vertu1
pas d'intervention en syrie
Le 03/09/2013
Non, l’intervention américano-française ne règlera rien.
C’est l’embrasement régional qui serait assuré !
A l’heure d’une probable intervention militaire en Syrie contre le régime de Damas, il nous faut affirmer qu’ajouter le risque d’une guerre régionale à la guerre civile syrienne, ne fera qu’accentuer la barbarie et le chaos qui ébranlent le Moyen-Orient. De fait, ce sont les aspirations à la démocratie et au mieux-être qui se heurtent à la puissance des tyrans locaux, soutenus hier par l’Occident ou la Russie. Les peuples sont d’ailleurs de plus en plus récalcitrants à l’imperium états-unien qui peine à s’imposer dans un «ordre» mondial fissuré.
Pour l’impérialisme états-unien, malgré ses réticences à s’engager, il s’agit d’abord et avant tout d’enrayer la perte d’influence et de crédibilité dont il est l’objet, tout particulièrement dans cette région du monde. Après avoir proclamé haut et fort que la «ligne rouge» de l’utilisation des armes chimiques ne devrait pas être franchie, puis fermé pudiquement les yeux face à leur utilisation ponctuelle, Obama, face aux massacres des environs de Damas, s’apprête à se lancer dans une aventure militaire qu’il voudrait limitée. A défaut de légalité internationale, la légitimité morale dont il se prévaut masque un cynisme des plus prononcé. Le message à Assad était clair : vous pouvez recourir à l’utilisation de bombardements intensifs, y compris au napalm (comme on vient de l’apprendre) mais pas au gaz ! Quoi ? C’était permis à Saddam Hussein contre les Iraniens et les Kurdes avec des armes provenant directement de l’industrie allemande Siemens ! Quoi ? Le massacre de masse à la machette était permis avec la complicité mitterrandienne au Rwanda (800 000 morts) et on nous ferait la morale, pourrait répondre le tyran Assad !
C’est que la puissance impériale, non seulement, ne veut pas perdre la face, mais surtout son objectif demeure inchangé. Que les adversaires s’épuisent afin que le statu quo demeure : les protagonistes de la conférence de Genève II doivent se mettre autour de la table pour assurer la continuité de l’Etat syrien remodelé, et ce, en présence de ceux qui s’ingèrent dans les affaires du peuple syrien. Avec Poutine, il ne semble y avoir qu’un sujet de divergence, le départ ou non de Bachar El Assad. Pas simple ! Car les Etats-Unis ne sont plus les maîtres du jeu devenu compliqué à souhait.
Passe encore l’opposition des opinions publiques des pays d’une large et improbable coalition pro-US à une intervention qui, par quelques frappes ciblées, se voudrait morale et punitive, mais les conséquences d’un risque d’embrasement de toute la région sont autrement incalculables. Certes, Obama, le dérisoire prix Nobel de la paix et de l’intensification de l’utilisation des drones pour assassinats ciblés, peut compter sur Hollande au soutien empressé. Quoique le fraîchement galonné du Mali campe sur une posture morale désuète ; il n’est qu’un Guy Mollet aux petits pieds ; il ne pèse pas lourd et semble bien embarrassé par la défection anglaise, lui qui demande le feu vert de l’ONU pour une intervention en Centre-Afrique !
Mais, de quoi s’agit-il en réalité ? Les printemps arabes et les aspirations à la démocratie et au mieux-être dont ils sont porteurs, se heurtent à leurs classes dirigeantes despotiques qui défendent pied à pied leurs intérêts. Elles peuvent se débarrasser d’un Ben Ali ou d’un Moubarak mais n’entendent rien céder sur le reste, encore moins dans un pays où cette domination est incarnée par le tyran Assad. Face à ces soulèvements, les pétromonarchies sont aux abois et marchandent leur influence sur le marché de la religion et des dollars.
Le Qatar s’oppose à l’Arabie Saoudite, soutenant l’un les Frères Musulmans, l’autre les salafistes et l’armée égyptienne, tout en s’ingérant dans la composition du Conseil National Syrien autoproclamé. Quant aux mollahs iraniens, ils entendent susciter la haine potentielle contre les sunnites pour conserver leur influence sur les chiites et par conséquent sur la Syrie d’Assad et le gouvernement irakien. Quant à la Turquie d’Erdogan, qui a affronté sa jeunesse en mal de liberté et de démocratie, elle est confrontée à la volonté des Kurdes, eux-mêmes divisés, qui visent à obtenir pour le moins une autonomie toujours promise, toujours trahie.
Et il faudrait se jeter dans ce guêpier lourd de balkanisation pour ajouter la guerre régionale à la guerre civile syrienne, sans attendre les dernières singeries des experts de l’ONU, à qui l’on interdit de dire qui sont les responsables des tirs à l’arme chimique ?
