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dix propositions a matignon

Le 21/03/2019


CR Fabien Roussel de la délégation du PCF reçue à Matignon
Notre délégation a donc été reçue par le Premier ministre, pendant 1 heure et 15 de discussion très franche. Après avoir présenté nos 10 propositions au Premier Ministre, nous lui avons demandé quel était le calendrier du gouvernement, insistant sur l’urgence à répondre aux exigences des français. Avec ce Grand débat, et les prés de 2 millions de doléances qui sont parvenues à l’Élysée, ne pas y répondre rapidement constituerait une véritable bombe à retardement qui exploserait dans notre pays. Et la colère des français qui s’exprime serait d’autant plus grande s'ils y répondaient à côté. Le Premier Ministre nous a alors détaillé les étapes de tout un processus. Après le Grand débat, qui vient de se terminer, va s’ouvrir, début avril, un débat à l’Assemblée Nationale et au Sénat et, dans le même temps, des conférences régionales vont se tenir, avec des citoyens tirés au sort pour y participer - ce qu’ils semblent avoir du mal à réaliser d’ailleurs. Le Premier Ministre annonce qu' à l'issue de cela, à la mi-avril, un processus permettra de mettre en discussions les propositions qui pourraient sortir de ce grand débat, ceci en restant très évasif sur ce processus, sans donner plus d'informations, parce que, semble-t-il, ils n'ont pas décidé de ce qu'ils allaient faire très concrètement. Le chef du gouvernement semble conscient qu'ils ont une très grande responsabilité après avoir lancé ce Grand débat.
En réponse, nous avons souligné que ce processus -assez flou-, tel qu'il nous l'a présenté, risquait de retarder plus encore la mise en œuvre de réponses concrètes pour nos concitoyens. Nous avons attiré l'attention du Premier Ministre, avec insistance, sur le fait que sans prises de décisions concrètes et urgentes, la situation risque de se dégrader fortement dans notre pays, jusqu'à mettre en danger notre régime démocratique. Ce sont tous les responsables politiques qui peuvent être mis en cause et balayer s'il n'y a pas de réponses rapides. Nous avons vraiment alerté sur la gravité de la situation. Le Premier Ministre l'entend certes mais ce que l'on retient de l'échange c'est qu'il propose un calendrier bien loin des exigences de l'urgence réelle.
En plus du temps des réponses, c'est aussi sur leur nature avec laquelle, on ne s'en étonnera pas, nous avons marqué notre désaccord.
Nous avons donc détaillé nos propositions – et il y en a une, d'ailleurs, qu'il retient d'emblée, concernant l'urgence climatique. La nécessité de rénover des logements, lui apparaît aussi comme une des priorités, avec l'objectif 1 million de logements rénovés en 2 ans. Mais si sur ces questions climatiques ou comme sur celles des services publics, le Premier Ministre dit que le gouvernement va apporter des réponses, qu'il fera des propositions, il insiste aussi sur le fait, qu'en même temps, qu'il faudra savoir ce à quoi les français vont devoir renoncer. C'est donc de cette manière que seront menées les suites des débats : Vous voulez qu'on donne plus de moyens pour les services publics, de moyens pour les hôpitaux par exemple, vous voulez aller plus vite concernant l'urgence climatique ? D'accord mais, cela a un coût et voilà en regard les propositions d'économies à réaliser.
Bien évidemment, nous ne sommes pas d'accord avec cette façon d'engager le débat, ni à fortiori sa sortie. Ils vont demander d'apporter des réponses mais à budget constant, toujours avec cette logique de réduire les dépenses publiques. Cela ne peut pas fonctionner.
A ceci s'ajoute qu'un tel processus s'inscrit dans un calendrier compliqué qui risque d'être très long. Quand on voit ce qui se passe dans Paris ce samedi, c'est grave et il est urgent que le gouvernement trouve et donne des réponses rapides et concrètes pour sortir d'un climat social hypertendu. Au contraire, il fait le choix de prolonger, de réengager une série de débats, aux réponses biaisées, ce qui est une manière de laisser pourrir la situation.
Dans ces conditions, je pense que nous avons pris une bonne décision, collectivement, de travailler à ces 10 propositions pour la France, de les présenter et désormais il nous faut donc les faire connaître. Il ne s'agit pas de s'en tenir à l'initiative d'aujourd'hui mais maintenant de partager largement  ces propositions. Nous allons d'ailleurs les adresser, nationalement, aux forces de gauche, aux forces syndicales-chaque fédération doit les faire connaître localement, aux citoyens qui ont bien voulu remplir les cahiers de l'Espoir, à ceux venus débattre, à ses partenaires locaux, à la population, à la presse. C'est un apport concret. Pour sortir de la crise nous mettons sur la table ces propositions en discussion, et demandons à ce que le gouvernement en mette en œuvre, le plus possible, et le plus rapidement possible.

