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LETTRE de Patrick le Hyaric

Le 24/05/2019

Bonjour à chacune et chacun,
 
Il ne reste que quelques heures jusqu'à dimanche dans la journée pour rendre les dernières visites, passer les derniers appels téléphoniques pour faire voter pour la liste Ian Brossat aux élections européennes.
 
Si cette liste franchit les 5%, nous aurons quatre à cinq députés de combat, des députés du peuple, aux côtés sans cesse des populations, agissant en lien avec les syndicats, les associations, les organisations non gouvernementale pour le progrès social et écologique.
 
Le bilan de mon action que j’ai tenté de faire connaitre le démontre amplement.
 
 
 
Les leçons d'un mandat
Entretien au Parlement européen
 
 
 
Voir la vidéo
Elections européennes : « un vote important pour sa vie quotidienne »
 
 
 
Voir la vidéo
 
 
 
Cette semaine nous a rappelé à quel point le travail est en souffrance dans notre pays et à quel point les travailleurs ont été laissés sans autre protection que celle de leurs syndicats pour faire face aux impératifs de profit.
 
A Saint-Malo, le travail piétiné par la loi du profit

L’enseigne Cora de Saint-Malo s’est cru autorisée – signe des temps – à licencier deux salariées qui refusaient l’obligation qui leur a été faite par leur employeur, en dehors de tout cadre légal, de travailler le dimanche. Et l’employeur a osé retenir la « faute grave » et « l’insubordination » pour se débarrasser des deux salariées soucieuses de profiter de leur dimanche !

Le travail du dimanche a été généralisé sous le gouvernement de M. Valls mais, grâce aux luttes syndicales, sur la seule base du volontariat. Chacun sait, et les employeurs de la distribution au premier chef, que les femmes salariées sont plus exposées aux contraintes d’emploi du temps. Et ce sont elles qui trinquent ! Une des deux salariées avait pourtant 18 ans d’ancienneté dans l’entreprise…

C’est toute la voracité et l’inhumanité de la course au profit qui se sont exprimées. Preuve est une nouvelle fois faite de cette vérité universelle selon laquelle le capitalisme est une machine à vampiriser la force de travail tant qu’il n’est pas contraint par la loi et les syndicats.

Malgré l’alerte syndicale, le gouvernement et sa ministre du travail sont restés dans un silence de plomb, semblant outrepasser les conséquences de la destruction du droit du travail menée manu militari par M. Macron dès son arrivée au pouvoir. Tout juste, plusieurs jours plus tard, le ministère du Travail a demandé à l'inspection du travail de procéder à une "analyse juridique" de la situation, pourtant claire comme de l’eau de roche.

Ces deux salariées doivent être réintégrées sur le champ et l’enseigne Cora doit présenter ses excuses et, au moins, être condamnée pour procédure abusive.
 
 Ascoval ou le supplice de Tantale imposé aux ouvriers
 
Bringuebalés d’un repreneur à un autre depuis maintenant près d’un an, les ouvriers de l’aciérie des Haut-de-France Ascoval vivent un véritable supplice.
 
Initialement, son principal actionnaire Vallourec depuis longtemps lié pieds et poings à la finance par choix patronal et actionnarial, devait reprendre l’activité. Mais le comportement de Vallourec s’est révélé sans surprise conforme à celui de ces grandes entreprises avalées par la finance et ses exigences de rentabilité. En balayant les offres de reprise du site d’Ascoval dont elle restait le principal actionnaire, jugée chacune non conforme à sa stratégie financière, Vallourec s’est rendue coupable d’au moins deux forfaits : elle s’est lavée les mains du sort des ouvriers appelés « à traverser le trottoir », sans compter l’hémorragie des emplois induits dans la région, et a contribué à la débâcle industrielle du pays, dans une région des Hauts-de-France qui en a déjà payé le prix fort.

Le groupe belge Altifort s’est par la suite engagé à déposer une offre de reprise, avant d’avouer toute honte bue ne pas avoir réussi à récolter les fonds nécessaires malgré l’engagement salutaire des collectivités de la Région et l’affichage volontariste de l’Etat. Le géant britannique de l’acier British Steel s’est par la suite avancé pour reprendre l’activité avant de tomber, cette semaine, en liquidation judiciaire… Les ouvriers font désormais face à l’inconnu et à la bonne volonté du groupe Olympus, maison mère de British Steel, pour que les engagements initiaux soient maintenus. Par ailleurs, l’effondrement de British Steel fait peser de lourdes menaces sur le site d’Hayange et ses plus de 400 salariés. Notre vigilance et notre solidarité doivent s’exprimer à leur égard.

