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UN TRACTE A DIFFUSER
Le 08/01/2020
Fermer la porte à la pieuvre des fonds de pension
Le petit commissionnaire de la haute finance, le mal élu de cette Ripoublique, lui qui s’est entouré du peu recommandable Benalla, du milliardaire Niels condamné pour proxénétisme après avoir fait fortune dans le téléphone rose, celui-là n’a qu’un ordre de marche : saigner le « populo » pour engraisser encore plus les rentiers du capital : voraces, ils réclament toujours plus et on nous dit que les caisses sont vides ! Depuis le 1er janvier 2019, les dividendes du CAC 40 (les 40 entreprises cotées en Bourse) ont augmenté de 28 %... en moyenne. Quant à LVMH, l’industrie du luxe des milliardaires…. ses profits redistribués ont bondi de 68 %...
Mais pas touche au grisbi des nantis !
Il nous faudrait nous « adapter » à la voracité d’une minorité parasite !
La kleptocratie bruxelloise. Le 23 mai 2018, la commission européenne réclamait des mesures fortes visant à réduire de plus de 5 milliards les dépenses publiques à l’horizon 2022. Il s’y est déjà attelé, le Macron, en puisant dans les cotisations chômage, en réduisant les indemnités à verser de 1,3 milliard… sachant que cette escroquerie repose sur une partie des sans-emploi puisque seuls 42 % des 6.6 millions d’inscrits à Pôle Emploi sont indemnisés !
Les financiers très pressés. Octobre 2017, Macron reçoit une poignée de financiers de haut vol dont le PDG de Black rock, le géant des fonds de pension états-unien (il pèse 6 000 milliards de dollars, dispose de 14 000 employés, couvre plus de 30 pays… est présent dans 17 000 conseils d’administration d’entreprises, y compris françaises… Peu de temps après, il reçoit Jean-François Cirelli, le PDG de Black rock France, celui-là a mené la privatisation de GDF. Il l’invite à piloter les « réformes » structurelles prioritaires. Juin 2019 : Cirelli exulte « Nous présentons nos recommandations permettant l’épargne retraite capitalisée afin de la rendre attractive. Elle s’inscrit dans le cadre du plan Juncker, président de la commission européenne. Elle se présente comme complémentaire de la retraite à points » rognée, donc nécessaire…
Puis vint la concertation-bidonavec Delevoye, l’entremetteur dévoyé, grassement rémunéré (illégalement) par des assurances privées… Ben, voyons… entre gens du milieu…
Le Scapin Macron et ses hommes de main avancent masqués. Ils jouent de la flute pour tondre ceux qu’ils considèrent comme des moutons. «Réforme juste, équilibrée, moderne… », la jactance des éléments de langage démagos bat la mesure. Elle est reprise en chœur par les médias dominants et ceux qu’ils considèrent comme des idiots désinformés vont s’y laisser prendre : on s’attaque aux régimes spéciaux « injustes ». En réalité, ils concernent 3 % des salariés... sans compter les régimes spéciaux des sénateurs et autres ministres…
Il s’agit de faire croire que la régression sociale bénéficierait aux précaires, à ceux qui ont des carrières en dents de scie. Pourquoi donc ne pas lutter contre les contrats courts ? Et que vaut la promesse de 1 000€… quand ?... pour une carrière pleine de 42 annuités jusqu’à 64 ans ? Le minimum vieillesse est actuellement à 903 € ! Le taux d’emploi des 60-64 ans n’est que de 31 % en 2018. 900 000 actifs de plus de 55 ans sont demandeurs d’emploi car trop chers pour les employeurs, pas assez productifs… Est-il si généreux, le Macron, celui qui a refusé de porter la pension des non-salariés agricoles à 860€ en mai 2018 ?
Les femmes, gagnantes ? Avec 5 % de bonus par enfant au lieu de 8 trimestres : pour compléter leur carrière, elles devront travailler plus longtemps et leur pension sera calculée sur l’ensemble de la carrière à points… et non plus sur les 25 meilleures années ! …/…
Il nous ressort la pénibilité après en avoir exclu 4 critères, par exemple, l’utilisation du marteau-piqueur ! Mais les quelques bénéficiaires pourraient partir 2 ans plus tôt… après avoir reculé l’âge de la retraite à 64 ans ! 62 ans c’est mieux que 60 ?
