blogs.fr: Blog multimédia 100% facile et gratuit

vertu1

Blog multimédia 100% facile et gratuit

 

BLOGS

parti communiste , CGT   LSR

parti communiste , CGT LSR

Blog dans la catégorie :
Politique

 

Statistiques

 




Signaler un contenu illicite

 

vertu1

israel en colere contre la maison blanche

Le 03/11/2013

Israël « furieux » contre la Maison Blanche pour une fuite concernant l’attaque en Syrie (samedi 2 novembre 2013-i24news)La Turquie dément avoir aidé Israël dans l’attaque de Lattaquié. Israël a exprimé son mécontentement vis-à-vis de la confirmation de la Maison Blanche qui a déclaré que l’attaque aérienne qui a frappé une base militaire près de la ville syrienne de Lattaquié a été menée par l’armée de l’air israélienne. Israël n’a pas reconnu avoir mené le raid aérien, mais cependant un fonctionnaire de l’administration Obama a déclaré à CNN jeudi que les avions de guerre israéliens ont en effet attaqué la base syrienne, et que l’objectif était de détruire "des missiles et de l’équipement" destinés au Hezbollah.

 

Mathilde FILLOZ vive la langue française et fuite a tricasin

Le 01/11/2013

Pour les amateurs de langue française, un vrai petit bijou.
> > > > > >
> > > > > > Loin des vieux livres de grammaire,
> > > > > > Écoutez comment un beau soir,
> > > > > > Ma mère m'enseigna les mystères
> > > > > > Du verbe être et du verbe avoir.
> > > > > >
> > > > > > Parmi mes meilleurs auxiliaires,
> > > > > > Il est deux verbes originaux.
> > > > > > Avoir et Être étaient deux frères
> > > > > > Que j'ai connus dès le berceau.
> > > > > >
> > > > > > Bien qu'opposés de caractère,
> > > > > > On pouvait les croire jumeaux,
> > > > > > Tant leur histoire est singulière.
> > > > > > Mais ces deux frères étaient rivaux.
> > > > > >
> > > > > > Ce qu'Avoir aurait voulu être
> > > > > > Être voulait toujours l'avoir.
> > > > > > À ne vouloir ni dieu ni maitre,
> > > > > > Le verbe Être s'est fait avoir.
> > > > > >
> > > > > > Son frère Avoir était en banque
> > > > > > Et faisait un grand numéro,
> > > > > > Alors qu'Être, toujours en manque.
> > > > > > Souffrait beaucoup dans son égo.
> > > > > >
> > > > > >
Pendant qu'Être apprenait à lire
> > > > > > Et faisait ses humanités,
> > > > > > De son côté sans rien lui dire
> > > > > > Avoir apprenait à compter.
> > > > > >
> > > > > > Et il amassait des fortunes
> > > > > > En avoirs, en liquidités,
> > > > > > Pendant qu'Être, un peu dans la lune
> > > > > > S'était laissé déposséder.
> > > > > >
> > > > > > Avoir était ostentatoire
> > > > > > Lorsqu'il se montrait généreux,
> > > > > > Être en revanche, et c'est notoire,
> > > > > > Est bien souvent présomptueux.
> > > > > >
> > > > > > Avoir voyage en classe Affaires.
> > > > > > Il met tous ses titres à l'abri.
> > > > > > Alors qu'Être est plus débonnaire,
> > > > > > Il ne gardera rien pour lui.
> > > > > >

> > > > > > Sa richesse est tout intérieure,
> > > > > > Ce sont les choses de l'esprit.
> > > > > > Le verbe Être est tout en pudeur,
> > > > > >
Et sa noblesse est à ce prix.
> > > > > >
> > > > > > Un jour à force de chimères
> > > > > > Pour parvenir à un accord,
> > > > > > Entre verbes ça peut se faire,
> > > > > > Ils conjuguèrent leurs efforts.
> > > > > >
> > > > > > Et pour ne pas perdre la face
> > > > > > Au milieu des mots rassemblés,
> > > > > > Ils se sont répartis les tâches
> > > > > > Pour enfin se réconcilier.
> > > > > >
> > > > > > Le verbe Avoir a besoin d'Être
> > > > > > Parce qu'être, c'est exister.
> > > > > > Le verbe Être a besoin d'avoirs
> > > > > > Pour enrichir ses bons côtés.
> > > > > >
> > > > > > Et de palabres interminables
> > > > > > En arguties alambiquées,

> > > > > >
Nos deux frères inséparables
> > > > > > Ont pu être et avoir été.