S'il faut de toutes nos forces encourager et soutenir jusqu’au bout ce projet de reprise d’Ascoval, on ne peut que s’interroger sur ces stratégies industrielles adossées aux impératifs financiers qui, au-delà de la souffrance infligée aux ouvriers, contribuent à défaire nos capacités industrielles. C’est ce qu’exprime avec force Nacim Bardi, le délégué syndical d’Ascoval présent sur la liste menée par Ian Brossat.

La France a besoin des aciers spéciaux produits par Ascoval. En laissant mourir les usines qui les produisent, elle les importera d’Allemagne ou d’autres pays en contribuant à creuser son déficit commercial. Cet argument du déficit dont les gouvernements libéraux usent continuellement pour s’attaquer, au nom de la « compétitivité », aux droits sociaux… Or la France comme l’Europe ont besoin de soutenir leur développement économique par une production industrielle de qualité, moderne, écologique pour ses infrastructures routières, portuaires, pour le développement des différents types de transports, ferroviaires ou automobiles. Cet enjeu essentiel ne peut être laissé dans les mains du seul marché. Il faut dans l’immédiat que l’Etat nationalise Ascoval pour sauver les emplois et les compétences et moderniser cet outil de production indispensable au pays.
 
 
 
 Dimanche : Ian Brossat
 
Dans mon éditorial de L’Humanité Dimanch,e je reviens sur une partie des enjeux du vote de dimanche.
 
"Il reste quelques heures pour bousculer le scénario de l’élection européenne ourdi par les puissants. L’effet « proportionnelle » de ce scrutin supposé permettre la représentation des différentes sensibilités du pays dans l’enceinte du Parlement européen a été truqué par un seuil fixé très haut, à 5%. La valse à deux temps entre l’extrême droite et le parti macroniste devait ainsi clore le bal : leurs listes, bien qu’à elles deux minoritaires, risquent en effet, par la grâce de ce seuil, et si les citoyens ne s’en mêlent pas plus, rafler plus des deux tiers des 79 sièges sur le dos des classes populaires et des intérêts des travailleurs. Nouvelle preuve que leur mise en scène profite à chacun d’eux." 

 

lettre de cuba

Le 23/05/2019


Les nouveautés depuis le 16 mai 2019

 


La lettre électronique Hebdo de Cubacoopération

Chères Amies, Chers Amis,

La santé à Cuba est une question majeure.

Depuis la Révolution de 1959, ce pays a fait d’énormes progrès dans ce domaine essentiel pour la population.

Partant d’une situation où les cubains et cubaines n’avaient accès aux soins que partiellement et avec des moyens souvent réservés aux plus aisés, Fidel Castro a fixé comme priorité de l’Etat de rendre la médecine accessible à toutes et tous, et d’en assurer une qualité qui fait aujourd’hui référence dans le monde.

La tache n’a pas été facile, car au lendemain de la Révolution une grande partie des médecins cubains a quitté l’Ile, 3000 sur un peu plus de 6000 médecins, attirés par les sirènes de ceux qui voulaient mettre en péril cette Révolution.

Il a donc fallu former du personnel de santé, et en nombre suffisant pour couvrir les besoins de la population.

La décision a été prise aussi de rendre la médecine gratuite pour tous les habitants.

Les résultats de ces choix politiques sont spectaculaires et exceptionnels pour un pays en développement.

Cuba est aujourd’hui le pays du monde qui compte le plus de médecins par habitants, un pour 120 (en 2019, selon un site canadien), deux fois plus qu’en France.

L’espérance de vie est celle des pays les plus développés et la mortalité infantile est inférieure à celle de pays développés comme les Etats-Unis et le Canada.

La qualité des soins, et l’expertise des spécialistes cubains de la santé sont reconnus par les plus hautes instances internationales.

