vertu1
compte rendu europeen par patrick le hayric
Le 01/12/2016
Deux suggestions intéressantes ont toutefois été insérées dans ce rapport. La première est l’instauration de mesures de protection pour les lanceurs d’alertes via la rédaction d’une directive sur l’alerte professionnelle. La seconde est la demande d’une bien plus grande transparence tant sur les négociations internationales que celles interinstitutionnelles (les trilogues Commission-Conseil-Parlement) qui se déroulent actuellement dans la plus grande opacité.Suspension temporaire des négociations d’adhésion avec la TurquieJeudi 24 novembreLe Parlement européen a demandé la suspension temporaire des négociations d’adhésion avec la Turquie.Cette demande fait suite au virage autoritaire pris par la Turquie d’Erdogan, notamment après le coup d’État raté du 15 juillet. Depuis, les pressions auparavant constantes contre l’opposition, envers la population kurde, et pour museler les médias indépendants sont devenues insoutenables. Le Coup d’État raté a permis de lancer une purge massive de l’appareil d’État, 100000 personnes ayant été suspendues de leurs fonctions, et les institutions, de la justice jusqu’aux universités sont mises au pas. Et c’est sans parler des rodomontades d’Erdogan contre l’Europe, ou ses déclarations en faveur de la réinstauration de la peine de mort.L’Union européenne se devait donc de réagir. Pour autant elle doit se garder de rentrer dans le discours d’Erdogan d’une Union européenne qui a tourné le dos à la Turquie. Ce dernier n’attend que ça pour justifier le renforcement de son emprise sur le pays en renonçant à tous les acquis démocratiques que le processus d’adhésion à amener.C’est pourquoi, faisant le constat des « mesures disproportionnées » du pouvoir, le Parlement a appelé à un gel temporaire des discussions, c’est-à-dire le refus d’ouvrir tout nouveau chapitre des négociations d’adhésion tant que la situation actuelle perdurera. Il est également fait mention qu’une réinstauration de la peine de mort amènerait une suspension complète pour mettre une ligne rouge.La résolution commune à tous les groupes (sauf l’extrême droite) précise : « même si la Turquie est un partenaire important de l’Union, la volonté politique de coopérer doit venir des deux parties au partenariat ». Et plus loin : « La Turquie ne montre pas cette volonté politique et les mesures gouvernementales ne font qu’éloigner la Turquie de la voie européenne ».Autre question d’importance : l’accord sur la gestion de la migration UE-Turquie et sa contrepartie en termes de visas pour les citoyens turcs. La résolution rappelle qu’en l’État actuel seules 7 des 72 conditions pour la libéralisation du régime des visas sont remplies. C’est déjà la prochaine crise qui s’annonce car le gouvernement turc compte sur cette libéralisation pour redorer son image auprès des Turcs, et il est clairement annoncé que sa coopération dans la gestion des flux de migrants vers l’Europe en dépendait.Une nouvelle résolution pour condamner les atrocités en SyrieJeudi 24 novembreLe Parlement européen a adopté une résolution commune condamnant « avec la plus grande fermeté » les atrocités et les violations généralisées des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises en Syrie.Ce texte condamne les exactions commises tant « par les troupes de Bachar al-Assad, avec le soutien de la Russie et de l’Iran » que par des groupes terroristes armés. Les bombardements d’Alep, notamment de centres hospitaliers ont beaucoup choqué et malheureusement rappelé la violence de l’aviation russe dans les opérations de guerre urbaine, sa stratégie consistant à épuiser la résistance civile.Entre ces bombardements lourds, les actions inhumaines de l’État islamique, les exactions du régime de Bachar Al-Assad, et les Occidentaux qui cherchent encore qui aider parmi le maquis de groupuscules armés, la population syrienne est constamment soumise au pire. C’est pourquoi le Parlement condamne toutes les attaques prenant pour cible des civils et des infrastructures civiles et demande qu’un accès humanitaire sans entrave et continu soit établi pour acheminer l’aide humanitaire à des zones comme Alep.Le texte demande également d’« envisager la création d’un tribunal pour les crimes de guerre en Syrie, dans l’attente d’un renvoi devant la Cour pénale internationale (CPI) » et soutien toute action pour faire revenir les parties à la table des négociations.Convention d'Istanbul sur la violence à l'égard