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Le 03/11/2020
Vendredi 30 octobre 2020, par Laurent Brun, popularité : 100% Vie politique | 2 | pdf | maildiasporafacebookgooglelinkedinnetvibesprintertwitterviadeo
Laurent Brun secrétaire de la CGT cheminots pointe l’impréparation du gouvernement. Comment, 8 mois après le premier confinement, le gouvernement en est il encore réduit à user de cette mesure radicale ? se demande-t-il. Le propos est ici direct et sans détour, mais il soulève de nombreux débats de fond sur la nature des politiques menées depuis des décennies dans notre pays, et éludés par les éléments de langage du « politiquement correct » de la communication gouvernementale.
Le problème de notre pays c’est que le Gouvernement Macron est engoncé dans une idéologie ultra libérale fanatique qui le conduit à ne pas anticiper, ne pas intervenir sur les outils économiques et se contenter de faire du marketing politique. Ce n’est pas de l’incompétence. C’est du dogmatisme.
Le confinement est une mesure très archaïque. Comme on ne sait pas quoi faire d’autre, on fige le pays en espérant que ça fige le virus. C’est une mesure du moyen âge, qui peut se comprendre lorsqu’on est « surpris » en mars, que l’on ne dispose pas des plus élémentaires moyens matériels, et que l’hôpital est incapable de faire face à une épidémie massive.
Mais 8 mois plus tard, pourquoi est-on en situation de n’avoir pas plus de choix ?
Le confinement est un désastre économique et social. Sa mise en œuvre une seconde fois me met personnellement très en colère. Et ce n’est pas la colère hypocrite du MEDEF dont les membres les plus éminents, en bons capitalistes sans morale, ont profité de la pandémie pour s’enrichir ou pour restructurer et délocaliser les industries. C’est la colère des milliers de pauvres qui vont se noyer dans des difficultés financières supplémentaires parce que perdre quelques euros de revenu est un drame pour eux. La colère des milliers de chômeurs supplémentaires et de tous ces jeunes qui débarquent sur le « marché » de l’emploi dans ce contexte. La colère des filières culturelles ou sportives qui meurent. La colère des salariés des « commerces non essentiels » qui sont abandonnés. La colère de la sécu exangue parce que ses caisses sont prises pour un distributeur automatique par le Gouvernement alors que les profits ne sont même pas égratignés. La colère pour les infirmières et les médecins qui servent de paillasson à leur Ministère, comme les profs d’ailleurs. La colère des premiers de corvée à qui on promet une 2ème vague plus meurtrière que la 1ère. La colère pour nous tous.
Nous devons nous confiner. Mais nous devons aussi demander des comptes à ce Gouvernement inconséquent.
Je ne m’étend pas sur la situation, nous la connaissons tous. Même Macron, tout de mépris vêtu, est obligé de reconnaître les erreurs. Mais il s’en exonère immédiatement sous le prétexte qu’on ne pouvait pas faire autrement. Responsable mais pas coupable. On l’a déjà entendu et c’est la question principale : pouvait on faire autrement ?
Sans aucun doute puisque d’autre pays y sont parvenus.
En octobre, la chine – pays d’1,3 milliards d’habitants – prenait de nouvelles mesures ciblées et massives des qu’elle détectait quelques dizaines de cas… pas de seconde vague à l’horizon.
Le Vietnam ne compte que quelques cas détectés, tous importés, ces dernières semaines.
Pendant que l’Amérique du Sud plonge comme l’Europe, Cuba n’a connu que 87 décès et la pandémie semble sous contrôle. Il faut rajouter que l’île révolutionnaire a envoyé près de 50 000 médecins dans divers pays du monde pour aider à soigner (dont 15 en Martinique).
Objectivement, il n’y a pas que les pays socialistes qui s’en sortent bien : la Nouvelle Zélande (pays qui a renationalisé son chemin de fer il y a quelques mois – spéciale dédicace) s’inquiétait le 15 octobre d’une possible recrudescence après avoir détecté 1 cas ! Des mesures énergiques étaient immédiatement prises…
A chaque fois il semble y avoir une caractéristique commune : on détecte vite car on test systématiquement et massivement, et on agit pour circonscrire le foyer infectieux.