Ainsi la directrice générale de l’OMS, Organisation Mondiale de la Santé, a pu déclarer lors d’une visite dans la grande île : « Cuba est le seul pays qui dispose d’un système de santé étroitement lié à la recherche et au développement en cycle fermé. C’est la voie à suivre, car la santé humaine ne peut s’améliorer que grâce à l’innovation ».

Et elle a ajouté : « Cuba a basé son système de santé sur la médecine préventive, et les résultats sont exceptionnels » poursuivant : « le monde doit suivre l’exemple de l’île dans ce domaine et remplacer le modèle curatif, inefficace et plus coûteux, par un système basé sur la prévention ».

Car, en effet, chaque médecin cubain a en charge un groupe de familles, et au moins une fois par an, s’il n’a pas été consulté, il rend visite à chaque famille.

De plus l’investissement dans la recherche et l’accès aux technologies de pointe ont été une priorité.

Ainsi le groupe BioCubaFarma, créé en 2012, regroupe les entreprises de biotechnologie et pharmaceutique, pour produire des médicaments et des équipements de hautes technologies à la fois destinés à la santé de la population cubaine mais aussi à l’exportation.

Le Président Miguel Diaz-Canel a assisté ce mardi 21 mai à une réunion du Pôle Productif Scientifique des provinces de La Havane, Artemisa et Mayabeque prenant connaissance du développement à Cuba de 31 équipes médicales et 15 dispositifs de haute technologie qui doivent contribuer à améliorer la qualité de la santé, se substituer aux importations et assurer la souveraineté technologique du pays.

Car, c’est aussi un enjeu pour Cuba, à cause du blocus qu’impose et renforce aujourd’hui l’administration des Etats-Unis, et qui bloque l’accès de l’île à des technologies de pointe quand celles-ci proviennent des Etats-Unis ou contiennent des éléments venant de ce pays.

Encore un aspect plus que scandaleux de ce blocus, qui défie toutes les règles du droit international et aussi le droit de tout être humain d’avoir accès aux meilleurs dispositifs pour sa santé.

Le contraire donc de ce que Cuba met en œuvre pour sa population.

Et aussi le contraire de ce que Cuba réalise pour exporter son savoir faire en matière de santé.

L’ELAM, l’Ecole Latino Américaine de Médecine, considérée comme une des meilleures du monde forme chaque année des centaines de médecins, essentiellement de pays pauvres, avec l’engagement et l’objectif que ceux-ci repartent dans leur pays pour y exercer.

Des milliers de médecins et personnels de santé cubains, près de 50 000, apportent leur savoir faire pour soigner et sauver des vies humaines, dans des dizaines de pays du monde, et le plus souvent dans des régions où les habitants n’avaient pas de personnel médical.

Autant d’éléments qui justifient que nous devons continuer de nous battre sans relâche pour mettre fin au blocus et ainsi développer la coopération médicale avec Cuba.

Comme chaque semaine vous trouverez dans notre lettre de nombreux articles qui relatent la réalité cubaine.

Bonne lecture !

Michel Humbert,
Vice président de Cuba Coopération France

 

LETTRE de Patrick le Hyaric

Le 20/05/2019

 
Bonjour à chacune et chacun,
 
C’est maintenant que se décident les électeurs et les électrices en vue du scrutin de dimanche prochain. Rien ne doit être négligé jusqu’à dimanche pour mobiliser, donner les enjeux des élections européennes en lien avec la vie quotidienne au moment où la liste conduite par Ian Brossat a poursuivi sa progression la semaine dernière dans plusieurs enquêtes d’opinions.
 
Tous les soirs de la semaine dernière, j’ai animé des initiatives où j’ai senti cette mobilisation et la reconnaissance que Ian Brossat et sa liste représentait un pôle solide, un repère sûr en cette période où le parti des girouettes et de la politique politicienne est de sorti. Ainsi on se rend compte que 20% des députés européens élus qui se représentent ont changé de liste voire de parti. Même cette Mme Loiseau qui ose se revendiquer de Mme Veil était déjà candidate en 1979, mais contre Simone Veil.

Je reviens dans mon éditorial de L’Humanité Dimanche sur la campagne de Ian Brossat
 
 
 
L'éditorial de L'Humanité Dimanche
 
 
Le 26 mai, faire d’une pierre deux coups !
 
