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on a besoin de ce rencontrer pcf doubs

Le 17/06/2020

Cher.e camarade,
 
Nous étions nombreux hier à battre le pavé dans toute la France pour soutenir le personnel soignant mais aussi pour commencer à se battre pour un autre système de Santé. Le combat pour ce nouveau système de Santé, passe par tout les échelon est nous, communiste, devons être au coeur de cette bataille, c'est pourquoi nous avons invité :  syndicats, partis, collectifs, soignant.e.s, usagers a participer à une soirée de création d'un comité de défense de la Santé Publique. Cette soirée aura lieu le Jeudi 18 Juin à 18h salle de la Malcombe les communistes doivent être nombreux dans cette lutte.
 
Nous avons aussi besoin en cette période de trouble, de nous retrouver entre communistes pour discuter, échanger, construire, c'est pourquoi nous avons decidé d'organiser en urgence une Assemblée Générale des camarades de la Section de Besançon. Celle ci se déroulera Vendredi 19 Juin à 17h30 à la salle de la Malcombe. Durant cette manifestation, sera distribué aux camarades qui le souhaitent un tract relatif au election municipale propre au Parti (PJ), que nous devrons distribuer avant le second tour.
 
 
Très fraternellement
 
Matthieu Guinebert
Secrétaire de la Fédération du Doubs du Parti Communiste Français.


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lettre de pattrik le hyaric

Le 15/06/2020

 
 
Bonjour à chacune et chacun,

Au-delà de la crise sanitaire, c’est maintenant une énorme crise économique et sociale qui pointe. Les évaluations les plus officielles continuent de sous-estimer le tsunami en formation. Celui-ci sera d’autant plus fort que le grand capital prédateur en profite pour restructurer les entreprises, les sociétés et l’Etat. Au bout du compte les belles paroles du Président de La République se transforment en leur exact contraire. « Les jours heureux » ne doivent pas se limiter à pouvoir entrer dans une brasserie. Ils consistent plutôt à en donner les moyens aux travailleurs qui ne doivent pas être privé de leurs activités. Or, les mêmes entreprises qui bénéficient de crédits d’impôts, du CICE et maintenant de prêts garantis par l’Etat ou encore de subventions exceptionnelles poursuivent des restructurations négatives en éliminant des emplois. Il est même des groupes qui, comme Peugeot dans le Nord, font venir des travailleurs polonais contre la reprise de travailleurs intérimaires attachés jusque-là l’entreprise. Ainsi, au lieu de débattre d’un projet de maintien des activités et de l’emploi dans l’ensemble de l’Union européenne, les gouvernements laissent les entreprises mettre les travailleurs en concurrence entre eux dans les pays et à l’échelle de l’Europe. Rien de tel pour détourner les aspirations sociales en « racisme » et « xénophobie ».
 
 Les forces progressistes se retrouvent face à une importante question pour aider le mouvement populaire et la perspective de changement : celle de mettre en discussion des propositions alternatives dont les travailleurs et les jeunes puissent se saisir. Elles doivent tenir compte des aspirations populaires, en les valorisant, en les accompagnant jusqu’à trouver avec les citoyens les moyens de leur débouché, de leur réalisation. C’est toute la question de se mettre à disposition de ce mouvement, ou des aspirations populaires pour le droit à la santé, le droit à l’école pour tous les enfants, le droit au travail, le droit à la culture. Bref c’est une sécurité de vie pour chacune et chacun qu’il faut inventer.

De ce point de vue deux victoires ont attiré mon attention cette semaine.
 
D’abord le vote par la totalité de la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale du projet de loi déposé par André Chassaigne pour des retraites agricoles à 85 % du Smic. Je connais le prix de cette victoire pour m’être occupé moi-même de cette demande des paysans dans les années 1990 lorsque travaillais aux côté d’André Lajoinie. Cette victoire devrait être portée avec plus de force pour améliorer encore le texte mais surtout pour qu’il rentre en application dans les mois qui viennent et non pas dans deux ans.
 
La seconde victoire nous vient de la Cour européenne des droits de l’homme qui a considéré que l’appel au boycott des produits israéliens était légal. Cette décision est très importante car elle contredit la jurisprudence de notre Cour de cassation. En effet la Cour de Strasbourg a jugé à l’unanimité que la France avait violé l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme sur la liberté d’expression. Il s’agissait de faire le point sur les circulaires dites Alliot Marie et Mercier qui condamnent les actions ou expressions appelant au boycott des produits israéliens, qui ont permis de poursuivre des militants notamment ceux engagés dans les actions du 26 septembre 2009 et du 22 mai 2010 à Mulhouse. Le contenu de l’arrêt de la cour est très important et fera jurisprudence. Il souligne que : « les actions et les propos reprochés aux requérants concernaient un sujet d’intérêt général, celui du respect du droit international public par l’Etat d’Israël et de la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés, et s’inscrivaient dans un débat contemporain ouvert en France comme dans soute la communauté internationale » ajoutant que ces appels et ces actions « relevaient de l’expression politique et militante ». La cour s’appuie également sur le Rapporteur spécial des Nations unies qui, lors de l’Assemblée générale en septembre 2019 déclarait : « en droit international, le boycottage est considéré comme une forme légitime d’expression politique, et que les manifestations non violentes de soutien aux boycotts relèvent de manière générale, de la liberté d’expression légitime qu’il convient de protéger ». 
 
 
 
Il s’agit ici d’un tournant à ne pas minimiser dans le combat pour que justice soit rendue au peuple Palestinien au moment où il a plus que jamais besoin de notre solidarité internationaliste. En effet, l’amplification de la colonisation – particulièrement en Cisjordanie – de connivence avec l’administration nord-américaine doit conduire à reprendre le combat pour le respect du droit international. Les campagnes de Boycott-Désinvestissements-Sanctions- en sont l’un des outils les plus efficaces. L’arrêt de la Cour européenne est un atout pour continuer d’agir.
 
