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GILETS JAUNES

Le 15/03/2019

 
Vendredi, 15 Mars, 2019
Olivier Morin
À Loches (Indre-et-Loire), où l’Humanité est retournée voir les gilets jaunes, le noyau dur tente de faire repartir le mouvement en se montrant sur le rond-point. Même si l’action collective a transformé leurs vies, ils se refusent à s’engager dans la bataille politique, alors même que des forces de transformation sociale portent l’essentiel de leurs revendications.
La cabane a déménagé du rond-point. Dégagés sur ordre de la sous-préfecture après Noël, que l’Humanité avait passé avec eux (lire notre édition du 27 décembre 2018), les gilets jaunes ont déplacé palettes, bâches et meubles de récupération sur un terrain prêté par l’un d’eux. Près de la route passagère qui mène à Tours. Ce matin de mars, un gratin de chou-fleur chauffe tranquillement dans le four abrité sous les toiles du QG de fortune. Après quatre mois de mobilisation, les rangs se sont éclaircis.
« Quand on a des convictions, on se bat jusqu’au bout »
« Certains voulaient faire de la politique, mais nous, on ne veut ni parti ni syndicat », lance Marie-France. Celle que ses compagnons de lutte ont surnommé très tôt « la maman des gilets jaunes » ne se voyait pas rester chez elle après que le rond-point a été évacué. Alors elle se rend souvent à la cabane de bois et de plastique. Même si la municipalité a consenti à installer il y a trois semaines un chalet à quelques centaines de mètres, sur l’aire de covoiturage proche de la ligne de chemin de fer. Les initiatives décentralisées du grand débat ? Elle ne s’y est pas rendue. « C’est inadmissible que Macron fasse sa campagne pour les européennes avec notre fric ! » Polaire mauve sur les épaules, sous les bâches qui claquent au vent, la retraitée de 67 ans confie avoir pensé parfois à baisser les bras, « mais je suis passée par-dessus. Quand on a des convictions, on se respecte et on se bat jusqu’au bout ». Et d’ajouter : « Si on obtient quelque chose, les gens seront contents d’en profiter. » Elle se fait reprendre : « Quand on aura obtenu quelque chose. » Nicolas, la trentaine, sweat à capuche et pantalon de chantier, passe dire bonjour à ses compagnons de lutte. « Je suis très occupé par les travaux de ma maison, alors j’ai moins le temps de venir. » Mais, alors qu’il avait commencé à rénover seul l’habitation qu’il a achetée avec son épouse, il bénéficie désormais de l’aide bénévole d’autres gilets jaunes. « C’est ce qui est resté le plus de la mobilisation. Cette solidarité qu’on croyait avoir perdue », décrit celui qui a dû stopper son métier de mécanicien après de lourds problèmes de dos. « Cette fois, c’est eux qui viennent m’aider, et plus tard ce sera moi. On ne compte pas notre temps et il n’y a pas d’échange d’argent », sourit Nicolas, qui avoue avoir retrouvé « foi en l’humain ». Alors qu’il se désintéressait des questions fiscales et sociales avant de venir occuper les ronds-points, celui-ci y est désormais attentif, notamment à l’utilisation du crédit d’impôt compétitivité emploi. « Le patron de Leclerc va le toucher en faisant du chantage à l’emploi alors que le petit artisan qui aurait bien besoin d’un coup de main n’aura le droit à rien », s’indigne-t-il. Reste que, après quatre mois de lutte, il déplore que le réfrigérateur se remplisse aussi mal qu’avant. Ce week-end, il n’ira pourtant pas manifester. Mehdi, après un engagement à l’armée interrompu, réalise des travaux d’espaces verts chez les particuliers et élève quelques animaux près de la voie ferrée pour s’en sortir. Vidéos sur son téléphone à l’appui, il montre la violence des policiers que lui et ses amis ont subie lors de diverses manifestations, à Tours, Châtellerault ou Paris. « Une mamie avec son Caddie a pris des coups de matraque sur la tête alors qu’elle voulait partir de la zone où il y avait les lacrymo, raconte-t-il. On s’est occupé d’elle mais les flics avaient confisqué les compresses et les désinfectants des street medics. Vous vous rendez compte ? »