des femmesJeudi 24 novembreLe Parlement a adopté une résolution commune réclamant une ratification rapide de la convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique (convention d’Istanbul).Cette convention oblige les signataires à améliorer la protection des victimes de violences et à faire condamner les agresseurs. En criminalisant la violence contre les femmes elle donne plus de moyen aux polices et justices nationales contre ces agressions et permet de mieux protéger. La Commission a proposé l’adhésion de l’Union Européenne à cet instrument international, et tous les États européens ont signé cette convention. Mais les ratifications trainent en longueur car seule la moitié d’entre eux ont ratifié la convention d’Istanbul.Dans sa résolution le Parlement européen s’impatiente, il demande aux États une ratification rapide, à la Commission un acte juridique dans le domaine de la prévention et de l’élimination de la violence avec des poursuites, et l’établissement de statistique sur ces violences. D’après une enquête de 2014 réalisée par l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne, en Europe un tiers des femmes ont déjà eu au moins une expérience de violence physique ou sexuelle dans leur vie d’adulte et plus d’une femme sur dix a subi une violence sexuelle impliquant l’absence de consentement ou l’utilisation de la force. Une réalité intolérable qui doit être combattue avec tous les instruments du droit disponibles.200 millions pour la Jordanie, mais aux conditions du FMIJeudi 24 novembreLe Parlement européen a décidé l’adoption d’une aide financière de 200 millions d’euros à la Jordanie. Malheureusement, cette aide est un prêt assorti de conditions de politiques économiques décidées par le FMI.La Jordanie fait actuellement face à un afflux massif de réfugiés syriens, 650 000 réfugiés officiellement, mais on les estime à 1,4 millions. Cet afflux met encore plus les services de la puissance publique de l’État jordanien sous pression, alors que ce pays compte déjà de nombreux réfugiés palestiniens, en faisant un des pays qui accueille le plus de réfugiés au monde rapporté à sa population.Je regrette que l’aide proposée passe par un prêt financier lié aux conditions du FMI – les Jordaniens n’ont pas besoin qu’on leur dise quoi faire, surtout en ce moment – alors que d’autres voies auraient été possibles : via par exemple les aides liées à la politique de voisinage.Qui plus est, ces fonds sont insuffisants pour aider la Jordanie qui fera surement l’objet d’un nouveau paquet d’aide en 2017 avec de nouvelles conditions. C’est pourquoi le Parlement avait essayé de faire directement passer l’enveloppe de 200 à 350 millions d’euros, mais sans succès.Dans l’intervention que voici je me suis opposé à ces conditions et j’ai demandé d’autres moyens pour aider ce pays qui en a grand besoin.« Monsieur le Président,Je crois aussi qu’il est indispensable de manifester notre solidarité avec la Jordanie qui, depuis 70 ans, subit les contrecoups des mouvements du monde. La non-résolution de la question de l’État palestinien, puis les conséquences des guerres en Iraq, de la guerre civile en Syrie et l’emprise de l’État islamique dans la région n’ont fait qu’augmenter sans cesse le nombre de réfugiés sur le territoire de la Jordanie.Je soutiens donc la proposition d’Emmanuel Maurel d’augmenter l’aide financière macroéconomique au-delà des 200 millions d’euros qui sont prévus. Cette aide doit être octroyée sans condition et passer par d’autres moyens que les prêts conditionnés du Fonds monétaire international.D’autre part, l’autonomie économique de la Jordanie doit d’autant plus être prise en compte que l’arrivée des réfugiés syriens alourdit encore considérablement les besoins financiers en matière de services publics, d’approvisionnement en eau, d’éducation ou d’énergie. Il vaut mieux utiliser les financements prévus dans le cadre de la politique de voisinage, accompagnés de la renégociation de dettes et d’un partenariat commercial visant à aider l’économie jordanienne. »Le Prix Lux attribué à « Toni Erdmann »Mercredi 23 novembreLe Parlement a attribué le prix cinématographique Lux au film « Toni Erdmann ».Ce film est une coproduction allemande, autrichienne et roumaine. Il retrace la vie d’une femme d’affaire allemande travaillant à Bucarest qui est confrontée à la subite venue de son père. Celui-ci va s’atteler à redonner un sens à la vie de sa fille via un personnage qu’il a inventé : Toni Erdmann.Ce film