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la mememe politique que sarko
Le 29/08/2013
http://www.dailymotion.com/video/x129rw3_ep-19-retraitement-de-choc_news |
Pierre Laurent a fermement critiqué ce mercredi sur France 2 les choix du gouvernement sur les retraites. "En portant la durée de cotisation à 43 années" en 2035, "on entérine la réforme Filllon-Sarkozy que nous avions combattue à l’époque, y compris Jean-Marc Ayrault lui-même à l’Assemblée nationale, et on la prolonge".
"On sait qu’énormément de salariés (…) n’atteindront pas ces 43 années à 62 ans, donc beaucoup de gens ne pourront plus prendre une retraite à taux plein", a poursuivit le secrétaire national du PCF. "C’est une réforme qui s’inscrit dans le même dogme de la compétitivité, de la réduction du coût du travail, qui est dans la lignée de celles qui avaient été conduites par la droite".
Pierre Laurent a toutefois reconnu "quelques améliorations" concernant "la pénibilité, les femmes, les jeunes", qui "sont importantes mais ne vont malheureusement pas compenser l’aggravation de l’allongement de la durée de cotisation". "En l’état, il n’est pas question que je vote cette réforme". Le PCF soutient bien entendu "les mobilisations" syndicales du 10 septembre prochain pour faire aboutir "des propositions alternatives". En allant "chercher davantage du coté des revenus financiers des entreprises" pour financer les retraites.
Invité sur le plateau du Soir 3 mardi 27 août pour commenter la réforme des retraites telle que l’a présentée le Premier ministre, le numéro 1 du PCF, Pierre Laurent, a concédé quelques mesures positives (comme la prise en compte de la pénibilité), mais qui selon lui "ne compenseront pas la dégradation des pensions liée à l’allongement de la durée de cotisation".
"Non seulement on entérine la réforme Fillon-Sarkozy" – que le PS lui-même avait combattue en son temps, rappelle Pierre Laurent – "mais en plus, on allonge la durée de cotisation à 43 ans. On sait qu’énormément de salariés, et cela concerne beaucoup la jeunesse d’aujourd’hui, n’atteindront pas ces 43 annuités. Donc on maintient cet aspect extrêmement injuste de la réforme Sarkozy."
"La philosophie générale ne nous convient pas", a poursuivi le secrétaire national du Parti communiste, regrettant que les propositions alternatives – cotisations sur les revenus financiers des entreprises – aient été écartées par Jean-Marc Ayrault.
Faut-il manifester le 10 septembre avec les syndicats ? Le PCF soutiendra la mobilisation – "plus que jamais", précise Pierre Laurent sur son compte Twitter – "car il faut faire reculer cette mesure d’allongement de la durée de cotisation", a-t-il conclu.
Publié le 28 août 2013 par pcfmontbeliard
En entérinant l’allongement de la durée de cotisation prévue par la réforme Fillon-Sarkozy et en prolongeant cette augmentation à 43 ans d’ici 2035, Jean-Marc Ayrault tourne le dos à l’attente des Français qui ont élu la gauche et s’étaient mobilisés en 2010 contre la réforme de la droite.
Cette mesure va continuer à pénaliser durement les jeunes quand ils atteindront l’âge de la retraite. Elle entraînera une baisse régulière du niveau des pensions. De plus, l’augmentation des cotisations annoncée par le Premier ministre pèsera autant sur les salaires déjà trop bas, que sur les profits.
Contrairement à ce qu’a affirmé le Premier Ministre, il y a d’autres solutions pour financer l’équilibre des régimes, notamment la mise à contribution des revenus financiers et la modulation des cotisations des entreprises en fonction de leur politique d’emploi et de salaires.Une nouvelle fois, Jean-Marc Ayrault écarte cette piste sans même l’évoquer. Nous continuerons à la porter.
Certes, les annonces du Premier Ministre portent la marque des protestations et des mobilisations sociales en préparation. Le gouvernement renonce pour le moment à une augmentation de la CSG. Nous veillerons à ce que cette annonce ne cache pas de nouvelles contreparties accordées au patronat.
Le gouvernement a toutefois pris en compte plusieurs exigences syndicales exprimées de longue date pour réduire des injustices. Pour la pénibilité, les retraites des femmes, des apprentis et jeunes en formation, des salariés aux carrières heurtées et des salariés agricoles, des mesures positives corrigent en partie les inégalités existantes. C’est la preuve que la pression sociale engagée et les mobilisations prévues sont utiles, même si ces mesures ne compensent pas les effets de l’allongement de la durée de cotisation.
Le Parti communiste français appelle à poursuivre la mobilisation jusqu’au débat législatif dans lequel les Parlementaires communistes et du Front de gauche porteront des propositions alternatives.