La mise en scène de l’affrontement entre l’extrême droite et le parti présidentiel servie jusqu’à la nausée dans la dernière ligne droite de la campagne électorale, a été rodée de longue date. En novembre 2017, le Président de la République fomentait dans les salons de l’Elysée un nouveau mode de scrutin pour les élections européennes qui promettait la recours à la proportionnelle, censée rendre compte du pluralisme politique dans la composition du futur Parlement européen. Mais le diable se cache dans les détails. Un seuil à 5% a été fixé pour qu’une liste puisse obtenir des députés, automatiquement au nombre de quatre. Ce seuil, le plus haut d’Europe, vise à contourner les effets de l’élection à la proportionnelle en écrasant la diversité politique du pays, ramenée, selon les souhaits du Président, à son duo savamment entretenu avec l’extrême droite. Et une part très importante des suffrages exprimés, noyés parmi les 34 listes déposées, n’auront pas de représentation.
 
L’élection « proportionnelle » tant vantée devient dès lors une machine à fabriquer du consentement puisque les 79 sièges dévolus à la France seront répartis d’abord en faveur des listes dominantes. Ainsi, des enquêtes d’opinion commandées par des journaux annoncent et mettent en scène depuis des semaines un scénario selon lequel les listes de l’extrême droite et de la majorité présidentielle rafleraient à elles seules respectivement 24 et 23 élus, soit, au total, 47 élus et donc… 68% des sièges disponibles avec moins de la moitié des voix !
 
On nous vend la proportionnelle et, par la magie d’un seuil élevé, on se retrouve avec le fait majoritaire écrasant pour éliminer du Parlement européen les forces de l’alternative. Contrairement à ce qui se dit parfois, la fait qu’une liste de gauche soit maintenue sous le seuil des 5% ne profite à aucune autre liste de gauche, mais renforce au contraire les deux listes présentées comme dominantes par les sondages. Et le phénomène est d’autant plus important que l’abstention s’annonce forte et touche davantage les milieux populaires.
 
Les électrices et électeurs ont le moyen de retourner cette imposture démocratique contre ses concepteurs et l’extrême droite à l’affut. Pour ce faire, il leur suffit d’aller voter en déposant dans l’urne le maximum de bulletins de la liste conduite par Ian Brossat. La dynamique dont il profite et le succès que rencontre sa campagne mettent le seuil des 5% à sa portée. Ce vote leur permettrait de faire d’une pierre deux coups : élire quatre députés communistes utiles pour défendre le monde du travail et les classes populaires qui renforceront le bloc de gauche au Parlement européen, tout en sanctionnant le duo installé entre la majorité présidentielle et l’extrême droite en leur ôtant quatre députés. C’est maintenant que cela se décide. Seule la mobilisation peut bousculer le scénario écrit par les commis politiques des puissances d’argent.
 
 
 
Pour commander dès maintenant l'Humanité Dimanche Spécial élections européennes, merci de formuler votre demande en réponse à cet email.
 
 
Solidarité avec nos amis et camarades Turcs et Kurdes
en lutte pour la liberté et la démocratie

J’ai rendu visite aux militants Özkan Özdemir, Bilen Ceyran et Yavuz Gulten en grève de la faim à Paris. Özkan Özdemir (à côté de moi à droite sur la photo ci-dessous) a arrêté de s’alimenter le 1er avril. Tous trois dénoncent la politique répressive et arbitraire du dictateur Erdogan.

La Turquie compte aujourd’hui des milliers de prisonniers politiques parmi lesquels figurent une douzaine d'anciens députés du parti d'opposition HDP, 40 maires des municipalités kurdes et 159 journalistes. Une grève de la faim à durée indéterminée avait été entamée par la députée HDP Leyla Güven le 7 novembre 2018, alors emprisonnée illégalement à Diyarbakir, dans la partie kurde de la Turquie. 7000 prisonniers et militants pour la liberté et la démocratie partout en Europe ont suivi le mouvement. Huit grévistes ont déjà perdu la vie.

Face à cette grève massive, les médias, les institutions européennes et les gouvernements européens se bornent dans un silence funeste. Il est indispensable qu'ils s'engagent avec fermeté en faveur de la liberté de la presse, de l'Etat de droit et contre la torture en Turquie. 

Pour donner de la force au combat de nos amis et camarades en grève de la faim, rendons-les visibles et, par tous les moyens, apportons leur notre solidarité.

