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lettre de cuba
Le 30/12/2019

Les nouveautés depuis le 19 décembre 2019
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La lettre électronique Hebdo de CubacoopérationChères Amies, Chers Amis, Avant les fêtes de cette fin d’année 2019, qui vont rassembler les familles et les amis, un peu partout dans le monde, et à Cuba aussi bien sûr, un événement d’importance s’est déroulé dans la grande île. L’assemblée nationale cubaine était réunie en session ordinaire pour mettre en œuvre les nouvelles dispositions de la constitution cubaine adoptée en avril de cette année par la population cubaine. Sur proposition du Président de la République de Cuba, Miguel Diaz-Canel, ce samedi 21 décembre, les députées et députés ont désigné, à l’unanimité, Manuel Marrero Cruz comme premier ministre. L’assemblée nationale a aussi approuvé à l’unanimité la désignation de 6 vices premiers ministres et des autres membres, 26 en tout, du conseil des ministres. Manuel Marrero Cruz a 56 ans. Il était jusqu’à présent ministre du tourisme, après avoir dirigé l’important groupe de tourisme cubain Gaviota. Il est mis en avant sa bonne gestion, ses capacités de négociation, y compris au niveau international, et de plus le rôle qu’il a pu jouer dans un secteur, le tourisme, qui est décisif dans l’économie cubaine. La mise en œuvre de la nouvelle gouvernance décidée par le peuple cubain se poursuit donc, et nous ne pouvons que souhaiter que l’environnement international s’améliore pour permettre à Cuba d’assurer un développement favorable à la population cubaine. Comme chez nous, les cubaines et cubains se réunissent autour des plats traditionnels pour fêter Noël, puis la nouvelle année, dont le fameux porc, cuit à la broche. Cuba Coopération France vous souhaite de très bonnes fêtes de fin d’année, et nous continuerons de travailler sans relâche pour, au cours de cette nouvelle année, construire et mener à bien nos projets de coopération entre la France et Cuba, au bénéfice de l’ensemble de la population cubaine. Michel Humbert, |
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lettre de cuba
Le 19/12/2019

Les nouveautés depuis le 12 décembre 2019
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La lettre électronique Hebdo de CubacoopérationChères Amies, Chers Amis, Les États-Unis mènent depuis 2018 une campagne intense et insultante contre la coopération médicale offerte par Cuba. La traque orchestrée par les États-Unis a commencé par l’Amérique latine et a provoqué la cessation des programmes de coopération au Brésil, en Équateur et en Bolivie. Il est immoral et inacceptable de remettre en question la dignité, le professionnalisme et l’altruisme des plus de 400 000 coopérants cubains de la santé qui, en 56 ans, ont effectué des missions dans 164 pays. Il faut rappeler leur rôle de premier plan dans la lutte contre l’Ébola en Afrique, la cécité en Amérique latine et dans les Caraïbes, le choléra en Haïti, et la participation de 26 brigades du Contingent international de médecins spécialisés dans les situations de catastrophes et de graves épidémies « Henry Reeve » au Pakistan, en Indonésie, au Mexique, en Équateur, au Pérou, au Chili et au Venezuela, entre autres. En vertu de ce même désintéressement et de ce même dévouement, 35 613 professionnels de la santé de 138 pays ont été formés gratuitement à Cuba. Les techniciens et professionnels cubains engagés dans ces programmes le font en toute liberté et volontairement. Durant leur mission, ils continuent de recevoir leur plein salaire à Cuba et bénéficient également d’une allocation dans le pays de destination, ainsi que d’autres allocations. Lorsque Cuba reçoit une compensation pour la coopération fournie, ces coopérants ont le mérite d’apporter une contribution équitable et tout à fait légitime au financement, à la viabilité et au développement d’un système de santé universel et gratuit, accessible à tous les Cubains, ainsi qu’aux programmes de coopération qui sont mis en œuvre, sans aucun paiement à Cuba, dans de nombreuses régions du monde. Ainsi que le stipule le Ministère des Relations Extérieures de la République cubaine dans sa déclaration du 9 décembre dernier : Roger Grévoul |
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lettre de pattrik le hyaric
Le 16/12/2019
Pour les ministres, nous ne sommes plus des hommes et des femmes, des travailleuses ou travailleurs, des retraités, des jeunes, bref des êtres humains. Nous sommes réduits à des « points ». On doit devenir des « points ». Être payés avec des « points d’indice ». Recevoir une retraite par « points ». Chacun aura son point, ses points et ses points fluctuant au gré des humeurs des marchés financiers. Il devra se comparer au voisin et se détourner de la solidarité matérialisée par des caisses communes où on contribue par des « cotisations » inclues dans le salaire, pour être protégé et recevoir en cas de maladie et au moment de la retraite les fruits de la partie de son salaire « socialisé ». Le pouvoir veut détruire toutes les solidarités sans exception pour une société du chacun pour soi ; c’est le meilleur moyen de protéger les puissances du capital. Le fond de l’actuelle « contre-réforme » des retraites vise à dépecer les conquis du Conseil national de la résistance pour ouvrir la voie à la retraite par capitalisation. Les « boites à idées » libérale, dont les porte-voix se pavanent toute la journée sur les télévisions d’information en continue, les journaux du monde des affaires ne s’en cachent même pas. (Lire mon texte sur les rapaces de dimanche dernier)
Surtout, les grands vautours sont pressés. L’Humanité de mercredi dernier a montré comment une note du fonds nord-américain BlackRock propose de s’occuper directement de l’argent de l’épargne populaire et des retraites. Ce fonds est déjà au capital de plusieurs entreprises françaises. Le pouvoir macroniste c’est la vente de la France, ses entreprises, l’épargne des travailleurs, les fonds de solidarité aux marchés financiers et à l’étranger. Le macronisme, c’est la finance qui s’empare de nos vies.