 

CONSEIL NATIONAL PCF DU 17

Le 20/03/2019


Conseil National des 16 et 17 mars
Lundi 18 mars 2019, par  Marie-Christine Burricand , popularité : 100% Vie politique | 1 | pdf | 
Interventions de Marie-Christine Burricand
Intervention débat général samedi après-midi
Nous sommes confrontés à deux enjeux essentiels dans la période. La question sociale, portée notamment par le mouvement des gilets jaunes, reste très présente. Est ce que Macron peut malgré tout parvenir à maneuvrer pour la contourner et poursuivre ses mauvais coups sociaux et démocratiques ? Pour l’instant, rien n’est figé, mais il y a des motifs d’inquiétude.
Comment mettons nous en mouvement les communistes pour qu’ils ne soient pas spectateurs et marginalisés dans la période et qu’ils puissent rentrer de plein pied dans la campagne des européennes ?
La construction de la convergence des luttes, notre capacité à construire du lien avec les gilets jaunes et au-delà l’ensemble du peuple est bien posée. Ce n’est pas simple. J’ai participé à trois rencontres avec les gilets jaunes, franches et donnant lieu à des discussions approfondies. Nous avançons pas à pas tant sur la question des propositions que celle des conditions d’une transformation du système. Que signifie pour eux le mot insurrection, comment le peuple peut il prendre le pouvoir, rôle des élus, propositions sur les salaires et la fiscalité... tout cela fait débat, preuve d’ailleurs d’une recherche politique qu’il nous faut entendre sans nous effacer. Le chemin est long, nous avons rencontré des femmes et hommes qui ne votaient plus depuis plus de 10 ans...
Nous devons aussi prendre en compte dans la situation, le fait que s’il y a multiplicité des mouvements, la majorité du peuple n’est pourtant pas dans la rue.
Je partage les propositions du rapport concernant les élections européennes, notamment les deux arguments : nous sommes la seule liste de gauche à avoir rejeté tous les mauvais traités européens et nous sommes la liste du monde du travail, une liste composée de 50 % d’ouvriers et d’ouvrières qui fera élire la première femme ouvrière au parlement européen. Nous avons une belle liste, amplifions cet atout. Nous ne pouvons séparer la campagne des européennes et notre bataille sur les 10 propositions pour la France qui doivent en être partie intégrante.
Intervention sur les violences faites aux femmes, dimanche matin
J’ai apprécié la richesse du rapport d’Hélène Bidart et je suis en accord avec la résolution proposée au CN sur cette question et les propositions qu’elle contient qui me semblent intelligentes et éclairées, de nature à nous permettre d’affronter les derniers évènements .
Nous avons sans doute eu nos faiblesses quant au combat féministe mais nous devons aussi nous rappeler que le groupe communiste à l’assemblée nationale est le seul à avoir unanimement voté en 1975 la Loi Veil sur l’IVG et s’est toujours battu pour le remboursement de l’IVG par la sécurité sociale, condition de son accès pour toutes les femmes. Quant à la parole des femmes du monde populaire dans ces batailles, je ne pense pas qu’elles aient été à la traîne de la bourgeoisie, notamment concernant l’IVG. Le procès de Bobigny a été déterminant pour l’adoption de la loi. Ce sont des femmes des quartiers populaires et salariées modestes qui étaient poursuivies et ont accepté d’en faire un combat. L’avocate Gisèle Halimi a joué un rôle fondamental dans le combat pour l’IVG et mériterait d’être plus souvent citée quand on évoque cette loi. Au procès de Bobigny, des centaines de femmes scandaient devant le tribunal : « L’Angleterre pour les riches, la prison pour les pauvres ».
Dans les quartiers populaires, une réelle solidarité des femmes existait, soutenues par certains médecins, pour permettre aux femmes d’avorter sans mettre en jeu leur vie.
Concernant la proposition des commissions non mixtes, écoutons nous. Les femmes de ma génération ont connu au parti les commissions femmes dans lesquelles il n’y avait que des femmes. Elles évoquaient souvent des questions spécifiques concernant les femmes depuis le droit à disposer de son corps jusqu’aux difficultés à prendre des responsabilités à cause des mentalités mais aussi de leurs conditions de vie marquées par une double journée. Ces commissions ont contribué à ce que des femmes prennent des responsabilités. En même temps, beaucoup d’entre nous ne pensaient qu’à en sortir par crainte d’être enfermées dans des questions spécifiques ; la mixité est un grande bataille de civilisation utile. Rien n’empêche une fédération, une section d’organiser des réunions spécifiques aux femmes si la demande, le besoin s’exprime ou se fait sentir. Il me semble que c’est la raison de s’en tenir là sans créer obligation ou institutionnalisation.
Postscriptum : sur cette dernière intervention, j’ajouterai que le PCF a été le premier à présenter des femmes aux élections. La révolution d’Octobre a été profondément révolutionnaire sur les droits des femmes et bon nombre de pays socialistes peuvent être fiers de leur politique sur cette question. Enfin, concernant la non mixité de certaines réunions, soyons attentifs à la pression idéologique pour isoler, diviser les exploités au nom d’expériences spécifiques qui ne pourraient se transmettre et se partager, travaillons justement à la construction collective à partir de l’apport de tous et de chacun.
Le 18 mars à 12:30, par frank
En réponse à : Conseil National des 16 et 17 mars
Cette info lue sur L’édition des abonnés de « Chez Pol » :
Européennes : Roussel (PCF) s’inspire des discours de Georges Marchais de 1979
Pour bien préparer la campagne des européennes où le PCF présente sa propre liste, Fabien Roussel a relu les discours prononcés par son illustre prédécesseur Georges Marchais pour le même scrutin en 1979. « C’est incroyable de lucidité et d’actualité. Il dénonçait déjà les traités. Il disait : ’Ça engendre le chômage, ça va favoriser la montée de l’extrême droite et ça va tuer notre industrie’ », explique le patron des communistes. Une manière aussi de vanter la « constance » et la « cohérence » du PCF sur les sujets européens. Il souligne que c’est « le seul parti de gauche qui a toujours voté contre tous les traités », à la différence des socialistes et même de Jean-Luc Mélenchon, qui a depuis reconnu son erreur d’avoir voté le traité de Maastricht. Suffisant pour s’attirer les faveurs des électeurs de gauche qui auront l’embarras du choix entre plusieurs listes ? « Ils peuvent nous faire confiance, on n’a jamais trahi », fait valoir Fabien Roussel.