> > > > > >

> > > > > >
> > > > > > Oublie ton passé, qu'il soit simple ou composé, participe à ton présent pour que ton futur soit plus que parfait...
> > > > > >
> > > > > >
vive la langue française !

 

 

 

Tricastin Areva : fuite de 30kg d'oxyde d’uranium radioactifs après la rupture de confinement d’une tuyauterie aérienne

 

 

 

Et ça continue ! EDF et Areva rivalisent de semaine en semaine pour décrocher la timbale du meilleur initiateur d'une catastrophe nucléaire. Ce jeudi 31 octobre dans la matinée, alors que des fuites radioactives se poursuivent dans la centrale nucléaire d'EDF, c'est une nouvelle rupture de confinement de tuyauterie qui entraîne la dispersion de près de 30 kilos oxyde d’uranium dans une installation de Areva NC. L'exploitation de l'atelier est suspendue, la zone est contaminée et des salariés ont été conduit vers le contrôle radiologique pour des examens médicaux.
 

 

revendication retraité cgt

Le 30/10/2013

Le 29 10 13 c 
la  securité  social etles mutuelles

revenir  a  la  creation de la  securité  sociale

au conseil national  de  a  resistance

n video  la  representante  de  la  cgt au  coderpa du 

conseil  général  du  doubs

 

 

le front national prepare ces milices

Le 28/10/2013

Le FN. Parti d’extrême droite ou parti fasciste ?

La frayeur apparente des partis dominants face à la montée probable du FN, lors des prochaines échéances électorales, a fait resurgir le débat sur la nature de cette formation politique. La fille Le Pen dans son entreprise de dédiabolisation de son organisation a même brandi la menace de diffamation vis-à-vis de ceux qui oseraient prétendre que le FN est d’extrême droite. Ce que de nombreux commentateurs ont noté, sans l’expliciter, c’est la distanciation qui s’est opérée entre le père et la fille. Derrière ce qui est parfois pressenti comme un conflit de génération, ou mieux, une adaptation du FN à la conjoncture présente, se profile une mutation bien plus dangereuse que les vociférations du père Le Pen.

A première lecture, rien de comparable entre l’Aube Dorée grecque se réclamant ouvertement du nazisme et la formation d’extrême droite française. Encore faut-il s’entendre sur ce que signifie le fascisme. L’article qui suit, partant des caractéristiques du fascisme, a pour vocation de lancer le débat sur l’origine et la mutation de cette formation et sa dangerosité actuelle.

Les caractéristiques d’un parti fasciste.

C’est d’abord une formation politique qui ne peut se développer que sur la base d’une profonde crise du système capitaliste pour tenter de la surmonter. Il doit posséder, lors de son ascension, l’appui notamment financier d’une fraction de la classe dominante voulant éviter les affres d’une révolution sociale qui se profile. Il ne prospère que dans une conjoncture de polarisation sociale, d’un climat anxiogène qu’il entretient. Pour parvenir à cultiver à son profit les angoisses des déclassés, il faut qu’il dispose d’un programme adapté afin de conquérir une base sociale (et électorale) justifiant son arrivée aux affaires. Il semble qu’au moins cinq caractéristiques principales définissent une telle formation.

1 – Un programme social et national attirant les déclassés qui ne supportent plus les effets concrets de la crise économique dans ses différents aspects : paupérisation, insécurité sociale, peur des autres et du lendemain, besoin d’ordre vis-à-vis d’une lutte des classes qui s’exacerbe et du développement d’une délinquance qui fructifie sur ce terreau de délitement généralisé.

2 – Ce programme social et national désigne un ennemi, l’étranger hors et au sein des frontières. La supériorité des nationaux est proclamée à la fois contre le capitalisme cosmopolite (la banque juive hier, les pétromonarchies musulmanes aujourd’hui ?) et contre l’ennemi intérieur (judéo-bolchéviks hier, musulmans aujourd’hui). Le fascisme est toujours impérialiste : surmonter la crise économique qui affecte le système capitaliste induit toujours la conquête de nouveaux marchés et donc une guerre de conquête (l’Ethiopie pour l’Italie, conserver les conquêtes coloniales pour le régime franquiste et ce, sans parler du nazisme).