Les fonctionnaires, pénalisés, mais il leur promet d’inclure les primes (disparates) qui s’échelonnent de 25 à 9 %. Fini le calcul de la pension sur les 25 meilleures années, tout dépendra de l’ensemble de la carrière ! A juste titre, les profs sont vent debout malgré les augmentations de salaires promises… échelonnées entre 2021 et 2037… et, encore, sous conditions !
Avec la clause du grand-père, Macron et Cie prétendent jouer sur les égoïsmes des actifs contre les jeunes générations. Le régime unique ne s’appliquerait qu’en 2037 ! Ceux nés après 1975 verraient leurs annuités converties en points (comment ? Mystère…), ceux qui commenceront à travailler en 2022 seraient sacrifiés sur l’autel des points…
Une usine à gaz pour susciter la guerre entre générations.
Macron et Berger le savent : la retraite à points mise en œuvre en Suède en 2001 a provoqué une baisse de 20 à 30 % des pensions, les retraites complémentaires à point Agirc et Arrco ont vu leur rendement passer de 16 % dans le milieu des années 1960 à 5.99 % en 2018 !
Le projet Macron c’est l’universalité de la précarité pour le plus grand nombre
Et, pour les plus aisés, la souscription, à haut risque, d’une retraite complémentaire auprès des fonds de pension.
« C’est brutal » dit Berger qui prétend faire de la cogestion avec Macron. Faut pas d’âge-pivot à 64 ans, avec une décote de 10 % pour ceux qui veulent partir à 60 ans alors que certains ont accumulé 42 ans de cotisations et seront pénalisés par le malus. Dans sa langue de bois, il a tenté de persuader Macron qu’il devrait diminuer les pensions en douceur, avec le Medef : « Faut une gouvernance responsable permettant l’équilibre à court, moyen et long terme ». Non, dit Macron, faut pas dépasser 14 % du PIB et s’aligner sur l’Allemagne… où 18.7 % des retraités sont sous le seuil de pauvreté alors qu’en France ils sont 7.3 % ! Pas de pitié pour les derniers de cordée.
Le 9 janvier, c’est 2 millions de manifestants qu’il faut dans les rues,
suivis de grèves et d’occupation des lieux de travail.
Surtout ne pas laisser les plus combattifs isolés, se rappeler la détermination des Gilets Jaunes
Macron a déjà lâché du lest pour les policiers, les militaires (il en a besoin pour réprimer)
puis les pompiers et les danseurs de l’Opéra…
Les équipes syndicales, tout comme la base, semblent déterminées.
Quand l’adversaire recule, il faut avancer, résolument.
C’est possible !
alors que Macron joue le pourrissement, tente de retourner à son profit l’opinion,
espère la résignation et l’exacerbation des égoïsmes pour détruire les solidarités
Rassemblement le 9 janvier à VESOUL (8h rond-point du lac), à BELFORT (10h maison du peuple)…
Contact : aesfc@orange.fr Amis de l’Emancipation Sociale
Les faits et chiffres de ce tract sont extraits du mensuel Le Monde Diplomatique – janvier 2020
Pour en savoir plus. Lisez-le. En vente en kiosques ou abonnement sur www.monde-diplomatique.fr
Tract édité par nos soins, le 7.01.2020
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pcf doubs
Le 03/01/2020
Cher-e-s Camarades,
L’année 2019 a été une année exceptionnelle sur bien des points. Elle a été marquée par la montée des colères aux quatre coins du pays. L’année 2019 a aussi été une année décisive pour le Parti. Nous avons pu porter haut nos idées, que ce soit en début d’année, grâce à un candidat aux européennes qui nous représentait avec force ou aujourd’hui grâce à un investissement sans faille dans les luttes sociales (ADP, réforme des retraites...).
La fin de cette année 2019 a tout particulièrement été intense, en effet, un conflit sociale de grande ampleur est né. La France a crié dans un même souffle : STOP ! Stop à la précarité, stop aux privilèges … Et nous communistes étions en première ligne aux cotés des syndicats pour nous opposer et proposer une contre réforme progressiste, permettant à chacun-e de pouvoir vivre mieux. A ce titre je tiens d’ailleurs vous remercier pour votre investissement tout au long de cette année. Merci !
Cette lutte continue en 2020 !
L’année 2019 a aussi été une année charnière dans la reconstruction de notre Parti. En 2020, l’année de notre centenaire, il faut concrétiser. Le Parti, notre Parti, doit être à l’avant garde des luttes. Il doit faire vivre nos idées et proposer des solutions.
C’est nous, militant-e-s communistes qui permettront de redonner sa grandeur au grand parti des travailleur-euse-s.
