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lettre de pattrik le hyaric

Le 09/07/2020

 
 
Alors que le système médiatique global se configure au service d’une pensée unique, notre société a plus que jamais besoin de confrontations des points de vue, de diversité des angles d’analyses, de pluralité des opinions.
 
Or, en France le secteur de la presse écrite est en danger : les titres nationaux et régionaux subissent de plein fouet les conséquences du contexte économique…
 
Le pouvoir doit rapidement agir pour que le pluralisme ne s’effondre pas, c’est le sens de notre demande d’un plan audacieux pour que vive la presse écrite d’information générale et politique. Parmi les décisions qui pourraient être prises rapidement, nous appelons à agir pour que celles et ceux qui s’abonnent à un journal d’information politique et générale bénéficient d’un dégrèvement d’impôt.
 
Alors que l'Etat se targue volontiers de soutenir plusieurs secteurs d’activité, il ne peut ignorer ou mépriser celui qui sert la vie démocratique, le pluralisme et l’exercice de la citoyenneté.
 
 
 
 
Un premier pas a été franchi à l’Assemblée nationale le 30 juin dernier avec le dépôt d'un amendement visant à octroyer « un crédit d’impôt pour le premier abonnement à un journal, à une publication périodique ou à un service de presse en ligne d’informations politique et générale », dans le cadre de la Loi de finances rectificatives, actuellement en discussion.

Mais avec une limite d’un plafond de 50 € par foyer fiscal, le pouvoir propose une aumône.

 

lettre de cuba

Le 09/07/2020

Les nouveautés depuis le 2 juillet 2020

 


La lettre électronique Hebdo de Cubacoopération

Chères Amies, Chers Amis,

Les nouvelles qui nous arrivent de Cuba sont satisfaisantes ! L’épidémie est contenue et c’est l’essentiel. La plupart des activités ont repris depuis le 3 juillet. Et nous nous en réjouissons.

C’est le résultat des mesures, souvent contraignantes prises par les responsables cubains et par les moyens mis en œuvre. Cela en coûte énormément à l’économie cubaine déjà mise à mal par le blocus et les mesures prises par le Président Trump. Notre ami Philippe Adler qui vit depuis plusieurs années à Cuba avec son épouse nous écrit : « La Havane, notre Cité Merveille du Monde, a entamé hier vendredi 3 juillet, la reprise de ses activités. Bon réveil ma Belle, prends le temps de t’étirer, de te préparer, à être plus belle encore… »

L’aide de Cuba se poursuit dans de nombreux pays et les "blouses blanches" sont à nouveau présentes dans plusieurs pays d’Afrique afin de sauver des vies humaines...

Dans l’Ile le mot d’ordre reste : Ne pas « baisser la garde » afin de contenir définitivement l’épidémie, car le virus est toujours présent ! La situation dans certains quartiers de La Havane est encore compliquée, la circulation des personnes est limitée et des mesures d’isolement sont prises afin d’assurer la protection maximale de toute la population.

Si nous devions comparer, la situation est souvent bien différente ailleurs. Le correspondant d’RFI à La Havane donne la parole à plusieurs habitants qui ont de la famille aux États-Unis. Lucia qui a son fils à Miami s’inquiète « Nous, ici, nous sommes privilégiés parce que la santé est gratuite dans notre pays. Je pense tout simplement que nous sommes plus en sécurité que là-bas parce que nous sommes mieux préparés et beaucoup plus disciplinés ».

Dans le même temps, tout est organisé afin de relancer l’économie. Le tourisme reprend, mais en dehors des grandes villes, localisé dans les « cayos » et à l’intérieur pour les Cubains eux-mêmes. L’accent est plus que jamais mis sur le développement de la production, notamment agricole afin de subvenir aux besoins de la population et de limiter sensiblement les importations qui représentent un poids insupportable pour l’équilibre financier du pays.

