vertu1
lettre de cuba
Le 29/12/2016
Les nouveautés depuis le 22 décembre 2016
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La lettre électronique Hebdo de Cubacoopération
Cher(e) ami(e)s,
L’annonce de notre ambitieuse initiative « 500e anniversaire de La Havane, Victor Hugo visionnaire de Paix » a soulevé un intérêt certain auprès des amis de Cuba. Aux côtés de nombreux autres, deux d’entre eux ont été particulièrement sensibles au thème de la Paix. L’un en tant que metteur en scène de théâtre, l’autre comme animateur d’une association de lutte pour la Paix. Chacun s’interroge sur la place qu’ils pourraient tenir lors de cet événement et dans sa préparation dans notre pays. En novembre 2019, autour de l’œuvre et l’action de Victor Hugo visionnaire de Paix, faire La Havane, capitale de la Paix ! Le programme se construit et nous souhaitons vous y associer. N’hésitez pas à vous rendre sur le site consacré ! https://victor-hugo-cuba-2019.jimdo.com/ Sous des formes diverses, les hommages à Fidel Castro se poursuivent. Notre site s’en fera l’écho et publiera de nouveaux témoignages. Cuba Coopération France, aux côtés des associations qui forment la « Coordination française de solidarité avec Cuba », nous organiserons une initiative commune, le dimanche 8 janvier de 15 à 18 heures à la Résidence hôtelière Jean-Baptiste Clément à Saint Ouen. Vous trouverez les détails le lien ci-après. https://cubacoop.org/spip.php?page=article&id_article=3066&var_mode=preview Nous invitons vivement à y participer nombreux ! À Cuba, avant de célébrer, le 2 janvier, le 59e anniversaire de la victoire de la révolution, s’est tenue la session plénière de la 8e période ordinaire de l’Assemblée Nationale du Pouvoir Populaire en présence de Raul Castro et sous la présidence d’Esteban Lazo. Le premier point de l’ordre du jour appelait l’examen des résultats économiques de 2016, les propositions du plan 2017 et le projet de loi des finances pour 2017. Nous aurons l’occasion de revenir sur les informations fournies ainsi que les décisions prises qui s’imposent dans une situation économique particulièrement tendue. La deuxième question qui a animé les débats des quelques 502 députés était la loi selon laquelle il n’y aura, selon la volonté de Fidel Castro, pas de rues, d’institutions, de lieux publics… portant son nom, considérant que son œuvre est celle du peuple cubain qui s’est engagé dans ces jours de deuil à la poursuivre sans relâche. La troisième question concernait le prolongement de l’expérience de décentralisation engagée dans les provinces d’Artémisa et de Mayabèque et qui vise à la séparation des fonctions administratives et de gouvernement, tant au niveau provincial que municipal. La décision a été prise de poursuivre cette expérience qui a l’objectif entre autres, d’assurer une gestion plus efficace. Sept nouveaux députés ont pris place dans l’assemblée et la jeune secrétaire de l’Union de la Jeunesse Communiste Susely Morfa Gonzalez, a été élue membre du Conseil d’État. Quelques rapides échos…
Plusieurs de nos lecteurs nous ont fait part de leur étonnement de ne plus trouver, régulièrement, sur notre site, des articles, fort documentés et fort bien écrits, de notre ami Michel Porcheron. Il suit depuis plusieurs mois un traitement pour sa vue, qui hélas n’a pas l’air, pour l’instant de donner des résultats satisfaisants. Nous souhaitons qu’enfin une solution soit trouvée à ses misères et que nous puissions, avec beaucoup de plaisir le retrouver. Quand vous parviendra la prochaine Lettre, nous aurons déjà effectué, un saut de quelques jours dans l’année nouvelle. À cette occasion, notre association et le responsable de cette publication, vous adressent leurs meilleurs vœux ! En espérant que le lien que nous tissons avec vous, au travers de cette Lettre, puisse se concrétiser, par un soutien plus concret aux combats que nous menons, pour l’amitié, la solidarité, la coopération avec Cuba. N’hésitez pas à venir nous rejoindre ! BONNE ANNÉE 2017 ! Bonne lecture, A votre écoute, Bien cordialement, . Roger Grévoul |
Commentaires textes : Écrire
les présidents de la cinquiemes république
Le 25/12/2016
la sixieme est en marche sur les bases du passé du conseil national de la resistance
http://www.google.fr/url
Commentaires textes : Écrire
un virus terroriste abattu
Le 23/12/2016
trois jours apres a 150O KILOMETRES
ET A PASSE TROIS FRONTIERES
Commentaires textes : Écrire
L4ARTICLE 16 LE POUVOIR D'HOLLANDE
Le 23/12/2016
Les pouvoirs exceptionnels du Président hollande
le 2 01 2014
Les pouvoirs exceptionnels du Président ou "pouvoirs de crise" ont été définis par l’article 16 de la Constitution de la Ve République. Ils trouvent leur origine dans le souvenir de la défaite de juin 1940, marquée par la grande faiblesse du pouvoir exécutif, alors impuissant à résister à l’invasion allemande. D’après de nombreux témoignages, le général de Gaulle aurait été convaincu, dès cette époque, de la nécessité de permettre au chef de l’État de se saisir de pouvoirs exceptionnels en cas de crise majeure. Son retour au pouvoir en 1958 et la rédaction d’une nouvelle Constitution lui ont donné l’occasion de mettre en application ce projet.