Tout ceci se fait dans un incroyable flot de mensonges gouvernementaux, à tel point que ceux-là mêmes qui ont suggéré l’idée d’un projet de retraites à points dont M. Antoine Bozio, maitre de conférence à l’École des hautes études en sciences sociales et directeur de l’Institut des politiques publiques a considéré que le projet exposé par le Premier ministre donne une « impression de formidable gâchis ». Il confirme le flou des propositions et montre que l’objectif est bien de réduire la dépense publique.
Parmi ces tombereaux de mensonges, retenons-en quelques-uns.
- D’abord, j'invite la parlementaire macroniste excitée qui m’insulte un peu partout et qui a déversé sa bille sur une télévision et sur les réseaux sociaux à relire son programme. Oui, le président de la République s’était engagé à ne pas baisser les pensions et à ne pas reculer l’âge de la retraite, voici le texte de son programme : « Nous ne toucherons pas à l’âge de départ à la retraite, ni au niveau des pensions ».
Aujourd’hui, il veut de force reculer l’âge de départ réel à 64 ans et cet âge reculera au fur et à mesure des années. Il fait bien référence dans ce programme à « un système universel avec des règles commune de calcul des pensions sera progressivement mis en place ». Mais ceci ne dit strictement rien de la nature dudit « système universel ». Il en existe plusieurs versions dont des versions progressistes.
- La retraite à 1000€ pour tous, à commencer par les paysans. D’abord dire que vivre avec 1000 € est un « progrès social » est totalement honteux. Rappelons que cette même promesse existe dans une loi de 2003 (dans une loi promue par le même M. Delevoye alors ministre) qui devait être mise en application en 2009. Aujourd’hui, le minimum est 980€, ce serait donc un plus de 20€. Mais il y a pire ; la condition est « une carrière complète au smic ». Plus de 22% des paysans aujourd’hui vivent avec moins de 1041€ mensuels.
- Les précaires : ce que cache le pouvoir c’est que SEULES les périodes de chômage indemnisées serait pris en compte ; Ceci induit que la retraite est bien indexé sur les dernières modifications des régimes de l’assurance-chômage imposées par le gouvernement. Celui-ci va faire perdre l’indemnité chômage à des centaines de milliers de précaires et fera donc aussi baisser leur niveau de pension.
- Les organisations syndicales vont gérer le nouveau système : En fait, ils devront le gérer dans le cadre de la trajectoire budgétaire (austéritaire) qu’imposeraient le pouvoir et les institutions européennes. Ajoutons que, par avance, on organise le déficit puisque au-delà de 120 000€ de revenus annuels la cotisation sera de … 2 ,8%. Ces hauts revenus sont donc exonérés de l’effort commun pour diriger leurs moyens vers les fonds de pension.
On pourrait multiplier les exemples. L’Humanité et l’Humanité Dimanche décryptent avec précisions les conséquences de ce projet qui n’est plus universel puisque déjà des dérogations sont à l’œuvre. Mais plus généralement et plus profondément, il convient d’analyser l’ensemble des décisions des dernières années comme un tout : les modifications régressives du code du travail, les retouches de la fiscalité en faveur des plus fortunés et du capital, les coups contre les agents publics et les collectivités territoriales, les changements de l’assurance chômage et surtout la loi dite « Pacte » qui a été trop sous-estimée, et maintenant la contre-réforme des retraites, constituent un nouveau bloc pour plier le pays et les travailleurs aux canons des marchés financiers mondialisés. Nous y reviendrons plus en détail. Déjà dans l’Humanité Dimanche de cette semaine, j’en dis un mot.
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noel et premier janvier ensemble
Le 15/12/2019
on manifeste avec le peuple
pour le retrait de la reforme
de retraite a points
et la fete de noel et celle de fin
d'année
nous les passerons ensemble
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lettre fabien roussel pcf
Le 13/12/2019
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