Nous avons débattu de tout cela, lors de notre réunion du Conseil d’administration qui a eu lieu en téléconférence la semaine dernière. Constat : le confinement n’a pas stoppé l’activité de l’association. Elle s’est déroulée de façon différente. Interventions multiples afin de faire connaître l’extraordinaire action de solidarité des équipes médicales cubaines et publication d’un numéro spécial de notre magazine. À noter, ce numéro diffusé sur Internet est maintenant réalisé en format papier et sera largement diffusé par nos comités. Les chantiers concernant la distribution d’eau potable et les réseaux d’assainissement se poursuivent. Ils bénéficient aux populations de la capitale, de Cienfuegos et de Santiago. Ils représentent un investissement total de près de 300.000 euros. En matière de santé, le comité ARMOR, continue l’envoi de matériel par conteneur. La collecte pour soutenir le service de santé se poursuit et nous apportons notre concours pour l’attribution du Prix Nobel aux Brigades Henry Reeve. Et puis, nous avons commencé à élaborer notre plan d’action pour la rentrée et le dernier trimestre tenant compte de la situation épidémiologique. Des équipes municipales, nouvelles ou reconduites se mettent en place, nous ne tarderons pas à les solliciter pour examiner avec elles les possibilités de réaliser des projets de coopération décentralisée…

Pour certains d’entre vous, ce sont déjà les vacances. Pour les veinards (ils les ont bien méritées…) profitez en bien ! pour d’autres votre tour viendra, nous vous le souhaitons.
Bien amicalement à vous,

Roger Grévoul
Président Fondateur de Cuba Coopération France

 

roussel apres le nouveau gouvernement

Le 08/07/2020

https://www.pcf.fr/r?u=GQ96LxW7tJscudkL8mlwNzVEKXk7dMDJzwJlfbbiiRbu5mWgRUOqHWBIJe8WOLQHF78d95ZFzK8XXRwVzqC-Gw&e=2e2cc4b9fdbb401d1d78deed6c76a13d&utm_source=pcf&utm_medium=email&utm_campaign=communistes_821&n=1

 

lettre de pattrik le hyaric

Le 04/07/2020

 
 
Bonjour à chacune et chacun,

J’ai consacré mon éditorial de la semaine dans L’Humanité Dimanche aux élections municipales ; j’y reviens plus longuement dans cette lettre.
 
 
Une demande de renouveau
 
 
L’éditorial de L’Humanité Dimanche du 02 juillet – par Patrick Le Hyaric.
 
lire l'édito
 
Mais, en plus du renouvellement gouvernemental en cours, d’autres sujets sont très important à suivre et doivent faire l’objet de mobilisations. Evidemment le mouvement antiraciste en cours (sans le déconnecter de la question principale de classe), la nécessité de se remobiliser avec plus de force pour empêcher l’extrême droite israélienne et ses alliés d’annexer la Cisjordanie et de porter plus que cela ne se fait l’enjeu d’un Etat pour les Palestiniens. Enfin, les tourments et les tournants de l’Union européenne qui va être présidée pour six mois par la chancelière de l’Allemagne. L’Humanité y a consacré son événement principal le 2 juillet (à retrouver ici).  
 
 
J’ai à cette occasion rédigé un éditorial : Changer de voie pour l’Europe
 
Mais je souhaite dans cette Lettre m’attarder sur deux questions :
 
  • Un retour sur les élections municipales
  • La bataille pour obtenir une défiscalisation des abonnements aux journaux d’information générales et politique dans le cadre du plan de survie de la presse que j’ai exposé ici il y a quelques semaines.
 
 
L’urgence d’un plan pour que vive la presse
 
 
 
Accéder ici
 
Retour sur les élections municipales
 
 
Il est bien difficile de tirer des enseignements définitifs de ce scrutin si particulier, plombé par l’épidémie et pour lesquels seulement quatre électeurs sur dix se sont déplacés. L’écart de quinze semaines entre les deux tours n’aura pas contribué à maintenir la tension, ni les valses hésitations de l’exécutif sur la date du second tour. C’est aussi dans des conditions politiques nouvelles que les électeurs ont été appelés aux urnes, après que le confinement eut rebattu nombre de cartes et ajourné quelques sujets majeurs, sur les retraites notamment.