était en lice avec « Ma vie de courgette », de Claude Barras, et « À peine j’ouvre les yeux », de Leyla Bouzid.Le prix Lux accorde aux finalistes un soutien financier permettant de couvrir les coûts de traduction et de sous-titrage dans les 24 langues officielles de l’UE. Au gagnant c’est une adaptation aux malvoyants et malentendants et un soutien pour la promotion internationale qui est offert. Les trois films finalistes seront également projetés dans les 28 états membres de l’UE pendant les journées du Prix Lux qui seront de septembre à décembre. Le jury est composé des députés européens qui ont pu voir les films dans le Parlement européen.Depuis ses dix années d’existence le prix Lux a récompensé entre autres « Le silence de Lorna » des frères Dardenne ou « Les neiges du Kilimanjaro » de Robert Guédiguian. |
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lettre de patrick le Hyaric
Le 28/11/2016
Commentaires textes : Écrire
lettre de pierre laurent secretaire national
Le 27/11/2016
Cher-e camarade,
Depuis plusieurs semaines, l’ensemble des adhérent-e-s de notre parti étaient appelé-e-s à débattre
et à se prononcer sur nos choix pour 2017. Après plusieurs semaines d’intenses discussions, qui ont
réuni des dizaines de milliers de communistes à tous les niveaux, local, départemental et lors de la
conférence nationale du 5 novembre, près de 41.000 communistes, soit 73 % des 56.440 adhérente-
s de notre parti à jour de leurs cotisations, ont participé à la consultation nationale des 24, 25 et
26 novembre.
Je tenais, au lendemain de cette consultation essentielle, à féliciter l’ensemble des
communistes pour la qualité et la richesse du débat mené. Elle a eu lieu dans un climat de
grande fraternité, dans un état d’esprit respectueux et de grande responsabilité. La qualité de ce
débat démocratique fait honneur à notre parti et à la vie politique nationale. Bien entendu, cette
discussion a souvent aussi été passionnée, et c’est bien normal vu les enjeux, mais les communistes
ont été nombreux à souhaiter qu’elle se mène dans la sérénité et qu’elle se conclut dans l’unité de
tous les communistes quel que soit le choix qui en sortirait. C’est extrêmement important. J’en
profite tout de même pour attirer l’attention de chacun sur l’usage raisonné des réseaux sociaux, si
utiles à faire circuler l’information et les échanges d’arguments, mais qui ne doivent pas servir aux
débordements que nous y trouvons parfois.
Les résultats de cette consultation sont désormais connus et ils deviennent la décision du
Parti communiste français. Dès hier, le comité exécutif national a appelé au rassemblement de
tous les communistes autour des choix majoritairement validés.
Les communistes ont approuvé à 94 % la résolution stratégique qui fixe le cap général de notre
campagne : une campagne communiste de rassemblement pour porter les axes d’un projet à même
de sortir la France de la crise dans laquelle les politiques libérales l’ont plongée.
Ils ont choisi à 53,52 % l’option 1 pour l’élection présidentielle, celle qui décide que nous
mènerons une campagne communiste autonome appelant à voter Jean-Luc Mélenchon. Les débats
sur les deux options en débat ont été très partagés. Les discussions ont démontré qu’elles
n’opposaient pas des communistes regroupés en deux camps. Chacun était souvent traversé des
mêmes interrogations et tous les arguments qui ont été développés par les uns ou les autres nous
seront utiles.
Les résultats montrent que le fil conducteur de notre campagne doit être le maintien d’une
parole et d’une démarche forte du Parti communiste pour porter nos objectifs de projet et de
rassemblement. Quels qu’aient été le vote de chacun-e, l’unité des communistes est la condition
de la réussite de nos campagnes présidentielle et législatives. Cette unité doit se mettre en oeuvre
dans le respect du vote majoritaire, de tous les communistes, des débats qui ont eu lieu, des
convictions et et des interrogations qu’ils ont suscités. Avec la direction, je me porte garant de cette
unité dans le respect de chacun de nos adhérent-e-s et de ses convictions.
2, place du Colonel Fabien 75167 Paris Cedex 19 – tel 01 40 40 11 94 – secretariat@pcf.fr
Nous allons donc maintenant entrer dans une phase plus active de notre campagne. Le Conseil
national va se réunir le jeudi 1er décembre pour prendre toutes les décisions utiles à cet effet. Sans
anticiper sur ces décisions, j’attire tout de même ton attention sur plusieurs points importants.