Donc que devrait-on faire en France ?
Nous sommes « en guerre » selon le Président Macron. Et pourtant il se contente d’attendre le virus derrière la ligne Maginot des mesures barrière. Là encore, je précise qu’il faut effectivement appliquer ces mesures. Mais elles ne sont que symboliques et manifestement peu efficaces. C’est ce qu’on applique quand il n’y a plus rien d’autre. C’est comme si toute la sécurité des circulations ferroviaires reposaient seulement sur le port du gilet orange. Heureusement que nous avons les mesures techniques lourdes et les procédures de sécurité, sinon il y aurait des morts tous les jours ! Le gilet ne sert modestement que lorsque toutes les autres mesures ont été débordées… donc en fait, il vaut mieux éviter d’avoir à s’en remettre à lui, même s’il faut le porter !
– concernant l’application numérique pour tracer les cas contacts. Il y a clairement un manque de confiance des citoyens vis à vis de ce dispositif. La crainte principale semble être le flicage ou l’utilisation mercantile des données collectées par l’entreprise privée fabricante. Plutôt que de faire la morale, le Gouvernement devrait chercher à faire la transparence : confier la création et la gestion de cet outil à un organisme public au dessus de tout soupçon (l’INSEE ou une autre structure disposant d’un peu d’indépendance pourrait s’en occuper), et créer un organisme de contrôle de l’utilisation avec des représentants de toutes les tendances politiques, d’associations, et même de citoyens tirés au sort. Bref, tout faire pour que ce dispositif ne soit plus un objet de controverse mais redevienne un outil technique neutre au service de l’intérêt général. Au passage, l’indépendance des fonctionnaires grâce à leur statut, ça sert à ça…
– si on veut limiter le confinement dans le temps, faire baisser rapidement le taux de contamination et surtout éviter une remontée lors du déconfinement, il faut tester, tester, tester ! Mais pas selon le système actuel (on ne teste que les cas symptomatiques donc c’est déjà trop tard, et on attend les résultats trop longtemps donc ça ne sert à rien). Il faut passer au test systématique afin de débusquer tous les cas non symptomatiques, les confiner rapidement et ainsi briser la chaîne de contamination. Donc déjà il faut des tests rapides et simples d’utilisation (les test antigéniques donnent un résultat en 30 minutes et ne nécessite pas de geste médical). La Chine en dispose depuis mars après avoir organisé la coopération de 22 de ses universités afin de les développer… en France ils débarquent à peine parce qu’on laisse les entreprises privées et le marché les développer… Grâce à eux il est possible de créer de véritable Check point partout, par exemple à l’entrée des EHPAD (ce qui permettrait d’autoriser les visites), évidemment à tous les points d’entrée du pays, et dans n’importe quelles structures repérées comme génératrice de foyers d’infection. L’armée pourrait être mobilisée pour créer des points de test dans les quartiers, dans les gares, dans les centres commerciaux. Les employeurs pourraient également être mis à contribution : ils ne veulent pas du confinement, et bien qu’ils organisent les tests systématiques à la prise de service. En France 287 grandes entreprises emploient 4 millions de salariés, ce serait déjà ça de moins à organiser pour les pouvoirs publics. Si on élargi aux entreprises de taille intermédiaire c’est 7,5 millions de salariés de plus. Enfin l’école et l’université pourraient aussi être des lieux de tests massifs. Et une foi la détection largement déployée, il faudrait confiner immédiatement les cas positifs, en prévoyant des dispositions pour les exonérer du travail et les indemniser (afin qu’ils ne soient pas récalcitrants à se faire tester), et aussi pour les isoler de leur famille s’ils le souhaitent (dans le cas contraire, c’est toute la famille qui serait confinée). Si ce genre de dispositif était déployé réellement, le confinement systématique ne serait plus nécessaire. Et on disposerait aussi de statistiques fiables sur l’évolution de l’épidémie.