3 – Le programme «national» inclut la négation des oppositions de classes. Il s’agit de rassembler dans des corporations le travail et le capital. Cette collaboration de classes institutionnalisée passe par la destruction des organisations syndicales et des partis prônant la lutte des classes ou, pour le moins, défendant les intérêts des classes ouvrières et populaires contre la rapacité du capital. Les formations politiques du parlementarisme doivent être absorbées, marginalisées, voire liquidées.

4 – Ce programme ne peut que provoquer une vive hostilité sur fond de lutte de classes exacerbée par la crise, d’autant que le parti fasciste entend s’imposer par le combat plus que par le débat. Les arguties qu’il profère, irrationnelles, démagogiques et mensongères en sont la préfiguration. Il doit donc disposer, au moment opportun de milices pour imposer l’ordre national, la fin des controverses en dominant les autres partis et organisations. La terreur, d’abord dirigée contre les étrangers, doit s’exercer ensuite contre tous ceux qui s’opposent à la loi d’airain du parti fasciste.

5 – L’ordre, la discipline, le ralliement des déclassés et autres lumpen-prolétaires doivent s’incarner dans un leader charismatique, symbole d’une autorité et d’une hiérarchie prétendument naturelles.

Le FN du père Le Pen

Le FN, sous la houlette du père Le Pen, a réussi la gageure de rassembler les débris pétainistes, fascistes et collabos. Mais, il a su s’adapter à la période des Trente Glorieuses afin de capitaliser sur les déclassés de la fin de la période coloniale et du capitalisme fordiste suscitant le développement des grandes surfaces. C’est en effet Poujade qui a propulsé Le Pen sur la scène électorale, c’est Nicoud de la défense du petit commerce qui flirte avec lui et ce sont les petits colons chassés d’Algérie qui constituent sa première base électorale.

Ainsi, la fin de la période coloniale lui permet de rassembler les débris de l’OAS, des pieds noirs ainsi que les petits commerçants et petits patrons sur fond de nostalgie d’un monde perdu. Le programme du FN, première mouture, est donc libéral et national tout en défendant la petite boutique. Il est à la fois antisémite et anti arabe. Le vieux fond pétainiste se conjugue avec le racisme colonialiste pour encenser un passé imaginaire : la France éternelle et glorieuse, de Jeanne d’Arc aux Poilus de 14-18, tous ces «Français d’abord» qui se sentent rejetés.

Ce parti de petits déclassés prône la liberté de choix de l’école(1), flatte les nostalgiques de l’Eglise d’antan, tout comme les païens. «Culturellement », ce sont les valeurs de droite-extrême qui prévalent : autorité, famille, souveraineté nationale, hiérarchie naturelle, culte des morts pour la France éternelle, croyance dans un peuple sain qui ne doit pas être perverti par l’étranger et les doctrines de luttes de classes. L’anticommunisme demeure une valeur transversale, du moins jusqu’à l’effondrement de l’URSS et l’affaiblissement du PC qui s’en est suivi.

Cette formation d’extrême droite marginale a joué un rôle protestataire. Instrumentalisée par les Mitterrandiens, sa fonction tribunicienne des déclassés des Trente Glorieuses s’est transformée en organisation gênant la droite acquise au libéralisme économique. Sous la pression « d’intellectuels » regroupés au sein du GRECE (2), le FN va évoluer. La mondialisation financière, le rôle joué par l’Europe de Bruxelles, la nécessité de conquérir les esprits sur une base mieux adaptée à l’évolution du monde, provoquent d’abord des soubresauts au sein de cette organisation pyramidale où le chef ne saurait être contesté. C’est l’épisode de la bande à Mégret qui tente de faire prévaloir une autre stratégie que reprend désormais la fille Le Pen.

La Marine ou la mutation du FN

Pour la fille Le Pen, il s’agit avant tout de se débarrasser superficiellement des oripeaux pétainistes et des saillies antisémites d’un autre âge. Cette dédiabolisation renvoie à la négation de ce que fut le FN des 30 Glorieuses. De marginal, protestataire, le Rassemblement bleu marine veut désormais conquérir des positions de pouvoir afin de se présenter comme la seule alternative à la mondialisation néolibérale.