La droite et l’extrême-droite vont être nos principaux ennemis dans cette bataille, car leurs
projets menacent gravement notre pays, son projet social et la démocratie. Nous éditerons en
janvier une brochure destinée à mener la bataille d’idées contre ces projets néfastes, arguments
précis à l’appui.
Pour les mettre en échec et amplifier notre travail de rassemblement à gauche sur un nouveau
projet tournant le dos à l’austérité, nos propositions peuvent devenir un repère essentiel pour des
millions de Français. Dans la foulée de la Grande consultation citoyenne, nous allons donc
entreprendre sans tarder la popularisation et la mise en débat de nos propositions, rassemblées dans
le pacte d’engagements communs pour la France que nous avons adopté à la Conférence nationale.
Nos initiatives de rassemblement doivent elles aussi continuer à se déployer à tous les
niveaux, car , comme je l’ai déjà dit, notre appel à voter Jean-Luc Mélenchon n’est pas pour nous
une fin, mais un levier pour aller plus loin. Nous ne rejoindrons d’ailleurs pas le cadre trop étroit de
la France insoumise, nous voulons aller beaucoup plus loin et rassembler beaucoup plus largement.
Dans chacun de nos territoires, l’interpellation et le rassemblement de tous les citoyens, de toutes
les forces disponibles est donc notre priorité. Des millions de Français ont de plus en plus de mal à
vivre dignement, ont peur du déclassement social, des lendemains pour leurs enfants. Et ils et elles
sont très nombreux, prêts à agir et à retrouver l’espoir pour un autre avenir. Ceux qui luttent pour la
défense d’un bureau de poste, d’une gare, d’un service hospitalier, ceux qui ont des projets et qui
sont prêts à l’expérimentation sociale, ceux qui font des chaînes humaines pour l’emploi ou contre
des expulsions locatives ou pour le climat ou encore contre le traité TAFTA… Partout, nous devons
nous adresser à eux pour construire ensemble les cadres d’une campagne citoyenne.
Au niveau national, nous réunirons à nouveau le 10 décembre, dans une grande rencontre à Paris,
toutes celles et ceux avec qui nous dialoguons depuis maintenant un an et qui se désespèrent de la
situation à gauche. Nous continuerons à ne pas nous résigner à la situation de trop grande
dispersion à gauche. Nous voulons faire bouger le cadre de la campagne de Jean-Luc Mélenchon
pour l’élargir et continuer d’interpeller tous ceux et toutes celles qui peuvent avec nous hisser la
gauche et des solutions anit-libérales au second tour de l’ élection présidentielle.
Enfin, et j’ai envie de dire surtout, nous devons accélérer le lancement de nos campagnes
législatives dans chacun de nos territoires, en commençant par désigner des candidats capables
de porter nos objectifs de rassemblement le plus loin possible dans la population.
Dans chaque circonscription, nos concitoyens ont besoin d’un(e) député(e) qui refuse
l’insupportable et agisse quotidiennement pour la justice sociale, qui fasse respecter la démocratie,
qui soit rebelle au libéralisme et à tous les extrémismes, qui , comme le dira fortement notre
campagne, unisse pour l’humain d’abord.
Le 14 janvier prochain, le Conseil national du Parti ratifiera l’ensemble des candidatures que nous
présenterons ou soutiendrons aux législatives des 11 et 18 juin, et des chef-fe-s de file
départementaux aux élections sénatoriales de septembre 2017
Voilà, cher(e) camarade, ce que je tenais à te dire sans tarder. Ensemble,
nous sommes une grande force. Vive le Parti communiste français !
Bien fraternellement,
Pierre Laurent
secrétaire national du PCF
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la nouvelle donne presidentielle
Le 27/11/2016
Les communistes ont voté majoritairement pour l’option 1, celle du ralliement à Mélenchon. Contrairement aux élus et dirigeants ex ou actuels du PCF qui se sont précipités dès la fin de la conférence nationale pour mener campagne en faveur de l’option 1, j’ai décidé d’adopter un comportement plus respectueux de la discipline de parti en observant un silence ". Il sera temps, plus tard, d’ouvrir le débat "
cette nouvelle donne a gauche
va t'elle devenir le rassemblement
majoritaire "un espoir "
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mort de fidel Castro
Le 26/11/2016
celui qui a su amener son peuple a
la liberté contre son puissant voisin
les usa malgres un blocus soutenu
par la france
condoleances au peuple cubain
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