Les conditions de mise en œuvre
Le principe est que le président de la République prend les mesures exigées par les circonstances en cas de crise. Mais, cette compétence est soumise à des conditions de fond et de forme.
Les deux premières conditions de fond sont cumulatives. Il faut, d’une part, que les institutions de la République, l’indépendance de la Nation, l’intégrité du territoire national ou l’exécution des engagements internationaux de la France soient menacées de manière grave et immédiate. Il faut, d’autre part, que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics soit interrompu. Une fois ces conditions réunies, le Président peut prendre les mesures qui s’imposent. Mais, et c’est la troisième condition, ces mesures doivent avoir pour objectif d’assurer aux pouvoirs publics, dans les plus brefs délais, les moyens d’accomplir leur mission.
À cela s’ajoutent plusieurs conditions de forme. Le Président de la République doit d’abord consulter officiellement le Premier ministre, le président de chacune des deux assemblées et le Conseil constitutionnel. Ensuite, il doit informer le pays de la mise en œuvre de l’article 16. Par ailleurs, le Conseil constitutionnel doit être consulté au sujet de chacune des mesures prises par le Président dans ce cadre. Le ParlementParlementOrgane collégial qui exerce le pouvoir législatif (adoption des lois et contrôle du pouvoir exécutif). En France, le Parlement est composé de deux chambres : l’Assemblée nationale et le Sénat. se réunit de plein droit et l’Assemblée nationale ne peut être dissoute durant la période de mise en œuvre des pouvoirs exceptionnels. En outre, le Président ne peut réviser la Constitution, ce qui est implicitement contenu dans l’article 16 qui ne lui accorde des pouvoirs que pour rétablir "... les pouvoirs publics constitutionnels". L’article 89 sur la révision de la Constitution précise, quant à lui, qu’« aucune procédure de révision ne peut être engagée ou poursuivie lorsqu’il est porté atteinte à l’intégrité du territoire ».
Une disposition critiquée
Lors de la présentation du texte constitutionnel, des voix se sont élevées contre l’article 16 jugé "liberticide". Sa mise en œuvre – unique jusqu’à aujourd’hui – du 23 avril au 29 septembre 1961 a également suscité des critiques.
C’est à la suite du putsch de quatre généraux en Algérie que le général de Gaulle a décidé d’utiliser ses pouvoirs de crise. Or, quelques jours à peine après la mise en œuvre de l’article 16, les pouvoirs publics avaient retrouvé un fonctionnement normal. La durée de son application a donc été abusivement prolongée. La majeure partie de la période a en fait été utilisée par le président de la République pour créer les outils lui permettant d’assurer le retour de l’ordre en Algérie (par exemple, la mise en place de tribunaux d’exception).
De plus, la décision de recourir à l’article 16 et les actes législatifs pris par le président pendant sa mise en œuvre ne font l’objet d’aucun contrôle juridictionnel. Dans un arrêt du 2 mars 1962 (arrêt Rubin de Servens), le Conseil d’État a noté que la décision présidentielle de mettre en œuvre l’article 16 était un "acte de gouvernementGouvernementOrgane collégial composé du Premier ministre, des ministres et des secrétaires d’Etat chargé de l’exécution des lois et de la direction de la politique nationale." (c’est-à-dire un acte insusceptible de recours juridictionnel). Il a également souligné qu’il ne pouvait être saisi que de recours contre des mesures relevant du domaine réglementaire. Dès lors, une mesure prise dans le cadre de l’article 16, relevant du domaine législatif, et violant les libertés fondamentales, ne peut être déférée au juge administratif.