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un voyant"ouranien" prevois un puissant seisme entre septembre 2013 et mars 2014
Le 20/08/2013
Publié le 19 août 2013 par pcfmontbeliard
Le gouvernement fait sa rentrée politique avec un séminaire prospectif sur la France en 2025. C’est un remake bien peu crédible de « Retour vers le futur » auquel se livre aujourd’hui l’exécutif. Comment croire en un storytelling pour 2025 alors que les engagements du candidat Hollande en 2012 sont à ce point foulés du pied. Les prophéties n’ont jamais fait une politique et avant de penser à 2025, le Président et le gouvernement devraient se concentrer sur 2013. Ce sont des solutions concrètes, ici et maintenant, que réclament les Français qui ont majoritairement voté pour le changement en 2012.
Si l’exécutif pense pouvoir redonner confiance par ce séminaire de rentrée à toutes celles et ceux qui redoutent l’avenir, c’est peine perdue. Qu’il commence par inscrire à l’ordre du jour du Parlement les grandes lois sociales et économiques pour une véritable relance et un redressement. Il y a urgence sur l’emploi, les salaires et le pouvoir d’achat. La prochaine réforme des retraites doit rompre avec les logiques régressives des dernières années. Cela se joue maintenant et non en 2025.
Olivier Dartigolles, porte parole du PCF
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ce qui se passe en egype
Le 18/08/2013
« Ce qui arrive aux islamistes aujourd’hui
peut tout à fait arriver demain aux travailleurs et aux activistes de gauche »#[1]
Qu’il y ait eu 700 morts et 4 000 blessés (chiffres de l’armée égyptienne) ou certainement beaucoup plus, la répression sanglante contre les Frères Musulmans est inacceptable pour ceux qui prônent l’émancipation sociale et politique du peuple égyptien. Ne pas la condamner c’est permettre à l’appareil d’Etat toujours tenu par les hauts dignitaires de l’armée d’instituer un retour à l’ordre, y compris en instrumentalisant les affrontements à caractère religieux.
Nous tentons, ici, de comprendre ce qui se passe là-bas, à partir des sources que l’on trouve sur le site A l’encontre (et nous vous invitons à aller les lire sur alencontre.org) émanant des Socialistes Révolutionnaires égyptiens, de militants syndicaux ou encore de « spécialistes » tels Gilbert Achcar, Alain Gresh (sur le blog du Monde Diplomatique) et aussi celles de Jacques Chastaing (réseau des anticapitalistes du grand Est).
Dans son dernier texte, Jacques Chastaing nous invite à reprendre le film des évènements, ce que nous allons faire mais dans une toute autre optique que la sienne qui nous semble quelque peu optimiste quant au devenir du processus révolutionnaire face à l’appareil contre-révolutionnaire à l‘œuvre. Sans se gausser de mots : « révolution », « auto-activité », « auto-organisation » mais sans nier l’ampleur des mobilisations et des prises de conscience qui s’opèrent, force est de constater que le processus révolutionnaire en cours n’a ni fissuré et encore moins brisé l’appareil d’Etat Moubarak.
Juin 2012. Face à la mobilisation et au « mécontentement » contre elle, l’armée, ou plutôt le quarteron des généraux qui la dirige, est tentée par un coup d’Etat. Elle se résout, pour éviter d’être fracturée, à laisser parler les urnes, espérant qu’en utilisant la force médiatique, son candidat l’emportera aux présidentielles.
Contre toute attente, et face à l’émergence du candidat nassérien qui arrive en 3ème position au 1er tour, c’est Morsi qui l’emporte contre le candidat des forces armées au second tour. L’abstention importante, la perte de voix considérable de Morsi par rapport aux élections instituant l’Assemblée constituante, révèlent déjà une légitimité populaire qui se fissure. Il n’empêche, les deux millions de membres des Frères Musulmans n’ont pas disparu et il faudrait pouvoir s’interroger sur la composition sociale de la confrérie, bien que l’on sache qu’elle est dirigée par une bourgeoisie affairiste liée au Qatar.
Que se passe-t-il dès lors ? Les Frères Musulmans s’empêtrent dans leur volonté d’assurer leur suprématie religieuse tout en se rangeant aux côtés de l’armée. Le soutien des Etats-Unis reste acquis, aucune réforme antilibérale n’est actée, le mécontentement des classes populaires face à la répression explose. L’armée laisse les Frères en première ligne pour mesurer l’impopularité de leur propre position. Morsi tente de se donner les pleins pouvoirs pour briser les mobilisations, grèves, manifestations qui se succèdent. L’armée attend son heure.