 

CONSEIL NATIONAL PCF DU 17

Le 20/03/2019


Conseil National des 16 et 17 mars
Lundi 18 mars 2019, par  Marie-Christine Burricand , popularité : 100% Vie politique | 1 | pdf | 
Interventions de Marie-Christine Burricand
Intervention débat général samedi après-midi
Nous sommes confrontés à deux enjeux essentiels dans la période. La question sociale, portée notamment par le mouvement des gilets jaunes, reste très présente. Est ce que Macron peut malgré tout parvenir à maneuvrer pour la contourner et poursuivre ses mauvais coups sociaux et démocratiques ? Pour l’instant, rien n’est figé, mais il y a des motifs d’inquiétude.
Comment mettons nous en mouvement les communistes pour qu’ils ne soient pas spectateurs et marginalisés dans la période et qu’ils puissent rentrer de plein pied dans la campagne des européennes ?
La construction de la convergence des luttes, notre capacité à construire du lien avec les gilets jaunes et au-delà l’ensemble du peuple est bien posée. Ce n’est pas simple. J’ai participé à trois rencontres avec les gilets jaunes, franches et donnant lieu à des discussions approfondies. Nous avançons pas à pas tant sur la question des propositions que celle des conditions d’une transformation du système. Que signifie pour eux le mot insurrection, comment le peuple peut il prendre le pouvoir, rôle des élus, propositions sur les salaires et la fiscalité... tout cela fait débat, preuve d’ailleurs d’une recherche politique qu’il nous faut entendre sans nous effacer. Le chemin est long, nous avons rencontré des femmes et hommes qui ne votaient plus depuis plus de 10 ans...
Nous devons aussi prendre en compte dans la situation, le fait que s’il y a multiplicité des mouvements, la majorité du peuple n’est pourtant pas dans la rue.
Je partage les propositions du rapport concernant les élections européennes, notamment les deux arguments : nous sommes la seule liste de gauche à avoir rejeté tous les mauvais traités européens et nous sommes la liste du monde du travail, une liste composée de 50 % d’ouvriers et d’ouvrières qui fera élire la première femme ouvrière au parlement européen. Nous avons une belle liste, amplifions cet atout. Nous ne pouvons séparer la campagne des européennes et notre bataille sur les 10 propositions pour la France qui doivent en être partie intégrante.
Intervention sur les violences faites aux femmes, dimanche matin
J’ai apprécié la richesse du rapport d’Hélène Bidart et je suis en accord avec la résolution proposée au CN sur cette question et les propositions qu’elle contient qui me semblent intelligentes et éclairées, de nature à nous permettre d’affronter les derniers évènements .
Nous avons sans doute eu nos faiblesses quant au combat féministe mais nous devons aussi nous rappeler que le groupe communiste à l’assemblée nationale est le seul à avoir unanimement voté en 1975 la Loi Veil sur l’IVG et s’est toujours battu pour le remboursement de l’IVG par la sécurité sociale, condition de son accès pour toutes les femmes. Quant à la parole des femmes du monde populaire dans ces batailles, je ne pense pas qu’elles aient été à la traîne de la bourgeoisie, notamment concernant l’IVG. Le procès de Bobigny a été déterminant pour l’adoption de la loi. Ce sont des femmes des quartiers populaires et salariées modestes qui étaient poursuivies et ont accepté d’en faire un combat. L’avocate Gisèle Halimi a joué un rôle fondamental dans le combat pour l’IVG et mériterait d’être plus souvent citée quand on évoque cette loi. Au procès de Bobigny, des centaines de femmes scandaient devant le tribunal : « L’Angleterre pour les riches, la prison pour les pauvres ».