Des propositions de réforme
C’est en raison de ces insuffisances que le système de l’article 16 a souvent fait l’objet de propositions de réformes.
Ainsi, le Programme commun de la gauche, signé en 1972, prévoyait la suppression de cette disposition. En revanche, elle ne figurait pas parmi les 110 propositions de François Mitterrand en 1981. Pourtant, lorsque le Gouvernement Bérégovoy, en 1993, déposa un projet de réforme constitutionnelle sur le bureau du Sénat, l’abrogation de l’article 16 était prévue, mais la réforme n’a pas abouti en raison du changement de majorité parlementaire.
Enfin, de manière plus nuancée, et probablement plus réaliste, la "Commission Vedel" réunie par François Mitterrand en 1992, fit une intéressante proposition. En effet, il lui paraissait indispensable de de prévoir le terme de la période d’application de l’article 16, afin d’éviter un exercice abusivement long de cette disposition. Le président était le seul à pouvoir demander au Conseil constitutionnel de constater que les conditions d’application des pouvoirs de crise ne sont plus réunies. La Commission Vedel proposait que le président du Sénat et celui de l’Assemblée nationale puissent également, par une demande conjointe, saisir le Conseil aux mêmes fins.
La réforme de 2008
La loi constitutionnelleLoi constitutionnelleLoi qui modifie la Constitution. du 23 juillet 2008 reprend la proposition du Comité de réflexion et de proposition sur la modernisation et le rééquilibrage des institutions de la Ve République, présidé par Édouard Balladur. Il instaure un contrôle démocratique sur la durée de l’application de l’article 16 qui ne peut plus être le "fait du prince" , ce qui permet aussi d’atténuer fortement le caractère éventuellement "liberticide" que lui reprochaient ses adversaires. Désormais, après trente jours d’application, le Conseil constitutionnel, saisi par le président d’une des deux assemblées ou par soixante députés ou sénateurs, doit se prononcer par un avis public pour examiner si les conditions d’application des pouvoirs de crise sont toujours réunies. Le Conseil se prononce de plein droit au terme de soixante jours d’exercice des pouvoirs exceptionnels et à tout moment au-delà.
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L4ARTICLE 16 LE POUVOIR D'HOLLANDE
Le 23/12/2016
Les pouvoirs exceptionnels du Président hollande
le 2 01 2014
Les pouvoirs exceptionnels du Président ou "pouvoirs de crise" ont été définis par l’article 16 de la Constitution de la Ve République. Ils trouvent leur origine dans le souvenir de la défaite de juin 1940, marquée par la grande faiblesse du pouvoir exécutif, alors impuissant à résister à l’invasion allemande. D’après de nombreux témoignages, le général de Gaulle aurait été convaincu, dès cette époque, de la nécessité de permettre au chef de l’État de se saisir de pouvoirs exceptionnels en cas de crise majeure. Son retour au pouvoir en 1958 et la rédaction d’une nouvelle Constitution lui ont donné l’occasion de mettre en application ce projet.
Les conditions de mise en œuvre
Le principe est que le président de la République prend les mesures exigées par les circonstances en cas de crise. Mais, cette compétence est soumise à des conditions de fond et de forme.
Les deux premières conditions de fond sont cumulatives. Il faut, d’une part, que les institutions de la République, l’indépendance de la Nation, l’intégrité du territoire national ou l’exécution des engagements internationaux de la France soient menacées de manière grave et immédiate. Il faut, d’autre part, que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics soit interrompu. Une fois ces conditions réunies, le Président peut prendre les mesures qui s’imposent. Mais, et c’est la troisième condition, ces mesures doivent avoir pour objectif d’assurer aux pouvoirs publics, dans les plus brefs délais, les moyens d’accomplir leur mission.