D’où l’adaptation d’un programme social-national s’adressant aux victimes de la domination de l’oligarchie transnationale, ces riches cosmopolites que le FN identifie à la fois aux sionistes juifs et aux pétromonarchies. Il avance à pas comptés sur ce terrain d’un prétendu complot mondial contre la Franche blanche qu’il faudrait sauver. L’abandon de l’euro, la sortie de l’Union Européenne n’ont pas d’autre sens. En surfant sur les régressions sociales, sur le sentiment d’apparente impuissance des partis de gouvernement (l’UMPS) face aux lois européennes qu’ils promeuvent, le FN entend élargir sa base sociale. Ce n’est plus seulement la petite bourgeoisie déclassée qu’il prétend rallier mais également les prolétaires français abandonnés, et ce, en «instrumentalisant les tensions ethno-confessionnelles». Le projet lepéniste vise à rassembler petite bourgeoisie déclassée, prolétariat en déshérence et petits patrons pris à la gorge. Cette unité, à l’opposé de l’anticapitalisme, ne revendique nullement la socialisation des moyens de production et d’échange et appuie encore moins les mouvements sociaux. L’unité nationale du capital et du travail doit se construire contre l’étranger, voilà l’ennemi (3).

La xénophobie du FN, fonds de commerce des partis d’extrême droite, revêt désormais de nouveaux habits mieux adaptés à la période. La laïcité est, à cet égard, manipulée contre l’islam, ces «arabes», ces «délinquants» qui nous «envahiraient tout en pervertissant la France blanche, judéo-chrétienne». Le Rassemblement bleu marine se veut le seul parti national et républicain capable d’assurer l’ordre et la sécurité. Est-il pour autant fasciste ou fascisant ? Pas encore ! Il lui manque les instruments institutionnels, un front du travail de collaboration de classes, et des milices.

S’agissant du corporatisme à mettre en œuvre à l’instar de ce qu’avait tenté Mégret en direction des syndicats, la fille Le Pen, en catimini, compte bien remettre à l’ordre du jour ce projet. Ainsi, a-t-on vu apparaître le «Collectif Racine», ce «groupe d’enseignants amoureux de l’école et déplorant son déclin» et les dirigeants de l’UNSA de déplorer l’entrisme du FN dans les rangs de ce syndicat. Ces tentatives restent marginales mais…


 

De même, il serait incongru de parler des milices du FN alors même que la fille Le Pen entend se démarquer des identitaires et autres groupes violents. Mais, la réserve est là, dans les marges et les liens continuent à être entretenus tout en évitant les dérapages qui pourraient nuire à la stratégie de conquête électorale et de respectabilité qu’entend conduire pour l’heure l’état-major du FN.

La stratégie de conquête du FN

Désormais, le FN entend traduire ses scores électoraux en positions de pouvoir au sein des collectivités territoriales d’abord, pour ensuite apparaître comme le premier parti de France. Son handicap, qu’il compte résorber, c’est, outre sa faible implantation militante, son manque de cadres qu’il a perdus suite à l’expulsion des mégrétistes.

La conjoncture lui est favorable du fait même de l’absence d’un véritable front de transformation sociale ayant fait définitivement son deuil du parti solférinien. Toute compromission avec lui est immédiatement ressentie comme une trahison par ceux-là mêmes qui sont les victimes des politiques austéritaires mises en œuvre par le gouvernement. Autrement dit, il suffit au FN de surfer sur la colère sourde faite d’impuissance et de rejet des partis dominants pour engranger de notables scores électoraux. Chômage, sentiment d’abandon, désespérance sociale conduisent à l’abstention, c’est cet électorat populaire déclassé que vise la fille Le Pen tout en instillant la haine de l’étranger. La récente diatribe de Valls vis-à-vis des Roms (européens !) en affirmant «qu’ils sont inassimilables par essence et qu’ils n’ont donc pas vocation à rester sur le territoire français» est à cent lieues de l’impact haineux de la vocifération de la Le Pen, de «ces maffias ambulantes», «ces poubelles roulantes qui font vivre aux Français un véritable enfer». Valls est une pâle copie qui ne peut convaincre les racistes tout en se situant sur leur terrain. Qui plus est, en conjuguant cette posture identitaire (qu’adopte également l’UMP) à une générosité bonhomme, le parti solférinien brouille son image de parti bobo et s’attire de véhémentes critiques moralisatrices de ses cohortes favorables au multiculturalisme et à l’intégration dite républicaine tel le Réseau Education Sans Frontières (RESF), pour ne prendre que cet exemple.