Dans les quartiers populaires, une réelle solidarité des femmes existait, soutenues par certains médecins, pour permettre aux femmes d’avorter sans mettre en jeu leur vie.
Concernant la proposition des commissions non mixtes, écoutons nous. Les femmes de ma génération ont connu au parti les commissions femmes dans lesquelles il n’y avait que des femmes. Elles évoquaient souvent des questions spécifiques concernant les femmes depuis le droit à disposer de son corps jusqu’aux difficultés à prendre des responsabilités à cause des mentalités mais aussi de leurs conditions de vie marquées par une double journée. Ces commissions ont contribué à ce que des femmes prennent des responsabilités. En même temps, beaucoup d’entre nous ne pensaient qu’à en sortir par crainte d’être enfermées dans des questions spécifiques ; la mixité est un grande bataille de civilisation utile. Rien n’empêche une fédération, une section d’organiser des réunions spécifiques aux femmes si la demande, le besoin s’exprime ou se fait sentir. Il me semble que c’est la raison de s’en tenir là sans créer obligation ou institutionnalisation.
Postscriptum : sur cette dernière intervention, j’ajouterai que le PCF a été le premier à présenter des femmes aux élections. La révolution d’Octobre a été profondément révolutionnaire sur les droits des femmes et bon nombre de pays socialistes peuvent être fiers de leur politique sur cette question. Enfin, concernant la non mixité de certaines réunions, soyons attentifs à la pression idéologique pour isoler, diviser les exploités au nom d’expériences spécifiques qui ne pourraient se transmettre et se partager, travaillons justement à la construction collective à partir de l’apport de tous et de chacun.
Le 18 mars à 12:30, par frank
En réponse à : Conseil National des 16 et 17 mars
Cette info lue sur L’édition des abonnés de « Chez Pol » :
Européennes : Roussel (PCF) s’inspire des discours de Georges Marchais de 1979
Pour bien préparer la campagne des européennes où le PCF présente sa propre liste, Fabien Roussel a relu les discours prononcés par son illustre prédécesseur Georges Marchais pour le même scrutin en 1979. « C’est incroyable de lucidité et d’actualité. Il dénonçait déjà les traités. Il disait : ’Ça engendre le chômage, ça va favoriser la montée de l’extrême droite et ça va tuer notre industrie’ », explique le patron des communistes. Une manière aussi de vanter la « constance » et la « cohérence » du PCF sur les sujets européens. Il souligne que c’est « le seul parti de gauche qui a toujours voté contre tous les traités », à la différence des socialistes et même de Jean-Luc Mélenchon, qui a depuis reconnu son erreur d’avoir voté le traité de Maastricht. Suffisant pour s’attirer les faveurs des électeurs de gauche qui auront l’embarras du choix entre plusieurs listes ? « Ils peuvent nous faire confiance, on n’a jamais trahi », fait valoir Fabien Roussel.