– pour terminer il faut se préoccuper sérieusement de la dernière ligne de défense, l’hôpital public, qui est dans un état grave. Macron fanfaronne en expliquant qu’on ne peut rien faire puisqu’il faut 5 à 10 ans pour former le personnel. Il faudrait déjà néanmoins afficher l’arrêt des fermetures de lits et une programmation pluriannuelle de formation et d’embauche de personnel médical. Ça ne résoudrait pas nos problèmes d’aujourd’hui mais ça éviterait d’en créer dans 10 ans, comme l’ont fait Sarkozy et Hollande. 10 ans c est demain. Ensuite il faut remotiver sérieusement les effectifs existants, stopper l’hémorragie. Au delà du plan d’embauche il faut de la reconnaissance : les personnels revendiquent 300€ d’augmentation mensuelle, accordons leur immédiatement, sans mégoter ! La CGT a chiffré la mesure à 8,7 milliards. Certains en seront horrifiés mais c’est 1/10e du CICE qui n a crée aucun emploi, c’est la moitie du plan d’aide au secteur aérien qui licencie à tour de bras, etc… et c’est une vraie mesure de relance parce qu’en plus, ça dope la consommation et donc la reprise économique… Cote réaction immédiate pour faire face à la vague, il faut une mobilisation générale pour soulager la médecine de ville et les urgences, pour faire les tests partout, etc… cette mobilisation pourrait par exemple s’incarner dans la réquisition des spécialités non essentielles (chirurgie plastique et plein d’autres). Ces gens ont fait médecine. Ils ne peuvent peut être pas traiter un patient en réa, mais ils peuvent sûrement aider aux étapes antérieures de la maladie. Il faut réquisitionner les personnels et infrastructures privées, et pourquoi pas solliciter l’aide des pays qui ont déjà vaincu la maladie. Les personnels de santé eux mêmes ont probablement des idées sur la manière de leur apporter des moyens. La aussi il ne faut pas ergoter ! Nos lits de réa, qui devaient passer à 15.000 avec des respirateurs made in France qui ne sont finalement jamais arrivés, doivent effectivement être augmentés. 50 lits en moyenne par département c’est un scandale. Lancer une entreprise publique de fabrication de ce genre de matériel ne serait pas du luxe. Et en profiter pour rouvrir quelques hôpitaux fermés récemment pourrait aussi être utile, notamment pour ne pas reporter trop d’opérations et de traitement des autres maladies graves. Si les chinois arrivent à construire un hôpital de campagne en 15 jours, nous devrions pouvoir rafraîchir et re équiper un bâtiment assez rapidement (hôtel-Dieu à Paris et à Lyon, val de grâce…). Peu importe qu’ils aient été cède pour des opérations immobilières. Si on peut mettre entre parenthèse le code du travail, pourquoi ne le pourrait on pas avec le code du commerce ? On reprend ce qui n’aurait jamais dû être vendu, dans l’intérêt supérieur de la Nation !
– Alors bien sûr tout cela coûte beaucoup d’argent. Donc dans les mesures d’urgence, il faut aussi trouver de quoi assumer. A situation exceptionnelle (nous sommes en guerre ou pas ?), mesure exceptionnelle : les sociétés du CAC40 prévoient 30 milliards de dividendes à leurs actionnaires cette années, taxons cela à hauteur de 50, 70, ou 100%, en fonction de ce qui est nécessaire. Si l’on élargi à toutes les sociétés cotées de France, on peut imaginer qu’au moins 80 a 100 milliards sont mobilisables. Et si l’on rajoute les grandes fortunes, les très hauts revenus, la rémunération des propriétaires d’entreprises non cotées, on voit qu’il n’y a pas trop de problème. Si Chypre a pu prélever 60% de l’épargne de ses citoyens au delà de 100000€ pour faire face à une petite crise financière, nous pouvons faire pareil sur les grosses fortunes pour affronter la pire pandémie de notre siècle. Et si nous voulions être encore plus efficaces, on ne se contenterait pas de taxer, on reverserait la somme sous forme de salaire exceptionnel aux salariés, l’Etat en récupèrerait au moins 20% sous forme de fiscalité, les collectivités locales en profiteraient aussi, et la sécu – grâce aux cotisations sociales – en récupèrerait 30%, et ça doperait un peu la consommation pour relancer les spectacles, les librairies, les restau, etc…
Le dernier point c’est la mise en œuvre.