L’abstention massive est évidemment la donnée principale du scrutin. Il serait erroné d’imputer ce triste record à la seule épidémie. Si l’exécutif aura tout entrepris pour taire l’importance du vote de façon à atténuer les effets d’une déroute prévisible, constatons que, de scrutin en scrutin, les citoyens boudent toujours plus les urnes. Les élections municipales, jusqu’ici épargnées, ne font plus exception.

Au-delà des causes contingentes, il existe donc des raisons fondamentales à cette chute de la participation. Nous assistons, concomitamment à l’emprise néolibérale, à un lent et profond processus de dépossession de la souveraineté populaire qui contribue peu à peu à vider les élections de leur sens démocratique. Et les communes, qui restent encore des foyers de démocratie et d’intervention dans un système institutionnel verrouillé, sont progressivement dépossédées de leurs prérogatives au profit de structures technocratiques éloignées des citoyens.

Leurs budgets sont toujours plus contraints et mis graduellement sous tutelle d’un Etat lié aux marchés financiers qui rogne leur autonomie fiscale (la suppression de la taxe d’habitation est à cet égard un violent coup d’accélérateur), et freine le développement de politiques locales audacieuses. Il en découle un sentiment, fort injuste pour les élus les plus engagés, d’indifférenciation politique, malgré l’effort des municipalités de progrès pour faire vivre et développer les services publics dans les domaines de la santé, du logement, des loisirs ou de l’éducation, mais qui contrebalancent à peine les effets structurant et délétères des logiques libérales.
 
La Vème République entre ainsi dans une nouvelle phase de sa dégénérescence : technocratie liée à l’exécutif lui-même unilatéralement amarré au capital, divorce entre les institutions publiques et la population, rejet des partis...

Inversement, la concentration continue des prérogatives politiques aux mains de l’exécutif et au détriment de toutes les assemblées, locales comme nationales, permet à l‘élection présidentielle de tirer son épingle du jeu. Pire, elle concentre désormais toute l’attention des médias comme des partis politiques. Clé de voute institutionnelle tournée à double tour, l’élection présidentielle verrouille la démocratie. Election plébiscitaire, elle entraîne les citoyens tout en les détournant des enjeux démocratiques. La cinquième République entre ainsi dans une nouvelle phase de sa dégénérescence, observable à différents niveaux interdépendants : technocratie liée à l’exécutif lui-même unilatéralement amarré au capital, divorce entre les institutions publiques et la population, assèchement de la démocratie, rejet des partis.

Le vote s’apparente désormais à une forme de distinction sociale de citoyens qui perçoivent un intérêt direct au changement ou à la reconduite des équipes municipales. Les classes populaires, les ouvriers et employés, notamment du secteur privé, ne voient massivement qu’un intérêt relatif à faire le déplacement dans les bureaux de vote. L’analyse des scrutins dits « intermédiaires » (élections départementales, régionales, européennes, législatives et désormais municipales) est donc tendanciellement celle du comportement électoral des classes moyennes et supérieures, malgré des nuances observables ici où là. C’est un lourd défi pour le Parti communiste dont l’une des fonctions est d’offrir une représentation et un outil politique aux classes populaires.
 
C’est essentiellement la droite, identifiée comme la force garante d’un ordre immuable, qui profite du scrutin en mobilisant comme toujours son électorat, à l’exception notable des centres urbains des métropoles. Ces quartiers où le prix du foncier et des loyers a explosé ces dernières années avaient porté leurs suffrages sur Emmanuel Macron en 2017. Ils ont, cette fois-ci, massivement fait le choix de l’écologie politique, permettant à EELV de gagner, dans l’union mais en tête de liste, Lyon, Bordeaux, Besançon, Poitiers, Tours, ou encore Strasbourg et manquant à quelques voix de faire basculer des villes aussi importantes que Toulouse, sur la droite, ou Lille, sur le Parti socialiste.

