit cette nouvelle fonction comme une promotion ; il doit aussi s’attendre à une meilleure rétribution (ce qui, semble-t-il, ne se fera pas et l’agacera fortement).

Le travail de son équipe consiste à repérer tous les mouvements des dirigeants, des employés du siège, et si possible à infiltrer des micros dans l’immeuble.

Les Américains ont trois dirigeants communistes dans le collimateur : Georges Marchais, Gaston Plissonnier, Jean Kanapa.

Marchais : Il est alors en pleine gloire, politique, médiatique. Un des objectifs est de poser un micro dans sa voiture. Manifestement cet objectif sera atteint, les « services » réussiront à « sonoriser » (comme ils disent) son véhicule où se trouvait aussi le chauffeur (et parfois le garde du corps). Marchal se souvenait de l’enthousiasme de sa hiérarchie à l’annonce de ce « succès ». (Évidemment, aussitôt avertie, la direction prendra les mesures adéquates…).

Plissonnier : Il a la réputation de tout savoir sur tout, depuis toujours, il fut donc amplement ciblé. C’est sa maison personnelle, un pavillon dans les Hauts-de-Seine, qui doit être particulièrement visé. Les services ne sont pas regardants en matière financière et sont prêts à louer ou acheter tout lieu proche du pavillon. Selon Marchal, ils sont alors équipés pour écouter efficacement jusqu’à 200 mètres de distance. Ils vont même faire venir « en urgence » de Washington des experts en écoute pour apprécier le terrain, les meilleures possibilités d’écoute, etc.

Kanapa : Les archives contiennent cette phrase de Marchal : « Kanapa c’est le principal. » Il faut dire qu’il était à la fois le principal conseiller de Marchais et le chef de la « polex », la section internationale du PCF. Il connaissait parfaitement le mouvement communiste mondial et encourageait une orientation « eurocommuniste ». La presse parfois le présentait comme un possible ministre des Affaires étrangères en cas de victoire de la gauche aux prochaines élections. Alors ils pistent Kanapa et il leur vient une idée étonnante, même si tout est étonnant dans ce dossier. Il est demandé à Marchal et à tous les agents d’être extrêmement précis dans leurs descriptions de Kanapa, taille, visage, look, tics, cheveux, costumes, habitudes. Il avait un type bien marqué, c’était un homme fin, élégant, le visage sévère, les cheveux plaqués, un peu l’air - avec tout le respect qu’on lui doit - d’un officier britannique de l’armée des Indes, genre David Niven… La CIA demande donc sur lui une profusion de détails. Leur idée, c’est de « fabriquer » un sosie de Kanapa ! De se servir de ce doublon pour fouiller notamment son appartement (à Bagnolet) lorsqu’il serait occupé à Fabien ou en voyage. Envisageaient-ils que le faux Kanapa trompe la vigilance des gardes et entre aussi à Fabien ? Un face à face entre Kanapa et son sosie dans un ascenseur de Fabien n’aurait pas manqué de sel…

Gérard Streiff

[Nous verrons la semaine prochaine comment la CIA « filochait » pareillement les nombreux employés du siège.]

Le premier épisode.

 

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