2 étapes : dès maintenant, trouver des formes de lutte sociales pour exiger des mesures concrètes de son entreprise, d’ une autorité de santé, d’un préfet… la CGT peut y contribuer alors syndiquez vous, organisez vous, battons nous !
et en 2022 on vire ces incompétents et on se mobilise massivement pour porter au pouvoir des gens qui mettront réellement des solutions en place !
Voilà, j’écris tout parce que ça fait du bien de formaliser ses idées pour les soumettre au débat. Je n’en peut plus des commentaires permanents sur les chaînes d’info et de la répétition stupide des éléments de langage du gouvernement dans la plupart des médias. Oui on peut faire autrement que l’enchaînement d’imbécilités qu’ils nous imposent !!
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lettre de pattrik le hyaric
Le 02/11/2020
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lettre de cuba
Le 22/10/2020
Les nouveautés depuis le 15 octobre 2020
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La lettre électronique Hebdo de CubacoopérationChères Amies, Chers Amis, Dans la guerre inlassable que mènent les Etats-Unis contre Cuba depuis plus de 60 ans, avec le blocus sans cesse renforcé depuis 4 ans, un aspect, jamais évoqué par les médias, donne le vertige : c’est le montant des sommes colossales que dépensent des organismes états-uniens pour déstabiliser le gouvernement cubain. Des dizaines de millions de dollars ont été investis pour la politique anti-cubaine au cours des quatre dernières années. Ces programmes subversifs sont généreusement financés par les contribuables états-uniens, ce qui ne manquerait pas de les étonner, alors que leur Président avait en début de mandat annoncé des coupes dans les aides et programmes à l’étranger. Depuis l’arrivée de Trump à la Maison Blanche en janvier 2017, l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), agence gouvernementale, a investi près de 50 millions de dollars contre Cuba, tandis que la National Endowment for Democracy (NED), fondation privée mais aussi financée par le Congrès des Etats-Unis, a alloué plus de 23 millions de dollars à des fins similaires. On peut aussi y ajouter les 90 millions de dollars reçus par le Bureau des émissions pour CUBA, entité gouvernementale qui dirige les mal nommées radio et TV Marty dédiées à la promotion par les ondes de la subversion à Cuba, et maintenant également dans l’espace numérique. Une multitude d’organismes existent pour, sous diverses appellations, intervenir à Cuba. Tous les secteurs comme la culture, les médias, les outils numériques et internet reçoivent des fonds conséquents pour s’attaquer à Cuba. Et de nombreux anti-cubains profitent largement de cette manne pour vivre plus que confortablement, notamment sur les plages de Floride… Au moment où des moyens sont nécessaires pour lutter contre la pauvreté, la faim dans le monde, et la pandémie du Covid-19, ce gaspillage d’argent pour tenter de renverser le gouvernement démocratiquement choisi par la population cubaine fait plus que nous interpeller. Je pourrais mettre en parallèle la bonne nouvelle de la rencontre de l’ambassadeur de France à Cuba, Patrice Paoli, avec le directeur de l’institut Finlay, le Dr Vicente Verez Bencomo, pour soutenir le développement d’un vaccin contre le coronavirus, développé par cet institut et actuellement en test selon les normes internationales, auprès de volontaires. Et aussi que l’Agence Française de Développement, AFD, a soutenu le ministère de la santé de Cuba, avec 5,3 millions d’euros pour la livraison de 76 respirateurs et 180 000 équipements et matériel de protection pour effectuer des tests de diagnostic. L’argent de la coopération est d’une autre valeur que l’argent qui sert à vouloir déstabiliser un pays. C’est sur cette valeur de la coopération et de l’aide humanitaire que notre association continuera de travailler, malgré les difficultés de la situation actuelle. Continuer de prendre soin de vous et de vos proches et comme chaque semaine je vous laisse découvrir les nombreux articles de notre site qui relatent la réalité cubaine et je vous en souhaite une bonne lecture. Michel Humbert |
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ENSEMBLE
Le 19/10/2020
Dans cet agenda, vous trouverez un certain nombre d’informations, de rendez-vous, d’appels à l’action ou à manifestation. Ce sont les organisateurs qui nous communiquent leurs propositions ou nous les trouvons lors des différentes réunions des collectifs auxquels nous participons.