À cela s’ajoutent plusieurs conditions de forme. Le Président de la République doit d’abord consulter officiellement le Premier ministre, le président de chacune des deux assemblées et le Conseil constitutionnel. Ensuite, il doit informer le pays de la mise en œuvre de l’article 16. Par ailleurs, le Conseil constitutionnel doit être consulté au sujet de chacune des mesures prises par le Président dans ce cadre. Le ParlementParlementOrgane collégial qui exerce le pouvoir législatif (adoption des lois et contrôle du pouvoir exécutif). En France, le Parlement est composé de deux chambres : l’Assemblée nationale et le Sénat. se réunit de plein droit et l’Assemblée nationale ne peut être dissoute durant la période de mise en œuvre des pouvoirs exceptionnels. En outre, le Président ne peut réviser la Constitution, ce qui est implicitement contenu dans l’article 16 qui ne lui accorde des pouvoirs que pour rétablir "... les pouvoirs publics constitutionnels". L’article 89 sur la révision de la Constitution précise, quant à lui, qu’« aucune procédure de révision ne peut être engagée ou poursuivie lorsqu’il est porté atteinte à l’intégrité du territoire ».
Une disposition critiquée
Lors de la présentation du texte constitutionnel, des voix se sont élevées contre l’article 16 jugé "liberticide". Sa mise en œuvre – unique jusqu’à aujourd’hui – du 23 avril au 29 septembre 1961 a également suscité des critiques.
C’est à la suite du putsch de quatre généraux en Algérie que le général de Gaulle a décidé d’utiliser ses pouvoirs de crise. Or, quelques jours à peine après la mise en œuvre de l’article 16, les pouvoirs publics avaient retrouvé un fonctionnement normal. La durée de son application a donc été abusivement prolongée. La majeure partie de la période a en fait été utilisée par le président de la République pour créer les outils lui permettant d’assurer le retour de l’ordre en Algérie (par exemple, la mise en place de tribunaux d’exception).
De plus, la décision de recourir à l’article 16 et les actes législatifs pris par le président pendant sa mise en œuvre ne font l’objet d’aucun contrôle juridictionnel. Dans un arrêt du 2 mars 1962 (arrêt Rubin de Servens), le Conseil d’État a noté que la décision présidentielle de mettre en œuvre l’article 16 était un "acte de gouvernementGouvernementOrgane collégial composé du Premier ministre, des ministres et des secrétaires d’Etat chargé de l’exécution des lois et de la direction de la politique nationale." (c’est-à-dire un acte insusceptible de recours juridictionnel). Il a également souligné qu’il ne pouvait être saisi que de recours contre des mesures relevant du domaine réglementaire. Dès lors, une mesure prise dans le cadre de l’article 16, relevant du domaine législatif, et violant les libertés fondamentales, ne peut être déférée au juge administratif.
Des propositions de réforme
C’est en raison de ces insuffisances que le système de l’article 16 a souvent fait l’objet de propositions de réformes.
Ainsi, le Programme commun de la gauche, signé en 1972, prévoyait la suppression de cette disposition. En revanche, elle ne figurait pas parmi les 110 propositions de François Mitterrand en 1981. Pourtant, lorsque le Gouvernement Bérégovoy, en 1993, déposa un projet de réforme constitutionnelle sur le bureau du Sénat, l’abrogation de l’article 16 était prévue, mais la réforme n’a pas abouti en raison du changement de majorité parlementaire.
Enfin, de manière plus nuancée, et probablement plus réaliste, la "Commission Vedel" réunie par François Mitterrand en 1992, fit une intéressante proposition. En effet, il lui paraissait indispensable de de prévoir le terme de la période d’application de l’article 16, afin d’éviter un exercice abusivement long de cette disposition. Le président était le seul à pouvoir demander au Conseil constitutionnel de constater que les conditions d’application des pouvoirs de crise ne sont plus réunies. La Commission Vedel proposait que le président du Sénat et celui de l’Assemblée nationale puissent également, par une demande conjointe, saisir le Conseil aux mêmes fins.
La réforme de 2008
La loi constitutionnelleLoi constitutionnelleLoi qui modifie la Constitution. du 23 juillet 2008 reprend la proposition du Comité de réflexion et de proposition sur la modernisation et le rééquilibrage des institutions de la Ve République, présidé par Édouard Balladur. Il instaure un contrôle démocratique sur la durée de l’application de l’article 16 qui ne peut plus être le "fait du prince" , ce qui permet aussi d’atténuer fortement le caractère éventuellement "liberticide" que lui reprochaient ses adversaires. Désormais, après trente jours d’application, le Conseil constitutionnel, saisi par le président d’une des deux assemblées ou par soixante députés ou sénateurs, doit se prononcer par un avis public pour examiner si les conditions d’application des pouvoirs de crise sont toujours réunies. Le Conseil se prononce de plein droit au terme de soixante jours d’exercice des pouvoirs exceptionnels et à tout moment au-delà.
Commentaires textes : Écrire