Quant à la violence imputée aux gilets jaunes, Marie-France la réfute. « C’est le gouvernement qui la provoque en nous refusant nos revendications. Les dégâts et les milliards qui s’en vont, c’est plutôt les exilés fiscaux qui en sont responsables. » Jamais syndiquée ni politisée, la retraitée, qui continue à cultiver un potager pour éviter de trop dépenser, estime qu’il faut tout faire pour que la liste macroniste ne soit pas première aux élections européennes. Voter pour des listes gilets jaunes ? Il n’en est pas question. « Ils sont vendus à Macron ! » assène-t-elle, tandis que d’autres occupants de la cabane opinent du chef. Et même si des listes déjà déclarées proposent de faire entrer des ouvriers au Parlement européen et inscrivent le retour de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF)dans leur programme, elle et ses compagnons disent vouloir attendre avant de savoir quoi voter, sans trop s’attarder sur la question.
L’exigence d’augmenter les salaires et les pensions, et rétablir l’ISF
Le rejet en bloc de la politique semble annihiler toute discussion sur le sujet, alors même que les mesures pointées du doigt relèvent d’idées élaborées par les partis ou d’applications de lois discutées et votées au Parlement. Tout comme cette nouvelle journée de solidarité évoquée par LaREM et censée financer la dépendance. « Ils vont encore se la mettre dans la poche ! Ça me rappelle la vignette sur les voitures. Ça n’a jamais profité aux vieux », s’indigne Marie-France. Depuis le 8 mars, les gilets jaunes ont décidé de se montrer de nouveau sur le rond-point tous les vendredis et d’y distribuer des tracts rappelant leur exigence de voir s’appliquer le référendum d’initiative citoyenne, augmenter les salaires et les pensions, et rétablir l’ISF. « On était cinquante la fois dernière », se réjouissent-ils. Sans trop savoir s’ils souhaitent revenir à une réalité ancienne, parfois sublimée, ou s’ils veulent un modèle nouveau grâce à un changement radical.
Sur la table de palettes, le gratin de chou-fleur arrive fumant. Il est vite partagé entre tous ceux qui se trouvent dans la cabane à ce moment-là, qu’ils aient prévu ou non d’y déjeuner, car « on ne peut pas être gilet jaune et ne pas partager ».
Olivier Morin
Urgence climatique, urgence sociale : samedi, l’union sacrée s’affiche dans les rues
L’union sacrée est déclarée. Délégations de gilets jaunes, marcheurs pour le climat, marcheurs des solidarités contre les violences policières ne feront qu’un, samedi, place de l’Opéra, à Paris, point de croisement de nombreux cortèges. À 15 heures, tous poseront un genou à terre et se tiendront la main pour dire que l’urgence climatique ne peut s’opposer à l’urgence et à l’injustice sociales ou raciales. « Il est évident que nous avons besoin de regrouper nos forces face au gouvernement qui culpabilise les citoyens », explique le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez. « Capitalisme et écologie sont incompatibles ! » ajoute le PCF, qui met sur la table des mesures concrètes pour le climat : « Ramener le taux de la TICPE à son niveau de 2017 et l’affecter à la transition écologique, taxer les 10 milliards de profits annuels des compagnies pétrolières, taxer le kérosène, revenir à la TVA à 5,5 % sur les transports en commun et maintenir les lignes ferroviaires de proximité… » Ce à quoi Attac ajoute : « Services publics, commerces de proximité, transports en commun peu chers et logement. Les victimes de ce désastre écologique sont les plus précaires. » Tous s’accordent à dire que le modèle libéral existant ne sera l’avenir ni de l’homme, ni celui de la planète.
gilets jaunes
mouvement social