Reste à franchir l’obstacle institutionnel, ce scrutin uninominal à deux tours, instrument obligeant les partis minoritaires à faire alliance à « droite » comme à «gauche» avec les formations dominantes. S’il parvient à imposer des triangulaires dans les villes ou à s’infiltrer dans des listes «apolitiques» dans les petites communes, tout en comptant sur une abstention importante, le FN peut effectivement conquérir des fiefs électoraux. De même, il pourrait bien réussir lors des européennes à apparaître comme le premier parti de France.

En l’absence de luttes de classes anticapitalistes unissant les ouvriers, les précaires, les sans emploi, et ce, quelle que soit leur nationalité d’origine, la stigmatisation des abstentionnistes ne peut qu’être improductive. Pis, elle envoie un message de mépris vis-à-vis de ceux qui, tout en rejetant les partis dominants ou n’étant nullement convaincus par le Front de Gauche, ont bien compris qu’ils n’ont rien à attendre de ceux qui ont enterré le NON au référendum sur le Traité Constitutionnel Européen. Cette stigmatisation suppose que les classes ouvrières et populaires ainsi que les classes moyennes qui se paupérisent ne comprennent nullement les raisons qui conduisent à la casse des services publics, à la désindustrialisation et aux politiques d’austérité mises en œuvre. De même supposer que le «peuple» qui rejette l’augmentation des impôts et taxes n’aurait rien compris à la nécessaire redistribution des richesses qu’elle implique, c’est oublier que les «riches» en sont pratiquement exemptés et que sa finalité présente ne sert qu’à réduire la dette de l’Etat et, par conséquent, à payer rubis sur l’ongle les créanciers.

Le développement du FN, son activisme électoral et médiatique sont à la mesure de l’impuissance de la gauche de transformation sociale, de son manque de radicalité et d’unité. Son réveil est bloqué, pour l’heure, par ses divisions et l’opportunisme du PC, englué qu’il est dans ses «rêves» de gauche plus rien pour la conservation de quelques strapontins et ce qui reste de son appareil. Il n’en demeure pas moins, qu’affectés dans leur corps par les licenciements, la perte de pouvoir d’achat, la désespérance, des pans entiers des couches populaires en viendront à réinvestir la rue et les usines pour que change la donne. C’est ce que l’on peut souhaiter de mieux pour éclairer le sombre horizon.

Gérard Deneux, le 25 octobre 2013

Il revendique, pour les nationaux, un chèque éducation afin qu’ils exercent leur liberté de choix, en particulier vis-à-vis des écoles libres et chrétiennesSous l’impulsion d’Alain Benoist est créé le Groupe de Recherche et d’Etudes de la Civilisation Européenne, cette nouvelle droite se déclare favorable à la nationalisation des banques, notammentLe dénommé Alain Soral est peut-être un précurseur du brouillage idéologique dont le FN peut s’emparer (comme il le fait avec la laïcité) : conjuguant Proudhon et Poujade, il vante les vertus supposées d’une «société mutualiste de petits producteurs». Cette utopie réactionnaire peut effectivement séduire

ceux qui rejettent le capitalisme financiarisé et les dégâts qu’il provoque.


 

 

ces forces pour creer l'espoir

Le 27/10/2013

UNE GRANDE AMBITION POUR LE FRONT DE GAUCHE

Publié le 25 octobre 2013 par pcfmontbeliard

La France, ses valeurs de justice, de fraternité et d’égalité sont malmenées. Les populations souffrent des politiques d’austérité, de licenciements, de baisse du pouvoir d’achat. Il est malheureusement devenu évident pour le plus grand nombre que la politique gouvernementale menée par François Hollande et Jean-Marc Ayrault loin de permettre de sortir de l’ornière, aggrave la situation. Elle prolonge et amplifie l’échec creusé par dix ans de politiques de droite. Les citoyens de notre pays constatent des renoncements gouvernementaux chaque jour plus grands, le refus obstiné de s’attaquer à la racine de la crise, le pouvoir de la finance, la poursuite et l’aggravation de la politique d’austérit, la multiplication des cadeaux aux grandes entreprises au nom de la compétitivité et de la baisse du coût du travail; et même la fuite en avant dans des discours qui tournent le dos aux élémentaires valeurs d’humanité qui fondent la gauche. Cette situation provoque le désarroi de millions de citoyens de gauche qui ont voulu le changement en mai 2012. Les élections partielles, marquées par la démobilisation à gauche et les victoires de la droite et de l’extrême-droite, le montrent clairement. La gauche est en danger.