 C’est dans ce contexte de bouillonnement d’actions et d’idées que se prépare le second tour des élections municipales fixé au 28 juin. Dans le nouveau contexte, il convient de repenser les programmes municipaux et les manières de gérer les communes. Une partie des leçons du premier tour doit inciter aussi à réfléchir à nouveau sur la crise de la démocratie et pour une part à celles des institutions considérées comme ne représentant plus les populations dans leur diversité. C’est pour une part le sens de mon éditorial de l’Humanité-Dimanche cette semaine. 
 
 
 
Lisez ici l'éditorial de L'Humanité Dimanche
" Le 28 juin, pour des majorités de progrès "
 
 
J’ai ici même commencé à aborder la semaine dernière la nature de ce que l’on peut appeler une nouvelle « crise de la presse écrite ». Le pouvoir ne semble pas en prendre la mesure puisque rien n’est décidé pour les journaux dans le nouveau budget de crise présenté mercredi dernier au conseil des ministres. Pourtant jour après jour les mauvaises nouvelles s’accumulent. Dans un tour de passepasse, les quelques 40 millions de déficit du journal Libération sont transférés a un fonds de dotation ; celui-ci servira de fonds défiscalisé de défaisance de cette dette pour les groupes Altice et SFR tout en sachant qu’il permettra de défiscaliser à 60% les apports, après avoir déjà bénéficié des défiscalisations via le taux de TVA à 5,5 % des abonnements SFR livrés avec Libération et L’Express.

De son côté, L’Equipe annonce un plan drastique d’économie, comme le groupe Le Parisien–Aujourd’hui en France. La presse régionale elle-même est en difficulté avec le risque de fermeture de journaux locaux à terme. C’est le même phénomène qui est à l’œuvre aux Etats-Unis. Plusieurs journaux sont à la prise avec la rapacité du capitalisme qui n’a que faire de la pluralité de l’information et de la culture. On peut citer Paris-Normandie, le Nouveau Magazine Littéraire, La Recherche, le groupe Paris-Turf… Pour d’autres encore, des projets incertains de reprise ou de rachat, de réductions d’effectifs, de baisse de salaires sont à l’ordre du jour. La fermeture d’une partie des marchands de journaux, la distribution erratique des abonnés par La Poste, le redressement judiciaire de la messagerie Prestalis et surtout la liquidation des centres régionaux de distribution (les SAD) continuent d’aggraver la situation. Aujourd’hui encore, 15% du territoire national est privé de journaux de ce fait. Les recettes publicitaires se sont effondrées. Les événements qui permettaient des entrées de recettes n’ont pu se tenir. Selon plusieurs estimations les pertes de l’ensemble du secteur de la presse en ventes et abonnements s’élèvent à entre 120 et 150 millions d’euros auxquels il faut ajouter les pertes publicitaires.

L’Humanité n’échappe évidemment pas à ces graves perturbations. Alors que le groupe est en « plan de continuation », sa régie publicitaire est quasiment à l’arrêt depuis trois mois. Si nous n’étions pas autorisés ou si nous ne pouvions pas tenir la Fête de l’Humanité cette année, le choc en serait d’autant plus dur. Or, à ce jour nous n’avons toujours pas l’autorisation de tenir la fête. Nous nous trouvons dans la même situation que tous les festivals qui ne pourront se tenir cet été. Quand bien même nous serions autorisés, nous ne pouvons pas nous lancer dans une aventure risquée. La Fête est un évènement qui demande un engagement financier important dès l’étape de préparation. Nous avons déjà engagé pour environ un million d’euros de dépenses de préparation. Si la Fête était autorisée aujourd’hui puis annulée ultérieurement – par exemple à cause d’un rebond de l’épidémie fin août – le préjudice pour le groupe « L’Humanité » serait incommensurable puisque les assurances ne nous couvriraient pas. Nous espérons donc pouvoir prendre une décision définitive la plus raisonnable possible dans les semaines à venir.

L’action pour obtenir des moyens financiers pour le pluralisme de la presse doit être plus vigoureuse, tout comme les actions pour réaliser des abonnements et faire découvrir l’Humanité et L’Humanité Dimanche, ainsi que la revue « Travailler Au futur » ou encore les Hors-série dont « le feu d’Elsa », consacré à Elsa Triolet à l’occasion du cinquantenaire de son décès.
 
 
« Le Feu d’Elsa » une belle et exceptionnelle édition spéciale de l’Humanité
 
 
ELSA TRIOLET, 1896-1970 - A la découverte d’une célèbre inconnue
 
L’un des plus grands poètes du XXe siècle l’a aimée, Louis Aragon. Elle fut renvoyée au rang de muse, cantonnée à ce rôle, effacée derrière la figure écrasante de son époux. Mais qui se cachait derrière Les yeux d’Elsa ? Qui fut l’écrivaine Elsa Triolet, auteure d’une œuvre littéraire considérable, née en Russie, qui publia vingt-sept livres et devint la première femme à obtenir le prix Goncourt, en 1944 ? Qui fut la Résistante, qui fut cette grande intellectuelle de l’après-guerre, son prénom devenant un mythe ?

Cinquante ans après sa mort, survenue le 16 juin 1970, l’Humanité a décidé de rendre hommage à cette femme exceptionnelle, complexe, amoureuse et inquiète, porteuse des promesses et des beautés de l’aube.

Ce hors-série, intitulé « Le Feu d’Elsa » et réalisé en partenariat avec le Maison Elsa Triolet-Aragon, vise deux objectifs : sortir Elsa Triolet du purgatoire au fond duquel elle est restée assignée ; et aider redécouvrir ce talent littéraire hors normes, injustement tombé dans l’oubli.
 