 

LETTRE DE ROUSSELE PCF

Le 14/03/2019

 

Bonjour Roger,

 

Rendez-vous le samedi 16 mars à 10h Place Chassaigne-Goyon à Paris

 

Comme tu le sais le PCF organise ce samedi 16 mars à 10h Place Chassaigne-Goyon un rassemblement national qui sera

l'occasion de présenter les 10 propositions pour la France que nous portons à partir des exigences populaires exprimées ces

derniers mois.

 

L'initiative verra les prises de paroles de :

 

Eva Ageorges, citoyenne gilet jaune de l'Essonne, sur le pouvoir d'achat,

 

Nacim Bardi, salarié d'Ascoval sur les enjeux industriels,

 

Eliane Assassi, Présidente du groupe CRCE au Sénat, sur la démocratie,

 

André Chassaigne, Président du groupe GDR à l'Assemblée nationale, sur la justice sociale et fiscale,

 

Marianne Journiac, infirmière, syndicaliste des hôpitaux de Paris, sur la santé,

 

Colette Chastagnol, retraitée, syndicaliste, sur les revendications des retraités,

 

Annie Levi-Cyferman, avocate, responsable nationale du PCF sur les droits et libertés,

 

Lola Reboul, lycéenne, sur l'enjeu climatique,

 

Serge Lépine, Maire de Camplong-d'Aude, Meriem Derkaoui, Maire d'Aubervilliers à partir des cahiers de doléances.

 

  

FR_IMG_9549.JPG  Fabien Roussel présentera

ensuite les 10 propositions pour la France

 

et conduira dans la foulée une délégation composée de l'ensemble de ces intervenant.e.s à Matignon pour remettre ces

propositions au Premier Ministre.

 

 

IMG_9980.JPG Ian Brossat, notre tête de liste aux élections européennes, nous dira

quels sont les obstacles à la réalisation de ces

propositions et les solutions à l'échelle européenne pour l'Europe des gens, contre l'Europe de l'argent.

 

 

 

 

ATTENTION : L'accès à la place Chassaigne-Goyon ne sera pas aisée car nous sommes au cœur d'un périmètre de sécurité contrôlé par la Préfecture de police, avec des stations de métro fermées, des rues interdites à la circulation et des contrôles effectuées sur les personnes entrant dans ce périmètre.

Pour arriver sans trop de difficulté, nous te proposons de descendre au métro Gare Saint-Lazare (lignes 3,12,13 et 14)

Puis de rejoindre à pied, par les rues de la Pépinière et la Boétie la place Chassaigne-Goyon située au niveau du métro Saint-Philippe du Roule qui est fermé.

Il faut prévoir 15-20 minutes de marche à partir de la Gare Saint-Lazare.

Bien évidemment, éviter d'avoir sur soi aucun objet qui pourrait, lors d'un contrôle de police, interdire l'accès au périmètre de sécurité.

 

 

Autres rendez-vous militants le 16 mars à 13h12 à la Marche des solidarités (Place de la Madeleine) et à 14h « la Marche du siècle » (Place de l'Opéra).

 

Et partout en France, le 19 mars: journée unitaire interprofessionnelle(CGT, FO, Solidaires, UNEF, UNL)

 


A SAMEDI!

 

Lettre de cuba

Le 14/03/2019


Les nouveautés depuis le 7 mars 2019

 


La lettre électronique Hebdo de Cubacoopération

Chères Amies, Cher Amis,

Le 24 février dernier, la nouvelle constitution cubaine a été massivement adoptée après une exceptionnelle consultation populaire qui en a déterminé le contenu.

On pourrait dire, le principal a été fait !

Cette loi fondamentale fixe les principes généraux et l’organisation des systèmes de la société cubaine. Mais beaucoup reste encore à faire. L’Île vient d’entrer dans une nouvelle étape de transformation législative afin de matérialiser le texte adopté. La nouvelle constitution conduit à un intense agenda législatif qui doit avoir comme caractéristique, la qualité, la rapidité des lois pour sa mise en œuvre. Les lois qui ne sont plus conformes à la constitution doivent être modifiées, leur contenu mis à jour. Par exemple le code de la famille, la loi électorale, les règlements de l’Assemblée Nationale, des Assemblées Municipales… Rapidité ne veut pas dire précipitation, mais avec méthode et volonté de répondre aux défis actuels de la société cubaine.

D’autant que cela ne se passe pas en dehors du temps et de la situation internationale. Celle-ci est marquée par une agressivité accrue des États-Unis. Menaces, mais aussi nouvelles sanctions qui ont pour objectif de bloquer toujours plus l’économie du pays et qui ont pour conséquences d’aggraver la situation de la population cubaine. Cette méthode mise en œuvre depuis près de 60 ans vise à imposer un changement de régime politique.