Pour relever ce défi, c’est sur les lieux de vie, sur le lieu de travail que nous devons être présent-e-s, aux cotés des gens. C’est comme cela que nous pourrons bâtir un modèle de société plus juste, plus humain, plus fraternel, mettant les richesses de ce pays non plus au service de quelques un-e-s mais bien au service de toutes et tous.
Cher-e -s camarade-s, 2020 sera notre année, celle de nos victoires passées mais surtout celle de nos victoires futures.
Belle années à toutes et à tous !
« Il y a un autre monde mais il est dans celui-ci »
Paul Eluard
Très fraternellement
Matthieu Guinebert
Secrétaire Départemental de la Fédération du Doubs du PCF
Quelques dates importantes de ce début d'année :
- Jeudi 9 Janvier 2020 : Journée d'action contre la réforme des retraite le rendez-vous est donnée à 10h30 sur la place de la révolution à Besançon.
- Jeudi 16 Janvier 2020 : Assemblée Générale des communistes de la Section de Besancon, 18h à la Fédération (59 rue des Flûtes Agasses)
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lettre de pattrik le hyaric
Le 03/01/2020
Comme je le laissais entendre ici même depuis quelques semaines, à la suite de l’audience solennelle qui s’est tenue le 18 décembre au tribunal de commerce de Bobigny, j’ai reçu le 26 décembre le délibéré du jugement. Celui-ci confirme les bons résultats obtenus par le groupe L’Humanité et accepte en conséquence le plan de continuation que nous avons présenté. C’est un immense soulagement.
Ce résultat n’était pas gagné d’avance tant les obstacles mis sur notre chemin ont été nombreux. Entre la mi-juin et la mi-septembre, il a fallu déployer une puissante bataille en créant à chaque fois des rapports de force pour empêcher la cession du groupe ou la liquidation. Nous raconterons un jour cette intéressante histoire où des forces puissantes politiques, économiques, souvent liées entre elles, ont voulu par de nombreux moyens nous faire trébucher. Tous les moyens ont été utilisés : de l’incapacité de gestion à mon encontre à la nécessité de changer notre orientation éditoriale, l’accusation souterraine de détournements de moyens à l’existence d’emplois fictifs à L’Humanité puis au sein de notre régie publicitaire. Il y a eu aussi les groupes bien intentionnés qui dès le premier obstacle ont offert leurs services pour racheter L’Humanité et ceux qui agissaient pour une force politique. Il y a eu ces enquêtes sur la Fête de l’Humanité ou encore la pression pour faire tomber notre régie publicitaire durant l’été. Nous aurons l’occasion d’y revenir. Mais dans cet affrontement, nous avons tenu bon, jour après jour, sans exception. Nous avons été présents chaque jour de l’été tant les menaces étaient lourdes. J’y avais fait une forte allusion lors de mon discours d’hommage à Jean Jaurès, le 31 juillet devant le Café du Croissant.
On me demande parfois qui a intérêt à s’intéresser à l’Humanité ? Il ne faut pas se tromper, celui qui dispose de l’Humanité, même en modifiant quelque peu son orientation éditoriale au service du système, détient une part du patrimoine national. L’Humanité, associé à Jean Jaurès, peut être utile pour des forces d’aménagement ou de survie du système dans l’actuel contexte où les forces ultra-libérales mutantes ont besoin de disposer d’outils supplémentaires pour faire accepter leurs choix alors que le système dans toutes ses dimensions agonise. L’autre enjeu est la Fête de l’Humanité. Certes, ce ne serait plus la même. Mais son ancrage dans la société, sa pluri-dimension originale, ses liens avec le monde de la culture et de la pensée peut devenir un atout pour des forces qui aujourd’hui ne disposent d’un tel événement quasi-unique au monde. Nos adversaires savent de quels trésors nous disposons. C’est la raison de leur acharnement. Nos problèmes ne datent en effet pas de l’an passé. Souvenez-vous combien je vous ai entretenu des mauvaises manières qui nous ont été faites entre 2012 et 2017 pour tenter de nous étrangler. C’est à la suite des échecs qui nous ont été imposés durant cette période qui a abouti il y a un an à la cessation des paiements. Ajoutons que l’aide aux quotidiens à faibles ressources publicitaires a été abaissée dès 2011 de 1 millions d’euros et n’a jamais été rétablie malgré les engagements du Président de la République socialiste.