 

LA REVOLUTION DU NUMERIQUE

Le 19/03/2019

 

Bonjour Roger,

La 4e édition des États-généraux de la Révolution numérique se tiendra

le vendredi 22 mars après-midi et samedi 23 mars,

à l’Espace Niemeyer, 2 place du Colonel Fabien, à Paris 19e

sur la thème « Construire une Europe du numérique au service de l’humain ».

Ils seront ouverts à toutes et tous

 

visuel_EGRN.jpg


 

Aujourd’hui, les États-Unis dominent la société de l’information avec les GAFAM, en captant à leur seul profit la valeur du formidable patrimoine de données de l’Europe.

Il n’existe pas de fatalité à ce que l’Europe et la France soient condamnées à être une colonie numérique des firmes états-uniennes.

L’Europe et la France ont encore toutes les potentialités et atouts humains, scientifiques, industriels, créatifs et culturels, pour construire un modèle de société de l’information alternatif à celui des États-Unis.

Il s’agit, à la fois de rompre avec des choix politiques et économiques qui ont conduits l’Europe et la France dans le mur, et de s’émanciper du modèle de développement numérique des GAFAM.

C’est pourquoi le PCF a pris l’initiative de faire que les acteurs de la révolution numérique, les forces syndicales et associatives se réclamant de la transformation sociale en Europe, les nouveaux mouvements sociaux, et les communistes se rencontrent pour débattre, se confronter et construire ensemble.

Il y a besoin de lieux de construction d’une véritable pensée politique critique de la révolution numérique.

 

C’est tout l’objet et la raison d’être des 4es EGRN où l'on débattra et travaillera dans 13 ateliers sur :

- la taxation des GAFAM,

- l’Industrie 4.0,

- l’Intelligence artificielle,

- les Communs numériques,

- le coopérativisme,

- la fracture numérique,

- les droits et pouvoirs des travailleurs face aux plateformes, au big data et à la robotisation,

- l’État plateforme,

- les libertés numériques, le capitalisme de la surveillance,...

 

Tu peux consulter le programme complet et t’inscrire aux EGRN :

 

 

 

Nous t'invitons à y participer.

Bien fraternellement

 

Fabien Roussel, Secrétaire national du PCF

Yann Le Pollotec, responsable national du PCF à la Révolution numérique et informationnelle

 

LETTRE de Patrick le Hyaric

Le 17/03/2019

 
Bonjour à chacune et chacun,

Les jeunes pour le climat se sont déplacés au Parlement européen à Strasbourg cette semaine. Venus par dizaines de toute l’Union européenne, ils ont tenté de faire le tour des groupes parlementaires pour leur dire « nous vous demandons instamment de faire quelque chose ». Notre groupe parlementaire de la Gauche unitaire européenne les a reçus et écoutés avec fraternité, chaleur et plaisir. Nous ne pouvions être qu'enthousiasmés, mobilisés, par la fraîcheur de ces jeunes mais aussi par leurs exigences.