Le risque est grand que se referme durablement sur la France et sur nos concitoyens un piège infernal : ou la poursuite d’une politique gouvernementale qui reste soumise aux marchés financiers et au MEDEF et détruit toujours plus notre modèle économique social et culturel; ou le retour de la droite qui ne ferait que s’enfoncer dans cette voie; ou le recours à l’extrême-droite qui en alliance avec tout ou partie de la droite ne ferait que mener une politique de division et de discrimination des travailleurs, épargnant là encore le capital financier. Voilà à quoi on voudrait réduire le choix du pays ; voilà pourquoi le débat est étouffé sur les causes de la crise ; voilà pourquoi une entreprise continue de banalisation du FN est déployée, l’objectif étant de renvoyer dans ses bras toutes celles et ceux qui cherchent à échapper à une alternance et un bipartisme à bout de souffle.

Dans ce contexte, la responsabilité politique du Front de gauche, de toutes les organisations qui le composent, est plus grande que jamais. Le Front de gauche a été crée pour transformer les rapports de forces à gauche et permettre la participation citoyenne la plus grande.

Le Front de gauche est le lieu du rassemblement de toutes celles et tous ceux qui considèrent qu’il n’y aura pas de transformation sociale sans une politique en rupture avec les logiques libérales qui souhaitent construire une alternative au gouvernement Ayrault et à sa politique. Le Front de gauche se fixe indissociablement comme objectif un rassemblement majoritaire plus large sans lequel le changement ne peut pas avoir lieu. Contenu et rassemblement sont liés. Le Front de gauche se veut un outil de rassemblement porteur d’un projet politique à vocation majoritaire à gauche. Il doit servir à développer une mobilisation citoyenne large, profonde et durable qui soit utile aux mobilisations sociales et donne corps à cette alternative.

Cette volonté de dynamiser l’engagement individuel et collectif, d’impulser des dynamiques de mobilisation politique, de porter la perspective d’une alternative crédible à gauche sont au cœur du Front de gauche. C’est cette matrice originelle qu’il nous faut aujourd’hui réactiver en faisant franchir une nouvelle étape au Front de gauche. La politique gouvernementale, en tuant l’espoir à gauche, aggrave la crise politique. Nous devons relever de nouveaux défis en construisant un rassemblement qui aille bien au-delà de ce que nous avons déjà construit jusqu’à présent. Très nombreux sont les électrices et les électeurs qui partagent nos valeurs et ne se reconnaissent plus dans la politique gouvernementale. Le Front de gauche doit tendre la main à ces millions de Françaises et Français qui n’en peuvent plus d’attendre le changement, à ces millions de salarié-es, d’électrices et d’électeurs de gauche, socialistes, écologistes, syndicalistes, militantes et militants associatifs, citoyens engagés ou non…

C’est le défi que nous voulons relever dans l’action au quotidien comme dans les prochains rendez-vous électoraux. Quels que soient les débats dans le Front de gauche, naturels vu l’importance des défis politiques à relever, sur la meilleure manière d’atteindre nos objectifs communs dans chacune des échéances à venir, rien ne mettra en doute la volonté et la détermination du PCF à poursuivre dans la durée ce travail de conquête avec le Front de gauche.

Pour avancer sans attendre, le PCF propose, conformément à ce qui a commencé à être discuté dans la coordination nationale du Front de gauche le 14 octobre, d’impulser des campagnes nationales du Front de gauche sur quatre grands thèmes structurants : une campagne de vérité et de propositions contre le coût du capital et pour rompre avec l’austérité telle qu’elle avait été proposée par Pierre Laurent à la Fête de l’Humanité ; une campagne pour une grande réforme de justice fiscale ; une campagne sur les enjeux européens pour la rupture avec les politiques d’austérité et la refondation d’un nouveau projet solidaire et démocratique pour l’Europe ; une campagne pour la démocratie et la VIème République.

Les deux échéances électorales de 2014 seront elles aussi capitales. Elles s’inscriront dans le travail initié par les forces du Front de gauche pour construire les rassemblements majoritaires auxquels nous aspirons.