 
 
 
Les meilleurs spécialistes du

 

lettre de cuba

Le 11/06/2020

Les nouveautés depuis le 4 juin 2020

 


La lettre électronique Hebdo de Cubacoopération

Chères Amies, Chers Amis,

« Cinq nouveaux cas positifs, le nombre le plus bas de ces dernières semaines, et depuis 10 jours aucun décès ne sont à déplorer ! Résultat encourageant mais maintien des mesures mises en œuvre jusqu’à présent ». C’est la constatation du groupe de travail national qui se réunit quotidiennement en présence des plus hautes autorités du pays.

Autre nouvelle positive : la solidarité internationaliste des personnels de santé cubains fait de plus en plus l’objet de commentaires souvent élogieux dans les médias. Ce fut notamment le cas lors du récent retour les brigadistes après leurs interventions solidaires en Italie. Le Président Miguel Diaz Canel, les accueillant déclarait notamment :« Vous représentez la victoire de la vie sur la mort, de la solidarité sur l’égoïsme, de l’idéal socialiste sur le mythe du marché. Par votre noble geste et votre courageuse disposition à défier la mort pour sauver des vies, vous avez montré au monde une vérité que les ennemis de Cuba ont tenté de passer sous silence ou de dénaturer : la puissance de la médecine cubaine ! »

Le mouvement engagé pour l’attribution du Prix Nobel de la Paix aux brigades médicales cubaines Henry Reeve prend de l’ampleur, et notre association, aux côtés de nombreuses autres dans notre pays y prend sa place.

Malheureusement, l’actualité est aussi faite de nouvelles moins réjouissantes !
Ces derniers jours, le Président Trump vient de prendre de nouvelles mesures qui vont lourdement affecter les familles cubaines qui le sont déjà, frappées par le blocus et les conséquences de la pandémie. Toutes ces mesures s’attaquent à l’économie cubaine.

Tout d’abord, il est fait obligation au tout premier groupe hôtelier étasunien « Mariott International » de cesser ses activités à Cuba, c’est-à-dire fermer leur Hôtel à La Havane, mais aussi arrêter la mise en œuvre d’autres réalisations.

Ensuite l’administration des États-Unis a élargi sa déjà longue liste (200) des entités cubaines avec lesquelles les citoyens étasuniens ne doivent pas faire du commerce. Cela touche parmi celles-ci la société Western Union que les Cubains vivant aux USA utilisent pour envoyer de l’argent à leurs proches à Cuba, les « remesas » qui constituent un revenu très conséquent dans l’économie cubaine et un soutien quasi vital pour une part très importante de la population. Il s’agit d’une mesure cruelle, en violation des droits de l’homme qui montre que le gouvernement des États-Unis n’est pas intéressé au bien-être du peuple cubain et qu’il continue d’agir comme un État voyou ! On comprend bien que nos amis cubains voient d’un très mauvais œil la réélection éventuelle de l’actuel locataire de la Maison Blanche !

Mais ils ne restent pas sans réactions ! Afin de relever avec succès les défis que l’épidémie leur a imposés, la direction du pays examine les conditions de la reprise. Le Bureau Politique du Parti Communiste mardi, le Conseil des Ministres en réunion extraordinaire aujourd’hui ont analysé les propositions visant au redressement du pays après le COVID 19. Ce plan de relance sera présenté aujourd’hui au cours de l’émission télévisée « Mesa redonda » (Table ronde).

Ce peuple qui subit depuis plus de 60 ans une guerre implacable de son grand voisin visant à l’asphyxier saura, nous n’en doutons pas, préserver et améliorer le système économique qu’il s’est donné et franchir victorieusement cette nouvelle et douloureuse étape de son existence. Nous sommes plus que jamais à ses côtés.

Roger Grévoul
Président Fondateur de Cuba Coopération France

 

actualite de la federation du doubs pcf

Le 11/06/2020

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Actualité de la Fédération du Doubs du PCF

 
Que d’émotions, ces dernières semaines, le Parti Communiste Français se retrouve au centre de l’actualité, malgré nous certes, mais le fait est … En effet dans le cadre des élections municipales à Besançon la liste de Besançon par Nature, dans laquelle des camarades sont candidat.e.s est attaquée par ces adversaire et tout particulièrement ces dernières semaines par le candidat de la droite dure Ludovic Fagaut. Tantôt taxé d’extrémistes de gauche, d’irresponsables, d’écologistes malthusiens et même de nazis … les attaques foisonnent, nous préférons opposer à ces calomnies le débat d’idées. Mais cela ne semble pas plaire à nos adversaires qui préfèrent s’enfoncer dans la médiocrité. La liste de Besançon par Nature porte un programme ambitieux, social et écologique. Ce programme est d’ailleurs accessible ici. Il est long mais montre bien le travail fourni par l’équipe (plus que les 4 pages de nos adversaires et que les vaines promesses de ces mêmes messieurs …) : plan pour l’école, gratuité des transports pour les moins de 25 ans, des adjoints de quartiers pour être au plus près des populations … Ils répondent que notre programme est farfelu, nous leurs répondons encore une fois d’examiner ce même programme où le financement est présent, où des choix ont été faits … Ce qui contraste avec la liste à la Prévert de Monsieur Fagaut ces dernières semaines : « Je vais faire ci, ça … » Alors le débat d’idées c’est pour quand M. Fagaut et M. Alauzet !?
Pour information le PCF en termes de nombre d’élu.e.s est la troisième force politique du pays avec 1072 élus municipaux (premier tour), et plus de 7 500 élu.e.s affiliés à l’Association des Elu.e.s Communistes et Républicains. Ces élu.e.s donnent leur temps, leur énergie pour les populations, ils sont à leur service et mettent en place des politiques ambitieuses.
Alors à ceux qui parlent d’extrémistes je demande sur quoi ils se basent (se fondent ?). Contre la droite réactionnaire dure (opposition au mariage pour tous, casse du service public, suppression du salon littéraire « Les mots Doubs »).
Pour les avancées sociales et écologiques le 28 Juin, c’est Anne Vignot !
 