Les classes rentières attachées à l’ordre entrent, dans ces espaces, socialement et géographiquement en concurrence avec des classes adossées à la dynamique moderne du capital, connectées, ouvertes sur le monde, profitant peu ou prou des effets de la mondialisation, et portant certaines des valeurs identifiées à gauche, dont l’écologie. Inversement, dans les villes moyennes et à la périphérie des métropoles, c’est bien la droite qui sort grande gagnante du scrutin. Elle garde en outre bon nombre de villes de plus de 100 000 habitants.

Dans un contexte où le parti présidentiel s’est sensiblement droitisé, ouvrant ainsi à sa gauche un nouvel espace, la droite a empiété sur son extrême, qui a également pâtit de l’abstention record dans les milieux populaires. C’est ainsi que l’extrême droite a perdu la moitié de ses élus, défaite masquée par la prise de Perpignan et la reconduction de quelques maires qui ont néanmoins tenus à prendre leurs distances avec l’organisation « Rassemblement national ». Le parti présidentiel, sans base sociale établie et fidélisée et naviguant entre deux eaux, subit une défaite cinglante et inédite.
 
Une réactivation du clivage entre la gauche et la droite, mais délesté du vote des catégories populaires...
 
On notera ce paradoxe que les trois forces principales de l’élection présidentielle de 2017 (LFI, RN et LREM), sont celles qui n’auront pas réussi à s’imposer dans ce scrutin, témoignant une fois encore du caractère très singulier et pervers de ce scrutin phare de la cinquième République.

Le parti socialiste, quant à lui, se maintient remarquablement dans de nombreuses villes, conservant même la capitale. Ce sont encore des listes d’union qui lui permettent de tenir bon et de s’affirmer comme force d’implantation locale, contrebalançant les effets de l’abstention en récupérant, lui aussi, une partie de l’électorat qui s’était dirigé vers M. Macron aux dernières présidentielles.

Le remarquable résultat des maires communistes sortants réélus au premier tour témoigne du fort attachement des citoyens au communisme municipal, à la fois bouclier social et laboratoire de politiques publiques. Entre pertes de villes symboles et reconquêtes ou conquêtes, le second tour s’est avéré plus mitigé. C’est que, dans un deuxième tour, la dynamique de rassemblement est primordiale. Or, c’est souvent la désunion (jusque dans les rangs mêmes du Parti communiste !) qui a permis d’offrir sur un plateau les villes à une droite minoritaire ou à des opposants de « gauche » engagés dans un combat anticommuniste comme à Saint Denis (93). Comme quoi on peut être porte-parole de Benoit Hamon un jour et anti-communiste acharné toujours. C’est à l’inverse le rassemblement des forces progressistes associant mieux des citoyens non engagés a priori qui a permis d’en conquérir de nouvelles.

Etant donnée la prédominance des classes moyennes et supérieures dans le vote, il a pu apparaître moins aisé pour le Parti communiste de porter l’union. Reste que les dynamiques d’union, là où elles ont réussi à s’affirmer, auront permis l’élection de nombreux militants communistes ou apparentés qui porteront dans leurs assemblées une voix nécessaire à l’existence d’une gauche véritable, assumant la conflictualité avec le capital et les politiques de relégation urbaines et sociales. Autre enseignement pour le Parti communiste : la perte de la gestion d’une ville ne veut en aucun dire qu’il ne pourra pas y revenir. Ainsi Villejuif, Bobigny, Noisy-le-Sec et d’autres montrent que les citoyens peuvent refaire majoritairement confiance à des militantes et militants communistes à condition de ne jamais se départir de sa mission de défenseurs des classes populaires et ouvrières.