Toutes ces informations nous semblent dignes d’intérêt, même si nous ne partageons pas obligatoirement le positionnement politique des groupes qui les annoncent. De même, nous ne sommes pas responsables du contenu des annonces. Chemin de travers, film-débat sur les alternatives Jeudi 22 octobre, 20h, Salle des 4 vents au 34 chemin de Vieilley à Besançon. Arrêt de bus des 4 vents. Organisé par Attac et Récidev Choix de consommation, sobriété heureuse, consommation locale, bien-être animal, permaculture, désobéissance civile... Dans le cadre du festival Alimenterre Entrée libre Synopsis Désastre écologique, études scientifiques alarmantes, crise économique... Le monde ne se raconte pas qu'en termes élogieux. À travers les itinéraires croisés de six personnes des Monts du Lyonnais, le film se balade entre les histoires qu’on nous sert et celles qu’on se raconte. Yohan, Marc, Marie-Claire, Christian, Bob et Pickro nous emmènent sur leurs chemins de vie et abordent, avec leurs regards, des thèmes actuels tels que les semences, la désobéissance civique, l'agriculture biologique, etc. Par des témoignages simples et accessibles, Chemins de travers dépeint une expérience rurale où la joie se mêle à la révolte pour donner une réponse exaltée, déposée aux pieds des certitudes. Bande Annonce : https://www.youtube.com/watch?v=5Ua5c8Dlv4s&feature=youtu.be Distinctions : Prix du public au Festival de La Biolle 2018, Deauville Green Awards 2019, Prix du public Greenpeace Festival 2020, Sélection caméra des champs 2019 Débat public : « Face à l'effondrement comment (ré)agir ? Entre discours, réalités et décisions ». Vendredi 23 octobre, 9 à 17h, salle polyvalente, centre Nelson Mandela, Maison de quartier de Planoise, Besançon Organisé par Le Plateau Débat Public (programme de France Nature Environnement Bourgogne Franche-Comté) et FNE 25-90 Effondrement, Anthropocène, collapsologie... Autant de mots consacrés à la vulnérabilité de notre civilisation, à la perception d’un processus menant possiblement à son effondrement et à ce qui pourrait advenir. D'abord cantonné dans un petit cercle, le sujet, popularisé par les livres de Jared Diamond et Pablo Servigne, s'est propagé dans le débat public. Vous vous interrogez sur cette vision ? Participez à la journée d'échanges. Au programme : - Conférence de Michel Magny (directeur de recherche émérite au Centre National de la Recherche Scientifique, paléo-climatologue au laboratoire Chrono-Environnement). - Table ronde : Phlippe Bihouix (visio), AFNOR, CPME, DREAL, Cerema. - Ateliers sur des documents ressources, sur les réactions personnelles et sur les réactions constructives. Inscriptions jusqu'au 19 octobre 2020 : contact@debatpublic-mefc.org Le 18 ème Festival Palestine au Coeur Du 23 au 26 octobre, cinéma Majestic (anciennement Les Tanneurs), DOLE. Organisé par le Réseau pour une paix juste au proche orient en partenariat avec la MJC de Dole Il y aura notamment 3 temps forts autour des 3 films, - le vendredi 23 à partir de 20h, pour l'inauguration du Festival, autour du film BROKEN, avec la participation du producteur Stefan Ziegler (compte-tenu de l'exiguïté de la salle, nous ne pourrons proposer de buffet comme d'habitude, mais vous pourrez voir une exposition, par petits groupes) - le samedi 24 autour du film SAMOUNI ROAD - le dimanche 25 autour du film WARDI, qui sera aussi un moment de solidarité avec le Liban <reseaudolepaixjusteaupo@gmail.com> Projection du film « L’enfant rêvé » en présence du réalisateur Raphaël Jacoulot (*) Lundi 26 octobre, cinéma Eldorado, 7 avenue du Président Wilson, Ornans Organisé par le cinéma, puis échange avec le réalisateur et le Collectif Citoyens Loue Lison Résumé : Depuis l’enfance, François a consacré sa vie au bois. Celui des arbres des forêts du Jura, qu’il connait mieux que personne. Il dirige la scierie familiale avec sa femme Noémie, et tous deux rêvent d’avoir un enfant sans y parvenir. C’est alors que François rencontre Patricia, qui vient de s’installer dans la région. Commence une liaison passionnelle. Très vite, Patricia tombe enceinte. François vacille... *) Raphaël Jacoulot, réalisateur et scénariste français, né à Besançon. Film « Et pour un fils d’ouvrier, ce sera déjà pas mal » ; ou la grande aventure du cirque plume Avant première Lundi 26 octobre, 20h, Espace Planoise, Besançon Une co-production Tikkoun, France Télévisions, avec la participation de la Maison du Directeur et la SO.A.C.D, et le soutien de la région Bourgogne Franche Comté Projection en présence du réalisateur Antoine Page et de la troupe du Cirque Plume Entrée libre sans réservation (ouverture de la salle 30 mn avant la séance) Bande annonce 1 " Les années 2020" : https://vimeo.com/426193604 Bande annonce 2 "Les années 80" : https://vimeo.com/449067682 «Pour un fils d’ouvrier, un bac technique ce sera déjà pas mal !». C’est la sentence que prononce une clairvoyante conseillère d’orientation à Bernard Kudlak, futur directeur artistique du Cirque Plume, alors lycéen. Près de quarante ans plus tard, le Cirque Plume est devenu la première troupe d’Europe et s’apprête à mettre un terme à son aventure. Le film évoque toutes les étapes de la construction de la troupe du Cirque Plume : une aventure collective racontée par ses protagonistes. Voici le site d’Antoine : http://antoine-page.com/ Conférence-débat : le Parti Communiste Français a 100 ans. Avec Jean Vigreux, professeur d’histoire contemporaine. Mardi 27 octobre, 18h, Salle des 4 vents, 41 chemin des Montarmots, Besançon Organisé par PCF 25 Dans le cadre de son centenaire, la fédération du Doubs du PCF organise une conférence débat sur les débuts du parti communiste. Cette soirée sera l'occasion de revenir sur la création d'un parti révolutionnaire jusqu’à son rôle pendant le Front Populaire. La conférence sera animée par Jean-Vigreux professeur à l'université de Dijon. Il est l'un des spécialistes de l'histoire du parti communiste et du front populaire et a récemment écrit un ouvrage consacré au PCF. Attention cette conférence est sur réservation (30 places disponibles): réservation par mail pcf.doubs@gmail.com ou par téléphone 03 81 88 78 83. Débat tiré du sac : "La crise a-t-elle bouleversé notre manière de vivre, penser, agir ?" Mercredi 28 octobre, 18h30, Foyer de la Cassotte, 18 rue de la Cassotte, Besançon. Organisé par l’Espace Politique d’Innovation (EPI) Attention, le nombre de participants, conformément aux instructions préfectorales, est limité à 30 ; le masque est par ailleurs obligatoire. Alors l'équipe d'EPI vous demande de vous inscrire en cliquant sur le lien ci-dessous. https://framadate.org/mw8YBif1U52iKWDz Pour ce retour, les échanges se feront autour du thème des effets socio-psychologiques. Dans les vies collectives et individuelles, la crise sanitaire ainsi que ses conséquences économiques marqueront certainement une rupture. On parlera d’un avant et d’un après. Les problèmes