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LETTRE de Patrick le Hyaric
Le 14/04/2019
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lettre de cuba
Le 11/04/2019

Les nouveautés depuis le 4 avril 2019
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La lettre électronique Hebdo de CubacoopérationChères Amies, Chers Amis, Hier, 10 avril, la nouvelle constitution cubaine approuvée par le référendum du 24 février, était promulguée devant les près de 600 membres du Parlement cubain. Elle vise à garantir la continuité de la Révolution et l’irréversibilité du Socialisme, conformément aux aspirations et aux luttes de ceux qui depuis 150 ans se sont battus pour un pays indépendant, souverain et pour la justice sociale. Le Premier secrétaire du Comité Central du Parti Communiste Cubain, Raul Castro, en la saluant déclarait « La nouvelle constitution est la fille de son temps, avec l’objectif de parvenir à un socialisme plus prospère, durable, inclusif et participatif ». Une Perle de 200 ans ! Mais je me dois de vous annoncer deux événements exceptionnels ! Le Mercredi 5 Juin à 17 heures, à Paris, dans les prestigieux salons de l’UNESCO, Eusebio LEAL, sera notre invité et présentera une conférence sur la restauration du Centre Historique de La Havane, déclaré Patrimoine de l’Humanité par l’UNESCO. Difficile de présenter en quelques lignes le parcours et les réalisations de ce grand ami de la France. Notons qu’il est Docteur en sciences historiques, Historien de La Havane, Docteur « Honoris Causa » de plusieurs universités en Amérique Latine et en Europe et Commandeur de notre Légion d’Honneur. À l’occasion de cette visite, nous aurons le plaisir et le grand honneur de mettre à votre disposition son magnifique ouvrage « PARA NO OLVIDAR » que nous avons fait traduire en français et éditer. Nous publierons dans les prochains jours les modalités d’inscription à la conférence ainsi qu’un bulletin de souscription pour la réservation du livre. Une belle rencontre à ne pas manquer ! Un ouvrage de référence à avoir près de soi ! Deuxième événement, plus loin dans l’année, mais tout proche par son ampleur ! Pour plus d’informations sur ces deux initiatives, pour vous y inscrire, pour acquérir l’ouvrage d’Eusebio Leal n’hésitez pas à nous contacter , soit à l’adresse cubacoop@gmail.com ou bien à celle du rédacteur de cet édito rogergrevoul@gmail.com Il rejoint la Présidence d’honneur ! Roger Grévoul |
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LE GRAND DEBAT ET IL Y A 73 ANS
Le 09/04/2019
En ce printemps des luttes, la loi de nationalisation du 8 avril 1946 subsiste.
Elle a été blessée, lacérée sous les gouvernements Chirac, Sarkozy, Hollande et Macron. Mais 73 ans après, elle existe encore !
Nostalgique diront certains, archaïque diront d’autres, il y a cependant bien des raisons de s’accrocher à cette conquête qui a fait rayonner EDF et GDF dans le monde.
Ce ne sont pas les quelques centaines de sociétés privées d’avant guerre, obnubilées par leurs résultats financiers qui auraient pu doter la France d’un système électrique et gazier d’avant-garde et à la pointe de la technologie.
Produire, transporter et distribuer dans tous les foyers l’électricité et le gaz au moindre coût, c’est l’ambition de tout entreprise à vocation de service public et sans compter que l’énergie c’est le nerf de la guerre de toute activité industrielle.
En 1992 avec le Traité de MAASTRICHT, l’énergie a basculé dans un cadre libéral sortant de plus en plus de sa vocation de patrimoine commun à toute une Nation. EDF et GDF ont été disloquées, éclatées, soumises à l’appétit de prédateurs dont le centre d’intérêt est la réalisation de profits pour le compte de leurs actionnaires.
Dans 48 jours, au moment de voter pour le Parlement européen, vous devrez vous souvenir de tous ceux qui ont apporté leur pierre à l’édifice de cette Europe qui n’arrête plus de servir les puissants et d’asservir les plus faibles.
Tous les gouvernements depuis 27 ans ont milité, avec plus ou moins de zèle, en faveur du Traité de Maastricht et de ce qui allait conduire à la libéralisation de l’électricité et du gaz.
Tous ont exercé le pouvoir et ont fait voter les lois de démembrement des deux entreprises publiques.
Savourons en ce jour commémoratif, le 73ème anniversaire de la loi du 8 avril 1946 et la CGT toujours prête à la consolider dans la société d’aujourd’hui.