Ce 26 décembre, le tribunal constate les considérables efforts que nous avons déployés en appliquant un plan d’économies tel que nous l’avons annoncé dès le début du mois de mars. Il dépasse les 3,5 millions d’euros, il se décompose en 1,5 millions d’économies fonctionnelles y compris sur la Fête de L’Humanité et 2 millions de réductions de masse salariale avec un plan de réduction d’effectifs dont le solde s’établira à 25 personnes. Les projections de recettes de ventes de journaux, d’abonnements, de publicité se sont réalisées. Les résultats de la Fête de l’Humanité seront en progrès d’environ 200 000 euros sur ceux de l’année 2018. Les mobilisations des lectrices et lecteurs ainsi que de nombreux amis qui ont fait des dons parfois importants ont permis d’améliorer la trésorerie de plus de 4 millions d’euros. Merci, une nouvelle fois, très chaleureusement à toutes celles et ceux qui ont ainsi participé aux campagnes de dons et de souscription.
Nos rencontres, nos discussions et négociations menées depuis la mi-juillet avec les prestataires de L’Humanité (dont certains très importants comme les imprimeurs, le bailleur, le groupe qui loue une partie du terrain de la Fête de l’Humanité et d’autres prestataires dont la RATP) ont permis de mieux se comprendre et de prouver notre bonne foi. Ceci a abouti à un effort inédit des créanciers puisqu’ils vont abandonner 75 % de leurs créances. Le tribunal a constaté l’ampleur inédite de ces efforts. Je dois également saluer l’écoute et l’engagement d’acteurs comme les AGS (Assurances Garantie Salaires) qui ont su nous écouter, et nous faire confiance dans une rencontre avec son Président et la Directrice Générale le 5 septembre dernier. Ils ont décidé de prendre en compte notre situation, notre plan pour financer le plan de licenciement malgré la campagne de fausses informations dont ils ont été bombardés pour nous mettre en difficulté. Je les remercie encore, comme les services de l’URSAFF et du Groupe Audiens.
Ces actes constituent dans de telles situations des faits rarissimes, manifestant la volonté d’une multitude d’acteurs économiques et de partenaires de voir perdurer et se développer L’Humanité comme élément important du débat démocratique et du pluralisme des idées et de la presse.
En contrepartie nous devrons, d’ici la fin du mois de mars prochain, payer les 25% de dettes ainsi renégociées. Notre trésorerie, que nous voulons encore conforter, le permet. Il est décidé que le remboursement d’une partie de créances publiques sera étalé sur deux années et le reliquat d’autres dettes sur 10 ans. Nous devons ici remercier le mandataire judiciaire et ses équipes qui ont produit des efforts considérables dans la classification des dettes et la consultation de tous les créanciers.
Le tribunal a travaillé sérieusement. Lors de l’audience, il nous a demandé un point précis de la situation de la filiale Comédiance - régie publicitaire - puis de L’Humanité à partir de plusieurs rapports qui lui ont été fournis ; ceux du cabinet d’expertises comptables pour Comédiance, la Fête et l’Humanité, ceux de l’administrateur ad hoc pour la régie publicitaire, ceux des administrateurs judiciaires, notre propre plan et nos évaluations. Au terme de ce travail, le tribunal a déclaré la sortie de L’Humanité de la période d’observation et de redressement entamée le 7 février dernier et a accepté le plan de continuation de la société et de l’ensemble de ses activités.
Désormais L’Humanité sort donc de la mauvaise passe dans laquelle elle se trouvait et affronte l’avenir dans des conditions nouvelles. Evidemment, cette décision du tribunal de commerce, l’engagement des lectrices et lecteurs, d’amis et de soutiens, celui de celles et de ceux qui y travaillent, celui des créanciers, les efforts de nos partenaires nous obligent au plus haut point. Il n’y pas de « continuation » de L’Humanité sans penser son développement dans les conditions nouvelles de notre temps : modification des modes d’accès à l’information et de lecture mais surtout intensification de la guerre idéologique dans laquelle les idées de la République sociale, de la laïcité, de la souveraineté populaire, de la solidarité et de l’en-commun sont battues en brèche et ouvrent la terrible voie aux extrêmes droites. Ce péril trop sous-estimé appelle à renforcer L’Humanité, à élargir son audience et sa diffusion. Heureusement, les mouvements mondiaux en cours pour la justice sociale, la justice climatique, les droits humains et la démocratie sont porteurs d’espoir. Fidèle à son fondateur Jean Jaurès, L’Humanité prouve chaque jour qu’elle est de ce combat. Son importante mission au service de l’information, du débat, de la connaissance, des révélations, de la défense des intérêts populaires contre l’emprise du capitalisme financiarisé, mondialisé sur les vies humaines, les menaces sur la paix et l’environnement mériterait d’être plus connu.