Nous assistons donc à une réactivation du clivage entre la gauche et la droite, mais délesté du vote des catégories populaires. Il serait donc hasardeux de prétendre reconstruire la gauche à partir de ce scrutin, ou d’en tirer des conclusions trop hâtives sur l’avenir à brève ou moyenne échéance. Il s’agit néanmoins d’une étape importante qui aura notamment porté irrémédiablement et heureusement la thématique écologique, composante centrale des listes d’union plébiscitées par les électrices et électeurs.

Au regard de l’abstention, les maires nouvellement élus auront l’obligation de gagner en légitimité auprès d’une population qui, en majorité, ne les aura pas élu, dont de nombreuses travailleuses et travailleurs. Il faudra pour ce faire offrir des cadres d’expression aux classes populaires, à toutes celles et tous ceux qui vivent de leur travail ou en sont privés, pour engager avec elles et pour elles la transition écologique, défendre l’emploi et les services publics.

L’abstention comme l’émergence de personnalités nouvelles, souvent inconnues et absentes du barnum médiatique peut être l’occasion d’une réinvention des pratiques politiques au niveau local. C’est peut être cette soif de réinvention et de renouveau, exprimée aussi bien par le vote que par l’abstention, qui pourrait être le premier enseignement de ce scrutin.
 
 
Aider les abonnés à un journal en défiscalisant le prix de l’abonnement
 
 
Comme il a été mentionné plus haut, nous avons commencé à mener une bataille pour obtenir que les abonnés bénéficient d’une déduction fiscale sur le prix de leur abonnement. Nous souhaitons que cette décision puisse être prise dans le cadre du collectif budgétaire (loi de finances rectificatives) actuellement en discussion au parlement.

Celle-ci a eu a connu un premier prolongement lors d’un débat à l’assemblée nationale mardi 30 juin. Finalement le gouvernement a déposé un amendement visant à octroyer « un crédit d’impôt pour le premier abonnement à un journal, à une publication périodique ou à un service de presse en ligne d’informations politique et générale ». Nous avons réussi donc à débloquer un verrou. Mais le pouvoir propose une aumône.
 
Se montrant peu convaincue lors de la séance, la secrétaire d'Etat à l'Economie Agnès Pannier-Runacher a exposé « Un crédit d’impôt sur le revenu au titre du premier abonnement à un journal (…) au taux de 50% et dans la limite d’un plafond de 50 € par foyer fiscal ; (…) il sera accordé une fois par foyer fiscal dont le revenu fiscal de référence est inférieur, pour une part de quotient familial à 10 000 €, cette limite étant majorée de 25% par demi-part supplémentaire. »

50 euros, c’est déjà moins que le rabais que nous faisons sur le prix de nos abonnements. Cela ne concernerait que les nouveaux abonnés. Or notre proposition est d’accorder ce crédit d’impôt d’au moins 50% à tous les abonnés à l’occasion du réabonnement avec un plafond de ressources situé entre 32 000 € et 25 000 €. Il s’agit d’une double mesure : une aide aux abonnés au moment où, après la crise sanitaire et avec la crise sociale, de nombreux foyers risquent de se priver de leur journal faute de moyens financiers suffisants. D’autre part le développement du nombre d’abonnement est un enjeu d’équilibre économique pour les entreprises de presse parce que ce sont des recettes stables qui permettent de prévoir les trésoreries de moyen terme. C’est aussi du lien social avec le facteur ou le porteur qui passent dans les quartiers et les villages.

Le collectif budgétaire sera examiné par le Sénat le 16 juillet. D’ici là, il est indispensable d’amplifier la campagne pour obtenir une vrai défiscalisation des abonnements et non pas une ridicule aumône, en utilisant la pétition ci-jointe que nous mettons à la disposition de toutes et tous. Nous avons déjà reçu de nombreuses signatures. Il serait utile de faire circuler cette pétition sans attendre sur les réseaux sociaux* pour déployer une vraie campagne d’ici le 16 juillet.
 