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LETTRE de Patrick le Hyaric
Le 06/04/2019
Les débats et les rencontres à l’occasion de la campagne des élections européennes sont l’occasion d’expliquer les solutions possibles comme l’a merveilleusement fait Ian Brossat à l’occasion du débat de jeudi dernier. Le vote aux européennes pour sa liste est un vote pour le pouvoir d’achat. C’est cette liste qui agit pour qu’on crée dans l’Union européenne un niveau plancher de salaire minimum en deçà duquel on ne pourrait pas descendre ; ce niveau devrait évoluer vers le haut chaque année avec des politiques de rattrapage là où les salaires sont les plus bas. Il faut augmenter les salaires en Roumanie et les augmenter en France pour réduire jusqu’à supprimer le principe de concurrence entre salariés. La fiscalité est un autre outil pour améliorer le pouvoir d’achat en baissant la fiscalité indirecte sur les ménages et en augmentant la fiscalité du capital et sur les grandes fortunes, en chassant l’évasion fiscale tout en fermant les paradis fiscaux.
Avec le débat de jeudi dernier la campagne électorale franchit une nouvelle étape ; les rencontres, les débats et les réunions que nous faisons montrent l’intérêt et la volonté de mobiliser pour rassembler autour du vote en faveur de la liste de rassemblement populaire conduite par Ian Brossat, dont la plupart des éditorialistes ont souligné la performance à la télévision.
Ce sont ces éléments de décryptage qui sont au cœur de mon éditorial de L’Humanité Dimanche cette semaine autour de la réfutation de l’idée selon laquelle « le macronisme serait un progressisme » alors qu’il en est l’antithèse.
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lettre de cuba
Le 04/04/2019

Les nouveautés depuis le 28 mars 2019
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La lettre électronique Hebdo de CubacoopérationChères Amies, Chers Amis, Actuellement l’accent est fortement mis à Cuba sur le développement économique de l’Ile. Cuba doit faire face à l’intense et renforcée pression des Etats-Unis, avec la mise en œuvre de la loi Helms-Burton de 1996, qui vise à bloquer et pénaliser les entreprises étrangères souhaitant investir et faire des affaires avec Cuba. C’est évidemment un contexte qui n’est pas favorable, et c’est bien le but que poursuit l’administration Trump avec cette loi, afin de faire plier Cuba et de générer des pénuries qui pourraient aboutir à un changement de gouvernance selon la fameuse doctrine Monroe. Mais, et c’est l’objet des dispositions sur lesquelles travaillent les autorités de Cuba, faute de pouvoir espérer une levée rapide du blocus, la solution dépend aussi de Cuba elle-même, et de la relance de son modèle économique. Pour assurer le développement économique, répondre aux attentes fortes de la population, limiter les importations, notamment pour les besoins primaires comme l’alimentation, et aussi augmenter les réserves financières de Cuba en développant les exportations, une analyse est menée, sous l’impulsion du Président Miguel Diaz Canel sur les causes des déficiences et les moyens à mettre en œuvre. De nombreux articles dans la presse cubaine s’en font l’écho. Si le développement du travail en compte propre, définitivement acté par la nouvelle constitution, c’est-à-dire que beaucoup d’activités de services et de distributions sont assurées par des acteurs privés, la production agricole qui est aujourd’hui en grande partie dans les mains de coopératives, et le développement de coopératives non agricoles pour produire d’autres biens, ont grandement amélioré les choses, le compte n’y est pas, et de nouvelles inégalités sont apparues. Le poids des entreprises d’état est évidemment essentiel dans le développement économique. Miguel Diaz Canel, vient de le rappeler lors d’une réunion de travail de membres du gouvernement que « le chaînon essentiel du modèle économique cubain est l’entreprise d’état socialiste ». Et l’analyse est sévère. Elle pointe l’existence de structures surdimensionnées, l’accroissement de budgets de dépenses, trop de réunions et de formalités, et une excessive centralisation des fonctions, activités et approbations dans les attributions des entreprises qui sont des déficiences qui persistent. Des groupes de travail du gouvernement ont été créés pour superviser le fonctionnement du système entrepreneurial, et lui donner un revirement plus favorable. Il est aussi mis en avant la création d’entreprises de hautes technologies, de parcs scientifiques et techniques, de liens entre les universités et les entreprises, et notamment le développement d’entreprises de productions d’applications et de services informatiques. Le développement économique est donc un enjeu majeur pour Cuba, d’autant que c’est un élément essentiel pour arriver à l’objectif qui est de mettre fin à la circulation des deux monnaies en cours à Cuba, le peso cubain, CUP, et le peso convertible, CUC, ce qui génère des problèmes sérieux, pour la population, les entreprises, et les finances de l’état. Un économiste cubain vient de publier un très long article, avec une analyse complète des enjeux, des difficultés et des pistes pour parvenir à la réunification monétaire qu’il qualifie comme « une décision ne pouvant être ajournée ». Nous y reviendrons prochainement pour mieux comprendre à la fois l’origine de cette situation, et les possibilités et moyens d’en sortir. En attendant je vous souhaite une bonne lecture des nombreux articles de notre site qui relatent la réalité cubaine. Michel Humbert, |
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