 

Lettre de cuba

Le 16/05/2019

La lettre électronique Hebdo de Cubacoopération

Chères Amies, Chers Amis,

Dans la conjoncture actuelle, une information qui a pu passer inaperçue, tant les médias l’ont volontairement tue !
« Le Ministre cubain des Affaires Étrangères Bruno Rodriguez et notre Ambassadeur à Cuba Patrice Paoli ont confirmé à La Havane, la volonté de consolider et d’élargir les échanges. Le Chef de la diplomatie cubaine a remercié la France de son appui à la lutte du peuple cubain contre le blocus étasunien ».

Pénuries, restrictions, rationnement !

Telle est la situation actuelle à Cuba et hélas ce n’est pas une fausse nouvelle. Toute une série de produits de première nécessité font cruellement défaut. Les touristes qui rentrent de voyage dans l’île ont été à même de le constater. Une des premières mesures prises par les responsables cubains a été de restreindre la pagination de toutes les publications et en premier lieu celle du quotidien GRANMA, par manque de papier. Le gouvernement cubain a annoncé vendredi 10 mai le rationnement de certains produits. Face à une crise d’approvisionnement majeure, le gouvernement cubain a introduit un système de contrôle de vente de certains produits alimentaires.

Pourquoi une telle situation et qui en est le responsable ?

La mise en application de l’article III de la loi Helms Berton, en vue d’approfondir le blocus imposé contre Cuba, véritable violation du droit international et agression inacceptable contre l’autodétermination des peuples du monde, a pour but de faire sombrer l’économie de l’Île. Donald Trump a décidé non seulement de suspendre les mesures positives prises par son prédécesseur Barak Obama, mais de revenir aux pires moments de la guerre froide et de la doctrine Monroe ! Ces objectifs sont clairs : en finir avec le régime socialiste cubain, pourtant élu démocratiquement, et en installer un, à sa botte comme il a réussi à le faire dans plusieurs pays d’Amérique Latine. Et pour cela, affamer la population cubaine avec la ferme volonté que celle-ci se révolte contre ses dirigeants actuels.

C’est mal connaître le peuple cubain, qui subit cette agression de son grand et riche voisin, depuis qu’il a décidé de se débarrasser du système mafieux, corrompu que celui-ci lui imposé. Et qu’il a construit un système, plus juste, plus humain, plus démocratique ayant le soutien d’une très large majorité de la population, comme vient de le confirmer d’adoption de la nouvelle constitution.

Les nouvelles agressions des États-Unis seraient justifiées par « l’oppression brutale du gouvernement cubain contre les droits de l’homme et les libertés fondamentales " de sa population et par "le soutien indéfendable [de Cuba] aux régimes de plus en plus autoritaires et corrompus du Venezuela et du Nicaragua ", mais qui, en réalité, viole les droits de l’homme et restreint les libertés des Cubains, ce n’est pas La Havane, mais Washington avec son blocus et ses sanctions ?

Au-delà des idéologies et des débats importants sur l’avenir politique et économique de Cuba, la condition sine qua non de l’amélioration des conditions de vie de tous les habitants de l’île est le respect absolu de la souveraineté nationale, ainsi que la fin des sanctions internationales, qui ne font que causer davantage de souffrances aux Cubains les plus pauvres et les plus vulnérables.

De partout dans le monde s’élèvent des voix de plus en plus nombreuses pour s’opposer à ce dictat illégal des États-Unis. Car ses conséquences s’attaquent aussi à l’ensemble des pays qui commercent ou souhaitent commercer avec la Grande Île ! L’Union Européenne, le Canada, la Chine, la Russie se sont clairement prononcés. Notre pays l’a également fait. En ce qui nous concerne, nous poursuivrons notre travail d’information pour montrer les causes réelles de cette situation, pour condamner cette attitude impérialiste, colonialiste des États-Unis et pour développer nos actions de coopération utiles à nos deux pays et à nos deux peuples.

Même si cela figure dans les brèves de notre ami Philippe Mano :

« Vives et affectueuses félicitations à Eusebio Leal, Historien de la ville de La Havane, qui vient d’être admis, aux États Unis comme membre de la prestigieuse Académie américaine des Arts et des Sciences ! » Nous aurons le plaisir de les lui adresser en direct lors de sa venue au siège de l’UNESCO, le mercredi 5 juin à 17 heures où il prononcera une conférence sur la réhabilitation du centre historique de La Havane.