Mais on peut le constater, si les dirigeants cubains déplorent cette situation et rappellent qu’ils sont toujours disposés à entretenir des relations normales avec leur grand voisin à la seule condition du respect de leur indépendance et de leur choix de société, dans le même temps, avec la population ils recherchent les moyens d’améliorer la situation du pays.

Priorité en matière de gouvernance ! Promouvoir le niveau local …

Après avoir visité pendant plusieurs mois toutes les provinces cubaines, lundi et mardi, le Président Miguel Dias Canel Bermudez, accompagné du Président de l’Assemblée Nationale, et de plusieurs ministres, a réuni l’ensemble des Présidents des Conseils Provinciaux et Municipaux de l’ensemble de l’Île. La nouvelle constitution prévoit de renforcer la gestion des municipalités en leur donnant une plus grande autonomie. Il s’agit de stimuler les progrès du pays à partir de la base ! Approfondir l’analyse des difficultés qui affectent la société dans son ensemble, favoriser un large débat et encourager les multiples façons d’atténuer et de résoudre son impact avec la participation de tous. La volonté affirmée, c’est aussi d’associer plus concrètement les collectivités locales à l’économie du pays, aux plans de développement, en mettant en valeur leurs spécificités, leurs atouts, leurs compétences. Un des objectifs prioritaires : développer localement la politique de construction de logements de qualité, et le défi est d’importance.

De même que pour les visites des provinces, ces rencontres ne sont pas comme l’a affirmé le Président Diaz Canel Bermudez, « réalisées pour faire la leçon, mais pour ensemble aider à rechercher et à apporter des solutions aux problèmes de la population »

Nous aurons l’occasion de revenir sur ces importantes questions.

Bonne lecture !

Roger Grévoul,
Président fondateur de Cuba Coopération France

 

Lettre de cuba

Le 14/03/2019


Les nouveautés depuis le 7 mars 2019

 


La lettre électronique Hebdo de Cubacoopération

Chères Amies, Cher Amis,

Le 24 février dernier, la nouvelle constitution cubaine a été massivement adoptée après une exceptionnelle consultation populaire qui en a déterminé le contenu.

On pourrait dire, le principal a été fait !

Cette loi fondamentale fixe les principes généraux et l’organisation des systèmes de la société cubaine. Mais beaucoup reste encore à faire. L’Île vient d’entrer dans une nouvelle étape de transformation législative afin de matérialiser le texte adopté. La nouvelle constitution conduit à un intense agenda législatif qui doit avoir comme caractéristique, la qualité, la rapidité des lois pour sa mise en œuvre. Les lois qui ne sont plus conformes à la constitution doivent être modifiées, leur contenu mis à jour. Par exemple le code de la famille, la loi électorale, les règlements de l’Assemblée Nationale, des Assemblées Municipales… Rapidité ne veut pas dire précipitation, mais avec méthode et volonté de répondre aux défis actuels de la société cubaine.

D’autant que cela ne se passe pas en dehors du temps et de la situation internationale. Celle-ci est marquée par une agressivité accrue des États-Unis. Menaces, mais aussi nouvelles sanctions qui ont pour objectif de bloquer toujours plus l’économie du pays et qui ont pour conséquences d’aggraver la situation de la population cubaine. Cette méthode mise en œuvre depuis près de 60 ans vise à imposer un changement de régime politique.

Mais on peut le constater, si les dirigeants cubains déplorent cette situation et rappellent qu’ils sont toujours disposés à entretenir des relations normales avec leur grand voisin à la seule condition du respect de leur indépendance et de leur choix de société, dans le même temps, avec la population ils recherchent les moyens d’améliorer la situation du pays.

Priorité en matière de gouvernance ! Promouvoir le niveau local …

Après avoir visité pendant plusieurs mois toutes les provinces cubaines, lundi et mardi, le Président Miguel Dias Canel Bermudez, accompagné du Président de l’Assemblée Nationale, et de plusieurs ministres, a réuni l’ensemble des Présidents des Conseils Provinciaux et Municipaux de l’ensemble de l’Île. La nouvelle constitution prévoit de renforcer la gestion des municipalités en leur donnant une plus grande autonomie. Il s’agit de stimuler les progrès du pays à partir de la base ! Approfondir l’analyse des difficultés qui affectent la société dans son ensemble, favoriser un large débat et encourager les multiples façons d’atténuer et de résoudre son impact avec la participation de tous. La volonté affirmée, c’est aussi d’associer plus concrètement les collectivités locales à l’économie du pays, aux plans de développement, en mettant en valeur leurs spécificités, leurs atouts, leurs compétences. Un des objectifs prioritaires : développer localement la politique de construction de logements de qualité, et le défi est d’importance.