* N'hésitez pas à relayer la pétition à travers les liens suivants:

 

lettre de cuba

Le 02/07/2020

Les nouveautés depuis le 25 juin 2020

 


La lettre électronique Hebdo de Cubacoopération

Chères Amies, Chers Amis,

La pandémie du coronavirus qui affecte encore durement de nombreuses populations dans le monde a révélé qu’un pays, Cuba, qui se trouve depuis de trop nombreuses années sous le joug d’un terrible blocus, peut répondre de manière exceptionnelle pour sauver des vies.

Cuba, vient de démontrer que, grâce à son système de santé, et aussi sa solidarité et son humanisme, un pays de 11 millions d’habitants, une île de la Caraïbe, est capable de juguler sur son territoire cette pandémie, mais également d’apporter son savoir faire et son aide à beaucoup de pays du monde, même bien plus riches et développés économiquement.

Alors que la Covid-19 continue de progresser notamment aux Etats-Unis, et dans les pays d’Amérique Latine, touchant plus durement les habitants les plus modestes, à Cuba, ces derniers jours les nouveaux cas sont très faibles, un seul le 30 juin à La Havane, et plus aucun décès depuis plusieurs jours.

Cuba a dénombré à la fin du mois de juin 2341 cas, 2214 récupérés de ce coronavirus et 86 décès.

C’est grâce aux mesures très strictes prises, au respect par la population des consignes, à la prévention et au dépistage de masse, et à son système de santé que Cuba a pu limiter l’impact de cette pandémie.

Dans le pays la phase de récupération est en place dans l’ensemble des provinces, et dans les jours qui viennent La Havane pourra également entrer dans cette étape pour commencer à reprendre une activité plus normale.

Des brigades médicales Henry Reeve que Cuba avait dépêchées dans le monde pour aider les pays qui en faisaient la demande commencent à rentrer au pays.

Ainsi ce mardi 30 juin la brigade de 39 personnels de santé qui intervenait depuis trois mois dans la principauté d’Andorre vient de revenir à Cuba.

Les autorités et responsables d’Andorre ont plus que chaleureusement remercié les cubains, avec parfois des larmes, car ces médecins se sont occupés de plus de 8200 malades et ont sauvé de la mort 106 personnes.

Les 36 brigades cubaines qui sont intervenues dans le monde ont soigné plus de 162 000 personnes et ont sauvé plus de 5000 vies.

Et les brigades médicales continuent d’intervenir partout où elles sont sollicitées.

Le 28 juin une brigade de 15 médecins cubains est arrivée en Martinique pour aider dans ce département français d’outre-mer.

Selon les autorités martiniquaises, sa mission de trois mois servira à couvrir certaines spécialités, dont la pneumologie, les maladies infectieuses, la radiologie ou encore la médecine d’urgence. Ces médecins seront également en mesure d’aider à lutter contre l’épidémie de coronavirus.

Ainsi la France devient le troisième état européen, après l’Italie et Andorre, à recevoir une assistance directe de professionnels de santé cubains.

Le Président de la collectivité territoriale de Martinique, Alfred Marie-Jeanne a déclaré en les accueillant : « Nous vivons un moment historique ».

Voilà qui renforce encore la proposition, se développant partout dans le monde, et que notre association soutient activement, que les brigades médicales cubaines Henry Reeve reçoivent le prix Nobel de la paix.

Vous pouvez vous manifester via notre site pour soutenir cette demande.

Je vous laisse découvrir, comme chaque semaine, les nombreux articles de notre site qui relatent la réalité cubaine et je vous en souhaite une bonne lecture.

Continuez de prendre soin de vous et de vos proches et bonnes vacances si vous en prenez prochainement.

Michel Humbert
Vice président de Cuba Coopération France

 

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