 

Roger Grévoul
Président Fondateur de Cuba Coopération France

 

LETTRE de Patrick le Hyaric

Le 11/05/2019

Bonjour à chacune et chacun,
 
Le document le plus exhaustif réalisé à ce jour sur la biodiversité a été adopté et rendu public cette semaine par 145 experts de 50 pays. 1800 pages basées sur l’étude de 15 000 références scientifiques, tel est le résultat du travail de la plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES). Ce texte sonne l’alarme « Nous sommes en train d’éroder les fondements mêmes de nos économies, nos moyens de subsistance, la sécurité alimentaire, la santé et la qualité de vie dans le monde entier » dit ce rapport tout en insistant sur le fait qu’il n’est pas encore trop tard pour revenir en arrière.
 
Au-delà des réorientations partielles, c’est un changement radical du modèle économique et du système qui s’impose. C’est le sens de mon éditorial de L’Humanité Dimanche cette semaine.
 
 
 
L'éditorial de L'Humanité Dimanche
 
 
Démagogie gouvernementale

La pression populaire sur cet enjeu comme sur ceux liés aux urgences sociales conduit le pouvoir depuis une huitaine de jours et à la veille des élections européennes à déverser des tonneaux de démagogie pour tenter de capter des voix.
 
La politique politicienne est une marque de fabrique des mandataires du capital. Ainsi coup sur coup le président de la République s’est souvenu que cette assemblée pour la biodiversité se tenait et est sorti de son château pour déclarer sa flamme à la nature. Il n’en croit évidemment pas un mot sinon il n’aurait pas tant tergiversé sur le glyphosate, et ferait cesser la construction de fermes de 1000 vaches, 1000 veaux et autres, n’aurait pas diminué les crédits à l’agriculture biologique, défendrait un transport ferroviaire public voyageurs et fret contre les bus et les camions, agirait pour taxer le kérosène, et cesserait de signer les traités de libre-échanges.
 
Et, le premier ministre de droite s’est précipité à la télévision pour annoncer que bientôt… bientôt les retraités allaient gagner beaucoup d’argent. Il a même trouvé une étude de l’OCDE qui annonce que le pouvoir d’achat va… augmenter. Cette campagne se double avec la désignation de l’adversaire principal : l’extrême droite. Ce duo installé par la macronie et les médias est une imposture qui pourrait ligoter le peuple si nous n’y prenons garde. Les carburants de l’extrême droite sont la pauvreté, le chômage, la destruction des services publics, la guerre de tous contre tous organisée par les traités européens, de l’acte unique au traité dit de Lisbonne, en passant par le traité fondateur de l’Union européenne qu’est le traité de Maastricht, renforcé par le pacte budgétaire. Le Parti communiste, avec ses élus, est la seule formation politique et la seule force qui présente une liste, aujourd’hui conduite par Ian Brossat, à avoir combattu et rejeté tous ces textes. Par contre, la politique libérale macroniste ou sociale-libérale n’a fait que renforcer l’extrême droite.
 
Dernière ligne droite
 
Dans les jours à venir, la campagne des élections européennes va prendre une nouvelle ampleur. C’est à partir de maintenant que des citoyens vont se décider. Tous les observateurs, de nombreux jeunes, considèrent Ian Brossat comme une révélation de cette campagne et découvrent souvent les propositions communistes pour une autre construction européenne solidaire, sociale, démocratique, écologique et notre projet de dépassement de la construction européenne actuelle pour une nouvelle union des nations et des peuples solidaires, associés, souverains et libres. Une union de la coopération et non de la concurrence.
 
L’Humanité, L’Humanité Dimanche, L’Humanité.fr donnent en permanence des éléments de réflexions, d’analyses, des faits permettant à chacune et chacun de disposer d’arguments pour les discussions et les rencontres.
 
Toute action, toute discussion, tout appel téléphonique dans son entourage peut contribuer à mobiliser autour du vote pour cette liste et doubler la représentation parlementaire communiste au Parlement européen dans un vote à un tour et au scrutin proportionnel à partir de 5%.
 