Actualité nationale du Parti Communiste Français

Le plan d’urgence pour l’éducation du Parti Communiste Français : https://d3n8a8pro7vhmx.cloudfront.net/pcf/pages/11826/attachments/original/1588699734/document_d_urgence_ecole_%281%29.pdf?1588699734
 
Deux pétitions à signer :
Le Parti Communiste Français a fait une contribution pour lutter contre la pandémie, vous pouvez retrouver cette contribution ici : https://www.pcf.fr/contribution_du_pcf
 
Le Parti Communiste Français édite un nouveau journal à destination des travailleurs et des travailleuses, n’hésitez pas à le diffuser très largement ! C’est par ici : https://d3n8a8pro7vhmx.cloudfront.net/pcf/pages/11601/attachments/original/1586959129/document_agir.pdf?1586959129
 

Actualité de la Fédération

  • Réaction de la Fédération du Doubs du Parti Communiste Français suite aux propos du Député-candidat Alauzet dans l'est Républicain du 2 Juin :
Chercher dans le passé pour ne pas assumer le présent
En tentant de faire un amalgame entre un candidat communiste et l’incendie de voiture dont il a été la cible, Éric Alauzet a encore montré dans les colonnes de l’Est républicain du 2 juin que cette campagne municipale sera marquée par les nostalgiques de la guerre froide.
Depuis le début de la campagne il semblerait que l’argument principal des candidats de droite et de leurs colistiers soit celui de tenter de discréditer la liste Besançon par nature par le simple fait de la présence de communistes sur la liste, alors qu’ils sont dans la majorité municipale depuis 18 ans !
Nous tenons aussi à rappeler que les communistes sont à la tête de nombreuses communes, à tel point que nous représentons en nombre d’élu.e.s la troisième force politique du pays, ce qui a été conforté par le premier tour des élections municipales de mars 2020. Nous tenons donc à informer les modernistes et les défenseurs du nouveau monde, que la guerre froide est terminée, que les membres de la bande à Baader ont été arrêtés et que Christophe Lime n’en faisait pas partie !
« Laissons la peur du rouge aux bêtes à cornes » écrivait Victor Hugo dans Les Misérables.
En reprenant des arguments qui datent d’un autre monde, Eric Alauzet et Ludovic Fagaut cherchent avant tout à éviter le débat de fond !
A l’heure où on commence à tirer les enseignements de la crise sanitaire que nous venons de traverser, alors que les français constatent la responsabilité des politiques libérales qui se sont montrées incapables de gérer correctement cette crise, il est peut-être préférable pour les candidats qui ont soutenu les politiques libérales de casse des services publics et de l’hôpital, d’aller chercher dans le passé, pour ne pas avoir à assumer le présent.
  • Appel aux militants et sympathisants: La campagne des municipales reprend à Besançon, en effet si dans la plupart des communes du département les élu.e.s sont déjà en place, je tiens d’ailleurs à ce titre féliciter l’ensemble de nos élu.e.s et ceux membre de l’adecr 25. A Besançon il nous faut des bras, des têtes pour mener la bataille des municipales ainsi je vous invite à vous rapprocher de la fédération si vous pouvez donner un peu de votre temps.
  • Procurations: Si vous ne pouvez pas voter ou que vous souhaitez porter des procurations je vous invite à vous manifester (Mail : Ppcf.doubs0gmail.com ou par Téléphone : 06.08.31.90.04).
 

Réseau solidarité avec les migrants

Appel a la solidarité pour un jeune arménien :
Un jeune Arménien arrivé en France avec ses parents il y a quelques années, déboutés de tout...Cette famille est hébergée avec le soutien de RSM. Le jeune en question est âgé de 19 ans et demi-20 ans. Il vient de terminer ses études au lycée de Joigny. Avec parcours sup, il a été admis, entre autres, au lycée de Besançon en BTS Informatique. C'est vraiment cette filière qui lui conviendrait le mieux parmi toutes les autres propositions qui lui sont faites. Problème : il ne connait personne sur Besançon et ne peut prétendre à une bourse ni à une aide financière officielle quelconque. Est-ce que par hasard, l'un de vous connaitrait une ou plusieurs familles ou personnes susceptibles de l'accueillir durant l'année scolaire, hors vacances scolaires où il rejoindrait sa famille dans l'Yonne ?
Contact : 09 66 44 01 34.
 

Et le centenaire ?

Centenaire
La crise du Covid-19 oblige bien sûr les communistes à reporter les événements prévus pour le centenaire.
Sur le fond, la pandémie donne hélas une forte actualité à l’enjeu communiste. De ce point de vue, le centenaire, par les initiatives que les communistes organiseront, est une occasion importante pour traiter avec sérieux et perspective de ce « monde d’après ».
D’ores et déjà, trois livres et un numéro spécial de Cause commune peuvent être commandés et proposés largement. Le numéro double de Cause commune est déjà disponible. Pour ce qui est des trois livres, nous vous invitons à procéder en précommande, en prévente, auprès des acheteurs potentiels, militants, amis, avec une vision large de prospection dans notre entourage, réseau, contacts, sollicitations des publics intéressés par les « 100 ans d’avenir » du PCF.
De plus il vous est possible de commander différents accessoires relatifs au centenaire.
Pour toute commande nous vous prions d’adresser un mail à pcf.doubs@gmail.com.

 

lettre de pattrik le hyaric

Le 08/06/2020

 
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Bonjour à chacune et chacun,

La semaine qui vient de s’écouler était plutôt curieuse. Impression de liberté pour celles et ceux qui ont pu sortir. Mais impression de contradictions dans l’attitude d’un pouvoir qui privilégie à tout va l’économie quitte à se contredire sur les dispositifs sanitaires. Et, à force d’avoir fait jouer un rôle de décideurs politiques aux scientifiques et aux médecins, le trouble et les doutes grandissent au fur et à mesure qu’ils se contredisent. Le débat autour de la Chloroquine tourne à la farce. Ajoutons à ce climat les décisions à géométrie variable. On pourrait ouvrir Le Puy du Fou alors qu’on interdit tous les autres festivals culturels.