Ils ont commencé à se présenter en disant - je cite - « Il n’y a pas ici de porte-parole, il n’y a pas non plus de conseil d’administration. Nous sommes des jeunes pour le climat ». « Après 30 années de discours, de débats et de colloques que vous avez menés sans résultat, il faut maintenant des actes et c’est votre responsabilité » nous ont-ils dit.

Parmi leurs autres phrases, j’ai noté celles-ci « nous voulons un accord contraignant sans quoi rien ne changera », « les responsables politiques doivent écouter et travailler avec les scientifiques », « décrétez l’urgence climatique ! », « prenez conscience de la menace existentielle »… Nous avons pu entendre des heures durant des acteurs d’un mouvement sans précédent. Une jeunesse qui nous intime l’ordre d’agir. Cette délégation parlant toutes les langues de l’Europe relaie les manifestations de jeunes qui ont lieu désormais tous les vendredis dans un certain nombre de villes européennes.

Écoutons-les et créons les conditions pour préserver notre humanité commune. Evidemment, il faudra plus que des bons sentiments pour cela. Sauver le climat implique de changer les politiques dans le monde, de les indexer d’abord sur les êtres humains et leur environnement et non plus sur la meurtrière loi de l’argent roi. Ce devrait être l’un des enjeux du débat indispensable pour les élections européennes à venir.
 
Malheureusement, le président de la République a décidé de présenter ce débat comme un faux duel entre lui (qui se permet de voler le mot « progressiste ») et les nationalistes de l’extrême droite. C’est un faux choix pour sauver l’Europe ultralibérale imposée à nos concitoyennes et concitoyens.
 
{C}{C}
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J’y reviens dans mon éditorial de L’Humanité Dimanche cette semaine. 
 
 
 
Lire mon éditorial de l'Humanité Dimanche
 
 
 
 
 
Européennes : exiger le pluralisme
 
Il ne faut pas laisser faire. Avec la liste de rassemblement populaire que conduit Ian Brossat, il convient de mener le débat partout, dans les entreprises, les quartiers, les villages. C’est d’autant plus indispensable que notre liste est l’objet d’un véritable ostracisme politique. La chaîne de télévision France 2, qui a lancé la campagne sur le même mode en invitant Mme Le Pen et, face à elle, Mme Loiseau tête de liste du parti présidentiel, organise dans quelques jours un débat prétendument entre les têtes de listes en éliminant Ian Brossat. 
 
Le pouvoir politico-médiatique tente donc d’éliminer des débats publics un important courant de la vie politique présent dans les trois assemblées (nationale, sénatoriale, européenne), animant des dizaines de collectivités locales, ayant des responsabilités dans les assemblées départementales et régionales.
 
Le combat de toutes celles et tous ceux qui financent par leurs impôts et la redevance télévision le service public doit exiger ce pluralisme pour que toutes les options, tous les arguments, tous les projets pour l’Europe puissent être mis à la disposition de nos concitoyens.
 
 
 
 
 
 
Algérie

Face à l’incroyable détermination du peuple algérien, le pouvoir feint de reculer pour mieux étouffer la révolte qui gronde dans l’ensemble de la société. En ajournant le processus électoral, il permet en dehors de tout cadre constitutionnel, de maintenir au pouvoir M. Bouteflika et, à travers lui, les clans gérontocratiques qui se neutralisent pour conserver leurs intérêts (portraits publiés dans l’Humanité de lundi). En précipitant et allongeant les congés scolaires, ils espèrent éteindre la colère étudiante qui dynamise la révolte.

Le peuple algérien n’est pas dupe de ces manœuvres et toutes les couches de la société se sont une nouvelle fois mises massivement en mouvement vendredi dernier pour réclamer le départ de M. Bouteflika et la tenue d’élections.