Et c’est alors que, « spontanément » se lève le mouvement Tamarod qui « aurait » récolté 20 millions de signatures pour exiger la démission de Morsi. Incontestablement, ce mouvement a existé mais il n’a pu prendre cette ampleur, et aussi vite, sans qu’on lui fournisse un appui logistique, financier et médiatique décisif. L’armée, la bourgeoisie libérale pro et anti-Moubarak lui ont assuré ce succès.Les manifestations monstres (14 millions ? 30 millions ?), même si l’ampleur des chiffres peut être contestée, se sont déroulées avec l’accord et l’instrumentalisation de l’armée. Tamarod naïf ? Tellement représentatif qu’il exige qu’aucune banderole d’organisations, de partis ou de syndicats ne soit déployée mais que tout soit fait au profit de l’armée et de l’unité nationale autour d’elle !
contre les Frères Musulmans, qui, dans cette affaire, jouent le rôle de boucs émissaires. Les Frères ne sont, dans leurs hauteurs dirigeantes, que les représentants d’une fraction de la bourgeoisie qui n’a pas réussi à acquérir des positions de forces au sein de l’appareil d’Etat.
Certes, « le peuple est trompé, baladé» et la répression risque désormais de s’étendre à d’autres secteurs, et ce, dans un climat de guerre confessionnelle. « Les Frères Musulmans (et tous ceux qu’ils drainent derrière eux) et l’armée vont-ils s’affaiblir mutuellement » ? (comme l’écrit Jacques Chastaing) Non ! La disproportion des rapports de force parle d’elle-même.
Car, où est le 3ème larron qui aurait pu s’interposer pour éviter ce bain de sang ? Appelle-t-il à une grève générale pour condamner la répression à balles réelles ? S’il ne le fait pas, qu’en sera-t-il demain lorsque la situation sera encore plus dégradée ? S’en prend-il aux entreprises gérées par l’armée. Occupe-t-il les usines ? Non, il n’en est pas encore là ! (et les quelques mouvements existant aux aciéries de Suez sont déjà « matés »). Il risque, demain d’être désorienté par cette coalition improbable autour de l’armée des généraux, à savoir des libéraux-démocrates qui, nationalistes ou de « gauche », entendent prôner le retour à l’ordre, le maintien de l’état d’urgence et l’appel « à retrousser les manches » pour honorer les dettes des créanciers internationaux. Etats-Unis, Europe ou encore Arabie Saoudite qui possède sur l’échiquier égyptien le point d’appui des salafistes d’El Nur.
Jacques Chastaing pourrait avoir raison : le processus révolutionnaire peut reprendre le dessus face au détournement confessionnel de ses objectifs mais rien n’est assuré. Si, comme on peut le penser, après la démission d’El Baradeï, la coalition improbable se délite, si des élections sont maintenues, si la contestation ouvrière et populaire s’amplifie contre l’armée, alors une brèche serait ouverte et la désagrégation de l’armée de conscrits inévitable Mais, cela fait beaucoup de « si »,
mais c’est possible. Toutefois, les forces politiques révolutionnaires restent bien faibles et l’état de prise de conscience et d’organisation des ouvriers toujours pas en mesure d’imposer sa loi à la bande d’aigrefins qui entend les manipuler. A ce sujet, il convient de lire attentivement l’interview et l’analyse de la syndicaliste Fatma Ramadan, animatrice des syndicats indépendants#[2] où elle affirme « la révolution n’a pas de noyau dur organisé et déterminé pour la continuer ».
Gérard Deneux et Odile Mangeot, le 17 août 2013
Amis de l’émancipation Sociale
http://les-amis-emancipation-sociale.blogspot.fr/
amis.emancipation.sociale@gmail.com
#[1] Citation extraite de l’interview de Sameh Naguib, membre dirigeant des Socialistes révolutionnaires égyptiens, paru sur le site A l’encontre alencontre.org
#[2] Publié sur le site A l’encontre, le 28 juillet, cet appel a été lancé le 26 juillet par Fatma Ramadan que nous avions rencontrée à Bâle (Contre Davos). Voir également sur ce même site que nous recommandons (alencontre.org) les textes relatifs à la composition du nouveau gouvernement intérimaire (cette coalition improbable), lire l’entretien avec Sameh Naguib – membre dirigeant des Socialistes Révolutionnaires égyptiens) publié le 6 août 2013
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la rentrée du front de gauche
Le 12/08/2013
C’est bientôt la rentrée et la fete de l’huma
Chère camarade,
Cher camarade,
demande le programme et les modalités d'inscription aux Estivales citoyennes du Front de gauche (24 et 25 août).
Ces estivales seront un moment important : c'est la rentrée politique du Front de gauche, avec des ateliers et deux tables rondes le dimanche matin.
Je t'invite à t'y inscrire et à nous tenir informés. Ainsi, nous pourrons, la semaine avant les Estivales, envoyer un courrier donnant plus de précisions (programme précis, accueil,...) aux participant-e-s.
Bien fraternellement,
Isabelle de Almeida Jacques Chabalier
présidente du Conseil national Responsable national vie du parti
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