La crise sanitaire risque maintenant de déboucher sur une crise sociale suscitée par une crise économique d’une ampleur inédite. J’y reviens plus bas.
 
Municipales : les masques tombent chez les Marcheurs

C’est dans ce contexte que se préparent les élections municipales. Bon nombre de nos concitoyens ont sans doute la tête ailleurs tant les soucis divers les accaparent. Mais pour ceux qui en doutaient encore, cette semaine a été marquée par une véritable entreprise de « déconfinement politique » : à défaut d’en fournir à la population, les candidats de la République En Marche ont ôté leur masque pour laisser apparaître au grand jour leurs préférences idéologiques.

On pourrait plutôt parler du parti de « la veste qui tourne » vu le nombre de ses candidats qui rallient le camp de la droite. Le plus emblématique étant celui du sieur Colomb qui se rallie à la droite de Laurent Wauquiez. Et dire qu’il n’y a pas si longtemps ces gens étaient adhérents du Parti socialiste et faisaient des gargarismes avec le mot « gauche » sur les plateaux de télévisions. Comment ne pas comprendre ce dégoût des forces politiques qui parcourt les quartiers, les usines et les villages.
 
 
 
 Cependant, ces élections ont un caractère bien particulier et ne sont pas à proprement parler la simple suite du premier tour. D’abord parce que plus de trois mois se sont écoulés depuis le 15 mars dernier. Ensuite, parce qu’elles se déroulent dans un contexte sanitaire, social, économique et politique totalement nouveau. Les programmes municipaux doivent être revus en conséquence en mettant plus l’accent sur les enjeux de protection sociale et sanitaire, tout en déployant d’importants moyens sur la solidarité, y compris alimentaire et l’accès au logement.

C’est ce qui se discute dans de nombreuses villes. C’est le cas à Aubervilliers, commune de la banlieue parisienne (Seine-Saint-Denis) dans laquelle je suis le plus actif. La situation y est très particulière. La droite qui s’est camouflée tout au long de la campagne du premier tour se retrouve en situation de pouvoir l’emporter au second. Non pas qu’elle soit devenue forte dans cette ville populaire mais du fait des divisions des forces de gauche et progressistes. Ainsi le Parti socialiste a présenté une liste alors que des cadres de ce parti se trouvaient sur la liste de la maire sortante, Meriem Derkaoui (PCF). Une liste d’obédience communiste conduite par Jean-Jacques Karman se présentait également, amputant la liste de la maire de plus de 7 points et l’empêchant ainsi d’être en tête du premier tour. Des Insoumis se retrouvaient sur la liste de la maire et sur une liste dite « citoyenne ». Une autre liste conduite par un adjoint à la maire ou se trouvaient aussi des bouts de forces dite de « gauche » soutenue par les cadres de la mosquée arrivait en second derrière la droite. Sans doute faut-il avoir une réflexion sur les acteurs souterrains d’un tel imbroglio mis en place pour battre une maire communiste. Il est sûr que le rejet des partis – dont celui duquel je suis adhérent – à contribué à faire émerger des listes dites « citoyennes ». Il est sûr aussi que les divisions à gauche y participent. Avec un candidat socialiste qui avait appelé à se rallier à Macron à l’occasion des législatives… Un communiste qui, lors du congrès de son parti, signait des textes contre un prétendu effacement organisé du Parti et travaillant maintenant à faire battre une maire de son camp. De quoi donner aux électrices et électeurs l’image d’une belle bouillie de chat.

Pire encore, puisque cette division organisée se poursuit pour le second tour. Malgré les efforts de Meriem Derkaoui et de la section du Parti communiste, la liste arrivée en seconde position lors du 1er tour reçoit le renfort de la liste socialiste et de M. Karman contre le projet d’union ouverte prônée par la maire. M. Karman, qui dit vouloir combattre l’effacement du Parti communiste, poursuit pourtant l’objectif de faire tomber une maire communiste ! Chapeau l’artiste ! Il poursuit en réalité une œuvre initiée depuis longtemps, puisque telle était déjà son attitude à l’époque où M. Jack Ralite (PS) est devenu maire, faisant chuter le maire communiste Pascal Beaudet. Comme quoi, il faut toujours juger aux actes.

La ténacité de Meriem Derkaoui a tout de même permis de créer une liste de rassemblement commune avec la liste arrivée derrière la sienne au premier tour (avec 15% des voix). C’est désormais une belle liste mélangeant des personnalités de toute la gauche et des citoyens engagés à divers titres dans la ville qui se présente pour ce second tour.

Cette liste représente le vote efficace à la fois pour contrer la droite ainsi que pour protéger les citoyens face à la crise sociale tout comme la spéculation immobilière et un certain bétonnage de la ville, que soutiendront toutes les autres listes.

Sa réélection serait aussi une expérience peut être unique en France puisque la maire devra gouverner la municipalité dans le cadre d’une alliance inédite où son parti sera loin d’être majoritaire dans le conseil municipal. Ainsi, tout devra se décider par consensus après des discussions qui devront forcément sortir des enceintes du bureau et du conseil municipal. C’est en quelque sorte un laboratoire qui va s’installer au profit d’une démocratie nouvelle, plus active et participative, bousculant les habitudes et les cultures. Une garantie pour les citoyennes et les citoyens d’exercer plus et mieux leur pouvoir. 

Adresse aux habitants d’Aubervilliers
 
Le 28 juin prochain, la droite peut l’emporter à Aubervilliers. C’est une situation encore jamais vue dans notre ville, mais c’est bien la division des forces de progrès et le niveau de l’abstention du premier tour qui l’ont rendue possible.
 
C’est ce danger pour la population de notre commune qui a contribué à ce que les listes conduites par Mériem Derkaoui et Zishan Butt sollicitent ensemble vos suffrages pour ce second tour des élections municipales.