 
 
 
 La plateforme numérique de L'Humanité
 
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Le site de la campagne l’Europe des gens
 
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 Mon combat pour une Europe sociale
 
Après mon bilan d’actions sur l’écologie, je vous laisse ci-dessous mon bilan d’actions sur les enjeux sociaux au Parlement européen.
 
Mes actions au Parlement européen pour la protection des travailleurs et le progrès social

- J’ai négocié trois actualisations de la directive protégeant les travailleurs de l’exposition à 27 substances cancérigènes et mutagènes.

- J’ai fait adopter par le Parlement européen la ratification par l’Union européenne de la convention de l’Organisation internationale du travail contre le travail forcé.

- J’ai obtenu l’extension de la garantie jeunesse européenne à la Seine-Saint-Denis et son augmentation de 1 milliards d’euros qui permet de financer formations et aides pour la recherche d’emploi pour les jeunes.

- J’ai voté contre la concurrence organisée entre chauffeurs routiers européens.

- J’ai travaillé à améliorer la directive sur le détachement des travailleurs. Nous avons obtenu l’application du travail égal, salaire égal. Mais nous n’avons pas pu faire voter la garantie de la même protection sociale. M. Macron avait négocié cette partie avec les pays de l’Europe orientale. Cela a conduit à cet échec.

- J’ai voté contre la libéralisation des transports ferroviaires voyageurs qui a servi par la suite à la contre réforme de la SNCF.

- Je me suis systématiquement opposé aux règles budgétaires et recommandations annuelles de la Commission qui demandent de flexibiliser le travail et de privatiser les retraites. (voir ici mes livres à ce sujet...)

- J’ai à plusieurs reprises combattu par des amendements ou dans la préparation de textes les délocalisations comme pour Caterpillar, ou Whirlpool.

Mes propositions et actions pour de nouveaux droits sociaux européens

- Un droit européen à un salaire minima dans chaque pays évoluant vers une harmonisation des salaires minimums vers le haut. En finir avec la concurrence entre salaires qui ne profitent qu’aux grandes entreprises.

- Une clause de « non régression sociale » qui interdit de démolir un droit social dans chaque pays. Cette clause est un moyen pour progresser vers une harmonisation vers le haut pour toutes et tous.
 
- La création de la clause de « la femme la plus favorisée » qui obligerait à harmoniser les droits des femmes vers le droit du pays où les droits sont les plus élevés.

- Un droit européen à la vie de famille, avec une nouvelle proposition sur le congé maternité le passant de 14 semaines à 20 et un vrai congé parental européen rémunéré à hauteur des indemnités maladies.

- Un droit européen à la formation et au travail avec la création d’un compte européen de formation accumulant points et droits liés quel que soit le pays et permettant une élévation professionnelle par l’acquisition de nouveaux savoir-faire et de compétences et une évolution dans les rémunérations.

- La création d’un corps européen d’inspecteurs du travail pour mettre fin à la concurrence illégale entre travailleurs et s’assurer que tous ont les mêmes droits.

- La création d’un droit européen à des services publics de qualité : gel des libéralisations-privatisations et audit des conséquences sociales et sur la qualité du service des ouvertures à la concurrence.

- Une garantie européenne de défense des acquis sociaux : les politiques européennes devront systématiquement être accompagnées d’une étude sur leur impact social. S’il est négatif, on l’arrête.

- Un semestre européen social : détourner tous les cadres de contrôles budgétaires européens du semestre européen pour obliger les États à investir pour le progrès humain et environnemental.

- Une garantie européenne d’investissement dans la jeunesse. Une génération a déjà été sacrifiée avec la crise. Obligeons les gouvernements à investir et protéger notre futur.

- La création d’un vrai socle, précis, de droit sociaux fondamentaux européens : fixons sur plusieurs protections basiques des minimas que nous rehausserons progressivement pour enfin harmoniser par le haut nos protections sociales avec :
• un chômage minimum européen,
• une durée minimum de couverture de l’assurance chômage,
• des seuils minimums de remboursement des soins,
• une limite européenne de recours à l’emploi précaire,
• et une définition européenne du burn-out et des protections-compensations liées.
 
Tous les comptes rendus de mon activité au Parlement européen sont à votre disposition sur mon blog : http://www.patrick-le-hyaric.eu/
 

 

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