Le réveil de la société algérienne et les formes aussi pacifiques que surprenantes de la mobilisation peuvent faire tâche huile dans toute la région. On remarquera l’empressement de l’extrême droite française à noyer le fort contenu social et démocratique du mouvement sous de basses considérations, réveillant le spectre islamiste absent des débats algériens et le mythe de la submersion migratoire. Elle inocule le poison du doute et de la défiance vis-à-vis du peuple algérien, montrant une nouvelle fois son visage le plus réactionnaire, alors que tout devait porter à créer de nouveaux ponts : (lire le texte que nous a offert l’écrivain Joseph Andras).

Achever l’indépendance dans les esprits après l’avoir gagné il y après de 60 ans par les armes : telle semble être la volonté d’un peuple rassemblé et décidé à reprendre en main son destin. (Lire l’interview de Sidi Ahmed Semiane
 
 
 
 
 
 
Aéroports de Paris

Le bradage des aéroports de Paris inscrit dans la loi PACTE arrive en deuxième lecture à l’Assemblée nationale après avoir été vertement retoqué par le Sénat grâce à un amendement déposé par le groupe communiste, républicain, citoyen et écologiste.

Personne, à part le cercle étroit des macronistes fanatisés, ne comprend le sens de cette privatisation. Mêmes les adulateurs du profit en perdent leur latin : 132 millions de dividendes ont été versés en 2017 à l’Etat actionnaire par ADP qui enregistre sur la même année 610 millions de profits, une rentabilité rare, proche de 10%, dans secteur appelé à connaitre une forte croissance dans les années à venir. La leçon des ventes catastrophiques des aéroports de Nice, Toulouse ou Lyon comme des autoroutes n’auront pas calmé les ardeurs du gouvernement.

Le groupe Vinci est en pôle position et sans véritable concurrent pour récupérer la poule aux œufs d’or, après que la construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ait été annulée. Les citoyens sont ils appelés à payer les dommages et intérêts d’un deal obscur ?

En tous cas, rien ne peut justifier que la puissance publique s’ampute d’un pouvoir de contrôle et de décision sur l’une des principale plate-forme aéroportuaire mondiale et la plus grande d’Europe, dont les activités périphériques dégagent une importante plus value.

Cette décision purement idéologique s’inscrit à rebours des stratégies des autres Etats qui investissent dans les infrastructures de commerce et de transport. Elle vise surtout à goinfrer plus encore le nouveau propriétaire qui n’hésitera pas à sabrer dans l’emploi et les investissements pour doper son taux de profit dans un des secteurs les plus stratégiques du pays. Voilà qui témoigne du rôle toujours plus poussé d’un Etat non plus garant de l’intérêt général mais au service exclusif des marchés.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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L'Humanité :
la bataille pour l'indépendance

La bataille pour pérenniser L’Humanité s’amplifie. La souscription doit être maintenue pour nous permettre de financer convenablement la période d’observation en cours jusqu’au 7 août prochain. Ce jour-là, le tribunal de commerce dira s’il maintient L’Humanité sous observation.

D’ici là, plusieurs audiences auront lieu au tribunal dont celle du 27 mars prochain. A cette occasion nous devons prouver que nous disposons d’une trésorerie suffisante jusqu'à la fin de l’été et présenter un premier projet de plan dit de « continuation » de l’exploitation. Si nous ne pouvons pas le démontrer, le risque d’être mis en liquidation judiciaire est grand, ce qui veut dire la disparition du groupe L’Humanité ou son rachat par des tiers. Ce contre quoi nous nous battons avec acharnement. L’Humanité doit conserver son indépendance vis-à-vis des puissances d’argent. L’Humanité n’est pas à vendre. Nous cherchons une voie pour pérenniser notre groupe qui comprend L’Humanité, L’Humanité Dimanche, L’Humanite.fr et la Fête de l’Humanité.
 
Nous travaillons donc sur un substantiel plan d’économie et un projet d’entreprise avec des recettes supplémentaires. Il y a évidemment la nécessité d’augmenter le chiffre d’affaire de réalisation d’abonnements. La campagne qui est engagée en ce sens est très importante. Chacune et chacun peut y participer en offrant un ou deux abonnements à des personnes de son entourage qui pourraient être intéressées par la lecture de L’Humanité et de L’Humanité Dimanche. (pour cela utiliser le bulletin ci-dessous)

 

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