Nous sommes convaincus qu’il faut apporter des changements à la gestion de notre ville pour mieux répondre aux attentes de ses habitantes et habitants, de sa jeunesse.

Mais ces changements ne pourront pas se mettre en place avec des projets qui ne tendent qu’au pire, avec la droite ou avec une liste conduite par d’anciens élus refusant le travail collectif, manquant à leurs devoirs d’élus qu’ils tentent de camoufler derrière des rancunes et des haines. Il faut refuser l’aventurisme, d’autant plus que la période qui s’ouvre est celle d’un véritable ouragan social. En effet, il est nécessaire de prendre en compte le contexte national : le pouvoir macroniste et la droite vont provoquer des plans de licenciements massifs et un recul du pouvoir d’achat qui aura un impact sur notre vie quotidienne. Ils veulent faire payer le coût d’une crise sanitaire inédite au monde du travail, à celui de la culture et aux jeunes. « Le plus dur est à venir » préviennent-ils. Nous ne devons pas nous laisser faire afin de défendre au mieux les intérêts de la population de notre cité, et notamment les plus modestes.

Mme Franclet, la représentante de la droite dans notre ville, s’y emploiera alors que jamais peut-être vous n’aurez eu autant besoin d’être protégés, soutenus et écoutés. Ce sont ses amis qui ont augmenté les impôts locaux de 45% à Saint-Ouen, favorisé la spéculation immobilière au Blanc-Mesnil, qui partout réduisent les crédits du logement social, aux associations et aux clubs sportifs.

Ils n’ont qu’une idée en tête : privatiser les services municipaux. Si par malheur Mme Franclet l’emportait, elle, qui n’ose pas se présenter sous son vrai visage, poursuivrait méthodiquement son obsession : modifier la composition sociale de notre cité en en chassant les couches populaires.

L’arrivée des deux stations de métro de la ligne 12 deviendrait dès lors un argument de vente pour les promoteurs et spéculateurs immobiliers.

L’Office public de l’habitat, le centre de santé, les équipements scolaires, le théâtre, les moyens destinés à la solidarité, le foisonnement des associations, tous ces acquis résultat du meilleur des traditions ouvrières d’Aubervilliers seraient menacés. C’est un risque que n’aurait jamais dû prendre – en se maintenant – la liste conduite par M. Karroumi dans une alliance incompréhensible.

Notre diversité est une garantie pour vous d’être bien représentés et bien défendus au Conseil municipal et face à l’Etat qui ne fait aucun cadeau aux quartiers populaires et aux banlieues. C’est notre unité dans la diversité qui va permettre de donner un nouvel élan à Aubervilliers. Nous avons tout fait pour que toutes celles et ceux qui se réclament des valeurs progressistes se retrouvent sur une même liste. Malheureusement, des intérêts personnels et de carrière ne l’ont pas permis. Mais le vote utile pour tout progressiste, tout humaniste, pour tout citoyens qui refuse les discriminations, et le mépris des banlieues populaire est celui pour la liste portée par Meriem Derkaoui qui rassemble des forces et personnalités progressistes, écologistes, insoumises, socialistes, citoyennes qui s’engagent pour le bien commun.

Nous savons que le travail devant nous est immense pour une ville plus propre, plus en sécurité, disposant de plus d’espaces verts. Bref, plus écologique. Mais il faudra demain inventer encore pour mieux protéger les habitants, pour que toutes et tous aient accès à un logement économe en énergie ou pour leur protection sociale. Peut-être faudra-t-il inventer une mutuelle municipale ? Ou de nouveaux moyens pour se déplacer plus facilement à l’intérieur de la ville mais aussi entre notre ville et les grands services comme les hôpitaux, ou les services préfectoraux ? Peut-être faut-il innover pour que chacune et chacun puissent accéder au numérique gratuitement. La crise sanitaire nous oblige à inventer et nous réinventer avec toutes et tous.

Notre alliance peut permettre que chacune et chacun d’entre vous soit plus et mieux impliqué dans les choix municipaux, message que beaucoup d’entre vous ont exprimé au premier tour, dans leur vote ou leur abstention. Il a été entendu. De nouvelles pratiques et de nouvelles méthodes de travail avec vous vont être nécessaires pour que le Conseil municipal discute d’abord de vos priorités, de vos soucis, de vos aspirations.
 
Une expérience inédite peut naître à Aubervilliers. Saisissons ensemble cette chance.
 
En votant pour cette union, vous agirez pour réconcilier les habitants, vous agirez pour être partie prenante de la construction de l’Aubervilliers de demain, une ville fière de son histoire progressiste et consciente que son avenir reste à écrire ensemble. Le vote pour vous, le vote pour être efficace est celui pour la liste Meriem Derkaoui - Zishan Butt. 
 
 
 


Le démon du racisme toujours présent aux Etats-Unis
 
 
L’assassinat de George Floyd aux Etats-Unis par un policier blanc a provoqué une onde de choc mondiale bienvenue. Les images terribles de sa mise à mort ont été la goutte de sang qui a fait déborder le vase des vexations, des humiliations, des meurtres impunis, des discriminations quotidiennes subies par les Noirs-américains, et font écho au racisme éprouvé par des populations minoritaires sous toutes les latitudes.

La société états-unienne ne s’est jamais départie de son racisme fondamental, celui d’une nation de pionniers fondée d’abord sur le génocide des amérindiens puis sur l’esclavagisme. Les intérêts économiques des bourgeoisies locales ont toujours prévalu sur les déclarations de principes, pourtant inscrites dans la Déclaration d’indépendance et hérités des Lumières européennes, qui proclamaient notamment l’égalité de tous les êtres humains. Malgré tous les avancées obtenues, la lutte victorieuse pour les droits civiques n’aura pas permis de tourner la page des discriminations raciales.
 