De même que pour les visites des provinces, ces rencontres ne sont pas comme l’a affirmé le Président Diaz Canel Bermudez, « réalisées pour faire la leçon, mais pour ensemble aider à rechercher et à apporter des solutions aux problèmes de la population »

Nous aurons l’occasion de revenir sur ces importantes questions.

Bonne lecture !

Roger Grévoul,
Président fondateur de Cuba Coopération France

 

Lettre de cuba

Le 14/03/2019


Les nouveautés depuis le 7 mars 2019

 


La lettre électronique Hebdo de Cubacoopération

Chères Amies, Cher Amis,

Le 24 février dernier, la nouvelle constitution cubaine a été massivement adoptée après une exceptionnelle consultation populaire qui en a déterminé le contenu.

On pourrait dire, le principal a été fait !

Cette loi fondamentale fixe les principes généraux et l’organisation des systèmes de la société cubaine. Mais beaucoup reste encore à faire. L’Île vient d’entrer dans une nouvelle étape de transformation législative afin de matérialiser le texte adopté. La nouvelle constitution conduit à un intense agenda législatif qui doit avoir comme caractéristique, la qualité, la rapidité des lois pour sa mise en œuvre. Les lois qui ne sont plus conformes à la constitution doivent être modifiées, leur contenu mis à jour. Par exemple le code de la famille, la loi électorale, les règlements de l’Assemblée Nationale, des Assemblées Municipales… Rapidité ne veut pas dire précipitation, mais avec méthode et volonté de répondre aux défis actuels de la société cubaine.

D’autant que cela ne se passe pas en dehors du temps et de la situation internationale. Celle-ci est marquée par une agressivité accrue des États-Unis. Menaces, mais aussi nouvelles sanctions qui ont pour objectif de bloquer toujours plus l’économie du pays et qui ont pour conséquences d’aggraver la situation de la population cubaine. Cette méthode mise en œuvre depuis près de 60 ans vise à imposer un changement de régime politique.

Mais on peut le constater, si les dirigeants cubains déplorent cette situation et rappellent qu’ils sont toujours disposés à entretenir des relations normales avec leur grand voisin à la seule condition du respect de leur indépendance et de leur choix de société, dans le même temps, avec la population ils recherchent les moyens d’améliorer la situation du pays.

Priorité en matière de gouvernance ! Promouvoir le niveau local …

Après avoir visité pendant plusieurs mois toutes les provinces cubaines, lundi et mardi, le Président Miguel Dias Canel Bermudez, accompagné du Président de l’Assemblée Nationale, et de plusieurs ministres, a réuni l’ensemble des Présidents des Conseils Provinciaux et Municipaux de l’ensemble de l’Île. La nouvelle constitution prévoit de renforcer la gestion des municipalités en leur donnant une plus grande autonomie. Il s’agit de stimuler les progrès du pays à partir de la base ! Approfondir l’analyse des difficultés qui affectent la société dans son ensemble, favoriser un large débat et encourager les multiples façons d’atténuer et de résoudre son impact avec la participation de tous. La volonté affirmée, c’est aussi d’associer plus concrètement les collectivités locales à l’économie du pays, aux plans de développement, en mettant en valeur leurs spécificités, leurs atouts, leurs compétences. Un des objectifs prioritaires : développer localement la politique de construction de logements de qualité, et le défi est d’importance.

De même que pour les visites des provinces, ces rencontres ne sont pas comme l’a affirmé le Président Diaz Canel Bermudez, « réalisées pour faire la leçon, mais pour ensemble aider à rechercher et à apporter des solutions aux problèmes de la population »

Nous aurons l’occasion de revenir sur ces importantes questions.

Bonne lecture !

Roger Grévoul,
Président fondateur de Cuba Coopération France

 

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