auxquels nous étions confrontés avant (crise écologique, crise de la démocratie, montée des inégalités, instabilité mondiale …) sont toujours présents. Il en est de même pour le rapport de chacun de nous à la maladie et sa relation aux autres. Certains voient dans la crise sanitaire la confirmation de leurs analyses antérieures. Mais pour beaucoup d’entre nous, le regard a changé. Pendant une période, celle qui a suivi la sidération du confinement, les réflexions sur « le monde d’après » ont fleuri. Elles sont maintenant moins nombreuses et plus prudentes. Ces analyses et réflexions, parfois brillantes, sont le plus souvent individuelles et sans possibilité de dialogue entre elles. Collectivement, c’est encore plus compliqué. Par différents appels, partis politiques, syndicats et associations tentent de débattre et d’élaborer une réflexion cohérente. Mais les polémiques et les querelles d’ego saturent le tintamarre médiatique. EPI n’a pas été plus inventif. Son dernier débat date du 26 février et traitait de l’intercommunalité. Sujet intéressant mais qui parait déjà lointain … Le débat sera « tiré du sac », c’est-à-dire sans exposé préliminaire. Un dialogue entre les participantEs sur ce qui a (ou pas) bouleversé notre manière de vivre, de penser et d’agir dans la crise actuelle. Débat public : "Quelle méthanisation voulons-nous" Jeudi 29 octobre en Haute-Saône Organisé par le Plateau Débat Public, France Nature Environnement Bourgogne Franche Comté (FNE BFC), l'Association pour le Développement de l’Emploi Agricole et Rural (ADEAR70) et FNE 70 Au programme: 10h à 12h : visite de site (pour assurer le respect des règles sanitaire, nous sommes encore en cours de sélection du site idéal) 14h à 17h (Salle des conférences de l'hôtel de ville, 58 rue Paul Morel, Vesoul) : présentations, échanges et débats avec : Ademe, Chambre d'agriculture 70, Confédération paysanne 70, Methanov', SOS Loue-Rivières-Comtoises Inscriptions jusqu'au 26 octobre : contact@debatpublic-mefc.org Veuillez indiquer si vous venez le matin et l'après-midi, ou uniquement l'après-midi. Places limitées pour la visite du matin. Le changement climatique et l’épuisement des ressources représentent un enjeu collectif majeur dont l’une des réponses réside dans la modification de notre modèle énergétique, reposant majoritairement sur les énergies fossiles. La production de gaz par la méthanisation apparaît de fait comme un enjeu de la transition énergétique dans les territoires : accroissement de la part des énergies renouvelables, substitution aux carburants d’origine fossile. Mais c’est aussi un sujet à la croisée de plusieurs enjeux environnementaux : énergie, agriculture, maîtrise des risques et des nuisances, économique. Quels mécanismes sont en œuvre dans le processus de méthanisation et en quoi la gestion des différents paramètres impacte la qualité de l’air, des sols et de l’eau ? Quels sont les modèles économiques et réglementaires existants, et comment peuvent-ils s’intégrer dans les modèles agricoles et énergétiques ? Sur le blog d’Ensemble! Franche Comté https://ensemblefranchecomte.home.blog/ vous retrouverez : l’Alternative Rouge et Verte (AREV) journal trimestriel des collectifs E! de Bourgogne Franche Comté : https://ensemble25home.files.wordpress.com/2020/10/arev-82-juil-sept-2020-.pdf |
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lettre de pattrik le hyaric
Le 18/10/2020
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