La discrimination dite « positive » dont se complaisent Hollywood et les mandataires du grand capital depuis plusieurs décennies a laissé dans l’ombre l’écrasante majorité des Noirs-américains, toujours relégués aux travaux subalternes, structurellement discriminés, souvent entassés dans des ghettos, utilisés comme variables d’ajustement d’un « marché de l’emploi » totalement libéralisé. Continuer à parler de « marché » à propos du travail en dit très long sur ce système d’exploitation, extorqueur de plus-value sur la force de travail humain, mettant chaque individu en concurrence selon le sexe, les origines, les migrations. L’organisation communautaire de la société, encouragée par les classes possédantes, permet de dresser un voile opaque sur ces inégalités persistantes, chacun étant renvoyé à la responsabilité de sa supposée « communauté » sur des critères éthiques ou religieux. Et la police, gangrénée par le nationalisme voire le suprématisme, fait perdurer dans les faits et au quotidien cet ordre inégalitaire, matant sauvagement ces classes populaires jusqu’à user d’une irréversible violence.
 
 La crise sociale menace la première puissance mondiale
  
George Floyd, en plus d’être Noir, venait de perdre son emploi dans la restauration en conséquence directe de la crise sanitaire du Covid-19. Combien de personnes se retrouvent aujourd’hui sans aucun filet de protection sociale, laissées dans le dénuement de la pauvreté.

Face aux conséquences sociales de cette situation, des policiers aux ordres continueront de répondre avec une férocité qui n’est plus à démontrer ? Il est bien évident que la crise économique et sociale va s’abattre en premier lieu sur les populations déjà reléguées, renforçant les liens entre question raciale et question sociale. Avec 40 millions de nouveaux chômeurs déclarés en quelques semaines, les Etats-Unis ne bénéficient pour l’instant plus de la dynamique économique qui permet de masquer les terribles contradictions qui agitent leur société. Le risque est grand que les fractures historiques de la première puissance mondiale ne se creusent à nouveau et plus encore entre des franges démocrates et républicaines, jusqu’à ne plus pouvoir faire société ensemble.

C’est en tout cas ce que laissent présager les réactions extrêmement inquiétantes de Donald Trump. Les yeux rivés sur les sondages et la prochaine élection présidentielle, le satrape nord-américain passe son temps à jeter de l’huile sur le feu, provoquant, méprisant et en appelant à « l’ordre et à la loi », quand toute une génération ne demande que justice pour George Floyd et la fin des violences policières. Il espère ainsi, fidèle à sa tactique éprouvée lors de la précédente élection, cliver au maximum le pays en instrumentalisant le racisme pour attirer dans ses filets une population blanche déboussolée.

La perte de vitesse de l’économie nord-américaine, la guerre économique lancée contre la Chine pour conserver l‘hégémonie mondiale laissent augurer de terribles dénouements si la nouvelle génération, celle qui s’est notamment manifestée aux côtés de Bernie Sanders, celle qui manifeste aujourd’hui dans la rue, ne parvenait à proposer à l’ensemble du pays un nouveau projet fédérateur, social et pacifique. Nous devons redoubler de solidarité à leur égard.
 
 
Pour George Floyd
 
Solidarité avec les nords-américains engagés pour transformer leur société.  Lire mon texte ici.
 
Mener le combat antiraciste
 
D’autant plus que la France n’est pas épargnée, loin s’en faut, des problèmes de violences policières et de racisme. La mobilisation massive – mardi dernier – pour que lumière soit faite sur la mort d’Adama Traoré témoigne de cette soif d’égalité et de justice. Si la France n’est pas les Etats-Unis, elle porte elle aussi les stigmates d’une histoire fondée sur le colonialisme. Les enfants d’immigrés sont également, de fait, aussi cantonnés à certains quartiers où s’accumulent les difficultés sociales et où certains policiers usent d’une violence disproportionnée. Le rôle des forces de police doit être revu et des sanctions exemplaires prononcées contre les propos ou actes racistes. Il ne pourra y avoir de République sociale ni de visée communiste sans combat résolu contre les idées racistes, particulièrement au sein des institutions républicaines.
 
 
 
Mobilisations. Violence, racisme… la rue interpelle la police
 
 
Le pire pointe déjà son nez !
 
 La crise sociale n’aura pas attendu le déconfinement pour frapper avec une extrême brutalité. Et nous n’en sommes qu’au début. Près d’un nouveau million de travailleurs ont été privés d’emploi pendant la période de confinement, faisant bondir le taux de chômage officiel de 22% pour le mois d’avril. L’augmentation dépassera les 10% à la fin de l’année. Des centaines de milliers de jeunes en âge de travailler vont trouver porte close et le gouvernement l’anticipe avec pour toute réponse l’extension du RSA aux moins de 25 ans et le retour du service civique… Une manière d’acter la situation désastreuse pour la jeunesse du pays.

Des pertes d’activité s’opèrent déjà en série en dehors des radars médiatiques. Les travailleurs indépendants qui représentent près de 12% des actifs, sans contrat de travail et en grande partie lié à l’hôtellerie, la restauration ou le tourisme, sont frappés de plein fouet. Pour nombre d’entre eux, et singulièrement pour ceux sans patrimoine qui ont grossit les rangs des « auto-entrepreneurs » ces dernières années, la perte d’activité se traduira directement par le fossé de la pauvreté.

Bien qu’affaiblis par les ordonnances de casse du droit du travail adoptées en 2017 et les lois antisociales votées lors du précédent quinquennat, les salariés peuvent faire valoir un tout autre rapport de force. Mais le grand patronat et le gouvernement s’allient déjà pour imposer des accords d’entreprises dits de « compétitivité » qui sont plutôt un violent chantage ayant pour but de baisser les salaires contre le maintien de l’emploi. Les ordonnances offrent l’opportunité pour le patronat de jouer à fonds la division syndicale sur fond de chantage à l’emploi. Attention au piège ! De toutes parts les classes possédantes lancent des poissons pilotes pour tester l’opinion : baisse des salaires, augmentation du temps de travail hebdomadaire, réductions des congés payés... Et déjà l’idée germe, confirmée par des fuites opportunément orchestrées par le pouvoir, que de nouvelles baisses d’impôts et de cotisations contrebalanceraient le gel ou la baisse des salaires. Destruction ou affaiblissement des services publics, de la sécurité sociale et réductions salariales : c’est bien le pire qui point déjà son nez !