La décision du tribunal comporte également des exigences à notre égard. Evidemment celle de ne plus contracter de dettes et de nous conformer strictement au remboursement des créances retenues, celle de communiquer une situation trimestrielle de nos comptes aux deux commissaires à l’exécution du plan qu’il nomme dans sa délibération, celle de « renforcer les fonds propres de la société de 1 à 2 millions d’euros au cours de la première année afin de consolider la trésorerie » et de reconstituer le capital social du groupe.
Commentaires textes : Écrire
lettre de Fabien Roussel
Le 02/01/2020
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Commentaires textes : Écrire
lettre de cuba
Le 02/01/2020

Les nouveautés depuis le 26 décembre 2019
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La lettre électronique Hebdo de CubacoopérationChères Amies, Chers Amis, Une année vient de se terminer ! Dure pour nos amis cubains. Avec l’objectif d’asphyxier l’économie de l’Île, le Président Trump n’a eu de cesse d’agresser cette petite nation. L’administration des États-Unis ne s’en est pas tenue aux mesures déjà en vigueur, elle y a ajouté : Annulation des croisières, suppression des vols vers Cuba à part vers la capitale, limitation drastique des financements, volonté de destruction des services médicaux à l’étranger. Et ce n’est pas tout : blocage de la livraison de pétrole, laisser un pays de 11 millions d’habitants sans carburant, un véritable acte de piraterie ! Avec les conséquences de cette politique criminelle : diminution des transports publics, paralysie ou diminution du rythme des investissements, affectation de l’agriculture, de la production et de la distribution des aliments… Selon ses promoteurs et ses défenseurs, cette politique vise le gouvernement cubain. Que nenni ! Pur mensonge. Elle affecte tous les secteurs et tous les acteurs de l’économie, la population dans son ensemble. Le Président de la République, Miguel Diaz Canel Bermudez déclarait en décembre 2019 : « Lorsque l’on écrira l’histoire de ces journées, il faudra réserver un chapitre à l’année 2019 pour la façon brutale, démente dont l’agression à l’encontre de Cuba s’est aggravée durant cette année, pratiquement au rythme de plus d’une mesure par semaine, c’est-à-dire un tour de vis tous les 7 jours visant à asphyxier notre économie » « Ils nous ont frappé, ils nous frappent, le blocus ralenti les progrès et rend nos efforts moins efficaces. Cela fait mal, cela exaspère et cela irrite. Mais il est important qu’ils sachent que nous ne nous rendrons pas ». Une année difficile, mais avec de nombreuses satisfactions. Les problèmes créés paraissaient insolubles, les obstacles bâtis par le Président Trump infranchissables. Une nouvelle fois la résistance, l’unité du peuple cubain, a permis de trouver les forces, les solutions pour résister et poursuivre le développement du pays. Le pire que souhaitaient les ennemis de Cuba a été surmonté. « Nous n’avons pas appliqué de mesures néo-libérales, nous n’avons pas fermé d’écoles ou d’hôpitaux pour réduire la consommation, nous n’avons pas augmenté les prix des carburants ni les tarifs de l’électricité. Nous avons encouragé l’économie des ressources et le partage, entre tous, l’effort non seulement pour résister mais aussi pour continuer à investir sur le développement ». L’année s’est terminée avec la démonstration de la capacité du peuple cubain à surmonter le renforcement du blocus : l’économie est restée stable (augmentation modeste de 0,5 du PIB), la protection sociale n’a pas été affectée, tout en constatant, malheureusement que les mesures injustes, inhumaines, illégales mises en œuvre par Donald Trump, n’ont pas permis un développement plus important de l’économie, et une amélioration du niveau de vie de la population de l’Île. Comme Victor Fernandez, Président de notre association le soulignait lors de notre assemblée générale : « Quels résultats obtiendrait ce petit pays sans le blocus ? » Alors deux vœux en ce début d’année 2020 :
J’en ajoute un troisième pour vous, vos familles et vos amis : que 2020 vous permette de réaliser vos aspirations ! Pour bien débuter l’année, un petit plaisir. Une vidéo qui est jointe aux voeux du Président cubain au peuple de la petite Ile... Lecture
Roger Grévoul |
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