Les élections municipales, dans lesquelles nous combattrons en toutes circonstances les ambitions de la droite et de l’extrême-droite, sont l’occasion de construire des victoires ou des points d’appui utiles aux populations, capables de faire la démonstration que, contrairement au discours gouvernemental, la mise en œuvre de choix politiques de gauche est possible. Elles peuvent promouvoir une réappropriation citoyenne des pouvoirs locaux, et du coup contribuer à l’engagement citoyen pour la modification des rapports de forces nationaux. Elles s’inscrivent dans la visée du Front de gauche de rendre majoritaire des projets transformateurs à gauche. Elles sont l’occasion d’élargir le rassemblement à des femmes et des hommes venus de tous les horizons de la gauche et en accord avec ces projets.

Les désaccords qui ont surgi dans certaines villes entre forces du Front de gauche sur la configuration des listes de premier tour ne doivent pas contrarier l’effort d’ensemble que les forces du Front de gauche ont à produire dans ce sens. Dans le même esprit, pour le PCF le rassemblement de toutes les forces de gauche au second tour pour battre la droite et l’extrême droite doit être la règle.

Les élections européennes seront, elles, le moment d’un intense affrontement pour sortir l’Europe de l’ornière dramatique de l’austérité, du libéralisme et de l’autoritarisme. Nous refusons cette Europe là. Nous voulons que se lève dans toute l’Europe un front large et uni contre l’austérité en rassemblant sur un projet de gauche pour la refondation de l’Europe, avec l’objectif de renforcer le groupe de la GUE-NGL (Gauche unie européenne-Gauche verte nordique) au Parlement européen et les dynamiques politiques impulsées par le Parti de la Gauche Européenne (PGE). Notre convention nationale du 16 novembre travaillera à ce projet. Le PCF propose d’enclencher dès à présent le travail des forces du Front de gauche avec en perspective le congrès du PGE en décembre. La conférence des Présidents du PGE réunis à Madrid ce 18 octobre vient de prendre deux décisions importantes. La première est de soumettre à la décision du congrès du PGE les 14 et 15 décembre à Madrid la candidature d’Alexis Tsipras à la présidence de la Commission européenne, avec l’objectif d’en faire le porte voix des forces anti-austérité en Europe. Cette candidature d’Alexis Tsipras constitue un symbole fort de rassemblement dans toute l’Europe et peut dynamiser les campagnes européennes menées dans chacun de nos pays. La seconde est de confirmer au congrès de Madrid la présidence collective du PGE animée par Pierre Laurent, pour poursuivre l’affirmation d’une force de gauche crédible à l’échelle de toute l’Europe.

L’ensemble de ces défis et le travail de rassemblement auquel ils appellent nourissent des débats qui traversent aujourd’hui le Front de gauche. La direction du PCF les assume et entend les mener avec la plus grande sérénité, dans un esprit d’ouverture et de dialogue indispensable au sein du Front de gauche et pour son développement. Ces débats sont l’expression de la diversité du Front de gauche et des approches spécifiques des organisations qui le composent. A l’opposé de toute démarche d’exclusion, le PCF réaffirme sa volonté d’accélérer le renforcement et l’élargissement du FDG. Pour cela, la vie du Front de gauche doit être améliorée, rendue toujours plus collective dans son organisation comme dans son porte-parolat. Sa diversité doit être respectée comme doivent l’être les décisions souveraines prises par chacune des organisations qui le composent. Les décisions relatives à l’organisation interne du Front de gauche adoptées à l’unanimité par l’ensemble des organisations membres doivent maintenant être mises en œuvre.

Les citoyens, la gauche, nos organisations ont besoin d’un Front de gauche offensif, dynamique et rassembleur. Le Comité exécutif national du Parti communiste français réaffirme cette grande et belle ambition pour le Front de gauche. Il lance un appel à toutes les femmes et les hommes de gauche, à toutes les forces disponibles pour la mettre en œuvre. Ces forces sont nombreuses dans la jeunesse, dans le monde du travail, parmi les militants de tous les partis de gauche y compris au sein du Parti socialiste et d’EELV où montent les critiques contre la politique Hollande-Ayrault. Ensemble, ces forces peuvent reconstruire l’espoir.

 

Minibluff the card game

Hotels