L’activité industrielle commence elle aussi à s’effondrer, accélérant un processus déjà bien entamé. Les hypothèses émises par le Ministre de l’économie en début de crise sanitaire sur d’éventuelles nationalisations se sont envolées comme des postillons, comme il fallait s’y attendre. Pure et cynique communication… Dans l’automobile ou l’aéronautique, autant d’industries stratégiques pour la France, c’est au marché capitaliste que le gouvernement a choisi de faire confiance. Or les marchés en question accusent de terribles ralentissements qui mettent directement en péril les emplois et le potentiel productif du pays.

Les sommes colossales déversées par la Banque centrale européenne n’auront donc pour seule fonction que de préserver les marges des grandes entreprises et leur compétitivité sur les marchés financiers. D’ailleurs, les cotations boursières repartent en flèche au grand plaisir des actionnaires au moment même où les associations de solidarité alimentaire font face à un afflux inédit de populations pauvres, anciennes ou nouvelles. S’il devait y avoir un exemple de la perversité du système capitaliste, le voici !
 
Des enseignants de Seine-Saint-Denis protestent contre le manque de moyens alloués aux écoles de leur département. (Crédit Alphacit NEWIM / CrowdSpark)
 
 
 
Le conflit de classe va de toute évidence s’aiguiser. Les batailles des salaires et de l’emploi commencent à peine mais seront décisives. Seul un nouveau partage de la valeur ajoutée et une nouvelle manière de produire, au bénéfice du travail et de la nature, pourra freiner les ambitions du capital de prendre totalement les rênes de nos vies. Mais, plus que cela, la crise majeure que nous traversons pose avec force l’enjeu de la sécurité de vie, du droit à la formation permanente et au travail garanti, la diminution du temps de travail. Voilà un projet révolutionnaire, un tout autre modèle de société qui pourrait rencontrer les faveurs de millions de travailleurs dans les prochains mois.
 
Distribution de l'Humanité 

De nombreux lecteurs de l’Humanité nous font part de leur difficulté soit à recevoir leurs journaux régulièrement par courrier postal ou à le trouver chez leurs marchands de journaux.
 
S’agissant de La Poste, il y a eu de nombreux disfonctionnement et il en existe encore par endroits du fait de la désorganisation existant au sein de La Poste, elle-même victime des politiques visant à détruire ce service public. Nous intervenons régulièrement, avec les autres journaux nationaux et locaux, pour que le service soit correctement rendu.

S’agissant des marchands de journaux, c’est le résultat du dépôt de bilan de Presstalis et de la mise en liquidation judiciaire des Centres régionaux de regroupement et de dispaching de la presse, que l’on appelle « les SAD ». Ceci nous porte un lourd préjudice avec les journaux qui n’arrivent pas au lecteur. Je me suis exprimé sur ce sujet il y a quelques semaines. 
 
 
Lire mon texte : Rechercher une autre voie pour Presstalis - ici
 
 
 
Tous les abonnés ont accès gratuitement à la version numérique de l’Humanité et de L’Humanité Dimanche en passant par ici ce lien :
 
 
 Plus généralement, c’est un grand plan pour la démocratie et la presse qu’il faut aujourd’hui réclamer. Non pas un plan pour seulement restructurer les imprimeries mais un plan global qui concerne plus de 100 000 emplois et la survie de journaux aujourd’hui menacés.

Celui-ci doit inclure évidemment le système de distribution mais aussi l’aide aux abonnés avec une diminution de la TVA à zéro – mesure mise en place au Royaume-Uni – et une réduction fiscale pour toute personne qui s’abonne à un journal d’information générale et politique. Je reviendrai prochainement sur ce sujet. 
 
 
 
Revue TAF - Travailler au futur n°2
 
Chiffres, informations, expertises, entretiens, portraits, littératures, cinémas et représentations... L’enjeu des inégalités de droit et de revenus parcourt ce deuxième numéro de la revue entièrement consacré au travail des femmes en France et dans le monde. Avec les expressions des grandes centrales syndicales et de nombreuses personnalités féminines. 
 
Ce numéro de la revue "Travailler au Futur" est entièrement consacré au travail des femmes.
 
Plus d'informations ici
 
 « De l’effet papillon à l’effet pangolin. Petit essai philosophique sur le coronavirus » 
Petit essai philosophique sur le coronavirus de Jean-Paul Jouary.
Ces quelques réflexions ont été rédigées en mars 2020, en plein confinement, avec le secours de Platon, Aristote, Pascal, Rousseau, Kant, Sartre et quelques autres...
 
Ces quelques réflexions ont été rédigées en mars 2020, en plein confinement, avec le secours de Platon, Aristote, Pascal, Rousseau, Kant, Sartre et quelques autres.

Et si cette pandémie ramenait à la surface des problèmes essentiels de nos sociétés et de chacun de nous ?
 
Plus d'informations ici
 
En vous souhaitant en bonne santé et une bonne semaine.

Amicalement,

Patrick Le Hyaric 
 
 
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PODCAST : Rencontre en humanité
 
 
 
 
Rencontre en humanité #7
 
« Voilà bien des mois que je lutte contre les difficultés les plus graves pour soutenir ce journal. » A l’automne 1906, Jean Jaurès lance une alerte pour la survie de l’Humanité.
 
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Rencontre en humanité #5
 
Deuxième partie de ma rencontre avec Bernard Vasseur. Philosophe, écrivain, il publie l’ouvrage « Communiste! Avec Marx ».
 
 
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